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Mazandaran

Mazandaran

Le Mazandaran appelé autrefois Tabaristan est une province du nord de l'Iran, délimitée par la Mer Caspienne au nord. Le Mazandéran était une partie de la province d'Hyrcanie au temps de l'Empire perse. Son nom antique était le Tabaristan. La capitale de la province est Sari. Jusqu'en 1977, le Golestan était une partie du Mazandéran. La province a une superficie de 23 833 km².

Les Arabes ne connaissaient cette région que sous le nom de Tabaristan ou Tapurstan sur les monnaies persanes. Le nom de Mazandéran ne réapparait qu'à l'époque des Seldjoukides.  Le Mazandéran comprenait Gorgân, Amol, Sari dans la plaine côtière de la mer Caspienne et le Tabaristan désignant les régions plus montagneuses au sud de cette plaine comprenant les villes de Semnan, Firuz Kuh et Damavand.

Les conditions climatiques du Mazandéran n'ont pas permis une bonne conservation des monuments historiques. Bien qu'il y ait quelques vestiges des périodes préislamiques dans la plaine côtière du Mazandéran, la province est pourtant reconnue avoir été peuplée depuis l'antiquité et le Mazandéran a connu différentes dynasties depuis les premiers temps de son histoire. Il y a plusieurs forteresses étant des vestiges de l’ère Sassanide et Parthe et plusieurs cimetières antiques sont disséminés dans la province.

En l'an 651, durant le califat de Uthman ibn Affan, Sa`d ibn Abi Waqqas, le gouverneur de Kufa a été le premier à conquérir les côtes du Tabaristan. Pour les 200 années suivantes, le Tabaristan a connu une existence indépendante du califat omeyyade qui a supplanté l'Empire perse à partir du début du 7ème  siècle, mais qui a été temporairement inclus au califat Abbasside jusqu'à ce qu'un état distinct se détache en tant qu'émirat alavide, dirigé par un descendant de Ali et protégé par l'émirat saffaride au sud est. Un État situé à peu près au même endroit a vu le jour un siècle plus tard sous le nom d'émirat Ziyaride.

Durant le califat abbasside d'Abou Jafar Al-Mansur, le Tabaristan a connu une vague de révoltes populaires. Finalement, Vandad Hormoz a établi une dynastie indépendante en 783. En 1034, le sultan Mahmûd de Ghaznî est entré au Tabaristan par le Gorgân suivi par l'invasion du sultan Ala ad-Din Muhammad Khwârazm-Shahs en 1209. Après cela, les Mongols ont gouverné la région et ont finalement été chassés du pouvoir par les Timourides.

Après la dissolution du gouvernement féodal du Tabaristan, le Mazandéran a été incorporé à l'Empire perse de Abbas  Ier le Grand en 1596. Le chah de Perse Abbas Ier le Grand y mourut en 1629. Durant le règne de Nader Shah, la province était utilisée comme première ligne contre la Russie impériale.

Le Mazandéran est géographiquement divisé en deux parties : les plaines côtières et les régions montagneuses. La chaîne de l'Elbourz entoure les bandes côtières et la mer Caspienne comme une immense barrière.

Le climat de la côte caspienne est pontique. Dans la chaîne de l'Elbourz, située parallèlement à la côte, divisant la province en de nombreuses vallées isolées, il y a des chutes de neige fréquentes en saison hivernale.

Le Mazandarani ou Tabari est une branche nord-ouest de la famille des langues iraniennes et est même considéré par certains comme une langue à part entière.

Cette langue n'est pas influencée par les autres langues ayant conquis la région, comme le persan, le mongol, l'arabe ou le tartare et c’est toujours parlée dans différents dialectes de la région.

Plusieurs savants et poètes réputés ont grandis dans le Mazandéran comme Nima Yushij, un des derniers grands poètes contemporains d'Iran. La province étant une partie de l'ancien Tapourstan ou Tabaristan, deux fameux savants du 9ème  siècle sont originaires du Mazandéran, tous les deux étant appelés «  Al-Tabari » qui vient du Tabaristan.

