Une autre façon de découvrir la ville de Kashan qui est aussi la ville de la rose

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La rose est la fleur par excellence de l’Iran. La rose de Mohammadi (Rosa damascene ou rose de Damas) fait partie des roses les plus remarquables et des plantes les plus célèbres au monde. La rose dite « de Damas » ou « rosa Gallica » réputée pour son parfum serait en réalité originaire de l’Iran, où elle est connue sous le nom de « gol-e mohammadi ». Cette rose vient en fait de Qamsar « Ghamsar », dans la province montagneuse d’Ispahan dans le nord-ouest du pays près de la ville de Kashan. En raison de son parfum extraordinaire et de sa diversité, cette fleur est plantée dans de nombreuses régions du monde. Parmi toutes les espèces de roses, la fleur rouge iranienne ou fleur de Mohammadi est unique et la plupart des botanistes ont estimé qu’elle avait d’abord été plantée en Iran puis transférée dans d’autres pays. « Mohammadi Rose » est actuellement produite en Bulgarie, en Turquie, en Iran, en Inde, en Ukraine, aux États-Unis, au Canada, en France, en Grande-Bretagne et au Japon. En Iran , sa culture est encore à ce jour une activité florissante et largement répandue des rives du golfe persique aux montagnes de l’Azerbaïdjan. Mais surtout on cultive la Mohammadi Rose à Kashan et les alentours et on la distille pour faire des hydrolats (eaux aromatiques appelées aussi eaux florales) ou des huiles essentielles.

La rose, une spécialité Perse Fête des roses de Kashan La rose est cultivée en Perse depuis le cinquième siècle avant notre ère. Les eaux florales de l’Iran étaient déjà célèbres en Grèce dans l’Antiquité, et plus de mille ans plus tard, au XIème siècle, le savant persan Avicenne a mis au point le processus de distillation de l’huile essentielle de rose. Cette technique traditionnelle perdure encore aujourd’hui en Iran. L’ancienne ville de Ghamsar ressemble à une étoile brillante dans le désert iranien central. Les montagnes environnantes l’entourent comme un anneau et protègent ses roseraies de la chaleur du désert. L’environnement de cette cité-jardin, l’ombre des arbres et le son de l’eau qui coule, la musique des oiseaux et des rossignols et le parfum des roses, a créé une ambiance et un milieu fascinants du côté du désert.

La cueillette des roses ou « Goltchini » à Kashan On y récolte 26 000 tonnes de pétales chaque année pour les transformer en eau et essence de rose. Les nouvelles roses sont cueillies à la main avant les fortes chaleur chaque matin et acheminées vers les ateliers de distillation. L’eau de rose «Golâb» est UN incontournable de l’Iran et à Kashan. Le parfum des récoltes embaume les villages alentours.Vous pouvez assister au festival de la rose « Mohammadi Rose », durant la deuxième quinzaine de mai. La saison de cueillette et de préparation de l’eau de rose a lieu du début mai à la mi-juin ; La Les habitants de Ghamsar ramassent des roses, les font bouillir dans des pots spéciaux et recueillent leur eau dans de beaux récipients. La plupart des ateliers de fabrication de l’eau de rose autorisent les visiteurs à assister à ce processus. Vous pourrez goûter à l’eau de rose, boire des thés parfumés à la rose, acheter des pétales ou des fleurs séchées, etc. Cette eau de rose est utilisée dans divers plats et pâtisseries traditionnels. La cérémonie de fabrication d’eau de rose à Kashan et différentes villes telles que Qamsar, Joshgan Qali, Barzak et Niasar attire de nombreux touristes. Les monuments historiques et l’architecture de Kashan contribuent également à la popularité de ce festival qui dure une vingtaine de jours, au cours desquels les villages de la région et le caravansérail historique de Gabrabad à Qamsar offrent de multiples spectacles de danses régionales, démonstrations de lutte iranienne et concerts de musique traditionnelle.

Beautiful World of Travel , organise plusieurs circuits autour de cet événement pendant cette période, ne manquer donc surtout pas de visiter les célèbres champs de roses, en même temps que les nombreux chefs d’œuvre de l’architecture persane de la ville.

Les Maisons Traditionnelles en Iran

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L’Iran a un passé et une histoire architecturale étonnants . La base de l’architecture persane dérive des monuments voûtés des Achéménides et des Sassanides. Les plus anciens monuments voûtés de Perse sont, selon toute probabilité le palais de Firouz-Abad et le palais de Sarbîstan. Les édifices de la Perse antique étaient décorés de briques émaillées avec des représentations d’animaux et de figures humaines. Avec l’introduction de l’Islam en Perse (la conquête de la Perse sassanide par le premier califat arabe intervient au milieu du VIème siècle), l’architecture a changé et la décoration de la plupart des bâtiments est remplacée par une ornementation tirée de la flore et un canevas géométrique (l’Islam prohibant les représentations d’êtres animés).

