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Itinéraire: -Tehran-shiraz-isfahan-mashad-tehran

JOUR 1 : TEHERAN – SHIRAZ (vol intérieur)

Arrivée à TEHERAN dans la nuit selon vol, rencontre avec l’équipe d’accompagnateur et assistance à l’aéroport. Transfert à l’hôtel. Le matin, après le petit-déjeuner, ½ journée d’Excursion pour visiter les Musées d’Archéologies, de la Verrerie et de la Céramique, appelé Abguineh, et le Musée du Tapis. L’après-midi, transfert à l’aéroport et vol à destination de SHIRAZ. A l’arrivée, transfert à l’hôtel.

Nuit à SHIRAZ.

Le Musée de la Verrerie et de la Céramique (Abguineh) est un des musées de Téhéran construit à l’époque Qadjar. Enregistré sous le numéro 2014 le 7 Ordibehesht 1377 (date iranienne), sa construction a démarré en 1330 et était entre les mains de l’ambassade d’Egypte, puis l’ambasse d’Afghanistan, la Banque de Commerce, et en 1355, en collaboration d’ingénieurs australiens et iraniens qui ont apporté les changements que l’on connaît aujourd’hui.


Le Musée du Tapis montre la plus grande variété de tapis et de tissages que l’on trouve dans le pays datant pour les plus anciens du 16ème siècle. Ce hall d’exposition occupe 3400 m² et sa bibliothèque contient 7000 livres, servant à décrire l’origine de chaque tapis, anecdotes, et autres descriptions. Ce musée a été conçu par la Reine Fara Diba Pahlavi et sa forme extérieure a été réalisée comme un métier à tisser, les murs extérieurs étant protégés pour réduire celle de l’intérieur malgré la canicule estivale.



JOUR 2 : SHIRAZ

Journée complète d’excursion en direction de PERSEPOLIS, la plus grande cité archéologique des Rois Achéménides et de la Nécropole des Rois NAQSH-E-RUSTAM. Sur le chemin du retour, visite de SHAH-E-CHERAGH, mausolée du 7e Fils de l’Emam Reza.

Nuit à SHIRAZ.          

« Persépolis », désigne la Cité Perse, aussi connue sous le nom « Takhteh Jamshid ». Le Trône de Jamshid, était la capitale de l’Empire Achéménide (550 AV JC). La Ville des Perses est située à 60 kms au nord-est de Shiraz dans la province du Fars. Les premières ruines de Persépolis date de 515 AV JC et sont caractéristiques du style architectural Achéménide. Ce site est reconnu comme patrimoine mondial de l’Unesco en 1979.

Ensemble avec « Naqsh-e-Rostam », situés à moins d’un kilomètre l’un de l’autre, ils font partie du complexe de Marvdasht. Tous deux ont l’espoir d’être reconnus au Patrimoine Mondial de l’Unesco. Les Bas-Reliefs sont symboles de la période Sassanide. Une des grottes taillées dans la roche laisse apparaître l’inscription d’Ardeshir I (226-241), fondateur de la dynastie, puis vint le Roi Shapur I, son successeur. Une des scènes de Bas-Relief est la représentation de la victoire de Shapur I, à cheval et tenant le bras de l’empereur Philippe l’Arabe. Il combattit les Romains aussi à plusieurs reprises. Une autre inscription est attribuée à Kartir, haut prêtre zoroastrien sous le règne de Shapur I et ses fils Hormizd (272-273) et Bahram (273-276).



« Naqsh-e-Rostam », situés à 6.5 kms de Persepolis fait partie du complexe de Marvdasht et espère être reconnu aussi par l’Unesco. Les Bas-Reliefs sont symboles de la période Sassanide. Une des grottes taillées dans la roche laisse apparaître l’inscription d’Ardeshir I (226-241), fondateur de la dynastie, puis vint le Roi Shapur I, son successeur. Une des scènes de Bas-Relief est la représentation de la victoire de Shapur I, à cheval et tenant le bras de l’empereur Philippe l’Arabe. Il combattit les Romains aussi à plusieurs reprises. Une autre inscription est attribuée à Kartir, haut prêtre zoroastrien sous le règne de Shapur I et ses fils Hormizd (272-273) et Bahram (273-276).