Le Mazandéran est la seule région de l'Iran qui a résisté à l'hégémonie arabo-musulmane dans la région. Nombre de princes héritiers de l'empire perse ont essayé de s'unir et de faire front, de résister aux légions arabes, mais les trahisons envers l'ennemi contre argent sont hélas célèbres et nombreux dans l'histoire de cette région (cf. manuels en langues pahlavi). C'est donc la dernière région de l'Iran à devenir musulmane de gré ou de force. Les adeptes du zoroastrisme étaient encore très nombreux selon les historiens aux 16ème et 17ème  siècles dans cette province. L'écriture et les manuels en langue pahlavi étaient encore usités contre l'alphabet arabo-persan d'aujourd'hui.

Riz, céréales, fruits, coton, thé, tabac, canne à sucre, et soie sont parmi les produits naturels produits dans la plaine côtière le long de la côte de la mer Caspienne. La richesse due au pétrole a stimulé l'installation d'industries de transformation alimentaire, du ciment, du textile, du coton et la pêche (la région est une grande productrice de caviar).

Des conditions climatiques favorables, de magnifiques paysages et la proximité de Téhéran ont fait de cette région une des principales régions touristiques d'Iran.

L'Organisation de l'Héritage Culturel de l'Iran liste plus de 630 sites importants favorisant ainsi le développement touristique de la région.

Principaux comtés et villes :  Amol, Babol, Babolsar, Behshahr, Tonekabon, Chaloos, Ramsar, Savad Kooh, Qaem Shahr, Mahmood Abad, Neka, Noor et Noshahr.

Principales attractions : Baladeh Castle, Caspian Sea, Farah Abad Complex, Mohammad Hassan Khan Bridge, Temishan Palace, Valasht Lake, etc.

Programmes incluant la province du Mazandaran : CU-113 ; CU-115 ; CU-119 ; CL-501 ; CL-518

Amol

Traversée par le fleuve Haraz, Amol est située à 20 km au sud de la mer Caspienne et à 10 km au nord des monts Alborz. Elle se trouve également à 180 km de Téhéran et à 70 km de Sari, la capitale de la province.

Amol est l'une des plus anciennes villes d'Iran. Amol a été la capitale de l'empire parthe et Alavi et Marashyan. Amol a été le premier foyer de l'arrivée des Aryens en Iran. Amol a été la capitale culturelle du monde antique de cette époque et renommée pour ses savants.

Le grand historien Tabari y est né en 839.


Les attractions principales autour de la ville de Amol sont énumérées ci-après: Mont Damavand, Barrage de Lar, Village touristique Alimastan, Parc national de Dashte-e-Lar, Parc forestier de Helomsar et du khan kotchak Mirza, Davazdah Cheshmeh, Pont Felezi, Lac Lar, tombeau de Mir Sayyid Heydar Amoli, tombeau de Mir Bozorg, tombeau de Nasser Oul Haqq, Imamzadeh Ibrahim, Imamzadeh Abdollah, Imamzadeh Hashem, Dasht-e-Namarestagh, Inscription Shekl-e-shah, Château Malek Bahman, Cascade Yakhi, Cascade Deryouk, Cascade Shahandasht, grotte Gol-e-zard, grotte Kafer Keli, Route du Haraz et fleuve Haraz, Tombe de Heshtel, Vieux Marché d'Amol, Mosquée Djameh, Mosquée Agha Abass, Mosquée Hadj Ali Koutchak, Bains Safavi, Bains Achraf Al-Soltan, Thermes Larijan…

Babol

Le canton de Babol s'étend au nord du canton de Babolsar et des plaines côtières avec au sud est le canton de Damavand, dans la province de Téhéran. Les parties montagneuses sont froides en hiver. Le nom original de la ville était Mamtir et au 10ème siècle, devenue Barforoosh en l’an 160.  Maziyar Ebne Qaran a construit la mosquée Jame '.

Pendant les périodes Savafide et Qajar, la ville a prospéré économiquement et a pris une position importante pendant le règne de Fathali Shah. Avant la révolution d'octobre en Russie, Babol entretenait des liens commerciaux avec la Russie, via le port de Babolsar, devenant ainsi l'un des principaux centres commerciaux de la province de Mazandaran. Aujourd'hui, c'est l'une des plus belles villes de la province  à 268 km de Téhéran.

Babolsar

Le canton de Babolsar est situé dans les plaines côtières de Mazandaran, et son centre est la ville de Babolsar, qui se trouve à une distance de 268 km de Téhéran. autrefois, Babolsar s’appelait Meshadsar depuis plus d'un siècle, et se trouve à l'embouchure de la rivière Babol. Dans les temps anciens, la ville étant un port, a joué un rôle important pour le commerce entre l'Iran et la Russie. Cependant, le développement a été suspendu jusqu’au  règne de Pahlavi. Cette petite ville très agréable est célèbre pour ses zones de loisirs et son atmosphère relaxante.

