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Itinéraire: Tehran

L’Iran (ou Perse) est l’une des civilisations continues les plus anciennes du monde. L’histoire de l’Iran couvre des milliers d’années, depuis les civilisations antiques du plateau iranien, la civilisation des Mannéens en Azerbaïdjan, de Shahr-i Sokhteh (« Ville brûlée ») dans le Sistan, et l’ancienne civilisation de Jiroft, suivie du royaume d’Élam, de l’empire Achéménide, des Parthes, des Sassanides jusqu’à l’actuelle République islamique d’Iran.

La structure géologique de l'Iran et son évolution au cours des ères ne se comprennent bien que si l'on examine le pays dans son cadre général. Les chaînes montagneuses qui occupent la majeure partie du territoire appartiennent à un ensemble s'étendant de la Turquie à l'Afghanistan et au Pakistan. Cet ensemble est pris en tenaille entre les grandes masses continentales suivantes (« plaques » au sens large du terme) : au nord, l’Eurasie (Caucase et plaine du Touran) ; au sud-ouest, l'Arabie ; au sud-est, le continent indien. Au sud, un hiatus entre les blocs de l'Arabie et de l'Inde est représenté par la mer d'Oman et l'océan Indien.

Toute l'évolution géologique de l'Iran est commandée par les mouvements relatifs de ces plaques : convergence Arabie-Eurasie, qui est à l'origine des chaînes des parties ouest (Zagros) et nord (Elbourz) ; convergence Inde-Eurasie, dont le poinçonnement au niveau du Pamir induit, par l'intermédiaire des montagnes d'Afghanistan et du Pakistan, les chaînes orientales de direction nord-sud (Sistān), les rotations de blocs (bloc du Lut) et, indirectement, l'arc du Makrān-Baloutchistan, face à la mer d'Oman.

JOUR 1 : ARRIVEE A TEHERAN

Arrivée à l’aéroport IKA Téhéran et rencontre avec l’équipe d’accompagnateur de ce voyage et formalités de visas. Transfert à l’hôtel.

Nuit à TEHERAN.

JOUR 2 : TEHERAN – SEMNAN via DAMAVAND (220 kms)                                                        

Petit-déjeuner à l’hôtel et ½ journée de visites dans le quartier nord de Téhéran, Shemiran, moderne situé au pied des massifs montagneux qui entourent la capitale. Promenade au Palais Saad Abad, le Bazar de Tajrish tout près de la rue Valiasr, si connue des Tehranis. Puis en début d’après-midi, visite du Musée au Centre de Géologie de Téhéran GIS et départ par la route en direction de Semnan via DAMAVAND, plus haut sommet des monts de l’Elborz. Dîner à Semnan.

Nuit à SEMNAN.

Téhéran تهران, est la capitale de l'Iran. Située au nord du pays, au pied des monts Elborz, la ville donne son nom à la province dont elle est également la capitale. Téhéran a vu sa population multipliée par 40 depuis qu'elle est devenue la capitale à la suite du changement de dynastie de 1786. En 2015, la ville représente environ 9 000 000 habitants et son agglomération plus de 15 000 000. La ville possède un métro avec 5 grandes lignes reliant les grandes banlieues au centre et un dense réseau autoroutier.

 

Le quartier nord de Shemiran. Ce sont les derniers membres de la dynastie Qadjar qui ont fait construire les premiers bâtiments de cet ensemble au début du 20ème siècle, dans une partie alors excentrée de la capitale, au climat plus aéré en été grâce à la proximité des montagnes. Reza Shah a d'abord vécu ici dans les années 1920 et y a fait construire des pavillons et des villas plus modernes avant de déménager au palais de Marbre en centre-ville. Mohammad Reza Pahlavi a déménagé au palais de Sa’dabad à la fin des années 1960, après la tentative d'attentat de 1965, et parce que l'agrandissement de la famille royale nécessitait un confort plus contemporain. Après la révolution islamique de 1979, les différents pavillons et villas composant le palais ont été transformés en musées.

 

Tajrish est un quartier le long de l'extrémité Nord de Téhéran, la capitale de l'Iran. Ce quartier est l'une des plus vieilles parties de Téhéran et est devenu tardivement prisé par les riches à cause de son faible niveau de pollution. En effet, cette partie de la ville est située le long des montagnes au nord de Téhéran. Tajrish est situé dans le district de Shemiran. En 2006, le quartier avait 86 000 habitants. Jusqu'en 1970, Tajrish et son voisin Shemiranat sont de petites villes le long de l'extrémité de Téhéran souvent utilisé pour les loisirs par les habitants de la ville. Ce secteur était relativement déconnecté du cœur du tissu urbain de Téhéran mais était facilement accessible et devient un lieu populaire vacationing spot. Avec l'augmentation de la population et le besoin de plus d'espace à partir de 1970, Tajrish finalement gagne une population relativement dense et deviendra mieux connecté avec le reste de la ville. Tajrish a un vieux bazar et un mausolée appelée Imam Zadeh Saleh, tous deux sont des lieux touristiques populaires.