La Shah Cheragh, en persan شاه چراغ, est une mosquée et un mausolée situé à Chiraz en Iran des deux frères Ahmad et Muhamad, fils de Musa Al Kadhim et frères de Ali Al Ridha. Les deux frères avaient trouvé refuge durant la persécution abasside qui avait frappé la région en son temps.


JOUR 3 : SHIRAZ

Journée complète d’excursion et de visite dans la ville des Poètes et des Roses. Après avoir vu les Mausolées de HAFEZ et SA’ADI, à l’entrée de la ville, ancienne porte qui en témoigne aujourd’hui, promenade dans le Jardin NARENJESTAN, et le centre d’Artisanat local de Shiraz. Déjeuner dans un restaurant traditionnel. L’après-midi, visite de la Mosquée NASSIR-OL-MOLK et ARG-E-KARIMKHAN, aujourd’hui bâtiment administratif, et tout à côté, le Jardin Eram et le Complexe Zandieh appelé aussi Vakil.

Nuit à SHIRAZ.

Abu-Muhammad Muslih al-Din bin Abdallâh Shirâzi, plus connu sous le nom de Sa’adi, puis Saadi de Shiraz était l’un des plus réputés poètes et homme de littérature perse de la période médiévale. Il n’est pas seulement un journaliste écrivain de l’époque, mais aussi reconnu pour ses inspirations occidentales. Son écriture de grande qualité, sa richesse de pensées morales et sociales l’ont placé au plus haut rang de la littérature. Saadi est largement reconnu comme le plus grand poète de la traditionnelle littérature classique perse. Né à Shiraz en 1210, très jeune, son père mourut et raconte dans ses mémoires d’enfant tous ses souvenirs d’enfance et de son père lors des festivités.

Dans sa jeunesse, Saadi a connu la pauvreté et les épreuves de la vie. Il a quitté sa ville natale pour rejoindre Baghdad et poursuivre une meilleure éducation. Très jeune, il rentra à l’Université Nizamiyya, où il étudia les sciences islamiques, les lois, la gouvernance, l’histoire, la littérature Arabe, et la Théologie Islamique. Il revient à Shiraz en 1257 et construit son jardin et bassin où l’on se receuille encore. L’année suivante, il raconte dans ses poèsies la tombée du Caliphat Abbasid et la destruction de Baghdad par l’invasion des Mongoles en février 1258. Quand il réapparut dans sa ville natale, il est à l’aube de sa quarantaine, Shiraz est sous le règne de Atabak Abubakr Sa’d Ibn Zangy de 1231 à 1260, et vit des jours heureux dans une relative tranquillité parmi tous les plus grands de sa province.


HAFEZ est né à Shiraz. Ses parents étaient originaires de Kazerun, dans la province du Fârs. Malgré son influence profonde, ses effets sur le mode de vie iranienne, et sa popularité, beaucoup de détails sur sa vie sont restés méconnus. Beaucoup d’anecdotes sont devenues incontournables sur ses débuts et les sketches « tazkiras » mentionnent son manque de sérieux et de morale. Pourtant, très jeune, il mémorise le Coran comme personne et se donne le titre de Hâfez (plume) qu’il utilisera plus tard comme nom d’auteur. La préface du « Divân », dans laquelle il est question de ses débuts, a été écrite par un écrivain contemporain Mohammad Golandâm. Cet auteur et Qâsem Gani ont rédigé les compilations des œuvres de Hâfez, édités sous un langage moderne, ainsi que Parviz Natel-Khanlari.

