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yazd

Yazd…



Selon l'UNESCO, il s'agirait de l'une des plus anciennes villes du monde, après Ur, en Mésopotamie. Yazd était connue 3000 ans av. J.-C. sous le nom de « Yasatis » ou « Issatis », située sur les territoires des Mèdes, peuple indo-européen. La Médie s'étendait géographiquement de la chaîne de l'Elbourz à celle des Zagros, à l'est et au sud dans l'Iran actuel. Yazd est connue comme une ville sassanide, la ville des zoroastriens et des caravansérails.

Pendant une brève période, Yazd fut la capitale des dynasties d'Atabakan et des Mozaffarides (au début du XIVe siècle). Pendant la dynastie des Qadjars (au début du XVIIIe siècle) la province de Yazd était gouvernée par les khans Bakhtiaris Khans.

Réputée pour sa soie, cette ancienne ville caravanière a fondé jusqu'au XVIIe siècle sa prospérité sur son commerce.

Les tours du Silence, le temple d'Ateshkadeh et la forteresse des Lions y sont l'occasion de découvrir la religion zoroastrienne, prédominante sur le plateau iranien avant la conquête arabo-musulmane. Une petite communauté zoroastrienne est toujours présente à Yazd. Le temple du feu des Zoroastriens à Yazd (Ateshkadé) contenait un feu traditionnel qui a été maintenu allumé par des prêtres zoroastriens sans interruption pendant plus de mille cent années. Le fort de Naren est la plus ancienne structure de brique de boue de la période pré-islamique d'Iran. De même, la mosquée de Jâme' est un exemple de l'architecture islamique datant de plus de mille ans. Enfin, la ville qui était placée le long de la Route de la soie est devenue la ville d'accueil des caravanes et de beaucoup de voyageurs et de négociants. Marco Polo dans ses Récits de voyages parle de « la noble ville de Yazd », qu'il a visitée en 1292.

 

Créée il y a plus de 2500 ans sous l’empire achéménide, Yazd compte parmi les plus belles oasis du pays. Elle se situe au centre de l’Iran, à 700 kilomètres au sud-ouest de Téhéran. Entourée de hautes montagnes et de déserts, elle borde le sud du Dasht-e Kavir, désert de roches et de sable, à une altitude de 1240 mètres. Placée sur les anciennes routes caravanières qui reliaient les grandes villes de Perse à l’Asie Centrale, à l’Inde et à l’Irak, Yazd devint un carrefour commercial important du commerce de la soie et des tapis.

Les Tours du silence, ou dakhma, se trouvent à l’écart de la ville, sur des tertres, dans le désert alentour. En effet, dans la religion zoroastrienne, l'enterrement ou la crémation des défunts étaient interdits, les morts étaient considérés comme impurs et susceptibles de souiller ces éléments sacrés que sont le feu, la terre et l'eau. Une fois dépouillés de leur chair par les vautours et autres oiseaux carnassiers de la montagne, les ossements des défunts étaient jetés dans une fosse circulaire située au centre de la tour. La pratique a duré jusqu’au XXe siècle, jusqu’à son interdiction en 1978 sous prétexte d'hygiène publique et de risque d'épidémie. Aujourd’hui, les cimetières zoroastriens accueillent les défunts qui sont mis dans des chapes de ciment, toujours dans le souci de ne pas souiller la terre.



Le centre de la ville de Yazd est occupé par le complexe d’Amir Chakhmagh qui compte 3 citernes et des bâtiments de plusieurs époques : une mosquée, le musée de l’eau, un bazar. Le Tekiyeh est un endroit où les chiites se rassemblent pour commémorer le martyr Imam Hossein, et une longue façade flanquée de deux minarets et de loggias sur 3 niveaux, du haut desquels la vue sur la ville vaut le détour. Le spectaculaire fronton du Tekiyeh, datant du 15ème  siècle, a été rebâti à l’époque Kadjar. Le public peut s’installer sur ses trois niveaux de tribunes pour assister aux processions du deuil. Les tribunes latérales d’origine, qui avaient disparu, ont été reconstruites en 2005. La mosquée Amir Tchakhmagh, d’époque timouride (11ème siècle), a été complétée par de belles ornementations d’émail d’époque Kadjar au 19ème siècle.




Le Temple du Feu Zoroastrien, son bâtiment principal est d’une hauteur d’environ 21 mètres dans un large jardin

arboré de cyprès et de pins. La beauté spéciale de ce bâtiment tient à la statue et aux pierres qui ornent le fronton de l’immeuble. On peut y lire « Bonne Parole, Bonne Pensée, Bonne Action ». A l’intérieur du temple, on peut apercevoir à travers une vitre le feu sacré ; dans un grand vase en métal, des bûches brûlent pour témoigner de la pureté, de la vérité et de la bonté divine et ce feu est entretenu depuis 1500 ans.



