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Itinéraire: Tehran

JOUR 1: VOLE DE DEPART VERS TEHERAN, CAPITALE D’IRAN.

JOUR 2: ARRIVES A TEHERAN

Arrivée à Téhéran et rencontre avec l’équipe d’accompagnateur. Assistance à l’aéroport puis transfert à l’hôtel. Visite du Palais Golestan en plein cœur de la capitale de l’Iran. En fin d’après-midi, transfert à la gare de Téhéran pour rejoindre Kerman (départ prévu à 19h45). Nous préférons le train à l’avion pour différentes raisons : la première est que ce moyen permet de s’imprégner de la population iranienne et de profiter de ces moments de partage car au fil du voyage, de nombreux arrêts laissent entrevoir de nouveaux visages, de nouvelles coutumes et usages. La seconde raison est que le temps imparti au trajet se déroule de nuit et laisse plus de jours pour les visites. De plus, le transfert vers l’aéroport et l’enregistrement sont des moments plus ou moins perdus sans grand intérêt.

Le Palais Golestan : c’est littéralement le Palais du Pays des Roses, ancien complexe de la famille Royale Qajar (Kadjar), le plus ancien des monuments historiques de la capitale et l’état du Patrimoine Mondial. Le Golestan appartient à un groupe de bâtiments royaux dont les murs sont en boue de chaume, Arch. Historique de Téhéran (Citadelle). C’est un chef d’œuvre de jardins et de constructions qui collectionne les plus belles réalisations artisanales et abrite les présents offerts des pays européens entre le 18e et 19e siècles. Ce complexe compte pas moins de 17 structures comme des palais, des musées, des lieux de réception, des halls. La plupart de ces bâtiments ont été réalisés sur une durée de 200 ans des Rois Qajar. Tous ces palais servent à différents évènements, cérémonies des plus importantes. C’est aussi un lieu d’archives comme la Collection Photographie Royale « Album Khane », la librairie Royale de Manuscrits « Ketabkhâneh Nosakhe Khati » et les archives des documents « Markaze Asnad ».

                                                                           

JOUR 3: KERMAN

 

Nous arrivons à Kerman à 9h50, transfert de la gare vers l’hôtel et enregistrement. Début des visites à Kerman, ancienne cité sassanide de la province de Kerman, connue par son désert du Lut, à l’ouest du pays. Kerman a été un refuge de zoroastriens et de nombreux vestiges en témoignent. Reconnue par sa prospérité agricole encore aujourd’hui et les caravanserails qui prouvent son rôle de relais stratégique entre la Perse, l’Asie Centrale, l’Inde et la Chine. Les visites commencent per la Mosquée Jameh, le Complexe Ganj Ali Khan avec son Bazar et son Hammam.

 

Le complexe « Ganjali Khan » est une bâtisse de la période Safavide située dans le vieux centre de la ville de Kerman. Il est composé d’une école, d’une place, d’un caravansarail, d’un hammam, d’un Puits « Ab Anbar », d’une Mosquée, de l’Hôtel de la Monnaie et de son Bazar. Il a été construit par Ganj Ali Khan qui gouvernait les provinces de Kerman, Sistan et Kandahar de 1596 à 1621 sous le règne du Shah Abbas 1er. Plusieurs inscriptions sur la bâtisse attestent quand exactement ont été construits tous ces bâtiments. L’architecte de ce complexe était Mohammad Soltani de Yazd. Il couvre un espace de 11000 m² au centre d’un parc public, ainsi s’aligne le Bazar Vakil qui d’est en ouest au sud du complexe. La place est entourée d’arcades qui marquent l’entrée du bazar au nord/ouest, l’est étant l’entrée du Caravansarail Ganjali. L’entrée du Hammam Ganjali est située le long de la section du Bazar Vakil, connu aussi sous le nom Ganjali Khan Bazar. Toute cette architecture est propre au style Isfahani.