                           

La Maison de Qavam est une maison traditionnelle et historique à Shiraz. Elle a été construite entre 1879 et 1886 par Mirza Ibrahim Khan. Les membres de la famille Qavam étaient des marchands originaires de Qazvin. Mais ils sont vite devenus actifs dans le gouvernement pendant la dynastie Zand, suivie par les Qadjar, et la dynastie Pahlavi. Le Qavam "Naranjestan" conserve l'élégance et le raffinement apprécié par les familles de la classe supérieure au cours du XIXe siècle. Les peintures sur les plafonds bas de la maison sont inspirées par l'époque victorienne d’Europe. Le porche miroir était un point focal de la maison, donnant sur un petit jardin qui a été conçu avec des fontaines, des palmiers, des dattiers, et des plantes à fleurs. Au cours de la seconde ère Pahlavi, la maison est devenue le siège de l’Asia Institute de l'Université Pahlavi, dirigée par Arthur Upham Pope (archéologue américain et historien de l’art iranien) et Richard Nelson Frye (universitaire américain d'études sur l'Asie centrale et l'Iran). La maison est aujourd'hui un musée ouvert au public.


La Mosquée Nasir-ol-Molk date de la fin du 19ème siècle. Se décors magnifiques de carreaux de faïence sont d’un bleu exceptionnel, son petit portail extérieur et l'Iwan nord comportant des muqarnas témoignent d’un travail très raffiné sans compter les superbes vitraux et les colonnes de pierre sculptées de la salle de prière offrant aux visiteurs une impression de jamais vu. Outre cette beauté, elle a pu résister à plusieurs tremblements de terre grâce à ces colonnes en bois transversales.


Le Jardin d'Eram contruit au 13ème siècle au nord de la Rivière Khoshk comprend aussi un Palais dont la photo mythique reflète dans le bassin face à la maison. Mais ce qui marque le plus, c’est le jardin construit sous l'ère Kadjar au 19ème siècle, il est devenu sous la protection de l'Université de Pahlavi en sa période et devint École de Droit. Avant tout, ce sont d’immenses cyprès, roseraies, bassins, jardin botanique. Il est restait propriété de l’Université de Shiraz, quant au Palais, il n’est visible que de l’extérieur.


Zandieh ou le complexe Vakil incluant le Bazar, le Hammam et la Mosquée.

Le Bazar VAKIL est le principal bazar de la ville, situé dans le centre historique de Shiraz. Cela rappelle que cette place de commerce a été établie au 11e siècle par Buwayhids, qui a été principalement rebâti par les « Atabaks » du Fars. Au 18e siècle, le régent Karim Khan Zand a renommé tout ce complexe. Le Bazar est un ensemble de cours, de bassins, de maison de bains, de minuscules échoppes et de places où l’activité commerciale allait des épices, aux tapis, aux cuivres et à tout l’artisanat du bois, des bijoux, des pierres… Comme tout bazar, on retrouve des mosquées et « Imâmzâdeh » construites à l’avant ou à l’arrière du bazar.

Le Hammam VAKIL est un très ancien bain ouvert au public à Shiraz. Construit par Karim Khan, il est une des œuvres du district royal, inclus parmi tous les autres édifices aussi bien administratif que religieux. Le monument est classé sous le numéro 917 de la liste nationale.

La Mosquée VAKIL de Shiraz est située à l’ouest, à côté de la porte d’entrée du Bazar Vakil. Elle a été construite entre 1751 et 1773 pendant la période Zand et restaurée sous le règne Kadjar. Vakil veut dire « régent », ou « ministre » de nos jours, ce nom a été donné par Karim Khan, le fondateur de la dynastie Zand. Shiraz a été gouvernée par ce dernier qui a, durant sa présence, fait bâtir et édifier beaucoup de bâtiments et de monuments.

 

JOUR 4 : SHIRAZ – ISFAHAN via PASARGADES (483 kms)

Le matin, départ par la route en direction d’ISFAHAN, et en chemin visite de PASARGADE, ville de la période Achéménide bâtie par CYRUS II. Poursuite du voyage jusqu’à ISFAHAN. Arrivée et enregistrement à l’hôtel et temps libre.

Nuit à ISFAHAN.

Située à 87 kilomètres de Persépolis, Pasargades, fondée au VIe siècle AV JC par Cyrus II le Grand, a été la première capitale dynastique de l’Empire achéménide, au cœur du Pars, la patrie des Perses. Pasargades est restée la capitale jusqu'au règne de Darius Ier, qui a déplacé son siège à Persépolis. Ses palais, jardins, et la tombe de Cyrus constituent de remarquables exemples de la première période de l’art et de l’architecture achéménide et des témoignages exceptionnels de la civilisation perse.

