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Itinéraire: Tehran

JOUR 1 : VOL DU PAYS D’ORIGINE VERS TEHERAN, CAPITALE D’IRAN.

Arrivée à Téhéran, après les formalités de douanes, rencontre et assistance à l’aéroport et transfert à l’hôtel.

Ce tour a été conçu par notre équipe pour avoir un aperçu complet de la Grande Perse et permet de rapidement connaître les sites les plus visités. Après, rien ne vous empêche d’y revenir dans d’autres programmes plus élargis d’autres régions toutes aussi intéressantes. L’Iran est un pays grand comme trois fois la France et offre une grande diversité de paysages…

JOUR 2 : TEHERAN.

Après le petit-déjeuner à l’hôtel, nous nous préparons pour démarrer les visites dans la capitale d’Iran, vaste, contrastée par son modernisme et ses habitudes traditionnelles de vie comme le prouvent les abords des Bazars. Le circuit commence par le Palais Niavaran, suivi du déjeuner dans un restaurant local, puis dans le quartier de Shemiran, au nord de Téhéran, promenade et visite dans le Bazar de Tajrish et du Mausolée de Imam Zadeh Saleh qui se tient dans la Mosquée du même nom.

Le complexe Niavaran est situé à Shemiran. Il se compose de plusieurs bâtiments et monuments construits sous la dynastie des familles royales Kadjar et Pahlavi. Cet endroit doit sa notoriété au jardin de ce quartier de Niavaran, et était devenue la résidence d’été du Roi Fath-Ali sous la dynastie Kadjar. Un pavillon a été construit par Naser ed Din Shah de la même dynastie, baptisé à ce moment « la maison de Niavaran » et a été renommé plus tard « la maison Saheb Qarani ». Le pavillon du Roi Ahmad a également été construit sous cette dynastie dans les années qui ont suivi. Pendant le règne de la famille Pahlavi, une demeure moderne a été construite pour habiter et a été baptisée de nouveau « la maison Niavaran », bâtie spécialement pour la famille du Roi Mohamad Reza Pahlavi, d’inspiration occidentale et moderne, elle intègre aussi des éléments traditionnels, comme les colonnades et la cour intérieure. Tapis, porcelaines, ameublement style européen ornent les salles autrefois privés, ainsi que toutes les œuvres ayant appartenu à la Princesse Farah dont les artistes ont cotoyé la famille. Durant cette période « Pahlavi », le pavillon Ahmad Shahi servait de salon de réception des plus grands leaders venus du monde entier.

Imâmzâdeh Sâleh est une parmi les autres mosquées « Imâmzâdeh Sâleh » de l’Iran. Celle-ci est située Place Tajrish, près du Bazar pittoresque de Tajrish, au nord de la ville, dans le quartier Shemiran. La mosquée abrite la dépouille de Sâleh, un des douze fils de l’Imam Shi’ah, Musa al Kâdhim, et reste un des hauts sites religieux visités dans la région nord de Téhéran.

 

JOUR 3 : TEHERAN – SHIRAZ

Après le petit-déjeuner, visite du Palais de Golestan situé en plein cœur de la capitale et déjeuner dans un restaurant local. L’après-mdi, transfert de l’hôtel vers la gare pour rejoindre Shiraz. Départ du train à 16h20. Nous voyagerons de nuit en wagont-lit pour sauvegarder une journée de visites et de découvertes, et préférons le train à l’avion pour éviter le temps perdu qui s’évalue à 4 heures avant l’heure de départ. De plus, ce moyen de transport est une façon pour profiter et s’imprégner des habitudes et traditions des iraniens. Chaque arrêt est une étape qui fait découvrir de nouveaux visages, car plus de mille kilomètres séparent Téhéran de Shiraz.

 

 

Le Palais Golestan : c’est littéralement le Palais du Pays des Roses, ancien complexe de la famille Royale Qajar (Kadjar), le plus ancien des monuments historiques de la capitale et l’état du Patrimoine Mondial. Le Golestan appartient à un groupe de bâtiments royaux dont les murs sont en boue de chaume, Arch. Historique de Téhéran (Citadelle). C’est un chef d’œuvre de jardins et de constructions qui collectionne les plus belles réalisations artisanales et abrite les présents offerts des pays européens entre le 18e et 19e siècles. Ce complexe compte pas moins de 17 structures comme des palais, des musées, des lieux de réception, des halls. La plupart de ces bâtiments ont été réalisés sur une durée de 200 ans des Rois Qajar. Tous ces palais servent à différents évènements, cérémonies des plus importantes. C’est aussi un lieu d’archives comme la Collection Photographie Royale « Album Khane », la librairie Royale de Manuscrits « Ketabkhâneh Nosakhe Khati » et les archives des documents « Markaze Asnad ».