 

La Prison Alexandre : le mausolée carré des Douze Imams porte les dates de 1036-37. Du 13ème siècle, le mausolée octogonal surnommé la Prison d’Alexandre (Zendân E Iskandar) fût par la suite intégré à un bâtiment à cour centrale, employé comme école coranique et comme madresseh (école).



Le Jardin « Dowlat Abad », de tous les jardins de Yazd, il est le plus ancien. Connu dans le monde entier pour sa haute tour du Vent de 33 mètres sur 8 qui avait été étudié pour rafraîchir les maisons sachant que la chaleur dans cette région désertique était caniculaire mais venté. C’est donc la maîtrise du vent qui a été recueilli et utilisé, on peut dire que c’est la ventilation naturelle ou climatisation sans énergie qui avait déjà été inventé. Quand on regarde la ville de Yazd depuis les toits, on peut en distinguer de nombreuses plus petites mais dont le système est identique. Il est enregistré depuis le 23/12/1346 sous le n°774 au patrimoine de l’Unesco.



Les Tours du Vent…

Alexandre, après avoir conquis l’Empire achéménide et dissout l’armée perse, interdit tout exercice en arme, dit-on. C’est ainsi que les soldats de Perse furent forcer de pratiquer la gymnastique, la lutte et la manipulation de massues clandestinement, pour continuer, malgré l’interdiction, à s’entraîner au combat.




 La zourkhâneh de Yazd

De nos jours, cette pratique se perpétue dans les zourkhâneh (maisons de force) d’Iran où s’entraînent les pahlavân (héros, en persan) en vue de pratiquer des exercices physiques. Celle de Yazd, l’une des plus réputées, a été aménagée près du Tekiyeh d’Amir Tchakhmâgh, sous le dôme d’une ancienne glacière. Elle est ouverte chaque soir au public qui s’installe autour de la fosse où se tiennent les exécutants. A chaque séance, une vingtaine de participants échauffent leur corps en tournant très rapidement sur eux-mêmes, évoquant les danses rituelles des derviches tourneurs - en plus dynamique - puis réalisent des démonstrations de force, manipulant de lourdes masses de bois, les mil, et les kabbâdeh, ces énormes boucliers dont la paire, portée à bout de bras, pèse 100 kg. Ces exercices sont rythmés par des chants rituels et par le tambour d’un meneur. Les chants sont autant profanes que sacrés, mêlant poèmes du grand Hâfez de Chiraz et textes du Shâhnâmeh, la grande épopée iranienne. Il s’agissait à l’époque d’une préparation physique au pahlavâni ou lutte iranienne, art martial ancestral d’Iran, mêlé de spiritualité chiite et mystique, de célébration de rites tirés autrefois du mithraïsme - religion préislamique iranienne rivale de la chrétienté auprès des Romains de l’Antiquité - et des héros nationaux. Les pahlavân doivent non seulement posséder des qualités physiques, mais également humaines, morales et spirituelles pour pratiquer ce sport.


 

Yazd est la ville par excellence de la religion zoroastrienne. C’est en effet au cœur du plateau iranien que naquit le fabuleux empire perse dont la florissante culture se fondait sur la philosophie et les croyances révélées par Zoroastre, connu également sous le nom de Zarathoustra. Sans que l’on sache avec certitude quand elle est née, la religion zoroastrienne fut longtemps présente en Perse jusqu’à ce que les tribus arabes y firent connaître l’islam au 7ème siècle. Peuplée actuellement d’environ 312 000 habitants, dont la grande majorité est de religion chiite, la ville de Yazd est encore le foyer d’une communauté zoroastrienne qui, comme celle de la province de Kermân, plus au sud, vint se réfugier dans ces déserts au moment de l’invasion arabe.

