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Itinéraire: TEHRAN

Héritage du Monde et Gloire de la Perse…

Ce tour tient à montrer les richesses non seulement archéologiques de l’Iran, mais aussi à faire connaître les grands savants qui ont innové dans les domaines de l’exploitation de l’eau, la médecine, l’écriture, la maîtrise du vent pour créer ce que l’on appelle aujourd’hui la climatisation… la civilisation perse était avancée et permettait une agriculture malgré une sècheresse due au climat et s’avérait des plus ingénieuses dans bien des domaines…

Programme ci-dessous :

JOUR 1 : TEHERAN

Arrivée à Téhéran, assistance à l’aéroport avec l’équipe accompagnatrice et transfert à l’hôtel. Petit déjeuner et début des visites dans la capitale moderne et contrastée. En fin d’après-midi, transfert à l’aéroport Mehrabad pour vol en direction de Ahwaz.

Nuit à Ahwaz.

Ø Musée du Tapis

Ø Musée de la Céramique et de la Verrerie appelée aussi « Abgineh »

Le Musée du Tapis montre la plus grande variété de tapis et de tissages que l’on trouve dans le pays datant pour les plus anciens du 16ème siècle. Ce hall d’exposition occupe 3400 m² et sa bibliothèque contient 7000 livres, servant à décrire l’origine de chaque tapis, anecdotes, et autres descriptions. Ce musée a été conçu par la Reine Fara Diba Pahlavi et sa forme extérieure a été réalisée comme un métier à tisser, les murs extérieurs étant protégés pour réduire celle de l’intérieur malgré la canicule estivale.

 

 

Le Musée de la Verrerie et de la Céramique est un des musées de Téhéran construit à l’époque Qadjar. Enregistré sous le numéro 2014 le 7 Ordibehesht 1377 (date iranienne), sa construction a démarré en 1330 et était entre les mains de l’ambassade d’Egypte, puis l’ambasse d’Afghanistan, la Banque de Commerce, et en 1355, en collaboration d’ingénieurs australiens et iraniens qui ont apporté les changements que l’on connaît aujourd’hui.

 

JOUR 2 : AHWAZ – DEZFUL

Après le petit-déjeuner, route vers Sushtar (97 kms), où l’on visite les Vieux Moulins à Eau, poursuite du voyage vers Sush (84 kms) :

Ø Les Vieux moulins à Eau

Ø Choghazambil (2ème millénaire AV JC)

Ø Le Lieu Saint Daniel

Ø Le Palais Apadana (546 AV JC)

Ø Le Musée de Sush.

Route jusqu’à Dezful et Nuit à Dezful.

Suse ou Shushan dans la Bible (en élamite :Šušan) est une ancienne cité de la civilisation élamite, devenue au Ve siècle AV JC la capitale de l'Empire perse achéménide, située dans le sud-ouest de l'actuel Iran à environ 140 km à l'est du fleuve Tigre. Elle ne présente plus aujourd'hui qu'un champ de ruines. La petite ville iranienne de Shush qui se trouve à proximité, a pris sa continuité.

Suse a été fondée vers 4000 av. J-C sur un point de passage qui relie la vallée du Tigre au plateau iranien. La ville est mentionnée dans la Bible. C'est l'une des plus anciennes cités de la région ; elle a été occupée jusqu'au XIVe siècle, soit une période de plus de 5000 ans. C’est donc une ville très importante pour saisir l’histoire du Moyen-Orient au cours de ces millénaires. La partie la plus importante de la Suse antique est une zone d'environ cent hectares divisée en trois parties, qui surplombe une petite rivière, la Chaour. La première est l'Apadana, du nom du grand palais que Darius Ier a construit à cet endroit, sur les ruines de constructions élamites.

 

 

La seconde est l'Acropole, la partie la plus élevée du site, sur laquelle se trouvait un fort achéménide, qui est en fait la première zone habitée de la ville, et son centre à l'époque élamite. En contrebas se trouve la Ville royale, zone résidentielle. Ce grand ensemble est celui qui a été peuplé en premier, dès la fin du Ve millénaire. C'est là que se trouvait la Suse élamite. Il était ceinturé d'un glacis qui servait de système de défense (il n'y avait pas de murailles). La ville s'est ensuite étendue vers l'est aux périodes plus tardives, dans la « ville des artisans », où se trouvait la ville à l'époque islamique. Les deux ensembles étaient séparés par un fossé, et par les eaux de la Chaour qui avaient été détournées.

Chogha Zanbil est un complexe élamite dans la province du Khuzestân. On y trouve notamment une des seules ziggurats dont les ruines ont été préservées jusqu'à aujourd'hui en dehors de la Mésopotamie. C'est d'ailleurs sans doute la mieux conservée de toutes. Le site se situe à approximativement 45 km au sud de Suse et à 230 km au nord d'Abadan en passant par Ahvaz. En 1979, Chogha Zanbil est devenu le premier site iranien à être inscrit au Patrimoine mondial de l'UNESCO.