 

La Place Ganjali : dans l’ancienne Perse, les places étaient localisés près des bâtiments du gouverneur et des places pour réception et cérémonie. Cette place mesure 990 mètres de long et 554 mètres de large et rappelle la place « Naqsh e Jahan » d’Isfahan ou « Chakhmagh « à Yazd, lesquelles sont aussi bordées, de ses bazars, de ses écoles, de ses caravansarails, bâtiments urbains d’usage public.

Le Hammam Ganjali, construit en 1631, se situe sur la partie sud de la place Ganjali. L’entrée est décorée de peintures anciennes, ornements de la période Safavide. Une caractéristique de ce bâtiment est que les pierres sculptées coïncident avec celles du sous-sol, composé de salle froide, chaude et épurées, toutes ces salles sont recouvertes de dômes portés par des piliers en forme d’arcade. L’architecte de ce hammam est dotée des plus belles décorations et ornements, et met en avant toutes les peintures fines, les sculptures de la pierre à cette époque. Ce hammam, aujourd’hui a été converti en musée d’ethnologie depuis 1971. Une partie enfermée et une cour sont remplies de figurines grandeur nature qui ont été rapportées à la faculté des Arts de Téhéran puis transférées dans son musée.

 

Le Bazar Ganjali est situé au sud de la place et l’intérieur est décoré de sculptures et peintures d’une grande finesse et malgré que tous ces ornements soient vieux de 400 ans, ils ont été très bien préservés. Ce long bazar est jalonné de nombreux édifices historiques, et de 16 iwans et voûtes.

Le Caravansarail et la Mosquée Ganjali : situé sur la partie est de la place, l’entrée du Caravansarail porte l’inscription datant de 1598, composée de calligraphies d’Ali Reza Abbassi. Sa structure repose sur la base de 4 iwans, chacun doublé de hall en murs très larges. Une cour centrale accueille une fontaine octogonale chanfreinée à chaque extrémité. A gauche de celui-ci, se trouve la petite Mosquée Ganjali.

 

L’Hôtel de la Monnaie Ganjali, dont la construction a commencé en 1598, possède un intérieur encore très décoré de richesses artisanales de sculptures et de gravures. Le bâtiment est un large dôme couronné d’une coupole qui laisse rentrer la lumière et le vent, ainsi servant d’aération étudié pour rafraîchir les lieux. Ce bâtiment a été converti en musée de numismatique depuis 1970 et présente des monnaies des différentes périodes Parthe, Sassanide, Safavide et Afsharide.

 

NUIT A KERMAN.

 

 

JOUR 4: KERMAN – SHIRAZ

 

Après le petit-déjeuner, route en direction de Mahan, entre Kerman et Bam, et visite du Jardin Prince « Bâgh-e- Shahzadeh », l’un des plus beaux jardins d’Iran et le Mausolée de Ni’Mat Allàh Valli, fondateur d’une Confrérie, homme spirituel et hautement respecté pour ses prophéties et traités dont il est l’auteur

 

Le Jardin de Shahzadeh, construit sur une colline aux pieds des montagnes est un jardin historique persan, situé à 6 kms de Mahan dans la province de Kerman. Sa superficie de 5.5 hectares est rectangulaire à deux étages, une succession de dénivelés laissant entrevoir les sommets enneigés en hiver. Ce spectacle de fontaines crée une musique de chutes à chaque terrasse. L’eau provient des montagnes, traverse le parc de haut en bas, Au sommet surplombe un Palais sur l’ensemble du parc.

Ce jardin typique de l’art persan en la matière bénéficie du milieu naturel de la région . La construction d’origine démarre avec Mohammad Hassan Khan Qajar Sardari Iravani en 1850 et a été poursuivie par Abdol Hamid Mirza Nasserodollehand en 1870 durant les onze années de la dynastie Qajar au gouvernement. Elle est restée inachevée en raison de la mort de Abdol Ahmid Mirza en 1890.

L’après-midi, route de Kerman à Shiraz (560 kms). Le soir, arrivée à Shiraz et enregistrement à l’hôtel.

 

NUIT A SHIRAZ.