La place Tajrish est l'une des parties les plus actives de Téhéran, avec des terminaux de bus et de taxi, centre commerciaux (incluant l'exclusive Tandis Center) et beaucoup de restaurants. Le rond-point de Tajrish est le début de l'avenue Vali-ye Asr, la plus longue voie de Téhéran.

 

JOUR 3 : SEMNAN                                                                                                                           

Journée complète de visites à Semnan, qui est une ville dans le nord de l'Iran, capitale de la province qui porte le même nom et se situe à 1138 m au-dessus du niveau de la mer, au pied des monts Elbourz. C'est le marché régional de céréalescoton et tabac. La production de textile et de tapis sont les industries les plus importantes de la ville. Semnan a traditionnellement été un point d'arrêt sur les routes commerciales vers Téhéran (230 km) et Mashhad (685 km). Elle est aujourd'hui reliée à ces deux villes par le chemin de fer et la route et possède une université, créée en 1974. De nombreux sites géologiques sont à visiter : les grottes de Darband qui nécessitent une marche à pied d’un bon niveau, les montagnes de Semnan, et les mines de sel de Garmsar et son environnement.

Nuit à Semnan.

Le site paléolithique inférieur de la grotte de Darband  se trouve à l'est de Ganj Par. Ganj Par est un site archéologique du Paléolithique inférieur de la province du Gilan, au nord de l'Iran. Il a été découvert en 2002 par une équipe d'archéologues du Centre de recherches paléolithiques du Musée national d'Iran. Près de 150 vestiges lithiques en calcaire, en roches magmatiques et en grès ont été découverts en surface d'une ancienne terrasse alluviale de la Sefid Rud qui coule aujourd'hui à l'est du site. Ils comprennent des bifaces, un pic, des galets taillés et de plus petits outils sur éclats. Ces outils présentent des analogies avec les industries acheuléennes du Caucase et indiquent que l'Iran est inclus dans la zone d'extension de l'Acheuléen.

            

Fault de Semnan : site localisé dans la partie nord laissant de grandes et larges couches horizontales sur quelques centaines de mètres uniquement.

 

Garmsar, désert et sel

Ville de Garmsar, Semnan avec une superficie d'environ 5182 kilomètres carrés, est situé dans l'Ouest. Garmsar du nord au Damavand, de l'Est à Arad, de l'Ouest à la Direction et au désert central sud est limité. Hablehrood zone Garmsar entourant la rivière qui est originaire des montagnes de l'Alborz central, boivent. grandes cultures Garmsar de blé, le coton, le melon, la grenade et fig. Tapis avec motifs et les dessins d'origine de l'artisanat de cette ville est importante.

Garmsar comprend le Desert National Park, grottes, mines desel, routes, dragon de montagne, beaucoup de touristes et de spéléologues se rendent à Garmsar pour la recherche ou les études.

 

Desert National Park, les plus grandes zones protégées en Iran. Le parc de l'Ouest et l'Est du lac salé du désert central de l'Iran dans la province de Qom est d'environ 670 hectares, 250 hectares dont 420 hectares de parcs nationaux et d'autres aires protégées. Le parc est aride et désertique. Parc national désert avait une vie animale dans le passé très variée au point qu’il était appelé Serengi d’Afrique.

La caverne de sel pétrolière Garmsar connue comme la Vallée des Grottes, en raison d’inondations, le sel a été filtré. Les experts disent que la caverne comporte de stalactites et de stalagmites de la deuxième période . En raison des couches de sel de la caverne, l’endroit est propre et sain. Il faut parcourir quelques centaines de mètres pour croiser plusieurs routes.

 

 

 

Garmsar, route du désert sur la main de substrat avec des pierres taillées brunes et noires sur une longueur de 35 kms. On voit que le mortier est encore solide même après beaucoup d'années. Cette route du sari historique de la période safavide facilitait le trajet pour les caravanes.

 

Les chutes d’eau chaude de Semnan sont la combinaison de deux sources minérales de la section nord ouest de Semnan à environ 21 kms. Les hauts plateaux sont entourés de ses chutes. L’eau de ses sources riches en sulfate, et autres minéraux est apprécié pour le traitement médical de maladies de foie, du rein, des calculs biliaires, goutte, rhumatisme et articulations.