Les zoroastriens de Yazd restent fortement attachés aux rites traditionnels - même si le zoroastrisme peut être considéré davantage sous ses aspects philosophiques que religieux. C’est pourquoi on peut encore voir, à Yazd et dans les villages environnants, des temples où le feu, symbole de pureté, brûle en permanence. Le grand temple du feu de Yazd (âteshkadeh) date de 1934. Il a été bâti sur un terrain appartenant à la communauté parsi des Zoroastriens partis en Inde au moment de l’arrivée en Perse des Arabes musulmans. On peut y lire que sa flamme sacrée brûle sans interruption depuis l’année 470. Les sites sacrés de Pir-e Sabz (Tchak-tchak) et de Pir-e Nâraki qui se trouvent en plein désert, loin de la ville, font l’objet d’un grand pèlerinage annuel des adeptes venus principalement d’Inde. Les vestiges d’impressionnantes tours du silence se dressent à l’orée de la ville et, plus loin, dans le désert alentour. A leur sommet, jusqu’en 1970, les défunts zoroastriens étaient disposés de manière à y être « nettoyés » par les vautours afin de ne pas contaminer la terre des impuretés humaines. Ils étaient disposés en cercles concentriques, le premier cercle pour les enfants, le second pour les femmes, le troisième pour les hommes. Lorsqu’il ne restait plus que les ossements – ce qui ne prenait pas plus de un à deux jours – ceux-ci étaient jetés dans la fosse centrale. En période d’épidémie, on imagine aisément que le sol de la tour était entièrement occupé

par les dépouilles mortuaires, ce qui en explique l’important diamètre.




L’âtashkadeh, temple zoroastrien de Yazd

La Mosquée Jameh (du Vendredi) de Yazd est la mosquée grande, de congrégation dans la province de Yazd et sa beauté a inspiré la numismatique pour y apposer sa photo sur de nombreux billets de banque. Elle date du 12ème siècle par Ala Oddoleh Garshash de la dynastie Bouyeh. Elle a été reconstruite entre 1324 et 1365. Selon des historiens, la mosquée a été construite dans le site du temple du Feu de l’époque Sassanide, puis repris par son fondateur.

La mosquée est un spécimen typique du style Azari d'architecture persane. La mosquée est couronnée par une paire de minarets, les plus hauts en Iran et la façade du portail est décorée de haut en bas dans le travail de tuile éblouissant, principalement bleu en couleurs avec une longue cour bordée d'arcades où, derrière au sud-est se trouve dans un  creux un  iwan donnant sur une chambre de sanctuaire (shabestan). Cette chambre, sous un dôme carrelé trapu, est de façon exquise décorée de la mosaïque de faïence : sa grande faïence Mihrab, date de  1365. Les modèles élégants de travail de brique et l'inscription sans prix de tuiles en mosaïque portant kufic angulaire tout cet ensemble crée un sentiment de beauté majestueuse.  La niche de prière principale,  qui est placée au-dessous du dôme, est décorée de tuiles en mosaïque avec d’autres motifs dont celles inscrustées sont en forme d’étoile.




Le Musée de l’Eau est installé dans l'enceinte d'une ancienne maison qadjar. Idéal pour comprendre l'ingéniosité des qanats, système d'irrigation toujours à l'oeuvre à Yazd et dans l'ensemble du pays. Plus de 3 000 canaux ont été construits dans la seule proivince de Yazd, dont une centaine sont encore actifs On peut accéder à l'un d'entre eux situé au sous-sol. Avant cela, une série d'objets permettent de mieux appréhender le travail indispensable à la maîtrise de la précieuse ressource en eau par les moghani (les puisatiers). Noter les outils des puisatiers, les récipients et la maquette d'une citerne.


 

                  

Aux alentours de Yazd…

Meybod est une ville du Comté Meybod, dans la province de Yazd. Au recensement 2006, sa population était de 58,295 habitants dont 15703 familles.

 Meybod est une ville de désert majeure dans la Province, c'est une ville antique qui retourne à la période pré islamique avec de nombreux points d’intérêts. La Ville Historique de Maybod fait partie de la Liste Provisoire pour devenir un lieu placé au registre de l’Unesco.

C'était la capitale de l'Iran pendant la période Mozaffaride. Son roi, Mozaffari y a érigé son château où le premier roi est né. C’est un des plus anciens châteaux d’Iran et l’on peut même dire du Moyen Orient.




Nain est une ville-oasis, située au bord du désert du Lut, dans la province d'Ispahan. Elle possède des monuments assez remarquables, tels que la mosquée de Jameh du VIIIe siècle, l'une des quatre premières mosquées construites en Iran après l’invasion arabe; la forteresse préislamique de Narej, la maison traditionnelle des Pirnia, la vieille mosquée du Vendredi datant du Xe siècle, le vieux bazar, et bien d’autres encore. La particularité de cette ville est l'utilisation des Ab anbars, réservoirs traditionnels d'eau potable en Iran. Na’in est également célèbre pour ses tapis de soie de haute qualité et ses textiles fins conçus en laine et en poils de chameau. 