 

JOUR 5: SHIRAZ

 

Le matin, départ en direction de Marvdahst, vers le plus grand site archéologique de l’Iran, Persépolis, cité des Rois Perses, capitale de Darius I et II (518 av JC), ainsi que la Nécropole des Rois, près de Takhteh Jamshid, autre nom de ce site antique.

« Persépolis », désigne la Cité Perse, aussi connue sous le nom « Takhteh Jamshid ». Le Trône de Jamshid, était la capitale de l’Empire Achéménide (550 AV JC). La Ville des Perses est située à 60 kms au nord-est de Shiraz dans la province du Fars. Les premières ruines de Persépolis date de 515 AV JC et sont caractéristiques du style architectural Achéménide. Ce site est reconnu comme patrimoine mondial de l’Unesco en 1979.

 

Ensemble avec « Naqsh-e-Rostam », situés à moins d’un kilomètre l’un de l’autre, ils font partie du complexe de Marvdasht. Tous deux ont l’espoir d’être reconnus au Patrimoine Mondial de l’Unesco. Les Bas-Reliefs sont symboles de la période Sassanide. Une des grottes taillées dans la roche laisse apparaître l’inscription d’Ardeshir I (226-241), fondateur de la dynastie, puis vint le Roi Shapur I, son successeur. Une des scènes de Bas-Relief est la représentation de la victoire de Shapur I, à cheval et tenant le bras de l’empereur Philippe l’Arabe. Il combattit les Romains aussi à plusieurs reprises. Une autre inscription est attribuée à Kartir, haut prêtre zoroastrien sous le règne de Shapur I et ses fils Hormizd (272-273) et Bahram (273-276).

 

HAFEZ est né à Shiraz. Ses parents étaient originaires de Kazerun, dans la province du Fârs. Malgré son influence profonde, ses effets sur le mode de vie iranienne, et sa popularité, beaucoup de détails sur sa vie sont restés méconnus. Beaucoup d’anecdotes sont devenues incontournables sur ses débuts et les sketches « tazkiras » mentionnent son manque de sérieux et de morale. Pourtant, très jeune, il mémorise le Coran comme personne et se donne le titre de Hâfez (plume) qu’il utilisera plus tard comme nom d’auteur. La préface du « Divân », dans laquelle il est question de ses débuts, a été écrite par un écrivain contemporain Mohammad Golandâm. Cet auteur et Qâsem Gani ont rédigé les compilations des œuvres de Hâfez, édités sous un langage moderne, ainsi que Parviz Natel-Khanlari.

 

 

Abu-Muhammad Muslih al-Din bin Abdallâh Shirâzi, plus connu sous le nom de SA’ADI, puis Saadi de Shiraz était l’un des plus réputés poètes et homme de littérature perse de la période médiévale. Il n’est pas seulement un journaliste écrivain de l’époque, mais aussi reconnu pour ses inspirations occidentales. Son écriture de grande qualité, sa richesse de pensées morales et sociales l’ont placé au plus haut rang de la littérature. Saadi est largement reconnu comme le plus grand poète de la traditionnelle littérature classique perse. Né à Shiraz en 1210, très jeune, son père mourut et raconte dans ses mémoires d’enfant tous ses souvenirs d’enfance et de son père lors des festivités.

Dans sa jeunesse, Saadi a connu la pauvreté et les épreuves de la vie. Il a quitté sa ville natale pour rejoindre Baghdad et poursuivre une meilleure éducation. Très jeune, il rentra à l’Université Nizamiyya, où il étudia les sciences islamiques, les lois, la gouvernance, l’histoire, la littérature Arabe, et la Théologie Islamique.

 

Il revient à Shiraz en 1257 et construit son jardin et bassin où l’on se receuille encore. L’année suivante, il raconte dans ses poèsies la tombée du Caliphat Abbasid et la destruction de Baghdad par l’invasion des Mongoles en février 1258. Quand il réapparut dans sa ville natale, il est à l’aube de sa quarantaine, Shiraz est sous le règne de Atabak Abubakr Sa’d Ibn Zangy de 1231 à 1260, et vit des jours heureux dans une relative tranquillité parmi tous les plus grands de sa province.

