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Shiraz


Shiraz et ses environs…                                                                                    


Archéologie…



Shiraz se situe au sud ouest dans la région du Fârs ou du Pars, où l’histoire a là encore laissé de belles œuvres de l’antiquité perse. Persépolis, Pasargades… en sont les témoins. C’est également une ville de poètes honorés à l’entrée de la ville et aussi celle du soufisme. Elle a été gouvernée longtemps par la dynastie Zand et revue ensuite par les Kadjars. Autour de Shiraz les paysages verdoyants malgré un climat très chaud et sec parviennent à cultiver et l’on peut y rencontrer des nomades qui confectionnent le tapis « gabeh ».                                                                             

Située à 87 kilomètres de Persépolis, Pasargades, fondée au VIe siècle AV JC par Cyrus II le Grand, a été la première capitale dynastique de l’Empire achéménide, au cœur du Pars, la patrie des Perses. Pasargades est restée la capitale jusqu'au règne de Darius Ier, qui a déplacé son siège à Persépolis. Ses palais, jardins, et la tombe de Cyrus constituent de remarquables exemples de la première période de l’art et de l’architecture achéménide et des témoignages exceptionnels de la civilisation perse.

       le tombeau de Cyrus II, le Tall-e Takht,

       une terrasse fortifiée, un ensemble royal composé de vestiges d’une porte

       une salle d’audience, le palais résidentiel et le jardin.

Le monument funéraire de Cyrus à Pasargades est en fait une “ziggourat”, c’est-à-dire une sorte de lieu sacré. Les ziggourats sont des constructions de 5 à 7 étages souvent surmontées, sur leur dernier étage, de l’effigie d’une divinité, que l’on trouve dans les civilisations mésopotamiennes et Elamites. Le tombeau de Cyrus se trouve au 7ème étage d’une “ziggourat” surmontée d’une arête. Il est conforme aux sépultures des Aryens qui s’installèrent pour la première fois sur les collines de Sialk. 






« Persépolis », désigne la Cité Perse, aussi connue sous le nom « Takhteh Jamshid ». Le Trône de Jamshid, était la capitale de l’Empire Achéménide (550 AV JC). La Ville des Perses est située à 60 kms au nord-est de Shiraz dans la province du Fars. Les premières ruines de Persépolis date de 515 AV JC et sont caractéristiques du style architectural Achéménide. Ce site est reconnu comme patrimoine mondial de l’Unesco en 1979.

« Naqsh-e-Rajab » est un site archéologique à l’est de Istakhr et à environ 12 kms de Persepolis.

Ensemble avec « Naqsh-e-Rostam », situés à moins d’un kilomètre l’un de l’autre, ils font partie du complexe de Marvdasht. Tous deux ont l’espoir d’être reconnus au Patrimoine Mondial de l’Unesco. Les Bas-Reliefs sont symboles de la période Sassanide. Une des grottes taillées dans la roche laisse apparaître l’inscription d’Ardeshir I (226-241), fondateur de la dynastie, puis vint le Roi Shapur I, son successeur. Une des scènes de Bas-Relief est la représentation de la victoire de Shapur I, à cheval et tenant le bras de l’empereur Philippe l’Arabe. Il combattit les Romains aussi à plusieurs reprises. Une autre inscription est attribuée à Kartir, haut prêtre zoroastrien sous le règne de Shapur I et ses fils Hormizd (272-273) et Bahram (273-276). 







« Naqsh-e-Rostam », situés à 6.5 kms de Persepolis fait partie du complexe de Marvdasht et espère être reconnu aussi par  l’Unesco. Les Bas-Reliefs sont symboles de la période Sassanide. Une des grottes taillées dans la roche laisse apparaître l’inscription d’Ardeshir I (226-241), fondateur de la dynastie, puis vint le Roi Shapur I, son successeur. Une des scènes de Bas-Relief est la représentation de la victoire de Shapur I, à cheval et tenant le bras de l’empereur Philippe l’Arabe. Il combattit les Romains aussi à plusieurs reprises. Une autre inscription est attribuée à Kartir, haut prêtre zoroastrien sous le règne de Shapur I et ses fils Hormizd (272-273) et Bahram (273-276).





Au centre de la ville…

La Mosquée Nasir-ol-Molk date de la fin du 19ème siècle. Se décors  magnifiques de carreaux de faïence sont d’un bleu exceptionnel, son petit portail extérieur et l'Iwan nord comportant des muqarnas témoignent d’un travail très raffiné sans compter les superbes vitraux et les colonnes de pierre sculptées de la salle de prière offrant aux visiteurs une impression de jamais vu. Outre cette beauté, elle a pu résister à plusieurs tremblements de terre grâce à ces colonnes en bois transversales. 