 

Behshahr

Ce comté est à l'est de la province et au nord de la mer Caspienne. Cette région connaît un climat tempéré et humide. La ville est à 326 km de Téhéran et elle est nichée sur les flancs nord des montagnes d'Alborz. Ce territoire était autrefois connu sous le nom de Kharguran, et a été construit sous les ordres de Shah Abbas. Dans cette ville, vivent diverses tribus : Géorgiens, Talesh, Lankaran et Taat. Cette région aujourd'hui, en plus de ses beaux paysages, a aussi des reliques historiques.

 

Chaloos

Ce canton borde la mer Caspienne au nord et au sud de Téhéran. Sa ville principale est Chaloos, qui est situé dans la forme d'un carrefour et représente l'une des plus anciennes villes de la province des plaines côtières de la mer Caspienne. Dans les temps anciens, cette ville s'appelait Saloos ou Shahloos. Un historien a écrit que les anciens savants géographiques disent que Chaloos faisait partie du Tabarestan.

Mohammad Ebne Ovais, l'un des commandants des califats arabes, a nommé son fils Ahmad comme souverain de Chaloos. Lors de l'invasion d'Amir Teimoor, la ville fut détruite et resta pendant des siècles un minuscule village. Au début du 14ème siècle, avec le soutien du gouvernement, le bourg s'est progressivement développé pour devenir une ville. Aujourd'hui, c'est une belle ville  estivale touristique.

 

Mahmood Abad

Mahmood Abad dans le passé était un des ports de Amol et tenait une position importante pour le transport et le commerce entre l’Iran et la Russie. Mais avec le développement des autres ports comme Noshar et Anzali, Mahmood Abad perdit de son prestige. Aujourd’hui, c’est une ville entourée de sites touristiques pour accueillir les nombreux visiteurs.

Neka

Ce canton est situé au sud-est de Sari près de la mer Caspienne, et à proximité de la ville de Behshahr. Cette ville est également considérée comme un territoire industriel du nord de l’Iran. On ne sait pas grand chose de cette région tant dans sa géographie que son passé jusqu'à la dynastie Qajar. Mais dans les archives géographiques de la première période islamique, le nom de Mirdan, une ville proche de la ville actuelle de Neka, a été mentionné. Deh Khoda a mentionné la rivière Neka dans son encyclopédie. Neka comprendrait diverses colonies rurales. L'actuelle Neka a resssurgi du village de Naranj, traversée par la rivière Neka depuis ses 70 dernières années. Grâce à la ligne de chemin de fer qui traverse cette région et à un réseau de communication, et l'établissement de l'industrie du bois, des réservoirs de pétrole et une centrale électrique, la région est l'un des principaux centres de développement de la province. En outre, Neka a un littoral magnifique proche de la péninsule de Miankaleh.

Noor

Le canton de Noor est situé dans le centre de la province, avec toujours au nord la mer Caspienne, et au sud de la province de Téhéran. La ville de Noor est située dans les plaines côtières avec un climat humide et tempéré, et à 243 km de Téhéran. Dans le passé, Noor était connu sous le nom de Suldeh et c’est l'une des plus anciennes villes de l'ouest de Mazandaran. Son nom vient  d'une rivière « Noor » qui veut dire lumière en persan, étincelante et en raison de sa position stratégique a mérité cette appellation, sans compter la présence de châteaux et autres fortifications.

Noshahr

Le canton de Noshahr est situé le long de la mer Caspienne au nord, et les montagnes Alborz au sud. La région du sud connaît un climat montagneux, tandis que le secteur nord dans les plaines a un climat tempéré et humide. Auparavant, Noshahr était connu sous le nom de Khajak et attirait l'attention en raison de sa position côtière et de ses accès portuaires. Avec le temps, il a pris le nom de Habib Abad. En 1939, il a été nommé Noshahr.

A l'heure actuelle, il bénéficie de bonnes installations portuaires et est considéré comme l'un des ports actifs de la région de la mer Caspienne. Après la dissolution de l’ex URSS, Noshahr a maintenu des liens avec diverses républiques dans les environs de la mer Caspienne et joue un rôle important dans ce domaine. Noshahr est situé à 195 km de Téhéran.