 

JOUR 4 : SEMNAN – KASHAN via QOM 379 kms

Tôt le matin, départ par la route après le petit-déjeuner en direction de Kashan aux portes du désert. Le voyage permet de voir la ville de Qom, moderne et entièrement tourné vers les écoles religieuses. Puis à l’arrivée, transfert à l’hôtel et au programme : la demeure de la famille Abassi, le Jardin Fine (Unesco), la Grande Mosquée et le Bazar. Déjeuner et dîner en chemin et à Kashan.

Nuit à KASHAN.

La Maison des Abbasi (en p11 BVCV ersan Khāneh-ye 'Abbāsihā) est une maison historique traditionnelle célèbre de Kashan. Construite à la fin du XVIIIe siècle, la maison est un bel exemple d'architecture résidentielle persane traditionnelle. C'est aujourd'hui un musée protégé par l'Organisation du patrimoine culturel, de l'artisanat et du tourismed'Iran.                                                                                          

 

 

La Grande mosquée de Kashan est la plus ancienne construction de la ville de Kashan. Le seul minaret de la mosquée est en brique et est situé à l'angle sud-est de la mosquée. Sur la partie inférieure du minaret, il y a une épigraphe Kufi de brique en relief. Sur l'épigraphe, la date de construction, 466 Hijri (1074 ap. J.-C.) est mentionnée. Le minaret est le troisième plus ancien d'Iran possédant une épigraphe.

La mosquée fut probablement un temple du feu à l'époque préislamique, puis fut converti en mosquée après l'islamisation de l'Iran.

Dans le livre Merat ol-Boldan, la mosquée est décrite comme suit :

 

« La mosquée, qui est connue comme la grande mosquée de Kashan, a un mihrab avec une qibla juste et un mihrab avec une qibla fausse. La fondatrice de la mosquée fut Safié Khatoun, la fille de Malik al-Achtar. »

 

    

Le bazar de Kashan est le bazar principal de la ville de Kashan, dans la province d'Ispahan en Iran. Situé dans le centre historique de la ville, il a probablement été construit lors de la période seldjoukide, avec des rénovations au cours de la période safavide.

L'architecture du bazar de Kashan est particulièrement reconnue, notamment sa section Timche-ye Amin od-Dowleh, où un grand puits de lumière a été construit au XIXe siècle. Le bazar, dont les passages couvrent quelques kilomètres de longueur, est encore utilisé aujourd'hui. Son complexe abrite plusieurs mosquées et madreseh, des tombeaux, caravansérails, des arcades, des bains et des réservoirs d'eau.

          

 

JOUR 5 : KASHAN – ISFAHAN 218 kms

Comment venir en Iran sans s’arrêter et admirer le joyau National… Après deux bonnes heures de route, étape de visites autour de la Place Naqsh e Jahan : le Palais Ali Qapu, la Mosquée Imam et le Palais Tchehel Sottoon. Shopping au bazar en fin d’après-midi et début de soirée sur les Ponts Ce O Ce Pol et Khaju* le long de la rivière Zayandeh. Déjeuner et dîner dans les restaurants locaux traditionnels.

*Moment où l’on servira le thé traditionnel et l’on profite de ce moment pour rappeler les prochaines étapes à caractère géologique qui vont suivre.

Nuit à ISFAHAN.

La Place Nagh e Jahan, est située au centre de la ville. Construite entre 1598 et 1629, c’est maintenant un centre historique reconnu par l’Unesco. 160 mètres en largeur et 560 mètres en longueur. La place est entourée de bâtiments qui datent de l’ère Safavide.

                               

La mosquée Royale d’Ispahan, rebaptisée mosquée de l’Imam après la Révolution islamique, est l’un des chefs-d’oeuvre de l’art safavide. Ordonnée par Shâh Abbâs Ier, sa construction commença en 1612 et s’acheva en 1627. Quelques décors furent encore ajoutés jusqu’à la fin du XVIIe s. On la doit à un architecte d’Isfahân, Ali Akbar Esfahâni. Son plan est classique pour les mosquées persanes : une cour quadrangulaire, entourée de quatre iwans annonçant une salle à coupole. Bordée de deux salles hypostyles, la salle à coupole sud, plus imposante, accueille le mur qibla. De part et d’autre des salles hypostyles se trouvent deux madrasa à un seul étage de pièces. L’ensemble est décoré de céramique émaillée, soit de carreaux soit de mosaïques. 

Le Palais Ali Qapu est une vaste demeure résidentielle qui marque l’entrée du Palais Royal du Shah Abbas. Il s’étend de la Place Naqsh e Jahan au Boulevard Chahar Bagh. Le nom est composé d’Ali, nom arabe et Qapu, nom d’origine turc relié à la Porte d’ Ali, rapporté d’Irak du Tombeau de l’Imam Ali selon une légende. À l’époque Safavide, on rivalisait le nom Ali de l’empire Ottoman et de leur cour. C’était là encore que la Monarchie recevait tous les nobles visiteurs et ambassadeurs étrangers. Le Shah Abbas, pour la première fois, célébra le Norouze (premier jour de l’an) en 1006. Sa structure est rectangulaire, haute de 48 mètres, à 6 étages, et a en façade une large terrasse supportée par des colonnes en bois. Au 6ème étage, se tenaient les réceptions royales et banquets. Les plus grandes pièces se trouvent à cet étage.