DINER ET NUIT DANS LE TRAIN.

JOUR 4 : SHIRAZ

Nous arrivons le matin à 7h00 à la gare de Shiraz, transfert à l’hôtel et enregistrement. Journée complète d’excursion et de visites dans la ville des Roses et des Poètes, avec le complexe Vakil qui regroupe le Bazar, le Musée et le Hammam, la Citadelle Karim Khan. En fin d’après-midi, promenade et visite à l’entrée de la ville où se tiennent les Mausolées des Grands Poètes Hâfez et Sa’adi.

La Mosquée VAKIL de Shiraz est située à l’ouest, à côté de la porte d’entrée du Bazar Vakil. Elle a été construite entre 1751 et 1773 pendant la période Zand et restaurée sous le règne Kadjar. Vakil veut dire « régent », ou « ministre » de nos jours, ce nom a été donné par Karim Khan, le fondateur de la dynastie Zand. Shiraz a été gouvernée par ce dernier qui a, durant sa présence, fait bâtir et édifier beaucoup de bâtiments et de monuments.

 

Le Hammam VAKIL est un très ancien bain ouvert au public à Shiraz. Construit par Karim Khan, il est une des œuvres du district royal, inclus parmi tous les autres édifices aussi bien administratif que religieux. Le monument est classé sous le numéro 917 de la liste nationale.

Le Bazar VAKIL est le principal bazar de la ville, situé dans le centre historique de Shiraz. Cela rappelle que cette place de commerce a été établie au 11e siècle par Buwayhids, qui a été principalement rebâti par les « Atabaks » du Fars. Au 18e siècle, le régent Karim Khan Zand a renommé tout ce complexe. Le Bazar est un ensemble de cours, de bassins, de maison de bains, de minuscules échoppes et de places où l’activité commerciale allait des épices, aux tapis, aux cuivres et à tout l’artisanat du bois, des bijoux, des pierres… Comme tout bazar, on retrouve des mosquées et « Imâmzâdeh » construites à l’avant ou à l’arrière du bazar.

“Khwaja Shams-Ud-Din Muhammad Hâfez-e-Shirâzi” connu sous le nom HAFEZ était un poète iranien inspiré des mérites de l’amour et du vin et de l’hypocrisie de la religion. Ces œuvres sont à l’apogée de la littérature perse et sont la lecture courante de tout iranien qui en possède au moins un exemplaire. Sa vie et ses poèmes ont été l’objet de beaucoup d’analyses, commentaires et interprétations, qui a influencé et écrit plus que n’importe quel auteur. Encore de nos jours, des journalistes iraniens se réfèrent à ses œuvres, ainsi que tous les arts comme la peinture, la musique, la calligraphie sont inspirés des poèmes de HAFEZ. Des traductions, des interprétations et des adaptations de ses œuvres ont été réalisées pour être rendues accessibles au plus grand nombre.

HAFEZ est né à Shiraz. Ses parents étaient originaires de Kazerun, dans la province du Fârs. Malgré son influence profonde, ses effets sur le mode de vie iranienne, et sa popularité, beaucoup de détails sur sa vie sont restés méconnus. Beaucoup d’anecdotes sont devenues incontournables sur ses débuts et les sketches « tazkiras » mentionnent son manque de sérieux et de morale. Pourtant, très jeune, il mémorise le Coran comme personne et se donne le titre de Hâfez (plume) qu’il utilisera plus tard comme nom d’auteur. La préface du « Divân », dans laquelle il est question de ses débuts, a été écrite par un écrivain contemporain Mohammad Golandâm. Cet auteur et Qâsem Gani ont rédigé les compilations des œuvres de Hâfez, édités sous un langage moderne, ainsi que Parviz Natel-Khanlari.

 

TOUR EN OPTION SUR SHIRAZ

Abu-Muhammad Muslih al-Din bin Abdallâh Shirâzi, plus connu sous le nom de SAADI, puis Saadi de Shiraz était l’un des plus réputés poètes et homme de littérature perse de la période médiévale. Il n’est pas seulement un journaliste écrivain de l’époque, mais aussi reconnu pour ses inspirations occidentales. Son écriture de grande qualité, sa richesse de pensées morales et sociales l’ont placé au plus haut rang de la littérature. Saadi est largement reconnu comme le plus grand poète de la traditionnelle littérature classique perse. Né à Shiraz en 1210, très jeune, son père mourut et raconte dans ses mémoires d’enfant tous ses souvenirs d’enfance et de son père lors des festivités. Dans sa jeunesse, Saadi a connu la pauvreté et les épreuves de la vie. Il a quitté sa ville natale pour rejoindre Baghdad et poursuivre une meilleure éducation. Très jeune, il rentra à l’Université Nizamiyya, où il étudia les sciences islamiques, les lois, la gouvernance, l’histoire, la littérature Arabe, et la Théologie Islamique. Il revient à Shiraz en 1257 et construit son jardin et bassin où l’on se receuille encore. L’année suivante, il raconte dans ses poèsies la tombée du Caliphat Abbasid et la destruction de Baghdad par l’invasion des Mongoles en février 1258. Quand il réapparut dans sa ville natale, il est à l’aube de sa quarantaine, Shiraz est sous le règne de Atabak Abubakr Sa’d Ibn Zangy de 1231 à 1260, et vit des jours heureux dans une relative tranquillité parmi tous les plus grands de sa province.