Qaem Shahr

Le canton de Qaem Shahr est situé à l'ouest de Sari et au nord de la mer Caspienne. Situé dans une plaine verdoyante et autrefois connue sous le nom d'Ali Abad, village où se trouve un mausolée qui attirait les pèlerins de la région. S’y également un palais de l'époque de Shah Abbas. Au fil du temps, d'autres villages se sont greffés à Ali Abad pour devenir la ville que l’on connaît aujourd’hui. En 1935, elle s'appelait Shahi puis devint une ville industrialisée. On dit que cette ville est liée à la période « Espahbodan ».

Ramsar

Ramsar est situé à l'extrême ouest de la province au bord de la Mer Caspienne à l'ouest de la province de Gilan et au sud de la province de Qazvin. Ramsar est l'une des plus anciennes villes de la province, et selon les registres historiques il y a environ mille ans, une famille nombreuse réputée habitait à Ramsar dont une grande partie d'entre eux étaient Saadat, c’est à dire descendants du prophète Mohammad. Ramsar avant 1931 était une zone rurale du nom de Sakhtsar. Aujourd'hui, cette ville historique a pris de l'ampleur et s'est ainsi transformée en une excellente zone de loisirs dans le nord de l'Iran, rehaussée de beauté naturelle, un lieu de plaisir pour les visiteurs étrangers et surtout pour les « tehranis », avides de nature et de lieux relaxants.

Sari

Sary est le plus grand canton de la province  situé  au centre de la province avec un climat modéré et humide. La ville de Sari est la capitale de la province de Mazandaran à 277 km de Téhéran. La ville a été principalement construite dans la période pré-islamique et date de Toos-Ebne-Nowdar. La grande mosquée de Sari fut la première structure à être érigée en l'an 140 par les musulmans. En l'an 298. la ville a été  incendiée par des tribus qui se pressaient autour de la Caspienne. Au début du 4ème  siècle, les inondations ont causé de graves dommages sur cette zone. Pendant le règne de Kharazmshah et l'invasion mongole, Sari a été témoin de plus de destruction. Sous le règne de Shah Abbas Safavid, d'importants édifices ont été construits à Sari.
Pendant les conquêtes de Zandiyeh à Tabarestan, la capitale a été déplacée à Barforoosh (Babol). Dans les années 1200-1211, sous le règne d'Aqa Mohammad Khan Qajar, la capitale a été encore transférée de Barforoosh à Sari, et a retrouvé son importance. Aujourd'hui, cette belle ville avec la construction de bâtiments privés et gouvernementaux, avec une ligne de chemin de fer passant à côté de la ville, ainsi qu'un bon réseau de routes est en pleine expansion.

Savad Kooh

Le canton de Savad Kooh a su émergé de son milieu naturel par ses villages, ses sites montagneux et paysages pittoresques et c’est devenu l’un des principaux centre touristiques de la région.

Tonekabon

Le canton de Tonekabon s’étend le long de la mer Caspienne au nord en bordure avec la province de Qazvin au sud. Dans les régions nord, le climat est modéré et humide et dans le sud, le temps froid prédomine. La ville principale est Tonekabon qui est à 257 km de Téhéran. Le territoire de Tonekabon faisait à l'origine partie de Gilan.

De nombreuses preuves découvertes dans diverses parties de la région, indiquent que c'était une ville florissante dans le passé. L'ancien Tonekabon est venu sous le royaume de Royan, aussi appelé Rostamdar. Le Padusbanan a gouverné jusqu'au règne de Shah Abbas Safavide. En 1209, début du règne d'Aqa Mohammad Khan Qajar, cette ville était connue comme Faiz. Après la chute de cette dynastie, la ville s’appelait Shahsavar, puis après la Révolution islamique, elle redevint Tonekabon. C'est une ville prospère qui vaut le détour.

Lacs et Marais de la province de Mazandaran      

En plus du fait que Mazandaran se situe sur les rives du plus grand lac du monde ou de la Mer Caspienne, il existe aussi d’autres lacs à la fois petit et grand situés dans les plaines et hauteurs de la région.

Lac Abbas Abad à Behshahr

Situé au sud-est de Behshahr au milieu de la forêt, c’est un lac d'une superficie d'environ 10 hectares. Alors que Shah Abbas Safavid était responsable des constructions autrefois  dans les environs, le comté doit son  nom. Facilement accessible par la route, c’est un paradis pour s’y reposer et c’est aussi un lieu de culture avec des restes de civilisation ancienne. Bref un lieu touristique très attractif.  