Le monument funéraire de Cyrus à Pasargades est en fait une “ziggourat”, c’est-à-dire une sorte de lieu sacré. Les ziggourats sont des constructions de 5 à 7 étages souvent surmontées, sur leur dernier étage, de l’effigie d’une divinité, que l’on trouve dans les civilisations mésopotamiennes et Elamites. Le tombeau de Cyrus se trouve au 7ème étage d’une “ziggourat” surmontée d’une arête. Il est conforme aux sépultures des Aryens qui s’installèrent pour la première fois sur les collines de Sialk.


JOUR 5 : ISFAHAN

Journée complète d’excursion et de visite dans la ville phare d’Iran, riche en couleur dans un ciel d’azur. Visite de l’incontournable place NAQSH-E-JAHAN, bordée de ses Palais TCHEHEL SOTON (40 Colonnes) et ALI QAPU, des Mosquées IMAM et SHEIKH LOTFOLLAH, merveilles d’architecture, puis le vieux et pittoresque BAZAR d’Isfahan, où l’on peut flâner dans les ruelles pour y trouver cuivre, argent, pierres, mosaïques, tapis… pour aller se reposer en soirée dans un des TCHAEI KHANEH (Maison du Thé) le long de la Rivière ZAYANDEH et y admirer les Ponts CE-O-CE POL (33 Arches) et KHAJU.

Nuit à ISFAHAN.

Ispahan ou Isfahan est une ville au centre de l'Iran. Située au sud de Téhéran, elle est considérée par ses habitants comme l'une des plus belles villes du monde. C'est une ville historique, ancienne capitale de la Perse de 1598 à 1722, elle a longtemps été connue pour ses beaux tapis au filigrane d'argent. Aujourd'hui, l'industrie du textile et aciéries occupent leur place. Son architecture, boulevards bordés d'arbres et rythme décontracté en font l'un des points forts des villes d'Iran La ville est la capitale de la province d'Ispahan.

Le Palais Tchehel Sotun est un large pavillon situé dans un parc face à un plan d’eau construit par le Shah Abbas II utilisé pour les réceptions et cérémonies officielles où les hauts dignitaires, ambassadeurs qui étaient conviés sur le salon donnant sur la terrasse de façade. Son nom est dû à ces vingt colonnes qui par le reflet de l’eau double son chiffre et sont comptés au nombre de 40.

Comme le Palais Ali Qapu, il abrite de nombreuses fresques et peintures, céramiques. A l’ouest, se tient un musée où l’on peut admirer toutes les belles œuvres de céramiques et de verrerie qui laisse supposer l’esprit de joie de vivre et romanesque de l’amour.

                             

La Place Nagh e Jahan, est située au centre de la ville. Construite entre 1598 et 1629, c’est maintenant un centre historique reconnu par l’Unesco. 160 mètres en largeur et 560 mètres en longueur. La place est entourée de bâtiments qui datent de l’ère Safavide.


Le Palais Ali Qapu est une vaste demeure résidentielle qui marque l’entrée du Palais Royal du Shah Abbas. Il s’étend de la Place Naqsh e Jahan au Boulevard Chahar Bagh. Le nom est composé de Ali, nom arabe et Qapu, nom d’origine turc relié à la Porte d’Ali, rapporté d’Irak du Tombeau de l’Imam Ali selon une légende. A l’époque Safavide, on rivalisait le nom Ali de l’empire Ottoman et de leur cour. C’était là encore que la Monarchie recevait tous les nobles visiteurs et ambassadeurs étrangers.

 Le Shah Abbas, pour la première fois, célébra le Norouze (premier jour de l’an) en 1006. Sa structure est rectangulaire, haute de 48 mètres, à 6 étages, et a en façade une large terrasse supportée par des colonnes en bois. Au 6ème étage, se tenaient les réceptions royales et banquets. Les plus grandes pièces se trouvent à cet étage.