 

JOUR 5 : SHIRAZ – ISFAHAN

Tôt le matin, départ par la route en direction d’Isfahan (483 kms), et en chemin, visite à Marvdahst du plus grand site archéologique de l’Iran, la Cité des Rois de la Perse, « Persépolis », appelée aussi « Takhteh Jamshid », et les Nécropoles Naqsh-e-Rostam et Naqsh-e-Rajab.

« Persépolis », désigne la Cité Perse, aussi connue sous le nom « Takhteh Jamshid ». Le Trône de Jamshid, était la capitale de l’Empire Achéménide (550 AV JC). La Ville des Perses est située à 60 kms au nord-est de Shiraz dans la province du Fars. Les premières ruines de Persépolis date de 515 AV JC et sont caractéristiques du style architectural Achéménide. Ce site est reconnu comme patrimoine mondial de l’Unesco en 1979. Ensemble avec « Naqsh-e-Rostam », situés à moins d’un kilomètre l’un de l’autre, ils font partie du complexe de Marvdasht. Tous deux ont l’espoir d’être reconnus au Patrimoine Mondial de l’Unesco. Les Bas-Reliefs sont symboles de la période Sassanide. Une des grottes taillées dans la roche laisse apparaître l’inscription d’Ardeshir I (226-241), fondateur de la dynastie, puis vint le Roi Shapur I, son successeur. Une des scènes de Bas-Relief est la représentation de la victoire de Shapur I, à cheval et tenant le bras de l’empereur Philippe l’Arabe. Il combattit les Romains aussi à plusieurs reprises. Une autre inscription est attribuée à Kartir, haut prêtre zoroastrien sous le règne de Shapur I et ses fils Hormizd (272-273) et Bahram (273-276).

 

JOUR 6 : ISFAHAN.

Journée complète de visites dans la ville, que l’on surnomme « nessfé jahan », la moitié du monde. C’est un joyau de couleurs dans les tons bleus que l’on ne se lasse pas d’admirer. Vous y découvrez la majestueuse place « Naqsh Jahan », entourée des Mosquées Jameh et Sheikh Lotfollah, des Palais Ali Qapu et Tchehel Sotoon (Palais aux 40 Colonnes) et son vieux Bazar, avec ses innombrables ruelles de petits commerces.

 

La Place Nagh e Jahan, est située au centre de la ville. Construite entre 1598 et 1629, c’est maintenant un centre historique reconnu par l’Unesco. 160 mètres en largeur et 560 mètres en longueur. La place est entourée de bâtiments qui datent de l’ère Safavide. La Mosquée Jameh est située dans la partie sud, à l’Ouest le Palais Ali Qapu, l’autre Mosquée Sheikh Lotfollah sur les parties ouest et au nord se dresse une immense porte qui ouvre sur le Grand Bazar d’Isfahan. Tous les vendredis sont marqués par la prière (Jour de Prière des Musulmans). Elle a été construite dans un esprit de grandeur pour surplomber la ville avec un large dome. Shaykh Bahaii avait planifié de construire une école religieuse, et une mosquée d’hiver de chaque côté de celle-ci.

 

La Mosquée Lotfollah, salon privé du Harem du Shah. C’est un des quatre monuments dominant face au Palais qui a été construit en premier. La Cour Royale se l’était appropriée pour elle-même, alors que la Mosquée était conçue pour le public. Pour cette raison, la Mosquée n’a aucun minaret et est d’une plus petite taille. Effectivement, quelques occidentaux de la période Safavide ne prêtait même pas attention à celle-ci. Ce n’est qu’aux siècles derniers quand les portes se sont ouvertes au public, que les gens du peuple ont pu admiré l’effort réalisé par le Shah Abbas pour y installer les femmes de son harem ; le travail exquis de céramique est de loin supérieur à la céramique qui couvre la Mosquée Jameh.