Mer Caspienne dans la province de Mazandaran

La mer Caspienne est un lac endoréique salé d’Asie occidentale, principalement alimenté par la Volga issu de la fermeture d’une mer océanique ancienne, l'océan ou mer Paratéthys. C'est la plus grande mer fermée du monde, bordée au nord et à l’est par les steppes de l’Asie centrale, à l’ouest et au sud par des chaînes issues de l’orogénèse himalayo-alpine : respectivement Caucase et Elbourz. Les pays riverains sont (dans le sens des aiguiles d'une montre) : le Kazakhstan au nord-est, le Turkménistan au sud-est, l’Iran au sud, l’Azerbaïdjan au sud-ouest, et la Russie au nord-ouest (avec le Daghestan, la Kalmoukie et l’oblast d'Astrakhan. Son niveau varie selon les années, mais de 1995 à 2017 il diminue rapidement (-6,72 cm/an en moyenne, soit 1,5 mètre en 20 ans) principalement à cause d'une évaporation accrue par le réchauffement climatique, et cette tendance devrait se poursuivre.

Caspien est emprunté au latin caspianus, dérivé du latin caspius. Son nom vient du peuple des Kassites des monts Zagros, une chaîne de montagne en Iran, dérivant d’une racine hourrite kas signifiant « montagne » dont dérivent aussi les noms du Caucase et de Qazvin.

Dans l’Antiquité, elle était appelée mer Hyrcanienne de la région Hyrcanie en latin. Au Moyen Âge, elle se nommait mer Khvalissienne ou Choresmienne (lié aux Khvalis, les habitants du Choresm). Dans les sources arabes, elle se nomme la Bahr el-Qazvin d'après la ville iranienne Qazvin.

En Iran, elle s’appelle aussi mer Khazare (Daryā-ye Khazar) et parfois mer de Mazandaran (Daryā-ye Mazandaran), d'après la région iranienne qui la borde.

La mer Caspienne est, avec une superficie de 371 000 km2, la plus grande des masses d’eau enclavées du monde (elle est plus vaste que l’Allemagne). Sa longueur maximale est de 1 030 km dans l’axe nord-sud, et sa largeur maximale est de 435 km est-ouest. Ses caractéristiques en font un phénomène hydrologique unique, qui transcende à bien des égards les classifications habituelles. L’expression « mer fermée », qu’on lui applique couramment (ainsi qu’à la mer d'Aral), est probablement la plus à même de mettre en évidence ses singularités, tant vis-à-vis des mers ouvertes que des lacs classiques.

Si on la compare aux mers épicontinentales européennes, elle est cinq fois plus grande que la Manche (75 000 km²), deux fois et demie plus grande que l’Adriatique (160 000 km²), deux fois plus grande que la mer Égée (180 000 km²) et presque aussi grande que la mer Noire (411 000 km²). Si on la compare aux grands lacs endoréiques, elle est quatre-vingt-quatre fois plus grande que le Grand Lac Salé (4 400 km²), quarante fois plus grande que le lac Eyre (9 900 km²) et vingt fois plus grande que le lac Balkhach (18 200 km²).

Ses dimensions et sa salinité font qu’on la dénomme toujours « mer », mais ses statuts scientifique et surtout juridique prêtent à débat, car elle n’a actuellement pas le statut officiel de mer, mais bien celui de lac (plus précisément, le plus grand des lacs salés), ce qui n’est pas sans poser de problèmes tant d’un point de vue juridique que scientifique. Objet des convoitises des pays riverains, ceux-ci souhaitent, en effet, qu’elle soit considérée comme une mer intérieure, la répartition des eaux territoriales et des richesses sous-marines ne se faisant pas de la même façon.