 

Le Palais Tchehel Sotun est un large pavillon situé dans un parc face à un plan d’eau construit par le Shah Abbas II utilisé pour les réceptions et cérémonies officielles où les hauts dignitaires, ambassadeurs qui étaient conviés sur le salon donnant sur la terrasse de façade. Son nom est dû à ces vingt colonnes qui par le reflet de l’eau double son chiffre et sont comptés au nombre de 40. Comme le Palais Ali Qapu, il abrite de nombreuses fresques et peintures, céramiques. À l’ouest, se tient un musée où l’on peut admirer toutes les belles œuvres de céramiques et de verrerie qui laisse supposer l’esprit de joie de vivre et romanesque de l’amour.

 

Le Vieux Bazar d’Isfahan est un marché historique, un des plus marqués par son activité dans le centre de l’Iran qui date du 17ème siècle. Il s’étend sur deux kilomètres de ruelles qui se croisent et se rejoignent avec la nouvelle partie. Il est au centre d’Isfahan et partie nord de la Place Naqsh e Jahan. Son entrée principale s’appelle Qeisarieh et vous pouvez accéder à la Mosquée du Vendredi, qui est aussi l’une des plus anciennes. Avant d’entrer dans le Bazar, il faut regarder derrière soi pour y apercevoir la longueur de la place, qui est l’une des plus grandes place au monde. Tous les arts et artisanats sont réunis à l’intérieur de ce marché où il est agréable de se promener et d’aller à la rencontre des iraniens de passage ou non.

 

Les Ponts Ci o Ce Pol et Khaju, dont l’acoustique particulièrement ingénieuse permet d’offrir des concerts le long de la rivière Zayandeh, en soirée et aussi pour y déguster un thé dans un « tchaie khaneh », maison de thé. Promenade incontournable de la ville. Il s’appelle aussi Allah Verdi Khan et possède 2 rangées de 33 arches typiques du design Safavide d’une longueur de 297 mètres et appartient aux 11 ponts historiques de l’Iran. Autrefois, on y trouvait une maison de thé mais le dessèchement fluvial en a voulu autrement.

 

                                        

JOUR 6 : ISFAHAN – YAZD

 349 kms

Petit déjeuner et visite de la Cathédrale Vank dans le quartier arménien de Jolfa. Déjeuner dans la vieille ville d’Isfahan quartier ancien et départ vers Yazd. À l’arrivée, première approche de Yazd avec les Tours du Silence marquée par la présence religieuse des zoroastriens. Transfert à l’hôtel et dîner.

Nuit à YAZD.

Les Tours du silence, ou dakhma, se trouvent à l’écart de la ville, sur des tertres, dans le désert alentour. En effet, dans la religion zoroastrienne, l'enterrement ou la crémation des défunts étaient interdits, les morts étaient considérés comme impurs et susceptibles de souiller ces éléments sacrés que sont le feu, la terre et l'eau. Une fois dépouillés de leur chair par les vautours et autres oiseaux carnassiers de la montagne, les ossements des défunts étaient jetés dans une fosse circulaire située au centre de la tour. La pratique a duré jusqu’au XXe siècle, jusqu’à son interdiction en 1978 sous prétexte d'hygiène publique et de risque d'épidémie. Aujourd’hui, les cimetières zoroastriens accueillent les défunts qui sont mis dans des chapes de ciment, toujours dans le souci de ne pas souiller la terre.

 

JOUR 7 : YAZD ancienne cité du Moyen Orient selon l’Unesco

Journée citadine de la ville basse. A Yazd, on visite à pied de place en place aussi simplement que l’aspect des maisons basses construites en terre. Au programme : le Temple du Feu Zoroastrien, le Complexe Amir Chaqmakh, le Musée de l’Eau et le Jardin Dowlat Abad et ses tours à vent. Déjeuner et dîner dans restaurants locaux au cours des visites.

Nuit à Yazd.

Le Temple du Feu Zoroastrien, son bâtiment principal est d’une hauteur d’environ 21 mètres dans un large jardin arboré de cyprès et de pins. La beauté spéciale de ce bâtiment tient à la statue et aux pierres qui ornent le fronton de l’immeuble. On peut y lire « Bonne Parole, Bonne Pensée, Bonne Action ». A l’intérieur du temple, on peut apercevoir à travers une vitre le feu sacré ; dans un grand vase en métal, des bûches brûlent pour témoigner de la pureté, de la vérité et de la bonté divine et ce feu est entretenu depuis 1500 ans.