 

 

Haft-Tapeh, (les sept collines), est un site archéologique situé dans la province du Khûzistân, dans le sud-ouest de l'Iran près de Suse, découvert en 1908 et dont les fouilles sont toujours menées. Il est identifié à la ville antique de Kabnak, une des principales villes de l'Élam antique. La ville de Kabnak était devenue un important centre politique, sous le règne du roi élamite Tepti-Ahar 1400 AV JC, dernier roi de la dynastie Kidinuide, mais Kabnak existait déjà avant cette période. Il semble que son autorité n'ait pas été très étendue, et qu'il n'ait pas régné sur tout l'Élam, alors fragmenté politiquement. Il disposait cependant de suffisamment de moyens pour bâtir d'importants monuments dans sa capitale, notamment un complexe funéraire destiné à la famille royale. Les textes retrouvés pour son règne consistent surtout en des archives administratives. Après sa mort, le centre du pouvoir est retourné dans l’ancienne capitale Suse.

Quelques siècles plus tard, une autre ville a été construite à proximité, Chogha Zanbil. Les excavations de Haft-Tappeh ont révélé un palais et un grand temple fondé par Tepti-Ahar où le dieu Kirwashir était adoré. Le temple était décoré de plaques de bronze et de peintures murales. L’archéologie témoigne d'importantes influences mésopotamiennes et hourrites. Récemment, certaines statuettes d'argile de déesses de la fécondité ont été découvertes sur le site. Sous le temple funéraire on a retrouvé un complexe funéraire souterrain destiné au roi et à sa famille. Des ossements ont été découverts dans la tombe, mais il n’est pas certain qu’ils appartiennent à un membre de la famille royale.

Haft-Tapeh a d'abord été fouillé par l'archéologue français Jacques de Morgan en 1908. Entre 1965 et 1978, une mission dirigée par l’archéologue iranien Negahban fouille à nouveau le site, suivie depuis 2003 par une équipe germano-iranienne, dirigée par Behzad Mofidi.

 

JOUR 3 : DEZFUL – KHORAM ABAD

Tôt le matin, après le petit-déjeuner, départ pour Khoram Abad (184 kms) avec au programme :

Ø Le Château Falak ol Aflak

Ø Le Tombeau Baba Taher.

Nuit à Khoram Abad.

La ville de Khorramabad possède de nombreux attraits touristiques dont l’un des plus importants est le château Falak ol-Aflak. Cette magnifique forteresse d’une superficie de 5300 mètres carrés est érigée au sommet d’une colline et possède une vue splendide. Ce fort, également appelé "Dej-e Chapour" ou la forteresse de Chapour, date de l’époque sassanide. Il possédait en ces temps huit tours et des murailles à la fois très hautes et très solides : un parfait lieu de sécurité et une véritable barricade pour parer à d’éventuelles attaques. A l’époque contemporaine, avant la Révolution islamique, il servait de prison. On notera que l’extension et le développement de la ville de Khorramabad se sont réalisés à partir de cette même forteresse. Une source d’eau potable et très fraîche coule tout au long de l’année non loin du fort, irriguant la végétation du parc et alimentant le grand bassin qui s’y trouve aujourd’hui.

 

Outre la grande harmonie et la finesse de son architecture, cette construction possède des trésors exceptionnels : le tourbillon de pierre, sorte de bassin tournant servant à la répartition de l’eau. Cette œuvre culturelle et historique fait partie des constructions datant de l’époque sassanide et le pont Shapouri ou Shekasteh (brisé), d’une longueur d’environ 230 mètres et dont la construction remonte également à l’époque sassanide.

Le Tombeau de Baba Taher à Khoram Abad est un site culturel des plus importants de la ville car il révèle de nombreuses vérités sous forme de poèmes dont les iraniens raffolent et appréciés par sa simplicité, s’inspirant de la nature, de la vie rurale, des charmes naturels des hommes et des femmes. Son œuvre est écrite en Lori de la région du Lorestan et en quatrain. Ata Hassanpour, un des archéologues dans la province du Lorestan a retrouvé des vestiges avec son nom inscrit « baba ».

 

JOUR 4 : KHORAM ABAD – KERMANSHAH

Après le petit-déjeuner, route vers Kermanshah (189 kms) avec ses incontournables visites :

Ø Le Grand Bazar

Ø Tekye Moaven Ol Molk

Nuit à Kermanshah.

Tekye Moaven Ol Molk est un édifice de l’époque Kadjar dans le vieux Kermanshah, ville caravanière de la Route de la Soie, où encore aujourd’hui le commerce reste très actif pour sa production de riz et autres cultures. Son passé historique a laissé de nombreux vestiges. Aujourd’hui on y organise de nombreuses cérémonies religieuses et rituels comme par le passé où chaque ethnie apportait ses propos et ses croyances.

