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Kashan (en persan : كاشان), également orthographié Kachan en français, est une ville d'Iran située entre Téhéran et Ispahan
Carreau
en étoile, kashi, fin XIIIe,
céramique siliceuse à décor de lustre métallique, musée du
Louvre
Au Moyen
Âge,
la ville est renommée pour ses ateliers de céramique. En effet, le nom
de la ville trouve son origine dans le nom persan désignant le carreau de
céramique, kashi. Kashan est la première des grandes oasis qui se trouvent
le long de la route entre Qom et Kerman, dans les déserts
du centre de l'Iran et son attrait est principalement dû au contraste entre les
immensités des déserts et la verdure des oasis bien entretenues.
Au XIe siècle, le sultan Malik
Shah Ier de la dynastie seldjoukide y fait construire
une forteresse dont les murs sont encore visibles aujourd'hui au centre de la
ville.
En 1778, la ville subit un
tremblement de terre. En 1852, le chancelier de Nasseredin
Shah,
Amir
Kabir
est assassiné dans le jardin Bagh-e fin.
- Bazar de
Kashan
- Maison des Tabatabaei
- Maison des Boroudjerdi
- Maison des
Abbasi
- Mosquée Agha Bozorg
- Grande mosquée de Kashan
- Hammam d'Amir Ahmad
-Bagh-e fin
-Teppe Sialk
La Maison Borudjerdi « khâneh e Borujerdihâ » est une demeure historique située à Kashan. La maison a été construite en 1857 par l’architecte Ustad Ali Maryam pour le mariage de Hadj Mehdi Borudjerdi, un riche commerçant. Le marié descendait d’une famille influente Tabatabaei, qui a également construit la Maison Tabatabaei quelques années plus tôt. Cette demeure se compose d’une cour rectangulaire magnifique, ornée de
murs peints par le Peintre Royal Kamal Ol Molk. Trois tours du
Vent, hautes de 40 mètres aident à garder la demeure fraîche en été par grande
chaleur en utilisant les vents qui refroidissent même en période chaude. Elle
possède trois entrées aux caractéristiques classique de l’Architecture
Traditionnelle Perse, autant à l’extérieur qu’à l’intérieur (biruni/daruni ou
andarun). La construction a duré 18 ans et a recensé plus de 150 artisans.
La Maison des Tabatabaei ou Khāneh-yé Tabātabāeihā est une maison
historique célèbre de Kachan en Iran. Elle a été construite
dans les années 1840 pour l'influente famille des Tabātabāei, fameux
marchands de tapis.
La maison est
composée de quatre belles cours, de murs peints et gravés, avec des ouvertures
sous forme d'élégantes fenêtres décorées de vitraux ainsi que
d'éléments de l'architecture résidentielle persane
traditionnelle tels que le birouni et l'andarouni.
La maison fut
réalisée par Oustad Ali Maryam. C'est le même
architecte qui construisit plus tard la maison des
Boroudjerdi pour la fille des Tabātabāei qui venait de se marier dans
cette famille.
Le Jardin Fine ou «
Bagh e Fin », situé à Kashan est un
jardin persan historique. Il comprend le hammam, où Amir Kabir, le Chancellier
Qajarid a été assassiné ; son meurtrier était envoyé par le Roi Nasseredin en
1852. Plus tard en 1590, le Jardin de Fin a évolué et reste le plus ancien
jardin d’Iran.
Les origines du Jardin sont peut être antérieures à la période
Safavide. Quelques sources indiquent que le jardin avait été délocalisé d’un
endroit à un autre, mais aucune preuve matérielle ne peut confirmer ces dires.
Les installations de ce jardin et sa forme actuelle ont été réalisées par le
Roi Abbas 1er de Perse (1571-1629), comme un jardin traditionnel du village
voisin de Fin, situé à quelques kilomètres au sud ouest de Kashan.
Le jardin a encore évolué sous le règne de la dynastie Safavide, jusqu’à Abbas II de Perse (1633-1666). Il a été hautement reconnu pendant le règne du Roi Fath Ali Qajar et s’est étendu considérablement. Il a subi de nombreux dommages souffrant de négligence et a été très endommagé jusqu’en 1935. C’est devenu enfin une Propriété Nationale de l’Iran ; le 8 septembre 2007, le Jardin de Fin a été soumis à la liste de l’Unesco et a été le 18 juillet 2012 classé au Patrimoine Mondial de l’Unesco.
Le bazar de Kashan
(persan : بازار کاشان
Bāzār-e Kāshān) est le bazar principal de la ville de Kashan, dans la province d'Ispahan en Iran. Situé dans le centre
historique de la ville, il a probablement été construit lors de la période seldjoukide, avec des
rénovations au cours de la période safavide.