D’un point de vue géologique, hydrographique et historique, la mer Caspienne est une mer résiduelle de l’océan ou mer Paratéthys. C’est la plus grande mer fermée du monde. Elle a la même origine que la mer Noire et la mer d'Aral. Durant le Pliocène l’ancienne Paratéthys se subdivisa en plusieurs mers intérieures qui finirent par ne plus être reliées les unes aux autres. Ce fut notamment le cas de la mer de Pannonie, une mer intérieure qui occupait l’actuelle plaine pannonienne. La plupart de ces mers fermées disparurent à la fin du Pléistocène. A présent, seules la mer Noire, la mer Caspienne et la mer d'Aral subsistent. Elles gardent les caractéristiques géologiques, hydrologiques et même, sur certains points, biologiques de base de la mer océanique dont elles sont issues, modifiées au fil des millions d’années, pour les deux dernières, par leur enclavement et leur alimentation constante en eau douce, tandis que la première au contraire a reçu récemment (il y a 7000 ans) d’importants apports d’eau salée méditerranéenne. La mer Caspienne se situe à 27,6 mètres en dessous du niveau des océans.

Le niveau de la mer Caspienne oscille saisonnièrement et annuellement, mais il a baissé de 3 mètres de 1929 à 1977 pour ensuite remonter de 3 mètres pour à nouveau diminuer. Le littoral iranien est ainsi un écotone particulièrement mouvant. Les causes de ces variations ne sont pas encore complètement comprises, mais elle pourrait être liée au phénomène ENSO ; Ces phénomènes font de la Caspienne un lieu intéressant d'étude des causes et effets du changement climatique qui affecte l'ensemble du globe.[]

Lac Daryook Dam à Tonekabon

Ce lac (réservoir) a une superficie d'environ un hectare et il est situé en face de la vallée Vali Abad de Hezar Cham et dans les montagnes Dal Kamar. C'est un lac d'eau douce avec une profondeur d'environ 5 m. Il est entouré de pâturages et de prairies, offrant ainsi un habitat aux oiseaux et aux animaux sauvages endémiques. Il est doté d’une beauté naturelle et d’un merveilleux paysage, en plus d'être un domaine pour les activités thérapeutiques et de recherche.

Lac Estakhr-e-Posht à Neka

Ce lac couvre une superficie d'environ 6 hectares et il est situé dans le village Estakhr-e-Posht dans la vallée de la rivière Zarom. Le lac ressemble à un énorme trou d'eau circulaire autour duquel se trouvent des rizières. L'accès à ce lac peut se faire par la belle route forestière de la ville de Neka. La vallée et la rivière Zarom profitent pour le développement des attractions touristiques.

Marais de Gaz à Behshahr

Cette zone humide est située au sud-ouest du golfe de Miankaleh et s'étend sur une superficie de plus de 50 hectares. C’est un habitat pour les oiseaux endémiques et immigrants avec vue sur l'île de la péninsule Miankaleh et l'île Ismal Saie situées en face. Les tamaris ainsi que d'autres végétations en liés à cet environnement subliment les paysages dans cette région, La progression de la mer et des eaux du golfe ont rendu une seconde vie à cette région d’une grande beauté.

Marais de Kandochal à Chaloos

Cette zone humide est située dans la forêt dense de Feyeen à Chaloos sur une superficie de 1 hectare et  d'environ 5 mètres de profondeur. Cette zone humide d'eau douce est entourée d'une faune et d’une flore intéressante. La zone offre un espace pour le camping et les visites.

Lac Khezr-e-Nabi à Noshahr

Ce lac est situé au nord de Noshahr au milieu de la forêt. Les indigènes croient que ce lac est sacré. C'est un lac d'eau douce d'une superficie inférieure à un demi-hectare. C’est aussi un refuge naturel pour une variété d'oiseaux et de la faune. Cette belle région en raison de son paysage naturel est à couper le souffle, surtout au printemps, en été et en automne.

Marécages et petits lacs Lapoo Va Palangan à Neka

Cet ensemble de zones humides se trouve à une distance de 1 km au sud de la mer Caspienne et à l'est de la centrale électrique de Neka. Tout au long de l'année, cet endroit  a son rythme saisonnier d'attraction. Durant l'automne et l'hiver, c'est un habitat pour les oiseaux aquatiques et d'autres oiseaux migrateurs qui affluent dans cette région. Les conditions environnementales et météorologiques sont prévues à cet effet et les touristes peuvent aussi en profiter.

Marais et Marécages de Sarandoon va Balandoon à Sari

Ce site est situé près du village de Siyah Mahaleh, à de 25 km de Sari. Il comprend  deux sections : Sarandoon dans le sud et Balandoon dans le nord. Cette zone humide s'étend sur une superficie de 30 hectares. Pendant l'automne et l'hiver, le niveau de l’eau est à son maximum, tandis qu'au printemps et en été l'eau est moins abondante. À l'intérieur de ces zones humides et des zones environnantes, une végétation propice à cet environnement s’y trouve et fournit  fournit un excellent habitat pour les oiseaux et les espèces côtoyants ce type de zone. C’est un lieu de visite à ne pas manquer.