 

 

 

JOUR 5 : KERMANSHAH - HAMADAN

Après le petit-déjeuner, visite à Kermanshah avant de prendre la route vers Hamadan (184 kms) alternée de visites :

Ø Tagh Bostan (450 AD)

Ø Bisotun (480 AV JC)

Ø Le Temple Anahita

Ø Le Tombeau Baba Tahen à Hamadan

Nuit à Hamadan.

Le "Taq-e Bostan" de Kermanchah est, après Persépolis et Pasargades de Fârs, la place Naqsh-é Jahan d’Ispahan, la forteresse de Bam de Kermân, le Trône de Soleïman d’Azerbaïdjan, Gonbad-e-Soltanieh de Zanjan et la ziggourat de Tchogha-Zanbil de Khuzestân, le huitième monument antique de l’Iran inscrit au registre de l’Unesco.

Taq-e Bostan est un site sassanide des IVe et VIe siècles, comprenant deux arches sculptées (taq en persan) et un bas-relief, à côté d’une source. Il est situé au pied d’une montagne de la chaîne du Zagros à 6 km au nord-est de Kermânchâh. Une cascade d'eau sacrée chute d'une falaise dans la montagne et remplit un grand bassin. En hiver, le paysage y est rempli de brumes et de vapeur d'eau.

 

Un des reliefs les plus impressionnants, dans la grotte la plus grande ou "iwan", est une statue équestre géante du roi Sassanide, Khosrô II (591-628 AP JC) monté sur son destrier favori, Shabdiz. Le cheval et son cavalier sont tous deux représentés en armure de combat. Il y a deux scènes de chasse de chaque côté de l'iwan, une représentant une chasse au sanglier et l'autre, dans le même esprit, montre le roi chassant un cerf. Des éléphants poussent les sangliers à sortir d'un lac marécageux pour que le roi puisse les tirer avec son arc et ses flèches tandis que la chasse est accompagnée par des femmes musiciennes suivant dans d'autres bateaux. Ces scènes de chasse royale sont parmi les plus vivantes de tous les bas-reliefs, et sont vraiment de nature narrative. La seconde arche est plus sobre: ni l’entrée ni les parois latérales ne sont décorées. Ils sont identifiés par des inscriptions en pehlevi; à côté de Shahpur II: Ceci est la représentation du bon fidèle du dieu (Ahura Mazda), Shahpur, roi d’Iran et d’Aniran (L’Aniran est le monde non-iranien), de race divine.

Bisotun : extraordinaire bas-relief située à une trentaine de kilomètres de Kermanshah, le long de la haute route d’Ecbatane à Babylone. L’inscription la plus longue de l’époque achéménide, elle décrit les conquêtes de Darius Ier en trois langues, le vieux-persan, l’élamite et l’akkadien.

 

Cette inscription a joué un rôle crucial dans le déchiffrement de l’écriture cunéiforme. Situé environ 60 m plus haut que la route actuelle et 100 m plus haut que la route antique, le relief rupestre mesure 6,5 m de long et 3,2 m de haut. Il commémore l’accession au trône de Darius le Grand, en 522 av. J-C, après sa victoire sur une conjuration. En incluant les panneaux portant l’inscription, l’ensemble mesure 25 m sur 15 m. Darius Ier y décrit longuement qui il est: il se proclame descendant des Achéménides, fondateur d’une lignée de rois.

À l’époque sassanide (III-VII siècles), Bisotun accueillit un jardin royal entouré d’un pont, d’un barrage et d’une route. Un palais est resté inachevé (Takht-e Shirin). Dans la falaise, une immense surface fut aplanie à la fin de la période sassanide, en prévision de futurs bas-reliefs que l’invasion arabe ne permit jamais d’exécuter. De l’époque islamique, il demeure les traces d’une occupation ilkhanide (XIIF-XIV6 s.), un ancien caravansérail des premiers siècles de l’Islam, un caravansérail et un pont safavides (1501-1732).

En contrebas du relief de Darius Ier, le dieu grec Héraclès (Hercule) fut sculpté en 148 AV JC. Il constitue l’unique œuvre datée de façon certaine de l’époque séleucide en Iran. Le dieu est représenté nu, étendu sur une peau de lion, tenant une coupe. Une massue est dressée au-dessus de ses jambes, et son carquois est suspendu à un arbre derrière lui. Une stèle porte une inscription grecque.

Le temple d'Anahita a été érigé sur un site de 4.6 hectares, c'est le plus grand ensemble architectural d'Iran, ancien dédié à cette divinité des eaux. Il est situé sur une hauteur schisteuse à mi-chemin entre Hamadan et Kermanshah, surplombant la plaine de Kangavar. Les origines de ce site remontent à la période Parthe, comme en attestent de multiples tombes, pièces de poterie et pierres ouvragées retrouvées sur place. La plupart des tombes se trouvent sur le versant est, et se subdivisent en 3 groupes.