les architectes persans, au moment de la conquête musulmane étaient en possession de méthodes de construction très complètes. L’esprit de l’architecture voûtée resta et le seul changement fut d’en restreindre la décoration aux fleurs et aux arabesques.
Une harmonie avec le milieu Géographique
L’Iran est un pays largement désertique, les habitants de chaque région, selon la règle d’adaptabilité étaient contraints de trouver une harmonie avec leur milieu géographique, et les conditions climatiques. De tout temps, le manque absolu de bois de construction a produit (sauf pour le nombre restreint des palais royaux à Persépolis et à Suse) la recherche des procédés de construction à l’aide des voûtes soit en pierre, soit en brique.
Les mêmes éléments sont présents dans différentes maisons des villes centrales d’Iran, à Kashan (maison des Boroudjerdi, maison des Tabatabaei…), à Shiraz (Narenjestan-e Ghavam), à Ispahan et à Kerman . Les mêmes traits se retrouvent à peu près dans la plupart des résidences traditionnelles iraniennes, avec des éléments complémentaires dans les villes plus désertiques et ventées comme Yazd , où le

badgir (Capteur de vent)fait partie intégrante de toute maison ou au moins de tout quartier et de tout Ab-Anbar (réservoir d’eau) autre élément essentiel des villes sèches. Alors que chaque maison a ses propres caractéristiques, elles partagent toutes une principe de conception commun ; la maison est disposée autour d’une série de cours interconnectées, chacune avec une fonction séparée. Chaque cour est disposée autour d’un jardin central avec une caractéristique « aquatique » un bassin généralement rectangulaire avec des fontaines.

Une destination idéale pour tous les amateurs d’architecture.
Beautiful World of Travel vous propose des circuits à thème autour de ses maisons traditionnelles à l’architecture élégante et surtout rencontre avec des architectes iraniens. N’hésitez pas à nous contacter.

REGARD SUR LA FÊTE DE NOROUZ : AVEC LE PRINTEMPS, LE MONDE PERSAN FÊTE NOROUZ TRADITIONS DES PERSES LES JOYEUSES CÉLÉBRATIONS DU NOUVEL AN PERSE