La mosquée Royale d’Ispahan, rebaptisée mosquée de l’Imam après la Révolution islamique, est l’un des chefs-d’oeuvre de l’art safavide. Ordonnée par Shâh Abbâs Ier, sa construction commença en 1612 et s’acheva en 1627. Quelques décors furent encore ajoutés jusqu’à la fin du XVIIe s. On la doit à un architecte d’Isfahân, Ali Akbar Esfahâni. Son plan est classique pour les mosquées persanes : une cour quadrangulaire, entourée de quatre iwans annonçant une salle à coupole. Bordée de deux salles hypostyles, la salle à coupole sud, plus imposante, accueille le mur qibla. De part et d’autre des salles hypostyles se trouvent deux madrasa à un seul étage de pièces. L’ensemble est décoré de céramique émaillée, soit de carreaux soit de mosaïques. 

La Mosquée Lotfollah, salon privé du Harem du Shah. C’est un des quatre monuments dominant face au Palais qui a été construit en premier. La Cour Royale se l’était appropriée pour elle-même, alors que la Mosquée était conçue pour le public. Pour cette raison, la Mosquée n’a aucun minaret et est d’une plus petite taille. Effectivement, quelques occidentaux de la période Safavide ne prêtait même pas attention à celle-ci. Ce n’est qu’aux siècles derniers quand les portes se sont ouvertes au public, que le public a pu admiré l’effort réalisé par le Shah Abbas pour y installer les femmes de son harem ; le travail exquis de céramique est de loin supérieur à la céramique qui couvre la Mosquée Jameh.

                                

Le Vieux Bazar d’Isfahan est un marché historique, un des plus marqués par son activité dans le centre de l’Iran qui date du 17ème siècle. Il s’étend sur deux kilomètres de ruelles qui se croisent et se rejoignent avec la nouvelle partie. Il est au centre d’Isfahan et partie nord de la Place Naqsh e Jahan. Son entrée principale s’appelle Qeisarieh et vous pouvez accéder à la Mosquée du Vendredi, qui est aussi l’une des plus anciennes. Avant d’entrer dans le Bazar, il faut regarder derrière soi pour y apercevoir la longueur de la place, qui est l’une des plus grandes place au monde. Tous les arts et artisanats sont réunis à l’intérieur de ce marché où il est agréable de se promener et d’aller à la rencontre des iraniens de passage ou non.

Les Ponts Ci o Ce Pol et Khaju, dont l’acoustique particulièrement ingénieuse permet d’offrir des concerts le long de la rivière Zayandeh, en soirée et aussi pour y déguster un thé dans un « tchaie khaneh », maison de thé. Promenade incontournable de la ville. Il s’appelle aussi Allah Verdi Khan et possède 2 rangées de 33 arches typiques du design Safavide d’une longueur de 297 mètres et appartient aux 11 ponts historiques de l’Iran. Autrefois, on y trouvait une maison de thé mais le dessèchement fluvial en a voulu autrement.

                                    

JOUR 6 : ISFAHAN

Journée complète d’excursion à ISFAHAN et visite du Château HASHT BEHESHT (8 Paradis), de Monar Jonban, minuscule mosquée, avec ses minarets tremblants, de la Cathédrale Arménienne VANK et enfin de la Mosquée JAMEH.

Nuit à ISFAHAN.

Le Palais Hasht Behesht que l’on peut traduire par Huit Paradis est de l’époque Safavide, construit en 1669 et fait partie de l’Organisation de l’Héritage Culturel de l’Iran.

                                    

La Cathédrale Vank, plus connue sous le nom de Cathédrale Saint-Sauveur d'Isfahan, est la cathédrale la plus visitée d'IranVank signifie monastère en arménien. Elle se situe dans le quartier arménien d'Ispahan, appelé La Nouvelle-Djoulfa. Elle est dédiée au saint Sauveur (Jésus-Christ) et a été construite entre 1655 et 1664, après que les Arméniens de Djoulfa eurent été déportés à la Nouvelle-Jolfa par le chah.

Cette cathédrale abrite également aujourd'hui un musée consacré à l'histoire des Arméniens de la Nouvelle-Jolfa, une imprimerie ancienne, ainsi qu'une grande bibliothèque de manuscrits arméniens (au nombre de sept cents).