 

Le centre de la ville de Yazd est occupé par le complexe d’Amir Chakhmagh qui compte 3 citernes et des bâtiments de plusieurs époques : une mosquée, le musée de l’eau, un bazar. Le Tekiyeh est un endroit où les chiites se rassemblent pour commémorer le martyr Imam Hossein, et une longue façade flanquée de deux minarets et de loggias sur 3 niveaux, du haut desquels la vue sur la ville vaut le détour. Le spectaculaire fronton du Tekiyeh, datant du 15ème siècle, a été rebâti à l’époque Kadjar. Le public peut s’installer sur ses trois niveaux de tribunes pour assister aux processions du deuil. Les tribunes latérales d’origine, qui avaient disparu, ont été reconstruites en 2005. La mosquée Amir Tchakhmagh, d’époque timouride (11ème siècle), a été complétée par de belles ornementations d’émail d’époque Kadjar au 19ème siècle.

 

Le Musée de l’Eau est installé dans l'enceinte d'une ancienne maison qadjar. Idéal pour comprendre l'ingéniosité des qanats, système d'irrigation toujours à l'oeuvre à Yazd et dans l'ensemble du pays. Plus de 3 000 canaux ont été construits dans la seule proivince de Yazd, dont une centaine sont encore actifs On peut accéder à l'un d'entre eux situé au sous-sol. Avant cela, une série d'objets permettent de mieux appréhender le travail indispensable à la maîtrise de la précieuse ressource en eau par les moghani (les puisatiers). Noter les outils des puisatiers, les récipients et la maquette d'une citerne.

                  

Le Jardin « Dowlat Abad », de tous les jardins de Yazd, il est le plus ancien. Connu dans le monde entier pour sa haute tour du Vent de 33 mètres sur 8 qui avait été étudié pour rafraîchir les maisons sachant que la chaleur dans cette région désertique était caniculaire mais venté. C’est donc la maîtrise du vent qui a été recueilli et utilisé, on peut dire que c’est la ventilation naturelle ou climatisation sans énergie qui avait déjà été inventé. Quand on regarde la ville de Yazd depuis les toits, on peut en distinguer de nombreuses plus petites mais dont le système est identique. Il est enregistré depuis le 23/12/1346 sous le n°774 au patrimoine de l’Unesco.

 

JOUR 8 : YAZD et le Désert

Départ le matin en direction du désert. Prévoir des bonnes chaussures et tout le nécessaire pour être confortable et profiter des atouts naturels de la région de Yazd. Déjeuner et dîner dans le désert et bivouac pour découvrir le décor naturel que le désert offre à toutes les heures du jour et de la nuit.

Nuit dans les environs de Shirkooh.

 

Yazd renferme beaucoup de trésors naturels, entre montagnes et déserts, deux compagnons.

Le nom de Yazd est associé à celui de desert, et c’est bien justifié mais le paysage n’est pas si simple car c’est une terre de montagnes, de place désertique, qui cohabitent avec d’autres endroits et c’est ce qui fait toute son originalité.

Selon l’agence Mehr News, le plus authentique centre de la province de Yazd est Shirkooh, (montagne du lion) qui s’étend sur quelques kilomètres de pentes épineuses et arides. Après Pishkuh (avant la montagne), de nombreux villages bénéficient de l’eau des montagnes et la terre agricole a largement prospéré aux alentours. Grâce aux efforts des agriculteurs, on peut y admirer de superbes jardins où l’on cultive de tout.

Yazd grâce à ses hivers très froids et ses étés très chauds ont une végétation très large, ce qui fait son attrait touristique été comme hiver. Taft, endroit connu pour son climat particulièrement favorable à la culture, vergers, jardins, champs agricoles. Baghi Abad, Tezerjan, Banadak Sadat, Manshad, Fakhrabadof, second-Abad et d’autres villages encore de la province de Yazd.

 

En continuant par la route pavée qui traverse les montages de Nir et Garyzat à Poshtkuh, on arrive à Shirkooh. Routes mythiques du désert et de la campagne verdoyante qui jouent à cache cache

 

Finalement, on arrive sur un parc de 20 hectares d’anciens palmiers et d’une richesse florale inattendue et encore le Désert. Et là, le désert prend place avec ses dunes et son sable. On pourra aussi profiter de ce paysage pour y voir de très anciennes mosquées et anciens villages.

Au choix sont nommés: Siahkouh, Valley figs, Abarkouh, golden, Marvast, Desert Saghand, bahadoran, Allahabad, berries, Taqstan and Shhydyh. Tourisme du desert. Paysages spécifiques recherchés par tous les amoureux de la nature.

