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Itinéraire: Tehran

JOUR 1 : TEHERAN – ILE DE KISH (vol intérieur)

Arrivée à Téhéran, rencontre avec l’équipe d’accompagnateurs et assistance à l’aéroport, puis transfert à l’hôtel. Le matin, après le petit-déjeuner, ½ journée d’excursion et de visites dans la capitale, 8 millions d’habitants, un environnement montagneux, froid l’hiver et chaud l’été, moderne et dynamique avec ses simples magasins traditionnels ou ses centres commerciaux très tendance. Le tour commence par le Musée National (Boostan) et le Musée Abguineh d’Archéologie, de Verrerie et Céramique. L’après-midi, transfert à l’aéroport pour vol à destination de l’île de KISH. A l’arrivée, transfert à l’hôtel et temps libre pour explorer les sites et attractions multiples qu’offre cette île au climat subtropical.

Nuit sur l’île de KISH.

Le Musée National d’Iran appelé aussi Mouzeh Boostan nous raconte très vivement quelques pages de la civilisation, de la culture et de l’art persans à travers les ères. Il est, à cet égard, un des musée les plus riches du monde. Il nous narre, tel un livre gigantesque, d’innombrables événements historiques ; de l’émigration des Aryens sur le plateau de l’Iran à l’apogée de la gloire des achéménides. Au sein de ce bâtiment, des outils en pierre, des bols en argile, des statues où figurent des dieux et des déesses auparavant enfouis sous terre, tous exposent devant nos yeux les coutumes, les rites, la pensée et la manière de vivre des habitants de la Perse antique.

 

JOUR 2 : ILE DE KISH

Journée libre pour profiter de cette île paradisiaque, à chacun ses plaisirs, possibilité de plongée dans les eaux turquoises ou de profiter du sable fin sur la plage… Il est suggéré de voir le parc avec le plus vieil arbre de l’île, dont l’entrée est gratuite, ou de rentrer dans la ville de CARIZ, citadelle souterraine converti en centre moderne où l’on peut donner des conférences, aller au restaurant traditionnel ou moderne, faire du shopping dans un espace de 10000 m² et surtout à 16 mètres de profondeur sous le niveau de la mer. L’été, le lieu est idéal pour se mettre à l’ombre aux heures où le soleil est à son maximum.

Nuit sur l’île de KISH.

L’ile de Kish est un trésor où les iraniens aiment aller par vol direct de toutes les grandes villes pour profiter des joies de la mer aux températures douces. Elle fait partie de la région du Hormozgan du Sud de l’Iran où l’été est très chaud et l’hiver doux. La nature est généreuse et permet de manger les fruits et légumes des régions tropicales. Elle possède aussi ses nombreux sites culturels :

 

      Harireh, la ville antique, dont certaines parties de la ville, entre autres les hammams, les aqueducs et la grande mosquée ont été rénovées ou reconstruites pour les plus abîmées. Le canal ou Kâriz de la ville antique est sans doute la partie la plus intéressante à visiter, puisqu’il s’agit littéralement d’une ville sous la ville, les canaux ne servant pas uniquement à retenir et à déplacer l’eau potable, mais comprennent aussi des stations souterraines pour le repos des habitants durant les heures chaudes, des chambres, des salles, des décorations murales, des arches travaillées, etc. De plus, les innombrables ustensiles antiques et même pré-antiques utilisés par les habitants de l’île depuis des millénaires ont été conservés.

 

 

      Kariz, Ville aquatique souterraine aménagée pour permettre à chacun de profiter des merveilles de la nature

 

 

      Parc zoologique

 

 

      Parc des dauphins sur 100 hectares (dauphins, phoque)

 

 

      Jardin des oiseaux où vivent 57 espèces dont les pélikans, perroquets, autruches…

 

 

      Cabane Hour pour les amateurs de plongée sous marine, et des barques aménagées pour déguster les fruits de mer ou y observer la faune aquatique.