Vue de la rue, la cathédrale a le même aspect qu'une mosquée si ce n'est la croix au sommet du dôme. L'intérieur est recouvert de fresques racontant entre autres le martyre légendaire de saint Grégoire l'Illuminateur, fondateur de l'Église arménienne. À côté de la cathédrale se trouve un musée de l'art arménien, avec un mémorial du génocide arménien.



Monar Jonban, le minaret tremblant est une petite mosquée construite au 14ème siècle pour abriter la tombe de Amu Abdollah Soqla. Son étrange particularité est tout d’abord sa miniaturisation et aussi le fait que si vous faites trembler l’un des minarets, l’autre tremble aussi.

La Mosquée Jameh est située dans la partie sud, à l’Ouest le Palais Ali Qapu, l’autre Mosquée Sheikh Lotfollah sur les parties ouest et au nord se dresse une immense porte qui ouvre sur le Grand Bazar d’Isfahan. Tous les vendredis sont marqués par la prière (Jour de Prière des Musulmans). Elle a été construite dans un esprit de grandeur pour surplomber la ville avec un large dôme. Shaykh Bahaii avait planifié de construire une école religieuse, et une mosquée d’hiver de chaque côté de celle-ci.


JOUR 7 : ISFAHAN – MASHAD (vol intérieur)

Le matin, transfert à l’aéroport pour vol à destination de MASHAD, au nord-est du pays, Ville Sainte du Chiisme. Arrivée et enregistrement à l’hôtel. Puis, l’après-midi, excursion dans le Centre Religieux de la Ville avec le Musée Saint et son BAZAR en fin de journée.

Nuit à MASHAD.

Mashhad ou Mechhed ou Méched (en persan : مشهد) est la deuxième plus grande ville d'Iran et une des villes les plus saintes du chiisme. Elle attire plus de 20 millions de pèlerins chaque année. Située au nord-est de l'Iran, capitale de la province du Khorasan-e-razavisituée à plus de 900 km à l'est de Téhéran. Elle est surnommée la ville « aux mille visages ».

Mashhad signifie « lieu de martyre », d'après la mort par empoisonnement, en 818, du huitième imam des chiites duodécimains l'imam `Alî ar-Ridâ par le calife abbasside Al-Ma'mûn. C'est cet empoisonnement, deuxième grande perte des musulmans chiites après le « massacre » de Karbala (680), qui a conféré à Mashhad son rôle de ville religieuse et de lieu de pèlerinage pour tous les chiites duodécimains. L’économie vaste de la région est principalement sur la fabrication de tapis, destinée principalement à l’exportation, les industries textile, chimique, pharmaceutique et alimentaire. Mashhad abrite le sanctuaire où fut enterré, au début du IXe siècle, l'Imam Reza,le huitième Imam chiite, un lieu sacré de l'islam pour les musulmans chiites et un des principaux lieux saints de l'islam. Le tombeau du calife Harun al-Rachid se trouve également dans le sanctuaire. On peut voir, non loin, les ruines de l'ancienne ville de Tus. Entrée gratuite. Les femmes doivent porter un voile couvrant toute la partie supérieure du corps (visage mis à part).

 Voile disponible à l'entrée. Peut être particulièrement bondé en période de pèlerinages. Le sanctuaire est partiellement interdit aux non-Musulmans mais ces restrictions ne sont indiquées nulle part en anglais. L'extérieur des bâtiments est ouvert à tous.

Tout autour de la mosquée, s’organisent des activités liées à la religion chiite avec bibliothèques, salles de séminaires, Musées, salles de prière, l’Université Islamique Razavi des Sciences, cimetières, logements et bâtiments administratifs, restauration pour accueillir les pèlerins qui viennent en grand nombre, la mosquée étant l’une des plus grandes du Moyen Orient.

          

JOUR 8 : MASHAD

Le matin, excursion à NEISHABOUR. Visites et promenades pour visiter le Mausolée de HAKIM OMAR KHAYAM, grand mathématicien, ainsi que le Mausolée du non moins connu Peintre, poète KAMAL OL MOLK. Puis en fin de journée, retour vers Mashad et temps libre.

Nuit à MASHAD.