Le Jardin d'Eram contruit au 13ème siècle au nord de la Rivière Khoshk comprend aussi un Palais dont la photo mythique reflète dans le bassin face à la maison. Mais ce qui marque le plus, c’est le jardin  construit sous l'ère Kadjar au 19ème siècle, il est devenu sous  la protection de l'Université de Pahlavi en sa période  et devint École de Droit. Avant tout, ce sont d’immenses cyprès, roseraies, bassins, jardin botanique. Il est restait propriété de l’Université de Shiraz, quant au Palais, il n’est visible que de l’extérieur.






HAFEZ est né à Shiraz. Ses parents étaient originaires de Kazerun, dans la province du Fârs. Malgré  son influence profonde, ses effets sur le mode de vie iranienne, et  sa popularité, beaucoup de détails sur sa vie sont restés méconnus. Beaucoup d’anecdotes sont devenues incontournables sur ses débuts et les sketches « tazkiras » mentionnent son manque de sérieux et de morale. Pourtant, très jeune, il mémorise le Coran comme personne et se donne le titre de Hâfez (plume) qu’il utilisera plus tard comme nom d’auteur. La préface du « Divân », dans laquelle il est question de ses débuts, a été écrite par un écrivain contemporain Mohammad Golandâm. Cet auteur  et Qâsem Gani ont rédigé les compilations des œuvres de Hâfez, édités sous un langage moderne, ainsi que Parviz Natel-Khanlari.





Abu-Muhammad Muslih al-Din bin Abdallâh Shirâzi, plus connu  sous le nom de Sa’adi, puis Saadi de Shiraz était l’un des plus réputés poètes et homme de littérature perse de la période médiévale. Il n’est pas seulement un journaliste écrivain de l’époque, mais aussi reconnu pour ses inspirations occidentales. Son écriture de grande qualité, sa richesse de pensées morales et sociales l’ont placé au plus haut rang de la littérature. Saadi est largement reconnu comme le plus grand poète de la traditionnelle littérature classique perse. Né à Shiraz en 1210, très jeune, son père mourut et raconte dans ses mémoires d’enfant tous ses souvenirs d’enfance et de son père lors des festivités.

Dans sa jeunesse, Saadi a connu la pauvreté et les épreuves de la vie. Il a quitté sa ville natale pour rejoindre Baghdad et poursuivre une meilleure éducation. Très jeune, il rentra à l’Université Nizamiyya, où il étudia les sciences islamiques, les lois, la gouvernance, l’histoire, la littérature Arabe, et la Théologie Islamique. Il revient à Shiraz en 1257 et construit son jardin et bassin où l’on se receuille encore. L’année suivante, il raconte dans ses poèsies la tombée du Caliphat Abbasid et la destruction de Baghdad par l’invasion des Mongoles en février 1258. Quand il réapparut dans sa ville natale, il est à l’aube de sa quarantaine, Shiraz est sous le règne de Atabak Abubakr Sa’d Ibn Zangy de 1231 à 1260, et vit des jours heureux dans une relative tranquillité parmi tous les plus grands de sa province. 




La Mosquée Jameh-ye Atigh datant de  894, dont la structure actuelle date principalement de la période séfévide est largement remarquée pour son bâtiment rectangulaire à tourelles au centre de la cour : cette mosquée rebâtie était le lieu où l’on abritait de précieux corans et rappelle la Kaaba de la Mecque. Rénovée selon les méthodes traditionnelles, elle a conservé une inscription originale gravée et sculptée dans la pierre ornée de céramiques.






La Maison de Qavam est une maison traditionnelle et historique à Shiraz. Elle a été construite entre 1879 et 1886 par Mirza Ibrahim Khan. Les membres de la famille Qavam étaient des marchands originaires de Qazvin. Mais ils sont vite devenus actifs dans le gouvernement pendant la dynastie Zand, suivie par les Qadjar, et la dynastie Pahlavi. Le Qavam "Naranjestan" conserve l'élégance et le raffinement apprécié par les familles de la classe supérieure au cours du XIXe siècle. Les peintures sur les plafonds bas de la maison sont inspirées par l'époque victorienne d’Europe. Le porche miroir était un point focal de la maison, donnant sur un petit jardin qui a été conçu avec des fontaines, des palmiers, des dattiers, et des plantes à fleurs. Au cours de la seconde ère Pahlavi, la maison est devenue le siège de l’Asia Institute de l'Université Pahlavi, dirigée par Arthur Upham Pope (archéologue américain et historien de l’art iranien) et Richard Nelson Frye (universitaire américain d'études sur l'Asie centrale et l'Iran). La maison est aujourd'hui un musée ouvert au public.




Zandieh ou le complexe Vakil incluant le Bazar, le Hammam et la Mosquée.

Le Bazar VAKIL est le principal bazar de la ville, situé dans le centre historique de Shiraz. Cela rappelle que cette place de commerce a été établie au 11e siècle par Buwayhids, qui a été principalement rebâti par les « Atabaks » du Fars. Au 18e siècle, le régent Karim Khan Zand a renommé tout ce complexe. Le Bazar est un ensemble de cours, de bassins, de maison de bains, de minuscules échoppes et de places où l’activité commerciale allait des épices, aux tapis, aux cuivres et à tout l’artisanat du bois, des bijoux, des pierres… Comme tout bazar, on retrouve des mosquées et « Imâmzâdeh » construites à l’avant ou à l’arrière du bazar.