 

D'autres fouilles révèlent des piliers extérieurs dont la hauteur approximative était de 35,4 m le long des murs d'ouest en est, et puis sud. Il faudra attendre de nouvelles fouilles en 1995, pour dégager complètement le mur nord. Un escalier monumental de 1,48 m de haut, ressemblant à celui de Persépolis, se trouve sur la façade sud et représentait l'entrée principale du temple. Les 26 marches ont été préservées, elles mesurent 41,5 cm de large, 12 cm de haut, et 32 cm de profondeur.

Le géographe grec Isidore de Charax mentionne pour la première fois le temple d'Anahita à Kangavar comme "temple d'Artémis" au 1er siècle. Entre le IXe et le XIVe siècle, des géographes et historiens arabes visitent le temple et consignent leurs observations. En 1840 les Français Eugène Flandin, et Pascal Coste visitent et étudient le site, en fournissent un descriptif détaillé, notant en particulier son étendue sur une aire carrée de 200m x 200 m. En 1968 une équipe archéologique iranienne entreprend des fouilles, et étend le périmètre du temple sur une zone rectangulaire de 230m sur 210 m. Le point culminant du site est à l'angle nord-est, à hauteur de 32 m.

Le Mausolée de Baba Taher, appelé aussi Oryan, , grand soufi et poète iranien du XIe siècle, il est natif de Hamadan. Par leurs reflets mystiques et amoureux, ses quatrains lyriques sont populaires pour leur impressionnante beauté. Ses quatrains ont été chantés à l'origine en dialecte de Pahlavi, mais ils ont pris leur forme Lure, kurde et persane contemporaine au cours du temps. Beaucoup de ses œuvres apparaissent encore dans les citations ainsi qu’une œuvre bien connue « finalement ».

 

JOUR 6 : HAMADAN

Après le petit déjeuner, cette journée se déroulera dans la même ville consacrée à la découverte de la grotte Ali Sadr.

Nuit à Hamadan.

Située à une altitude de 1900 mètres au-dessus du niveau de la mer, la grotte Ali Sadr, composée d’un grand lac et de galeries accessibles en barque, est un des plus beaux sites naturels de l’Iran. Son lac, atteignant parfois une profondeur de quatorze mètres, est translucide, sans couleur, sans odeur, avec un goût naturel, mais son eau n’est pas potable. Tout au long de l’année, l’intérieur de la grotte a une température fixe de douze degrés. Pour l’instant, aucune vie animale n’a pu être décelée à l’intérieur. Le sol et le plafond sont recouverts de stalactites et stalagmites de différentes configurations formées au cours de millions d’années de transformations chimiques. L’air est léger, sain, sans poussière aucune et offre une ambiance paisible ; si vous allumez une bougie sous ses voûtes enchanteresses, sa flamme ne tremblera pas. A ce jour, on a identifié quatorze kilomètres de galeries dont quatre kilomètres ont pu être aménagés pour les visiteurs.

 

 

JOUR 7 : HAMADAN - KASHAN

Après le petit-déjeuner, route en direction de Kashan (400 kms), via la Citadelle Gugad. A l’arrivée à Kashan, visite et promenade dans le Jardin Fine, l’un des plus raffinés de l’Iran.

La Citadelle Gujad est située à 5 kms de Golpayegan. En temps de paix, il avait la fonction de caravansarail mais en temps de guerre, il servait de château pour y abriter les têtes couronnées en danger. Aujourd’hui, c’est un hôtel classé 3 étoiles avec sa particularité de murs en terre, et reste intéressant pour ses origines vieilles de 400 ans dont le seul document est au nom de Ali Khan Bakhtiari.

 

Conçu pour le Shah Abbas Ier, le Jardin Fine illustre la version persane du paradis. Toujours très apprécié pour ses sources naturelles qui s'écoulent dans une série de bassins et arrosent des vergers, il abrite les vestiges d'un palais du Shah et d'autres bâtiments séfévides très remaniés. D'autres constructions y furent ajoutées à l'époque Qadjar. Le jardin contient le hammam où Amir Kabir fut assassiné.

Premier ministre sous Nasseredin Shah de 1848 à 1851 (date de sa mort), Amir Kabir, héros nationaliste iranien réformateur, modernisa de manière notable le système éducatif et l'administration.

 

JOUR 8 : KASHAN - ISFAHAN

Après le petit-déjeuner, la journée commencera par quelques visites avant de se mettre en route pour Isfahan (218 kms), via Abyaneh.

Ø Les demeures Borujerdi et Tabatabei

Ø Le Hammam Sultan Amir Ahamad

Ø La Mosquée Agha Bozorg

Ø Abyaneh, village pittoresque et ancien encore habité par ses habitants conservateurs

Nuit à Isfahan.