Omar Khayyām (18 mai 1048 à Nichapur) est un écrivain et savant persan. On trouve son nom orthographié Omar Khayam dans les traductions d'Armand Robin (1958) ou de M. F. Farzaneh et Jean Malaplate (dans l'édition critique de Sadegh Hedayat, Corti, 1993). Sa date de naissance est supposée.

Omar Khayyâm est considéré comme « l'un des plus grands mathématiciens du Moyen Âge, mais ses travaux algébriques ne furent connus en Europe qu'au XIXe siècle.

C'est le premier mathématicien qui a traité systématiquement des équations cubiques, en employant d'ailleurs des tracés de coniques pour déterminer le nombre des racines réelles et les évaluer approximativement. Outre son traité d'algèbre, Omar Khayyâm a écrit plusieurs textes sur l'extraction des racines cubiques et sur certaines définitions d'Euclide et a construit des tables astronomiques connues sous le nom de Zidj-e Malikshahi.

En tant qu’écrivain, ses poèmes sont appelés « rubaiyat », ce qui signifie « quatrains ». Les quatrains de Khayyam, souvent cités en Occident pour leur scepticisme, recèleraient, selon Idries Shah, des "perles mystiques", faisant de Khayyam un soufi. Il aurait prôné l'ivresse de Dieu, et se disait infidèle mais croyant. Au-delà du premier degré hédoniste, les quatrains auraient donc selon ce commentateur une dimension mystique.


Kamol-ol-Molk, de son vrai nom Mohammad Ghaffari né en 1846 et mort en 1941, est un peintre iranien.

Il est né en 1846 à Kashan en Iran, dans une famille d'artistes. Son père, Mirza Bozorg Ghafari Kashani, était le fondateur de la première école de peinture en Iran. Son oncle Sani-ol-molk était un des plus grands peintres d'aquarelle d'Iran. Il a fait ses études à l'école Dar-ol Fonoun de Téhéran. Il est si brillant qu'à 18 ans, il est remarqué par Nasseredin Shah lors d'une visite à l'école et devient le peintre officiel de sa cour.

En 1896 le chah l'envoie en Europe pour se perfectionner. Il étudie au Louvre, à Florence et à Versailles. Sa première œuvre signée de son titre, kamal-ol-molk, est la Galerie des miroirs. C'est un chef-d'œuvre unique dans son genre rompant avec les œuvres existant à l'époque. Les jeux de lumière et le chah au centre de la pièce reflétés dans des miroirs évoquent le génie de l'artiste.

Il est mort en 1941 et enterré à Nishapur en Iran à côté d'une grande figure emblématique du soufisme, le poète Attar Neishaburi. Une centaine de ses œuvres existeraient encore. Une galerie au palais du Golestan, où il a exécuté plusieurs de ses travaux, expose quelques-unes de ces œuvres.


JOUR 9 : MASHAD – TEHERAN (vol intérieur)

Le matin, excursion à TOUS, pour se rendre au Mausolée du Grand Poète FERDOUSSI, auteur du « Livre des Rois » écrit en l’an 1000. L’après-midi, retour vers Mashad et transfert à l’aéroport pour vol à destination de Téhéran.

Nuit à TEHERAN.

Abū-l-Qāsim Manṣūr ibn Ḥasan al-Ṭūṣī, Ferdowsî est un poète persan du Xe siècle. Surnommé «le Recréateur de la langue persane», il écrivit la plus grande épopée en langue persane intitulée Shâh Nâmeh (ou Livres des rois). Il est né dans le village de Badji à côté de la ville de Tous (KhorassanIran), vers 940. Il est mort probablement vers 1020.