Le Hammam VAKIL est un très ancien bain ouvert au public à Shiraz. Construit par Karim Khan, il est une des œuvres du district royal, inclus parmi tous les autres édifices aussi bien administratif que religieux. Le monument est classé sous le numéro 917 de la liste nationale.

La Mosquée VAKIL de Shiraz est située à l’ouest, à côté de la porte d’entrée du Bazar Vakil. Elle a été construite entre 1751 et 1773 pendant la période Zand et restaurée sous le règne Kadjar. Vakil veut dire « régent », ou « ministre » de nos jours, ce nom a été donné par Karim Khan, le fondateur de la dynastie Zand.  Shiraz a été gouvernée par ce dernier qui a, durant sa présence, fait bâtir et édifier beaucoup de bâtiments et de monuments. 






Shah Cheragh, en persan شاه چراغ, est une mosquée et un mausolée des deux frères Ahmad et Muhamad, fils de Musa Al Kadhim et frères de Ali Al Ridha. Les deux frères avaient trouvé refuge durant la persécution abasside qui avait frappé la région en son temps. Ce monument funéraire  parait banale de l’extérieur mais l’intérieur est incroyable. Son nom se traduit par « Roi de la Lumière » et on comprend vite pourquoi une fois que l’on en a franchit la porte., pusique des milliers de petits miroirs font rebondir la lumière dans toutes les directions.


Son histoire est assez mystérieuse. Il se dit qu’autour des années 900, un voyageur aurait aperçu quelque chose brillant de loin et aurait découvert le corps d’un personnage musulman en armure. L’endroit est devenu un lieu de pélerinage pour les musulmans chiites et une construction a été réalisée pour abriter la tombe.





Aux alentours de Shiraz… (venant de Kerman)

Situé non loin d’un petit lac salé, cette petite cité conserve une ancienne mosquée du Vendredi fondée au 10ème siècle avec une cour bordée de deux iwans en vis-à-vis. Elle conserve un ancien minaret et un beau mihrab en stuc.





Situé en rase campagne, à quelques kilomètres de cette localité, le palais de Sarvestan a parfois été considéré comme un temple du Feu construit au début de l’ère islamique. Daté du 5ème siècle ou un peu avant, il possède une entrée principale à trois iwans et deux salles carrées, de taille différente, surmontées d’une coupole sur trompes. A l’intérieur d’un plan rectangulaire, les pièces sont disposées de façon plus ou moins asymétrique. Les coupoles, en brique, reposent sur des murs de pierre.




Kazerun (en persan : كازرون) est une ville de la province du Fars en Iran, située entre Shiraz et Bushehr. Le célèbre site archéologique de Bishapour se situe environ à une vingtaine de kilomètres de la ville dans la grotte de Tange Chogan, que l’on atteint par un chemin de pierres pour atteindre la grande statue du Roi Shapur. Un moment de détente pour tous les marcheurs de condition normale et qui permet d’admirer le paysage verdoyant du Fârs et du village très typique (ânes, moutons, le monde du tapis est ici dans ces paysages lointains…).





Le complexe historique de Bishâbour constitue le lieu touristique principal de la ville. Il comprend notamment la ville antique du même nom, le détroit de Tchogân, la grotte et la statue du roi sassanide Shâpour, la grande salle de cérémonie de Shâpour, le temple d’Anâhitâ, la forteresse Dokhtar, un temple de feu, ou encore la mosquée Djâmeh.





Bishapour est une ville antique de l’Iran sur l’ancienne route entre Persis et Elam. La route rejoignait la capitale Sassanide Estakhr (près de Persepolis) et Ctesiphon. Cette cité est située dans le sud du district de Kazeroun, province du Fars. Bishapour a été construit près d’une rivière qui traverse ce secteur, près d’un point important d’eau, près d’une riche vallée où l’on peut admirer les bas-reliefs sculptés dans la pierre. La partie principale de ses fouilles sont dans la partie royale à l’est de la ville. Un feu sacré au Temple d’Anahita était érigé près du palais. Au centre, on y voit une place bordée de 64 niches abritant des décors de stuc sculpté et peint. A l’ouest, se tient une cour de mosaïques et à l’est une salle de réception aux 4 iwans, où l’on suppose que le toit était fermé par un dôme, idée pas toujours accepté étant donné la superficie trop importante. Autant de décors et de techniques d’ornements sont à portée de la vue et ont été relevés à la conquête Islamique de l’Iran. Sol en marbre noir, mosaïques, d’inspiration greco-romaine représentant des masques dionysiaques, des danseuses, des musiciennes, motifs végétaux.