La demeure Tabatabaei est une maison historique de la famille influente Tabatabaei, construite dans les années 1880, sur un parc de 5000 m²divisé par de plusieurs courts intérieurs arborés. La maison comprend 40 chambres sur 4 pavillons et 3 salles de vent.

 

La demeure Borujerdi est dans le quartier historique de la ville de Kashan. Cette maison date de la période Sultan Mir Ahmad dans la seconde moitié du 13ème siècle et achevé à la période Kadjar. Il est enregistré au numéro 1803 du Registre National pour ses tours de vent symétriques et sa pergola, une des plus belles œuvres de l’architecture perse. Des inscriptions sont lisibles sur les quatres côtés du bâtiment.

Le Hammam Sultan Amir Ahmad, connu aussi sous le nom Qasemi est un traditionnel bain à l’iranienne publique de Kashan, construit au 16ème siècle à l’ère Safavide. Bien que le hammam ait été très endommagé lors du tremblement de terre en 1778, il a pu être rénové par les Kadjar. Il doit son nom du fait de la proximité de la tombe du Sultan Amir Ahmad.

 

La Mosquée Agha Bozorg est encore un lieu historique de Kashan datant du 18ème siècle que l’on doit à Ustad Haj Sa’Ban Ali. Il faut noter son design symétrique qui consiste à deux iwans, l’un en face du mihrab et l’autre à l’entrée. La cour principale intérieure comprend en contrebas une seconde cour composée où l’on peut admirer ses arbres et sa fontaine.

 

Abyaneh est un village du District de Barzrud rural du District Central du Comté de Natanz. En 2006, on recensait 305 habitants dont 160 familles. Caractérisé par la couleur rougeâtre de la terre, le village est un des plus anciens que l’on compte en Iran et attire de très nombreux visiteurs chaque année pendant la période des fêtes et cérémonies nationales et religieuses.

Les femmes d’Abyaneh s’habillent traditionnellement de longues jupes colorées et un long foulard blanc couvrant les épaules et la tête. Les habitants d’Abyaneh « Abyaneki » ont toujours persisté à maintenir les traditions villageoises et aime leur authenticité du monde rural. En haut d’Abyaneh, des ruines sont à voir de la période Sassanide.

Tout comme le costume, le dialecte est toujours utilisé et parlé, c’est la dire la langue Sassanide

 

JOUR 9 : ISFAHAN

Journée complète d’excursion et de visites dans la ville d’Isfahan où les genres et les époques se mélangent, religions incluses, musulmans, chrétiens, zoroastriens y ont toujours laissé leurs traces sans se cacher. Certains disent qu’elle est trop moderne et bétonné, mais son passé reste indélébile et n’a pas de pareil pour vous faire passer de bons moments et de belles soirées sur les ponts où l’acoustique particulière invite les musiciens aussi souvent qu’ils le souhaitent. Au programme :

Ø La Place Naqsh e Jahan appelée aussi Imam qui veut dire « moitié du monde »

Ø La Mosquée Sheikh e Lotfollah

Ø La Mosquée Imam

Ø Le Palais Ali Qapu

Ø Le Grand Bazar, incontournable

Ø La Maison de la Force (le plus ancien club de sport traditionnel iranien)

Ø Les Ponts Ce O Ce Pol et Khaju

 

La Place Nagh e Jahan, est située au centre de la ville. Construite entre 1598 et 1629, c’est maintenant un centre historique reconnu par l’Unesco. 160 mètres en largeur et 560 mètres en longueur. La place est entourée de bâtiments qui datent de l’ère Safavide.

 

La Mosquée Jameh est située dans la partie sud, à l’Ouest le Palais Ali Qapu, l’autre Mosquée Sheikh Lotfollah sur les parties ouest et au nord se dresse une immense porte qui ouvre sur le Grand Bazar d’Isfahan. Tous les vendredis sont marqués par la prière (Jour de Prière des Musulmans). Elle a été construite dans un esprit de grandeur pour surplomber la ville avec un large dôme. Shaykh Bahaii avait planifié de construire une école religieuse, et une mosquée d’hiver de chaque côté de celle-ci.

 

La Mosquée Lotfollah, salon privé du Harem du Shah. C’est un des quatre monuments dominant face au Palais qui a été construit en premier. La Cour Royale se l’était appropriée pour elle-même, alors que la Mosquée était conçue pour le public. Pour cette raison, la Mosquée n’a aucun minaret et est d’une plus petite taille. Effectivement, quelques occidentaux de la période Safavide ne prêtait même pas attention à celle-ci. Ce n’est qu’aux siècles derniers quand les portes se sont ouvertes au public, que le public a pu admiré l’effort réalisé par le Shah Abbas pour y installer les femmes de son harem ; le travail exquis de céramique est de loin supérieur à la céramique qui couvre la Mosquée Jameh.