Ferdowsî est né dans une famille de dihkans (propriétaires terriens). Selon Nizami, il aurait été de religion musulmane, mais des chercheurs pensent qu'il pouvait aussi suivre les rites zoroastriens. En effet, sa famille s'employait à perpétuer les épopées perses anciennes et zoroastriennes compilées sous les Sassanides en pehlevi. Sa vie, à partir de ses vingt-cinq ans et durant quarante années, fut consacrée à l'écriture de l'épopée nationale persane, pour laquelle il n'obtint de son vivant que peu de reconnaissance, même si elle était destinée à devenir l'un des textes les plus importants de la littérature persane. Il se rendit, alors âgé de 65 ans, à Ghazna, en Afghanistan où sa constante recherche d'un protecteur le mit en contact avec l'un plus grands hommes politiques de son temps, le sultan Mahmoud de Ghazna. Il composa, à sa demande, le Shah Nameh, histoire des anciens rois de Perse. Tandis qu'il se livrait au travail dans la retraite, ses ennemis le perdirent dans l'esprit du roi. Celui-ci aurait promis une pièce d'or par vers au poète, mais l'œuvre finale en comptant plus de 60 000, le sultan n'accepta de payer qu'en pièces d'argent. Mal récompensé par ce monarque, il lança contre lui une vive satire et s'expatria. Ils se disputèrent donc pour des questions d'argent mais aussi de religion, et Ferdowsî fut contraint de fuir vers d'autres cours. Sa réputation lui valut la protection du calife abbasside de Bagdad. Il composa aussi plusieurs poèmes lyriques. Un Youssouf et Zouleïkha, qui narre les aventures de Joseph et de la femme de Putiphar et contient 9 000 vers lui a parfois été attribué ; néanmoins, certains spécialistes estiment qu'il est plutôt de la main d'un poète de la seconde moitié du XIe siècle. Bien plus tard, Ferdowsî regagna sa ville natale. Regrettant son ingratitude, Mahmoud aurait ordonné qu'il soit finalement payé au juste prix. Quand le convoi arriva à Tous, il en croisa un autre : c'était le cortège funéraire du plus grand poète qui venait de mourir dans le dénuement complet.


JOUR 10 : TEHERAN

Journée complète d’excursion et de visites dans la capitale, où l’on peut visiter le Palais Sad’Abad et son parc entouré de hautes montagnes enneigées en hiver, et courir pour les derniers achats dans le BAZAR de TAJRISH. L’après-midi, temps libre pour profiter des derniers moments dans la capitale.

Nuit à TEHERAN.

Le palais de Sa'dabad a été construit par la dynastie Qadjar et la dynastie Pahlavi successivement dans le quartier nord de Shemiran. Ce sont les derniers membres de la dynastie Qadjar qui ont fait construire les premiers bâtiments de cet ensemble au début du 20ème siècle, dans une partie alors excentrée de la capitale, au climat plus aéré en été grâce à la proximité des montagnes. Reza Shah a d'abord vécu ici dans les années 1920 et y a fait construire des pavillons et des villas plus modernes avant de déménager au palais de Marbre en centre-ville. Mohammad Reza Pahlavi a déménagé au palais de Sa’dabad à la fin des années 1960, après la tentative d'attentat de 1965, et parce que l'agrandissement de la famille royale nécessitait un confort plus contemporain. Après la révolution islamique de 1979, les différents pavillons et villas composant le palais ont été transformés en musées.

                          

Tajrish est un quartier le long de l'extrémité Nord de Téhéran, la capitale de l'Iran. Ce quartier est l'une des plus vieilles parties de Téhéran et est devenu tardivement prisé par les riches à cause de son faible niveau de pollution. En effet, cette partie de la ville est située le long des montagnes au nord de Téhéran. Tajrish est situé dans le district de Shemiran. En 2006, le quartier avait 86 000 habitants. Jusqu'en 1970, Tajrish et son voisin Shemiranat sont de petites villes le long de l'extrémité de Téhéran souvent utilisé pour les loisirs par les habitants de la ville. Ce secteur était relativement déconnecté du cœur du tissu urbain de Téhéran mais était facilement accessible et devient un lieu populaire vacationing spot. Avec l'augmentation de la population et le besoin de plus d'espace à partir de 1970, Tajrish finalement gagne une population relativement dense et deviendra mieux connecté avec le reste de la ville. Tajrish a un vieux bazar et un mausolée appelée Imam Zadeh Saleh, tous deux sont des lieux touristiques populaires.

 

JOUR 11 : RETOUR

Tôt le matin, transfert à l’aéroport international de TEHERAN pour vol de retour.

Fin du Voyage.