 

Les dunes et les paysages sans fin à perte de vue vous attirent et l’on surfe entre toutes pour découvrir les traces du passé.

JOUR 9 : YAZD et le Désert

Après une nuit dans le désert, petit-déjeuner et début de la randonnée à travers divers paysages qui cotoient le désert. Déjeuner au cours de cette longue promenade alternée de paysages verdoyants ou sableux. Comme cités dans la journée précédente, on saura différencier toutes les raisons à cette diversité de paysages aussi soudaine.

Retour en fin de journée à Yazd. Nuit à Yazd.

                      

JOUR 10 : YAZD – KERMAN

369 kms

Géologie au cours du transport. À l’arrivée, début des visites au cœur de Kerman reconnue pour ses tapis de soie, riche par ses alentours et paysages grandioses. Au programme : le Mausolée Shah Nematollah Vali, le complexe Ganjali Khan ainsi que le dôme Jabalieh. Déjeuner sur la route et dîner à l’hôtel.

Nuit à KERMAN.

Le mausolée Shah Nematollah Vali, une pure merveille est élevée au 15ème siècle par les soins d'un roi musulman de l'Inde, car sous ce dôme, repose le derviche le plus respecté de la Perse. Depuis, le mausolée n'a cessé d'être embelli et étendu pour accueillir les fidèles. La grande coupole et la porte principale incrustée d'ivoires, ont été restaurées sous les Safavides. L'ensemble a été agrandi à l'époque Qadjar, qui y ajouta les minarets élancés. Pur moment de recueillement et de spiritualité que tout le monde apprécie dans la région de Kerman. 

 

Le complexe « Ganjali Khan » est une bâtisse de la période Safavide située dans le vieux centre de la ville de Kerman. Il est composé d’une école, d’une place, d’un caravansarail, d’un hammam, d’un Puits « Ab Anbar », d’une Mosquée, de l’Hôtel de la Monnaie et de son Bazar. Il a été construit par Ganj Ali Khan qui gouvernait les provinces de Kerman, Sistan et Kandahar de 1596 à 1621 sous le règne du Shah Abbas 1er. Plusieurs inscriptions sur la bâtisse attestent quand exactement ont été construits tous ces bâtiments. L’architecte de ce complexe était Mohammad Soltani de Yazd. Il couvre un espace de 11000 m² au centre d’un parc public, ainsi s’aligne le Bazar Vakil qui d’est en ouest au sud du complexe. La place est entourée d’arcades qui marquent l’entrée du bazar au nord/ouest, l’est étant l’entrée du Caravansarail Ganjali. L’entrée du Hammam Ganjali est située le long de la section du Bazar Vakil, connu aussi sous le nom Ganjali Khan Bazar. Toute cette architecture est propre au style Isfahani.

La Place Ganjali : dans l’ancienne Perse, les places étaient localisées près des bâtiments du gouverneur et des places pour réception et cérémonie. Cette place mesure 990 mètres de long et 554 mètres de large et rappelle la place « Naqsh e Jahan » d’Isfahan ou « Chakhmagh « à Yazd, lesquelles sont aussi bordées, de ses bazars, de ses écoles, de ses caravansarails, bâtiments urbains d’usage public

 

Le Hammam Ganjali, construit en 1631, se situe sur la partie sud de la place Ganjali. L’entrée est décorée de peintures anciennes, ornements de la période Safavide. Une caractéristique de ce bâtiment est que les pierres sculptées coïncident avec celles du sous-sol, composé de salle froide, chaude et épurées, toutes ces salles sont recouvertes de dômes portés par des piliers en forme d’arcade. L’architecte de ce hammam est dotée des plus belles décorations et ornements, et met en avant toutes les peintures fines, les sculptures de la pierre à cette époque. Ce hammam, aujourd’hui a été converti en musée d’ethnologie depuis 1971. Une partie enfermée et une cour sont remplies de figurines grandeur nature qui ont été rapportées à la faculté des Arts de Téhéran puis transférées dans son musée.

 

Le Bazar Ganjali est situé au sud de la place et l’intérieur est décoré de sculptures et peintures d’une grande finesse et malgré que tous ces ornements soient vieux de 400 ans, ils ont été très bien préservés. Ce long bazar est jalonné de nombreux édifices historiques, et de 16 iwans et voûtes.

Le Caravansarail et la Mosquée Ganjali : situé sur la partie est de la place, l’entrée du Caravansarail porte l’inscription datant de 1598, composée de calligraphies d’Ali Reza Abbassi. Sa structure repose sur la base de 4 iwans, chacun doublé de hall en murs très larges. Une cour centrale accueille une fontaine octogonale chanfreinée à chaque extrémité. À gauche de celui-ci, se trouve la petite Mosquée Ganjali.