 

 

 

Le Palais Ali Qapu est une vaste demeure résidentielle qui marque l’entrée du Palais Royal du Shah Abbas. Il s’étend de la Place Naqsh e Jahan au Boulevard Chahar Bagh. Le nom est composé de Ali, nom arabe et Qapu, nom d’origine turc relié à la Porte d’Ali, rapporté d’Irak du Tombeau de l’Imam Ali selon une légende. A l’époque Safavide, on rivalisait le nom Ali de l’empire Ottoman et de leur cour. C’était là encore que la Monarchie recevait tous les nobles visiteurs et ambassadeurs étrangers. Le Shah Abbas, pour la première fois, célébra le Norouze (premier jour de l’an) en 1006. Sa structure est rectangulaire, haute de 48 mètres, à 6 étages, et a en façade une large terrasse supportée par des colonnes en bois. Au 6ème étage, se tenaient les réceptions royales et banquets. Les plus grandes pièces se trouvent à cet étage.

 

 

La décoration des banquets abondent dans les couloirs de vaisselles en tous genres. Le 6ème étage était appelé populairement le salon de musique tellement la musique et les sons prenaient une ampleur sonore. Des galeries, on pouvait assister à tous les défilés ou matchs de polo ou autre course de cheval.

 

Le Vieux Bazar d’Isfahan est un marché historique, un des plus marqués par son activité dans le centre de l’Iran qui date du 17ème siècle. Il s’étend sur deux kilomètres de ruelles qui se croisent et se rejoignent avec la nouvelle partie. Il est au centre d’Isfahan et partie nord de la Place Naqsh e Jahan. Son entrée principale s’appelle Qeisarieh et vous pouvez accéder à la Mosquée du Vendredi, qui est aussi l’une des plus anciennes. Avant d’entrer dans le Bazar, il faut regarder derrière soi pour y apercevoir la longueur de la place, qui est l’une des plus grandes place au monde. Tous les arts et artisanats sont réunis à l’intérieur de ce marché où il est agréable de se promener et d’aller à la rencontre des iraniens de passage ou non.

Les Ponts Ci o Ce Pol et Khaju, dont l’acoustique particulièrement ingénieuse permet d’offrir des concerts le long de la rivière Zayandeh, en soirée et aussi pour y déguster un thé dans un « tchaie khaneh », maison de thé. Promenade incontournable de la ville. Il s’appelle aussi Allah Verdi Khan et possède 2 rangées de 33 arches typiques du design Safavide d’une longueur de 297 mètres et appartient aux 11 ponts historiques de l’Iran. Autrefois, on y trouvait une maison de thé mais le dessèchement fluvial en a voulu autrement.

 

 

Le Pont Khaju a été construit par le Shah Abbas II de l’ère Safavide aux environs de 1650 sur les fondations d’un autre ancien pont. Il est décrit comme une œuvre architecturale des plus fameuses de la région. Il a servi à la fois de pont et de barrage ou déversoir, et rejoint le quartier Khaju et zoroastrien en traversant la rivière Zayandeh.

C’est aujourd’hui un lieu culturel où on y expose peintures, sculptures et de meetings. Sa structure est d’ailleurs décorée de céramiques et a servi également de « tchaei khaneh ».

 

« Pahlavani et Zoorkhâneh » : l’Unesco reconnut ses rituels de sport (varzech) appelés « sport Pahlavani » ou « sport de Bastany », un système d’entraînement sportif qui à l’origine était prévu pour entraîner les guerriers. C’est un combiné d’arts martiaux, callisthénie (qui ressemble à la gymnastique suédoise), un entraînement soutenu rythmé par une musique bien particulière. L’Unesco a reconnu ce sport parmi les plus grands au monde ou compétition, qui émerge de la période pré-islamique Perse (le Zoroastrianisme, le Mitraïsme et le Gnosticisme) avec la spiritualité de l’Islam Shia et du Soufisme. Pratiqué sous un dôme appelé « zoorkhâneh », maison de la force, les séances d’entraînement consistent principalement à des mouvements de gymnastique rituels et à la pratique d’un combat appelé « Khosti Pahlavani ».

La lutte traditionnelle iranienne « khosti » date d’avant l’ancienne Perse et des Parthes et on dit qu’elle avait été pratiquée par Rustam, héros mythologique de l’épopée Shahnameh. Pendant que d’autres sports folkloriques surgissaient dans différentes ethnies, le sport de combat restait la particularité des « zoorkhâneh ». Le but principal était de fabriquer des guerriers avec un esprit éguisé de fierté pour les combats à venir.