NUIT A SHIRAZ.

 

 

 

JOUR 6: SHIRAZ – YAZD

 

Tôt le matin, départ par la route de Shiraz en direction de Yazd (440 kms) via Abarkooh, et en chemin, visite de Pasargadae, la Capitale de Cyrus le Grand (530-559 av JC), ce site était une cité de la Grande Perse, et fait partie de l’héritage du Patrimoine Mondial de l’Unesco. Déjeuner en lunch box aux abords du site touristique.

« Pasargadae », capitale du Roi Cyrus le Grand (530/559 AV JC) était une ville de l’ancienne Perse et reste aujourd’hui un site archéologique également classé dans le Patrimoine Mondial de l’UNESCO. Le plus important monument de Pasargadae est le tombeau de Cyrus le Grand, simple chambre funéraire construite sur un socle à 6 degrés, entouré d’un jardin à l’époque, lequel est long de 3.17 m sur 2.11 de largeur et de haut avec une entrée étroite et basse. On suppose qu’il s’agit du tombeau de Cyrus II le Grand, même s’il n’y a pas de preuve évidente, les historiens grecs s’accordent à dire qu’ils croient aussi à la présence d’un tombeau. Quand Alexandre commença à piller et détruire Persépolis, il rendit une visite sur le tombeau de Cyrus…

 

Arrian, un auteur antique du 2e siècle AV JC a écrit que Cyrus avait ordonné à un l’un de ses guerriers Aristobulus de rentrer à l’intérieur de la chambre, et là, il découvrit un sarcophage en or, des ornements de pierres précieuses et une inscription sur la tombe…

 

JOUR 7: YAZD

 

Journée complète d’excursion et de visites à Yazd, de la province de Yazd, et refuge des Zoroastriens. Elle est la plaque tournante des routes caravanières, en bordure du désert du Kavir, une mer de sable et de limon salé ; de nombreuses traces de ce passé riche en traversées, cette ville a un charme qui ne laisse pas indifférent. Le tour commence par le Temple du Feu Zoroastrien, la Mosquée Jameh, la Place Amir Chakhmagh, la Prison Alexandre et son vieux Bazar.

 

Le Temple du Feu Zoroastrien, son bâtiment principal est d’une hauteur d’environ 21 mètres dans un large jardin arboré de cyprès et de pins. La beauté spéciale de ce bâtiment tient à la statue et aux pierres qui ornent le fronton de l’immeuble. On peut y lire « Bonne Parole, Bonne Pensée, Bonne Action ». A l’intérieur du temple, on peut apercevoir à travers une vitre le feu sacré ; dans un grand vase en métal, des bûches brûlent pour témoigner de la pureté, de la vérité et de la bonté divine et ce feu est entretenu depuis 1500 ans.

 

Le Jardin « Dowlat Abad », de tous les jardins de Yazd, il est le plus ancien. Connu dans le monde entier pour sa haute tour du Vent de 33 mètres sur 8. Il est enregistré depuis le 23/12/1346 sous le n°774 au patrimoine de l’Unesco.

 

La Prison Alexandre est devenue une école coranique et date du 8e siècle. En fait, elle fait partie du Mausolée des Douze Imams. La construction commença en 631 par le mystique Zia Hussain Razi, complétée par son fils, Majd Ali Hassan et Shaffarudin. Ce bâtiment a été creusé au centre à 5 mètres de profondeur au dessous de la cour centrale, et son dôme atteint les 18 mètres en hauteur. Sa beauté indéfinissable dépend de ses couleurs bleu et or qui le décorent.