L'architecture du bazar de Kashan est particulièrement
reconnue, notamment sa section Timche-ye Amin od-Dowleh, où un grand puits de
lumière a été construit au XIXe siècle[1]. Le bazar, dont les
passages couvrent quelques kilomètres de longueur, est encore utilisé
aujourd'hui. Son complexe abrite plusieurs mosquées et madreseh, des tombeaux, caravansérails, des arcades, des
bains et des réservoirs d'eau.
traditionnelle.
C'est aujourd'hui un musée protégé par l'Organisation du patrimoine culturel,
de l'artisanat et du tourisme d'Iran.
La mosquée Agha Bozorg (persan : مسجد آقا بزرگ Masjed-e Āghā Bozorg) est une mosquée historique de la ville de Kashan, en Iran. Elle a été construite à la fin du XVIIIe siècle par Ustad Haj Sa'ban-ali. La mosquée et l'école théologique (madreseh) sont situées au centre de la ville.
La Grande mosquée de Kashan est la plus ancienne construction de la
ville de Kashan. Le seul minaret de la mosquée est
en brique et est situé à
l'angle sud-est de la mosquée. Sur la partie
inférieure du minaret, il y a une épigraphe Kufi de brique en relief. Sur
l'épigraphe, la date de construction, 466 Hijri (1074 ap. J.-C.)
est mentionnée. Le minaret est le troisième plus ancien d'Iran possédant une épigraphe.
La mosquée fut
probablement un temple du feu à l'époque
préislamique, puis fut converti en mosquée après l'islamisation de l'Iran.
Dans le livre Merat
ol-Boldan, la mosquée est décrite comme suit :
« La mosquée, qui est connue comme la grande
mosquée de Kashan, a un mihrab avec une qibla juste et un mihrab avec
une qibla fausse. La fondatrice de la mosquée fut Safié Khatoun, la fille de Malik al-Achtar. »
Le hammam d'Amir Ahmad, ou maison de bains du sultan Amir Ahmad
(Hamām-e Soltān Amīr Ahmad; حمام
سلطان امیراحمد) est un musée situé en Iran à Kashan dans un ancien hammam, construit à
l'époque des Safavides au
XVIe siècle. Il a été en grande partie détruit pendant le tremblement de terre qui frappa la
région en 1778. Il a été largement reconstruit sous la dynastie qadjare.
Cette maison de bains
couvre une surface de 1 000 m² et comprend deux espaces distincs : le
sarbīneh (salle de vestiaire) et le garmkhāneh (bains à vapeur). Le sarbīneh
est une grande salle octogonale avec un howz octogonal en son centre.
Huit colonnes le séparent de l'extérieur, quatre avec le garkmkâneh. Tout
autour se trouvent des bains plus petits qui ouvrent vers le khazineh, le
dernier bain.
L'intérieur du hammam est
décoré de carreaux de céramique turquisés et
dorés, ainsi que de stucs, de fresques et de miroirs.
Le jardin de Fin (en persan : باغ فین,
Bāgh-e Fin) est un jardin persan situé à côté du
village de Fin, à quelques kilomètres au sud-ouest de la ville de Kashan. Le jardin
devient une des résidences favorites des souverains perses, tels que le safavide Shah Abbas Ier, et ses
successeurs Shah Safi Ier et Shah
Süleyman Ier, mais aussi le souverain zand Mohammad Karim Khan et le souverain qajar Nasseredin Shah. Les attentions
apportées par les souverains a amené à un progressif agrandissement et
embellissement du jardin au cours des siècles, qui réunit des éléments
architectoniques des périodes safavide, zand et qajare. Avec ses nombreux
bassins, fontaines et cours d'eau, ses grands et vieux arbres, il compte parmi
les jardins les plus beaux d'Iran.
Lorestan. On y trouve aussi
des artefacts ethnographiques, des calligraphies (nastaliq)
d'artistes de l'époque qajare, ainsi que de nombreux objets d'artisanat.
Localisé à quelques
kilomètres de la ville de Kashan, le site archéologique de Tépé Sialk (en persan : تپه سیلک)
est composé de deux collines distantes de 600 m, nommées Colline Nord et Sud.
Le site fut pour la première fois investigué dans les années 1930 par une
équipe française menée par Roman Ghirshman, et les résultats
des études menées permirent l'établissement à l'époque d'une chronologie de la
fin des temps préhistoriques dans le haut plateau iranien. Après soixante-dix
ans d'abandon, plusieurs équipes iraniennes reprirent les recherches sur le
site. Il est établi que l'occupation remonterait à la fin du
VIIe millénaire av. J.-C. jusqu'au IVe millénaire AV JC, à
laquelle il faut ajouter la présence d'une nécropole plus tardive datant du
IIe millénaire AV JC.
honorent profondément leurs traditions. Les femmes d’Abyaneh
restent par exemple attachées au costume de mariage traditionnel (robe et
écharpe avec des motifs floraux, pantalons plissés) qu’elles transmettent de
mère en fille et parlent le Sassanian. De nombreuses mosquées et châteaux sont
à découvrir dans les alentours. Depuis juin 2005, le village a subi des
fouilles archéologiques pour la première fois, à la suite d'un accord entre
Abyaneh Research Center et le Centre de recherche archéologique du patrimoine
culturel iranien et Organisation du tourisme (ICHTO).