Quand les Arabes envahirent la Perse aux environs de 637, les zoorkhânehs ont servi de lieux de rendez-vous secrets pour entretenir l’esprit de patriotisme et de solidarité. Parfois, les envahisseurs reprenaient en main les rebelles des Maisons de la Force, mais de nouveaux endroits naissaient pour mieux se reformer. Ensuite, l’Islam Shia et surtout après le développement du Soufisme au 8ème siècle, le « varzech Pahlavani » s’imprégna des composantes philosophiques et spirituelles. Des hymnes religieux ont apparu pendant l’entraînement avec comme mécène le premier Imam Shiite Ali.

Le « varzech e Bastani » était très populaire au 19e siècle, jusqu’au règne du Roi Qajar, Nassar al Din Shah (1848-1896). Chaque 21 Mars à Norouze (le Nouvel An Iranien), se tenaient des compétitions dans la Cour du Shah et le Shah lui-même présentait le vainqueur avec un brassard (bazoo-band).

Le sport connut une période de déclin et était considéré comme une relique du passé, jusqu’à ce que la dynastie Pahlavi en 1920, prît une approche différente, reliant les coutumes de l’ancienne Perse comme pour ajouter à ce sport toute sa noblesse par rapport aux autres pays du Moyen Orient moins développés.

Il tenta de faire revivre la tradition et la pratiqua lui-même. C’est jusqu’à la fin de son règne que les derniers combats ont eu lieu.

Suite à la Révolution de 1979, la tradition perdit beaucoup de sa popularité car le nouveau régime encourageait volontiers à effacer tout rappel de la période pré-islamique, dont le Gnostique, les chants Mithraiques et tout autre rituel des Zoorkhâneh. Mais cela n’a pas duré, finalement, l’Etat Islamique d’Iran a recommencé à promouvoir cette pratique comme symbole de la Force et de la Fierté de cette culture. Aujourd’hui, le Varzech Pahlavani est devenu la raison pour laquelle la lutte et la compétition de lancer de poids compte beaucoup d’iraniens lors des combats internationaux.

L’importance d’attirer de jeunes membres a été un enjeu majeur de tout temps. Les suggestions étaient d’accorder aux plus jeunes les tâches en plus de la pratique au lieu de les attribuer seulement aux séniors. Le IZSF a été fondée en réponse à cela. Ces dernières années, le sport gagne en popularité dans les pays adjacents, comme l’Irak, l’Afghanistan.

La séance de Varzech e Bastani commence par l’entraînement au lancer de poids et calisthénique, en utilisant aussi une paire de clubs en bois « mil ». S’ensuivent des exercices de jonglerie et de tournoiements, dans le but de développer la force à son extrême. Les athlètes bougent en cadence avec le battement de tambour. Chaque séance se termine avec les salutations des participants.

Les Zoroastriens croyaient que le développement physique et la force mentale pourrait servir à l’amélioration de la spiritualité. Thus, en plus de préparer les guerriers à la bataille, cherchait en eux la gentillesse, l’humilité, et cultiver d’autres forces cachées. Les étudiants étaient instruits dans la pure éthique traditionnelle et la chevalerie. On attendait de leur part la pureté, le vrai, le bon caractère et ensuite un corps fort. Mais pas l’inverse. En acquérant le rang de héros (pahlevan), il fallait savoir maitriser ses capacités physiques, observer les règles de la religion et passer les étapes du Gnosticisme. Les principes de rester non prétentieux étaient récités lors des réunions : « apprendre à être modeste, si vous voulez apprendre, Un pays fort ne se laisse jamais inonder par une rivière. » selon Kanz Ol Haghayegh.

 

JOUR 10 : ISFAHAN

Après le petit-déjeuner, journée complète de visites dans un autre quartier Jolfa et près de la Place Naqsh e Jahan. Au programme :

Ø Le Palais Hasht Behesht (Huit Paradis)

Ø Le Palais Tchehel Sotun (40 Colonnes)

Ø La Cathédrale Arménienne Vank

Ø La Mosquée Jameh

Ø La Mosquée du Minaret Tremblant

Nuit à Isfahan.

 

Le Palais Hasht Behesht que l’on peut traduire par Huit Paradis est de l’époque Safavide, construit en 1669 et fait partie de l’Organisation de l’Héritage Culturel de l’Iran.

 

 

Le Palais Tchehel Sotun est un large pavillon situé dans un parc face à un plan d’eau construit par le Shah Abbas II utilisé pour les réceptions et cérémonies officielles où les hauts dignitaires, ambassadeurs étaient conviés sur le salon donnant sur la terrasse de façade. Son nom est dû à ces vingt colonnes qui par le reflet de l’eau double son chiffre et sont comptés au nombre de 40. Comme le Palais Ali Qapu, il abrite de nombreuses fresques et peintures, céramiques. A l’ouest, se tient un musée où l’on peut admirer toutes les belles œuvres de céramiques et de verrerie qui laisse supposer l’esprit de joie de vivre et de savoir vivre et l’amour.