 

Le Palais Ali Qapu est une vaste demeure résidentielle qui marque l’entrée du Palais Royal du Shah Abbas, Il s’étend de la Place Naqsh e Jahan au Boulevard Chahar Bagh. Le nom est composé de Ali, nom arabe et Qapu, nom d’origine turc relié à la Porte d’Ali, rapporté d’Irak du Tombeau de l’Imam Ali selon une légende. A l’époque Safavide, on rivalisait le nom Ali de l’empire Ottoman et de leur cour. C’était là encore que la Monarchie recevait tous les nobles visiteurs et ambassadeurs étrangers. Le Shah Abbas, pour la première fois, célébra le Norouze (premier jour de l’an) en 1006. Sa structure est rectangulaire, haute de 48 mètres, à 6 étages, et a en façade une large terrasse supportée par des colonnes en bois. Au 6ème étage, se tenaient les réceptions royales et banquets. Les plus grandes pièces se trouvent à cet étage.

La décoration des banquets abondent dans les couloirs de vaisselles en tous genres. Le 6ème étage était appelé populairement le salon de musique tellement la musique et les sons prenaient une ampleur sonore. Des galeries, on pouvait assister à tous les défilés ou matchs de polo ou autre course de cheval.

 

JOUR 7 : ISFAHAN

Après le petit-déjeuner, visite de la Cathédrale Vank dans le quartier Arménien de la ville, la Mosquée des Minarets Tremblants « Menar Djonbân ». Déjeuner dans un restaurant local durant les visites.

La Cathédrale Vank est une des plus anciennes églises établies dans la cité Jolfa en 1606 par les centaines de milliers d’Arméniens déportés à la guerre Ottoman entre 1603 et 1618 réinstallés par le Shah Abbas 1er. Le quartier traversé par la rivière Zayandeh est marqué par son côté éclectique de tous les missionnaires venus d’Europe, mercenaires, et voyageurs. La chronologie des bâtiments est presque facilement traçable par sa diversité des styles et de ses contrastes tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.

 

JOUR 8 : ISFAHAN – KASHAN.

Après le petit-déjeuner, route d’Isfahan vers Kashan (218 kms) pour aller visiter l’un des plus vieux villages d’Iran, où l’on note la petitesse des ruelles et des échoppes, aujourd’hui très fréquenté par les touristes à la recherche d’authenticité. Nombreux aussi sont ceux qui veulent s’adonner à la randonnée pour y prendre quelques prises de vues inoubliables.

Déjeuner dans un restaurant local durant les visites.

Le Jardin de Fine ou « Bagh e Fin », situé à Kashan est un jardin persan historique. Il comprend le hammam, où Amir Kabir, le Chancellier Qajarid a été assassiné ; son meurtrier était envoyé par le Roi Nasseredin en 1852. Plus tard en 1590, le Jardin de Fin a évolué et reste le plus ancien jardin d’Iran.

Les origines du Jardin sont peut être antérieures à la période Safavide. Quelques sources indiquent que le jardin avait été délocalisé d’un endroit à un autre, mais aucune preuve matérielle ne peut confirmer ces dires.

Les installations de ce jardin et sa forme actuelle ont été réalisées par le Roi Abbas 1er de Perse (1571-1629), comme un jardin traditionnel du village voisin de Fin, situé à quelques kilomètres au sud ouest de Kashan.

Le jardin a encore évolué sous le règne de la dynastie Safavide, jusqu’à Abbas II de Perse (1633-1666). Il a été hautement reconnu pendant le règne du Roi Fath Ali Qajar et s’est étendu considérablement. Il a subi de nombreux dommages souffrant de négligence et a été très endommagé jusqu’en 1935. C’est devenu enfin une Propriété Nationale de l’Iran ; le 8 septembre 2007, le Jardin de Fin a été soumis à la liste de l’Unesco et a été le 18 juillet 2012 classé au Patrimoine Mondial de l’Unesco.

 

La Maison Borudjerdi « khâneh e Borujerdihâ » est une demeure historique située à Kashan. La maison a été construite en 1857 par l’architecte Ustad Ali Maryam pour le mariage de Hadj Mehdi Borudjerdi, un riche commerçant. Le marié descendait d’une famille influente Tabatabaei, qui a également construit la Maison Tabatabaei quelques années plus tôt.

Cette demeure se compose d’une cour rectangulaire magnifique, ornée de murs peints par le Peintre Royal Kamal Ol Molk. Trois tours du Vent, hautes de 40 mètres aident à garder la demeure fraîche en été par grande chaleur en utilisant les vents qui refroidissent même en période chaude. Elle possède trois entrées aux caractéristiques classique de l’Architecture Traditionnelle Perse, autant à l’extérieur qu’à l’intérieur (biruni/daruni ou andarun). La construction a duré 18 ans et a recensé plus de 150 artisans.

 

JOUR 9 : VOL DE RETOUR VERS LE PAYS D’ORIGINE

Départ et vol de retour. Fin du mémorable voyage dans la Grande Perse. En espérant vous retrouver dans d’autres programmes tout aussi intéressants.