 

JOUR 8 : YAZD – ISFAHAN

 

Tôt le matin, route de Yazd en direction de Isfahan (322 kms). Arrivée à Isfahan, appelée aussi la Moitié du Monde « Nessfé e Jahan », ville phare de l’Iran avec son ciel bleu azur et ses dômes turquoises. En fin d’après-midi, arrivée et enregistrement à l’hôtel, puis visite la Cathédrale Arménienne Vank et en soirée, promenade le long du fleuve Zayandeh pour y admirer les Ponts « Ce o Ce Pol », le Pont aux 33 Arches et « Khaju ». Sous le pont, les arches offrent une excellente acoustique utilisée quotidiennement par les musiciens et les chanteurs. On peut aussi y déguster un thé dans un des « tchaei khâneh « le long de la rivière.

 

La Cathédrale Vank est une des plus anciennes églises établies dans la cité Jolfa en 1606 par les centaines de milliers d’Arméniens déportés à la guerre Ottoman entre 1603 et 1618 réinstallés par le Shah Abbas 1er. Le quartier traversé par la rivière Zayandeh est marqué par son côté éclectique de tous les missionnaires venus d’Europe, mercenaires, et voyageurs. La chronologie des bâtiments est presque facilement traçable par sa diversité des styles et de ses contrastes tant à l’intérieur qu’à l’extérieurThe Vank Cathedral was one of the first churches to be established in the city's Jolfa district in 1606 by the hundreds of thousands of Armenian deportees that were resettled by Shah Abbas I 

 

        JOUR 9 : ISFAHAN

 

Journée complète de visites dans la ville nommée « Nesfé Jahan », la Moitié du Monde à l’époque Safavide où l’on va découvrir la Place Naqh e Jahan, la Mosquée Emam, le Palais Ali Qapu, la Mosquée Sheykh Lotfollah, le vieux Bazar, le Palais Tcheh Sotoon. Déjeuner dans un restaurant local durant la visite.

 

La Place Nagh e Jahan, est située au centre de la ville. Construite entre 1598 et 1629, c’est maintenant un centre historique reconnu par l’Unesco. 160 mètres en largeur et 560 mètres en longueur. La place est entourée de bâtiments qui datent de l’ère Safavide.

La Mosquée Jameh est située dans la partie sud, à l’Ouest le Palais Ali Qapu, l’autre Mosquée Sheikh Lotfollah sur les parties ouest et au nord se dresse une immense porte qui ouvre sur le Grand Bazar d’Isfahan. Tous les vendredis sont marqués par la prière (Jour de Prière des Musulmans). Elle a été construite dans un esprit de grandeur pour surplomber la ville avec un large dome. Shaykh Bahaii avait planifié de construire une école religieuse, et une mosquée d’hiver de chaque côté de celle-ci.

La Mosquée Lotfollah, salon privé du Harem du Shah. C’est un des quatre monuments dominant face au Palais qui a été construit en premier. La Cour Royale se l’était appropriée pour elle-même, alors que la Mosquée était conçue pour le public. Pour cette raison, la Mosquée n’a aucun minaret et est d’une plus petite taille. Effectivement, quelques occidentaux de la période Safavide ne prêtait même pas attention à celle-ci. Ce n’est qu’aux siècles derniers quand les portes se sont ouvertes au public, que les gens du peuple ont pu admiré l’effort réalisé par le Shah Abbas pour y installer les femmes de son harem ; le travail exquis de céramique est de loin supérieur à la céramique qui couvre la Mosquée Jameh.

 

 

Ali Qapu (pronounced, ah-lee gah-pooh) is in effect but a pavilion that marks the entrance to the vast Le Palais Ali Qapu est une vaste demeure résidentielle qui marque l’entrée du Palais Royal du Shah Abbas, Il s’étend de la Place Naqsh e Jahan au Boulevard Chahar Bagh. Le nom est composé de Ali, nom arabe et Qapu, nom d’origine turc relié à la Porte d’Ali, rapporté d’Irak du Tombeau de l’Imam Ali selon une légende. A l’époque Safavide, on rivalisait le nom Ali de l’empire Ottoman et de leur cour. C’était là encore que la Monarchie recevait tous les nobles visiteurs et ambassadeurs étrangers. Le Shah Abbas, pour la première fois, célébra le Norouze (premier jour de l’an) en 1006. Sa structure est rectangulaire, haute de 48 mètres, à 6 étages, et a en façade une large terrasse supportée par des colonnes en bois. Au 6ème étage, se tenaient les réceptions royales et banquets. Les plus grandes pièces se trouvent à cet étage.