Ce palais compte parmi les 17autres jardins à l’iranienne classé 9ème et enregistré à l’Organisation de l’Héritage Culturel sous la rubrique Jardin de Perse.

 

La Cathédrale Vank est une des plus anciennes églises établies dans la cité Jolfa en 1606 par les centaines de milliers d’Arméniens déportés à la guerre Ottoman entre 1603 et 1618 réinstallés par le Shah Abbas 1er. Le quartier traversé par la rivière Zayandeh est marqué par son côté éclectique de tous les missionnaires venus d’Europe, mercenaires, et voyageurs. La chronologie des bâtiments est presque facilement traçable par sa diversité des styles et de ses c ontrastes tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.

 

 

 Monar Jonban, le minaret tremblant est une petite mosquée construite au 14ème siècle pour abriter la tombe de Amu Abdollah Soqla. Son étrange particularité est tout d’abord sa miniaturisation et aussi le fait que si vous faites trembler l’un des minarets, l’autre tremble aussi.

 

La Mosquée Jameh est située dans la partie sud, à l’Ouest le Palais Ali Qapu, l’autre Mosquée Sheikh Lotfollah sur les parties ouest et au nord se dresse une immense porte qui ouvre sur le Grand Bazar d’Isfahan. Tous les vendredis sont marqués par la prière (Jour de Prière des Musulmans). Elle a été construite dans un esprit de grandeur pour surplomber la ville avec un large dome. Shaykh Bahaii avait planifié de construire une école religieuse, et une mosquée d’hiver de chaque côté de celle-ci. Inscrite au patrimoine de l’Unesco depuis 2012, c’est une des mosquées à 4 iwans, 4 portes les unes en face des autres et dotés de niches entre chaque porte. Son architecture est grandiose et ne manque pas de surprendre par sa splendeur.

 

 

 

JOUR 11 : ISFAHAN - TEHERAN

Tôt le matin, après le petit-déjeuner, transfert à l’aéroport pour vol en direction de Téhéran ; à l’arrivée sont prévus des visites en fin de matinée dans la capitale suivi d’un déjeuner au restaurant de Darband. Au programme :

Ø Le Palais Golestan

Ø Le Palais Sadat Abad

Ø Le Bazar Tajrish

En soirée, transfert à l’aéroport international de Téhéran IKA pour vol de retour.

Le Palais Golestan : c’est littéralement le Palais du Pays des Roses, ancien complexe de la famille Royale Qajar (Kadjar), le plus ancien des monuments historiques de la capitale et l’état du Patrimoine Mondial. Le Golestan appartient à un groupe de bâtiments royaux dont les murs sont en boue de chaume, Arch. Historique de Téhéran (Citadelle). C’est un chef d’œuvre de jardins et de constructions qui collectionne les plus belles réalisations artisanales et abrite les présents offerts des pays européens entre le 18e et 19e siècles. Ce complexe compte pas moins de 17 structures comme des palais, des musées, des lieux de réception, des halls. La plupart de ces bâtiments ont été réalisés sur une durée de 200 ans des Rois Kadjar. Tous ces palais servent à différents évènements, cérémonies des plus importantes. C’est aussi un lieu d’archives comme la Collection Photographie Royale « Album Khane », la librairie Royale de Manuscrits « Ketabkhâneh Nosakhe Khati » et les archives des documents « Markaze Asnad ».

 

Le Complexe Saad Abad a été construit par les monarchies Kadjar et Pahlavi et il est situé dans le quartier nord de Téhéran, appelé Shemiran, les plus beaux quartiers car ils sont proches des montagnes et le climat y est plus vite rafraichissant en été. L’actuel résidence du Président actuel est situé pas très loin de celui-ci.

 

Il a été bâti en premier par la dynastie Kadjar au 19ème siècle. Reza Pahlavi, son successeur en 1920 y a vécu jusqu’à ce que son fils, Mohamad Reza Pahlavi en 1970 lui succède. A la révolution en 1979, la demeure royale devint un musée où l’on peut admirer le style contemporain qui allie le style perse et l’ameublement français.

Le Bazar de Tajrish se situe toujours dans le quartier Shemiran et il est indispensable de se lancer dans ce petit bazar où il fait bon s’y promener pour flâner et prendre un bain de foule des habitants du quartier. On en profite pour voir la Mosquée Imâmzâdeh Sâleh qui est une parmi les autres mosquées « Imâmzâdeh Sâleh » de l’Iran. La mosquée abrite la dépouille de Sâleh, un des douze fils de l’Imam Shi’ah, Musa al Kâdhim, et reste un des hauts sites religieux visités dans la région nord de Téhéran.

 

 

JOUR 12 : DEPART ET VOL DE RETOUR

Vol de retour vers pays d’origine et fin du voyage en IRAN d’hier et d’aujourd’hui.