L’Hôtel de la Monnaie Ganjali, dont la construction a commencé en 1598, possède un intérieur encore très décoré de richesses artisanales de sculptures et de gravures. Le bâtiment est un large dôme couronné d’une coupole qui laisse rentrer la lumière et le vent, ainsi servant d’aération étudié pour rafraîchir les lieux. Ce bâtiment a été converti en musée de numismatique depuis 1970 et présente des monnaies des différentes périodes Parthe, Sassanide, Safavide et Afsharide.

 

Le dôme Jabalieh, de 20 mètres de haut, a été construit en pierre et plâtre et sa coupole en briques. Son architecture est inspirée de la période sassanide. Il est de plan octogonal, comporte trois étages couronnés par un dôme assez plat et l'intérieur est totalement vide. Il semble antérieur au 2e millénaire de notre ère et peut-être un bâtiment zoroastrien.

 

JOUR 11 : KERMAN ville et Bam

Petit-déjeuner et début des excursions pour rejoindre Bam malheureusement célèbre pour son tremblement de terre de 2001 via Mahan, ancien village. L’Iran compte parmi les pays les plus à risque sur ces phénomens géologiques et Bam faisait partie autrefois des sites touristiques. Malgré sa reconstruction, elle a nouveau visitée pour plus de raisons. Déjeuner et dîner sur la route dans restaurants locaux. Nuit à Kerman.

Le village de Mahan situé à 35 km du sud-est de Kerman, sur la route Kerman-Bam, avec son fameux mausolée et le jardin de Shahzadeh. L'existence d'abondantes sources d'eau a contribué à la prospérité de cette région. L’architecture de certains bâtiments remonte au XIIe siècle.

La citadelle de Bam : située au nord-est de la ville de Bam, c'est l’ancienne ville de Bam. Elle est également entourée de jardins, de maisons et de terres agricoles. Victime d’un violent tremblement de terre (au moins 30 000 morts), ce fut le site du tournage du Désert des Tartares (tiré de l’œuvre de Dino Buzzati) en raison de sa ville médiévale spectaculaire.

 

JOUR 12 : KERMAN et ses alentours

Etant donné l’ancienneté de l’habitation humaine dans la région, les richesses archéologiques et préhistoriques de Kermân sont innombrables et loin d’avoir été toutes découvertes, d’autant plus que la rudesse du climat désertique rend la recherche difficile. Ceci dit, les régions de Jiroft, de Shahdâd et de Mâhân sont aujourd’hui en pleine exploration archéologique puisque les excavations faites ont permis de mettre à jour l’existence de civilisations inconnues vivant à Kermân il y a six millénaires. Le site archéologique de Jiroft (la civilisation antique de Jiroft) et celui en expansion de Shahdâd sont à visiter absolument.

 

La beauté de Kerman ne se limite pas à son patrimoine historique puisqu’elle offre aussi aux visiteurs la beauté féroce de ses paysages variés. Déserts, montagnes et forêts forment un ensemble unique. Ainsi l’écotourisme, en particulier l’écotourisme désertique est actuellement en plein développement dans la région. Une grande partie du territoire de cette province est désertique et le plus célèbre des déserts de Kermân est sans doute celui de Lout, à la géographie phénoménale, lieu de randonnée fantastique, où le ciel pur dévoile au regard l’infinité des étoiles.

Parmi les attractions naturelles de ce désert très chaud et très aride, où une température maximale de plus de 70 C° fut enregistrée en 2005, on peut notamment citer les kalouts, ces étranges formations de sable tourmentées par le vent, qui s’élèvent parfois à plus de 500 mètres. Les dunes de sable, les grands lacs salés, notamment celui de Sirjân, les failles rocheuses et le ciel particulièrement clair et approprié à l’observation astronomique, en plus d’une expérience humaine du désert, sont d’autres attraits de ce désert.

 

Le désert n’est pas le seul atout naturel de cette province, puisque plusieurs hauts massifs montagneux et volcaniques donnent aussi une grande diversité climatique à cette province, en préservant le peu de précipitations annuelles et en permettant la formation d’oasis inattendues, telles que celle de Jiroft.

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      La montagne Hezâr : À 114 km au nord-ouest de Bâm, près de Râyen, le mont Hezâr culmine à 4465 mètres. Les villages du piémont de cette montagne sont dotés d’un climat froid et agréable en raison de l’altitude.

 

 

JOUR 13 : KERMAN – SHIRAZ 

596 kms séparent Kerman de Shiraz, si bien que tôt le matin, après le petit-déjeuner, transfert à l’aéroport et vol à destination de Shiraz. À l’arrivée, transfert à l’hôtel dans la ville des poètes et des roses et visites au programme : le complexe Vakil ou Zandieh avec son fameux Bazar où l’on déguste les glaces à l’eau de Roses, son Hammam, et son Musée.