 

La Mosquée Jameh de Nain est une des mosquées les plus vieilles en Iran et la ville de Nain, près de Yazd. Datant du 9ème siècle, avec ses intérieurs datant du 11ème siècle (comme indiqué par son briquetage Seljuki) elle est en réalité toujours utilisée comme une mosquée aujourd'hui. La mosquée fait partie du style"Khorasani, qui se réfère au premier style d'architecture apparaissant après la Conquête Musulmane de la Perse. Le style est notable pour sa combinaison d'influences Islamiques et pré islamiques. Les tailles dans la pierre et le bois sont élaborées et belles.

Certains croient que le sous-sol de la mosquée a été à l'origine utilisé comme un templede feu zoroastrien. Il est connecté à une série des tunnels qui ont historiquement livré de l'eau à la mosquée - la source était dans une zone qui a reçu l'averse grâce aux tuiles légèrement inclinées, non-poreuses livrant l'eau aux endroitsimportants où l'eau était rare. C'est remarquablement plus frais ici qu'à l'extérieur.


 

 

Abarkooh entre Yazd et Shiraz est une petite ville du Comté du même nom à 1510 mètres d’alt. dont la population en 2006 comptait presque 21000 habitants. Sa notoriété tient à un vieil arbre légendaire.

Le Cyprès d’Abarkooh (Sarv-e Abarqu, ou Zoroastrian Sarv) est un cyprès vieux de 4500 ans et mesure 25 mètres de haut et son tour de tronc est de 11,5 mètres. Selon la légende, il aurait été planté par le prophète Zoroastre. L'arbre se retrouve dans de nombreux pans de la culture iranienne.


 


La demeure Aghazadeh de la période Qadjar tout près de Abarkooh est inscrite au Registre National des Monuments Iraniens sous le numéro 1838 depuis le 24 Bahman 1375 (date du calendrier Chamsi d’Iran). Cette maison appartenait à Seyyed Hossein Abargooei, riche propriétaire de l’époque.

 

 


Khakhnaq fait partie de la ville d’Ardakan dans la province de Yazd pour y savourer des moments à remonter le temps à travers des ruelles anciennes et marquées par le temps. Périple d’une journée pour oublier tout le tumulte des grandes villes modernes, ici, c’est un coin de temps perdu dont il faut profiter.

Le Château est une des plus anciennes bâtisses dont les murs sont en terre et comprend plusieurs parties qui aujourd’hui sont reconverties en musée.

 

Le Bain Historique de Kharnaq se trouve dans le domaine d’un caravansarail avec son aqueduc dans l’arène locale. Situé en hauteur, les eaux usées descendaient naturellement vers les terres du Château. D’autres édifices sont visibles autour et datent de la période Sassanide. Les citernes également font partie de la visite de Khakhnaq pour la distribution de l’eau et toutes ses fonctions attribués au Shah Abbas Safavi.

 

Les monuments religieux se résume à une mosquée au centre du village avec son unique architecture de murs en terre. Ici aussi, on a la « Monar Jonban » sur l’un des minarets, ce qui fait la curiosité de la visite de ce lieu sacré.


 
 




En raison de grands nombres de voyages sur la route de la Soie, on peut admirer de belles oeuvres sur les routes au climat sec et aride et on a choisi ce caravansarail pour illustrer l’intense route du commerce à 60 kms de Yazd. Zinedine Inn fait partie de ses nombreux caravansarails et date de la période Safavide et a une forme circulaire. Tout comme le Complexe Ganjali Khan situé à Kerman, il a été construit selon les mêmes critères et remonte au 10ème siècle. Reconverti en hôtel, aujourd’hui, il a subi plusieurs fonctions et rénovations mais a su gardé son charme du Moyen Orient.


 


Le Désert de Fahraj situé à distance de 5 km de ville Fahraj en raison de sa belle zone vierge vous fera sentir les bienfaits de la non-pollution due à la négligence des hommes.  Pour tous ceux qui n’ont même qu’une seule fois pratiqué le trekking de désert, ou jamais, la marche dans le sable,  l'observation des étoiles innombrables dans le ciel et le silence du désert feront un moment mémorable et plein de sensations.



 


                                                

 


La maison traditionnelle des Pirnia est un parfait exemple des maisons désertiques de cette région en termes d'architecture et d'art et a été construit dans la période safavide. La maison se compose d'un extérieur, un intérieur, un profond jardin, une salle de silo et toutes les installations nécessaires à la maison d'un seigneur à l’époque. Lorsque vous entrez dans la maison et que vous passez le premier couloir, vous atteignez une salle octogonale appelée  hashti, qui avait l'habitude d'être une salle d'attente pour les clients et les visiteurs. Belles peintures d'histoires coraniques, livre de poèmes célèbres et de calligraphie exquise décorent le salon.


Maison de Pirnia