 

La décoration des banquets abondent dans les couloirs de vaisselles en tous genres. Le 6ème étage était appelé populairement le salon de musique tellement la musique et les sons prenaient une ampleur sonore. Des galeries, on pouvait assister à tous les défilés ou matchs de polo ou autre course de cheval.        

 

JOUR 10 : ISFAHAN – KASHAN

 

Après le petit-déjeuner, route en direction de Kashan (218 kms). A Kashan, visite des Anciennes Demeures de Borugerdi et Tabatabaei, et du Jardin Fine.

 

Le Jardin de Fin ou « Bagh e Fin », situé à Kashan est un jardin persan historique. Il comprend le hammam, où Amir Kabir, le Chancellier Qajarid a été assassiné ; son meurtrier était envoyé par le Roi Nasseredin en 1852. Plus tard en 1590, le Jardin de Fin a évolué et reste le plus ancien jardin d’Iran.

Les origines du Jardin sont peut être antérieures à la période Safavide. Quelques sources indiquent que le jardin avait été délocalisé d’un endroit à un autre, mais aucune preuve matérielle ne peut confirmer ces dires.

Les installations de ce jardin et sa forme actuelle ont été réalisées par le Roi Abbas 1er de Perse (1571-1629), comme un jardin traditionnel du village voisin de Fin, situé à quelques kilomètres au sud ouest de Kashan.

Le jardin a encore évolué sous le règne de la dynastie Safavide, jusqu’à Abbas II de Perse (1633-1666). Il a été hautement reconnu pendant le règne du Roi Fath Ali Qajar et s’est étendu considérablement. Il a subi de nombreux dommages souffrant de négligence et a été très endommagé jusqu’en 1935. C’est devenu enfin une Propriété Nationale de l’Iran ; le 8 septembre 2007, le Jardin de Fin a été soumis à la liste de l’Unesco et a été le 18 juillet 2012 classé au Patrimoine Mondial de l’Unesco.

La Maison Borudjerdi « khâneh e Borujerdihâ » est une demeure historique située à Kashan. La maison a été construite en 1857 par l’architecte Ustad Ali Maryam pour le mariage de Hadj Mehdi Borudjerdi, un riche commerçant. Le marié descendait d’une famille influente Tabatabaei, qui a également construit la Maison Tabatabaei quelques années plus tôt.

 

Cette demeure se compose d’une cour rectangulaire magnifique, ornée de murs peints par le Peintre Royal Kamal Ol Molk. Trois tours du Vent, hautes de 40 mètres aident à garder la demeure fraîche en été par grande chaleur en utilisant les vents qui refroidissent même en période chaude. Elle possède trois entrées aux caractéristiques classique de l’Architecture Traditionnelle Perse, autant à l’extérieur qu’à l’intérieur (biruni/daruni ou andarun). La construction a duré 18 ans et a recensé plus de 150 artisans.

 

Route vers l’aéroport IKA de Téhéran et dîner dans un complexe touristique. Poursuite du trajet jusqu’à l’aéroport et enregistrement pour le vol de retour.

 

Etant donné les horaires des vols pour les principales villes européennes, il est préférable de se rendre directement à l’aéroport et de s’y reposer jusqu’à l’heure de départ. L’enregistrement dans un hôtel avec toutes ses formalités et son acheminement pour le départ sont trop longs et ne laissent quasiment pas de repos aux personnes.

 

JOUR 11 : RETOUR ET VOL VERS PAYS D’ORIGINE

 

Tôt le matin, vol de retour et fin du voyage dans la « Grande Perse », en attendant votre prochaine visite pour d’autres programmes…