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Cette fête coïncide avec le premier jour du printemps, au moment où le soleil entre dans le signe du bélier le premier signe du zodiaque, ou plus exactement à l’équinoxe de printemps qui tombe entre le 20 et le 22 mars de chaque année. Cette fête d’origine païenne est aussi importante que le Nouvel An chez nous. Norouz, avec ses caractéristiques iraniennes uniques, est célébré depuis au moins 3 000 ans et est profondément enraciné dans les rituels et les traditions du zoroastrien (la religion de la Perse ancienne avant l’avènement de l’islam au VIIe siècle de notre ère). Norouz est bien plus que cela. Elle symbolise l’unité culturelle et des traditions vieilles de plus de trois millénaires, célébrées par plus de 300 millions de personnes dans le monde, dans une vaste aire géographique. L’ONU lui a d’ailleurs donné le titre de « fête de la Paix » et l’a reconnue Journée Internationale. « Norouz » est inscrit par l’Unesco sur la liste du patrimoine immatériel de l’humanité.
ORIGINE NOROUZ EN PERSE
Norouz ou « nouveau jour », les origines de cette fête liée au cycle de la nature, remontent à une tradition vieille de 3 750 ans héritée du zoroastrisme. Un terme qui serait apparu pour la première fois sous l’Empire perse. Bien que les avis divergent, la plupart des chercheurs s’accordent pour dire que les origines de cette célébration remontent aux traditions ancestrales de la Perse. Les plus anciens documents conservés qui parlent des célébrations de Norouz remontent au IIe siècle ap. J.-C. en Perse. Selon les traditions iraniennes et zoroastriennes, Norouz correspond au jour où Dieu créa l’univers. De plus, selon le Shâhnâmeh, grand récit mythique de l’histoire des rois iraniens écrit au Xe siècle par Ferdowsi, grand poète iranien, Norouz correspond au jour du couronnement du roi perse Djamshid. Ce serait en hommage à l’âme vertueuse de ce roi mythique qui s’est battu pour la paix et la liberté de son peuple que ce dernier décida d’une fête qui fut répétée au fil des ans. L’introduction de l’Islam (vers 650 ap. J.-C.) n’a pas mis fin à la tradition du Norouz, alors que beaucoup d’autres célébrations furent délaissées. Au contraire, les califes eux-mêmes y participaient et déclarèrent ce jour férié. Le retour des dynasties perses n’a fait que lui redonner encore plus d’ampleur.
PRÉPARATIFS ET RITUELS DE LA CÉLÉBRATION ET LES TRADITIONS
En Iran, la fête de Norouz se traduit par un « grand nettoyage » qui marque l’arrivée du printemps, les préparatifs et rituels commencent dès le mois de février. Toutes les maisons doivent être propres pour la nouvelle année. La tradition veut également qu’on achète de nouveaux vêtements qu’il faudra porter le jour même, sans oublier de se procurer quelques jacinthes ou tulipes pour mettre en avant le retour de la saison printanière Le déroulement de la fête en Iran au fil du temps : le dernier mardi soir de l’année solaire (au mois de mars), ils fêtent le Tchâhâr Shanbeh Souri, ou « mercredi enflammé ». De grands feux sont allumés. La coutume est de sauter par-dessus, comme le faisaient les catholiques à la Saint-Jean. Toutes les familles et tous les voisins sortent dans la rue, allument des feux et sautent par-dessus. Ils disent « zardie man az to, sorkhie to az man », ce qui signifie « je te donne ma couleur , tu me donnes ta couleur », en référence à la puissance du feu. Cette croyance remonte à l’époque zoroastrienne, en Perse. Les zoroastriens pensaient que sauter par-dessus le feu leur permettrait de se débarrasser de leurs maladies et d’acquérir la force vitale du feu, symbole de santé et de bien-être. Le même jour, les enfants se déguisent et se masquent pour aller, à travers les rues en tapant sur des casseroles, sonner chez les voisins et demander des sucreries.
LA TABLE DE NOROUZ
La tradition principale de Norouz est la disposition des haft sin. Il s’agit de sept éléments dont le nom commence par la lettre « s » ou sin de l’alphabet persan. On les dispose sur une nappe sur la table et ils y restent jusqu’au 13e jour après le nouvel an. Ils représentent les sept créations et les sept immortels protégeant le peuple dans les traditions iraniennes. Chaque famille essaie de présenter la table la plus jolie possible car celle-ci sera vue par tous leurs visiteurs durant les fêtes et représente leur goût et leur tenue de vie. La table est ainsi conservée jusqu’au 13e jour après le Nouvel An. Les sept éléments varient d’une région à l’autre : Sabzeh : depuis le début du mois de mars, on a fait germer des graines de blé ou des lentilles symbole de renaissance. C’est ce qu’on nomme sabzeh, symbole le plus important de Norouz, comme lesapin de Noël chez les chrétiens. Sir : l’ail, symbole de la médecine. Symbole de la paix.
Somâq : baies de sumac, symbole de santé et de soleil pour sa couleur, Sib : pomme, symbole de la beauté et de la santé,
Serkeh : vinaigre, symbole de l’âge et de la patience, symbole de la conservation savoureuse. Sekkeh : pièces de monnaie, symbole de la prospérité et de la fortune On trouve encore d’autres objets tels que des poissons rouges, symbole de vie ; des bougies, symbole de bonheur ; des œufs, symbole de fertilité, Les miroirs sont placés sur la propagation avec des bougies allumées comme un symbole du feu. De nos jours, un grand nombre d’iraniens placent Shahnameh (l’épopée des rois) de Ferdowsi sur leur propagation en tant que livre national iranien. Ils croient que Shahnameh a plus d’identités et d’esprits d’identité iranienne, et qu’il convient bien à cette ancienne fête.

Eïd didani, « les visites de famille » : il est aussi coutume, le premier jour de la nouvelle année, de se rendre chez les grands-parents, oncles et tantes. Ce sont en général les plus jeunes qui se déplacent chez les plus âgés de la famille, souvent l’occasion d’y recevoir des présents. Sizdah bedar, « treizième dehors » Le 13e jour que l’on l’appelle sizdah bedar veut dire « passer le treizième jour à l’extérieur », les célébrations de Norouz durent en tout treize jours. Un nombre basé sur les anciennes croyances perses qui voyaient à la fin des douze constellations formant le cycle de la vie, une treizième incarnant le chaos dans lequel sombrait la terre. Ainsi, pour éviter ce drame du treizième temps, le treizième jour de l’année doit être vécu de façon à éviter le désordre du foyer et la malchance en sortant des maisons et en allant montrer son attachement à la nature.Il est également coutume chez les jeunes filles célibataires de faire un nœud dans le gazon des parcs avant de partir afin d’exprimer leur souhait de se marier avant le sizdah bedar de l’année suivante. Les symboles de Norouz et du nouvel an iranien, véritables œuvres architecturales, peuvent aujourd’hui encore être admirés sur les murs de Persépolis. Ils sont les témoins de la renaissance et du renouvellement de la Nature. Il s’agit de deux animaux : le lion et la vache. Selon les archéologues, le premier est le symbole de la chaleur et du soleil et l’autre le symbole du froid, de la lune et de la nuit. Ces gravures sur les murailles des escaliers du palais de l’Apadana nous montrent la bataille entre un lion et une vache, dans laquelle il semble que c’est le lion qui va vaincre. La victoire du lion est l’emblème du Norouz et l’arrivée du nouvel an. Sur le reste des gravures figurent des troupes armées rassemblées autour du roi achéménide ; elles fêtent la fin du froid et de l’hiver.