 Déjeuner dans ce même quartier symbolique du tapis nomade, le Gabeh. En fin d’après-midi, receuillement auprès des tombeaux des célèbres poètes iraniens Hafez et Sa’adi dont les versets sont toujours cités en tout lieu. Dîner dans un restaurant local de ville.

Nuit à SHIRAZ.                                                                                 

 

Zandieh ou le complexe Vakil incluant le Bazar, le Hammam et la Mosquée.

Le Bazar VAKIL est le principal bazar de la ville, situé dans le centre historique de Shiraz. Cela rappelle que cette place de commerce a été établie au 11e siècle par Buwayhids, qui a été principalement rebâti par les « Atabaks » du Fars. Au 18e siècle, le régent Karim Khan Zand a renommé tout ce complexe. Le Bazar est un ensemble de cours, de bassins, de maison de bains, de minuscules échoppes et de places où l’activité commerciale allait des épices, aux tapis, aux cuivres et à tout l’artisanat du bois, des bijoux, des pierres… Comme tout bazar, on retrouve des mosquées et « Imâmzâdeh » construites à l’avant ou à l’arrière du bazar.

Le Hammam VAKIL est un très ancien bain ouvert au public à Shiraz. Construit par Karim Khan, il est une des œuvres du district royal, inclus parmi tous les autres édifices aussi bien administratif que religieux. Le monument est classé sous le numéro 917 de la liste nationale.

La Mosquée VAKIL de Shiraz est située à l’ouest, à côté de la porte d’entrée du Bazar Vakil. Elle a été construite entre 1751 et 1773 pendant la période Zand et restaurée sous le règne Kadjar. Vakil veut dire « régent », ou « ministre » de nos jours, ce nom a été donné par Karim Khan, le fondateur de la dynastie Zand. Shiraz a été gouvernée par ce dernier qui a, durant sa présence, fait bâtir et édifier beaucoup de bâtiments et de monuments.

   

JOUR 14: SHIRAZ – KAZERUN – SHIRAZ

Petit-déjeuner à l’hôtel et départ pour Kazeroun qui ormis ses attraits culturels offre de nombreux sites géologiques dans la région sud du Fârs. Déjeuner lunch box et dîner au retour à Shiraz.

Nuit à SHIRAZ.

Kazerun est une ville de la province du Fars en Iran, située entre Shiraz et Bushehr. Le célèbre site archéologique de Bishapour se situe environ à une vingtaine de kilomètres de la ville dans la grotte de Tange Chogan, que l’on atteint par un chemin de pierres pour atteindre la grande statue du Roi Shapur. Un moment de détente pour tous les marcheurs de condition normale et qui permet d’admirer le paysage verdoyant du Fârs et du village très typique (ânes, moutons, le monde du tapis est ici dans ces paysages lointains…).

Le complexe historique de Bishâbour constitue le lieu touristique principal de la ville. Il comprend notamment la ville antique du même nom, le détroit de Tchogân, la grotte et la statue du roi sassanide Shâpour, la grande salle de cérémonie de Shâpour, le temple d’Anâhitâ, la forteresse Dokhtar, un temple de feu, ou encore la mosquée Djâmeh.

 

Bishapour est une ville antique de l’Iran sur l’ancienne route entre Persis et Elam. La route rejoignait la capitale Sassanide Estakhr (près de Persepolis) et Ctesiphon. Cette cité est située dans le sud du district de Kazeroun, province du Fars. Bishapour a été construit près d’une rivière qui traverse ce secteur, près d’un point important d’eau, près d’une riche vallée où l’on peut admirer les bas-reliefs sculptés dans la pierre. La partie principale de ses fouilles sont dans la partie royale à l’est de la ville. Un feu sacré au Temple d’Anahita était érigé près du palais. Au centre, on y voit une place bordée de 64 niches abritant des décors de stuc sculpté et peint. A l’ouest, se tient une cour de mosaïques et à l’est une salle de réception aux 4 iwans, où l’on suppose que le toit était fermé par un dôme, idée pas toujours accepté étant donné la superficie trop importante. Autant de décors et de techniques d’ornements sont à portée de la vue et ont été relevés à la conquête Islamique de l’Iran. Sol en marbre noir, mosaïques, d’inspiration greco-romaine représentant des masques dionysiaques, des danseuses, des musiciennes, motifs végétaux.

 

JOUR 15* : DEPART DE SHIRAZ

Le matin, après petit-déjeuner, départ de l’hôtel et transfert à l’aéroport pour vol de retour à destination du pays d’origine.

*Ce programme peut être allongé d’une journée en ajoutant une escapade vers Busher lorsque la saison le permet. En terme de géologie, nous pouvons guider ces visiteurs vers les points importants sur les bords du Golfe Persique.