Lac Valasht Lake à Chaloos

Ce lac couvre une superficie d'environ 15 hectares et il est situé dans une vallée profonde au sud-ouest de Chaloos et au nord-est de la région de Kelar Dasht. Cette zone constitue un habitat diverses espèces aquatiques. Malheureusement, aucune exploitation organisée n'a été faite dans ce lac en ce qui concerne l'industrie de la pêche. Seuls la pêche à la ligne s’y pratique. On y accède par la route  Chaloos et Marzan Abad.

D’autres lacs de la province de Mazandaran      

v  lac Sahoon situé dans les pentes du pic Damavand dans le canton d'Amol

v  lac Shurmast situé à une distance de 5 km sur la route Firooz Kooh et le lac Gol-e-Pol au sud-est de Qaem Shahr.

Palaces and Edifices, Mazandaran

Monument et Jardin Shah à Behshar


Le terrain de la municipalité de Behshahr est l'ancien Baq-e-Shah, connu sous le nom d'Ashraf-ol-Belad de la période safavide, qui est plein de sapins et de belles fleurs. Une nouvelle structure a été construite sur les ruines de l'ancienne, bien connue sous le nom de 'Dewan Khaneh'. La longueur de ce bâtiment est trois fois la largeur.

Agrégat Farah Abad à Sari

Cet agrégat est à une distance de 28 km au nord de Sari, dans le village de Farah Abad. Pendant le règne de Shah Abbas Safavide, il était considéré comme l'une des structures importantes du nord de l'Iran. C'est pour cette raison que les palais royaux, les mosquées, les écoles, les bazars, les bains, les ponts et les jardins ont été mis en place ici-même. Malheureusement, tout a été détruit par un groupe de Cosaques rebelles du tsar. Seule la mosquée est restée intacte dans cette tourmente.  Cette est unique dans les techniques architecturales et a été très probablement utilisé comme école. Aujourd'hui, elle est dans un meilleur état car elle a subi des rénovations. Mais malheureusement, elle subit le temps et se détériore à nouveau.

Édifice Ramsar et jardin, Ramsar

Le jardin historique de Ramsar et ses structures sont enregistrés au niveau national et soutenus par l'Organisation du patrimoine culturel iranien. Ce jardin couvre une superficie de 60 000 m². et c’est l'un des plus beaux jardins traditionnels dans la province de Mazandaran et en Iran. L'édifice intérieur est un bâtiment rectangulaire de plain-pied, avec un hall central, des chambres et un porche avec des colonnes de pierre. Le plan architectural a impliqué beaucoup de détails, empreintes du règne de Pahlavi I, avec ses marbres, ses miroirs.

Palais Safi Abad à Behshar

Ce palais de briques orné de belles fenêtres est situé sur les hauteurs de Behshahr. C’est une relique de la période safavide restaurée pendant l'ère Pahlavi. Sa structure est carrée à deux étages avec un plafond circulaire. À la fois interne et externe, la structure avait été décorée avec des carreaux de couleur appartenant à la même période, malheureusement, mal conservé.

Palais Tamishan à Noor      

Ce palais est situé à 5 km de la ville de Noor et il a été construit sous les ordres d'Ashraf Pahlavi (le frère de Mohammad Reza Shah), pendant le règne de Pahlavi II. Il fait partie de l'ensemble des palais qui sont sous la surveillance de la Fondation «Janbaz» (vétéran de la guerre). Les motifs de ce palais sont extrêmement grands et comprennent une piscine, une écurie et des quartiers résidentiels pour les gardes. Il y a un autre bâtiment en face  sur la côte de la mer Caspienne, qui a été utilisé comme la plage privée de la famille royale.

Autres sites et monuments dans la province de Mazandaran  

v  palais Abbas Abad, situé à 8 km au sud-est du canton de Behshahr de la période safavide

v  palais Cheshmeh Emarat à Behshahr de la période safavide

v  palais d'Owjabat à Kalar Dasht de la période Pahlavi

v  palais Babol dans le sud de Babol lié au règne Pahlavi

v  palais Chaikhoran à Chaloos du règne Pahlavi