La Mosquée AAZAM de Qom (person : مسجد اعظم قم) a été construite par Seyyed Hossein Borujerdi, grand Shia Marja' à côté du lieu Saint de Fatima. En construction de 1954 à 1961, sur le modèle architectural islamique, elle est composée de 4 grandes salles de prière et ses minarets sont hauts de 25 mètres. Une grande horloge est située au nord de la Mosquée. Située à 10 km de Kashan, la ville souterraine de Noush Abâd ou appelé aussi Ouei a été construite sous la terre entre 14 et 18 mètres de profondeur, au cœur du désert, il y a 1500 ans, pour servir de refuge aux habitants face aux agressions étrangères. Aujourd’hui, elle est l’un des plus importants sites touristiques du pays.
Noush Abâd date de l’époque
sassanide, qu’un roi sassanide, traversant la région l’a trouvée agréable et a
ordonné d’y construire un village qui s’est transformé par la suite en ville.
Elle était également utilisée aux différentes époques seldjoukide, safavide et
Qadjar, avant de disparaître dans les inondations. En 2002, elle a été
découverte par hasard et depuis, elle est un site touristique.
Ouei a été construite à
l’horizontale et à la verticale sur trois étages ou plus, qui sont reliés les
uns aux autres par des puits qui avaient également pour fonction l’aération des
étages et des salles. Le premier étage se trouve à 3 mètres de profondeur et
deux autres étages à 8 et à 16 mètres de profondeur. La ville était éclairée
par des chandeliers de terre, qui étaient disposés dans des niches creusés dans
les parois des couloirs et des salles et où brûlait de la graisse animale.
Jusqu’à présent, on a retrouvé dans cette ville souterraine une cinquantaine de
pièces ainsi que des toilettes. La hauteur des galeries est entre 170-180 cm et
on peut donc facilement y circuler. La ville avait de nombreuses entrées qui
débouchaient dans les lieux fréquentés de Noush Abâd dont les bazars, les
mosquées, les qanâts, etc. afin que les gens puissent s’y réfugier. La ville
souterraine était en mesure d’abriter quelque 3000 personnes. Les entrées
étaient bouchées après le passage des habitants de sorte que pendant des
années, elles sont demeurées cachées. Aucun outil de construction n’a été
utilisé pour construire la ville souterraine. Seules quelques pioches qui
auraient dû servir à creuser les canaux et les puits ont été découvertes. 500
mètres de couloirs du premier étage sont préparés jusqu’à présent pour
accueillir les visiteurs. Les autres étages sont pour l’heure fermés car ils ne
sont pas encore restaurés et sécurisés.
Etant donné que la ville souterraine est un grand réseau de puits et de canaux, la superficie pourrait être évaluée à plusieurs milliers de mètres carrés. Il est dit que cette ville souterraine serait reliée par un réseau de qanâts à la ville de Niyâsar et plus précisément à la grotte de Niyâsar, qui se trouve à une quarantaine de kilomètres.
Le désert de Marandjân s’étend depuis le nord jusqu’au lac salé d’Arân-Bidgol, l’ouest au désert de Massileh et aux lacs salés de Howz Soltân et de Howz Mareh, l’est au désert rocheux de Bandrig et le sud aux villes de Kâshân et Arân-Bidgol. Un lieu idéal pour des randonnées dans le désert.
L’altitude moyenne du désert de Maranjâb est d’environ 850 mètres au-dessus du niveau de la mer et une grande partie de ce désert est couvert de collines de sable et de collines rocheuses. La biodiversité y est remarquable. Les plantes désertiques se sont adaptées au climat du désert et au sol très salé. On peut
Ce désert est considéré comme offrant de très beaux paysages, ce qui en a fait un lieu de visite et de vacances prisé pour les passionnés de randonnées désertiques, qui apprécient les collines de sable mouvant et les buissons de tâgh, aux allures tourmentées par le vent désertique.
Ainsi, cette citadelle comprend notamment de hautes
tours défensives bardées de miradors, gardées autrefois par une troupe de 500
hommes, dont le devoir était de garantir la sécurité des marchandises
transitant vers la Chine ou l’Europe. Le qanât qui fournit la citadelle en eau
douce est également remarquable du point de vue architectural, étant donné
qu’il a pu fournir de l’eau douce pendant des siècles alors même que la densité
de sel de la terre de la région est très supérieure à la moyenne.
Les meilleures saisons pour visiter cette région sont
l’automne, l’hiver et le printemps, en particulier durant les secondes moitiés
des mois lunaires, le spectacle du désert durant ces longues nuits claires
étant à ne pas manquer. Il faut finalement préciser qu’en raison des
opportunités offertes par la clarté atmosphérique, ce désert est également un
lieu de rassemblement pour les amateurs d’observation astronomique.