 

 

      Arbre vert qui est le plus vieil arbre où l’on accroche ses vœux aux branches, qui serait arrivé à bord d’un navire portugais

 

 

      Bazar de Saffine où l’on pourra acheter le dernier souvenir avant de repartir dont l’architecture rappelle ceux du continent

 

 

L’île de Kish, La perle du golfe Persique est une zone de station balnéaire et un paradis tropical ensoleillé, entouré de magnifiques récifs de corail et de petites îles. Les plages de sable blanc et la mer bleue sont dylliques et propices aux sports nautiques en vogue aujourd’hui, à la plongée sous-marine et à la planche à voile.

 

                                       

JOUR 3 : KISH – SHIRAZ (vol intérieur)

Petit-déjeuner et transfert à l’aéroport pour vol à destination de SHIRAZ. Dès l’arrivée, le tour commence par l’excursion en direction de Marvdasht, où se tient le plus grand site archéologique de l’Iran, PERSEPOLIS, appelé aussi TAKHTE JAMSHID qui date de 518 AV JC de l’époque Achéménide, période des Grands Rois Perses, et visite des nécropoles NAGHSH RUSTAM. Retour vers Shiraz et repos avec temps libre.

Nuit à SHIRAZ.

« Persépolis », désigne la Cité Perse, aussi connue sous le nom « Takhteh Jamshid ». Le Trône de Jamshid, était la capitale de l’Empire Achéménide (550 AV JC). La Ville des Perses est située à 60 kms au nord-est de Shiraz dans la province du Fars. Les premières ruines de Persépolis date de 515 AV JC et sont caractéristiques du style architectural Achéménide. Ce site est reconnu comme patrimoine mondial de l’Unesco en 1979. Ensemble avec « Naqsh-e-Rostam », situés à moins d’un kilomètre l’un de l’autre, ils font partie du complexe de Marvdasht. Tous deux ont l’espoir d’être reconnus au Patrimoine Mondial de l’Unesco. Les Bas-Reliefs sont symboles de la période Sassanide. Une des grottes taillées dans la roche laisse apparaître l’inscription d’Ardeshir I (226-241), fondateur de la dynastie, puis vint le Roi Shapur I, son successeur.

Une des scènes de Bas-Relief est la représentation de la victoire de Shapur I, à cheval et tenant le bras de l’empereur Philippe l’Arabe. Il combattit les Romains aussi à plusieurs reprises. Une autre inscription est attribuée à Kartir, haut prêtre zoroastrien sous le règne de Shapur I et ses fils Hormizd (272-273) et Bahram (273-276).

 

« Naqsh-e-Rostam », situés à 6.5 kms de Persepolis fait partie du complexe de Marvdasht et espère être reconnu aussi par l’Unesco. Les Bas-Reliefs sont symboles de la période Sassanide. Une des grottes taillées dans la roche laisse apparaître l’inscription d’Ardeshir I (226-241), fondateur de la dynastie, puis vint le Roi Shapur I, son successeur. Une des scènes de Bas-Relief est la représentation de la victoire de Shapur I, à cheval et tenant le bras de l’empereur Philippe l’Arabe. Il combattit les Romains aussi à plusieurs reprises. Une autre inscription est attribuée à Kartir, haut prêtre zoroastrien sous le règne de Shapur I et ses fils Hormizd (272-273) et Bahram (273-276).

                                 

JOUR 4 : SHIRAZ

Journée complète d’excursions et de visites dans la ville des Poètes et des Roses, où il fait bon se promener et visiter le complexe VAKIL dont son vieux Bazar, son Hammam, sans oublier la Citadelle KARIM KHANI avec ses tours penchés repris par l’Administration. En début de soirée, promenade et recueillement à l’entrée de la ville, où sont érigés les tombeaux des grands poètes et philosophes Hâfez et Sa’adi,

Nuit à SHIRAZ.

Zandieh ou le complexe Vakil incluant le Bazar, le Hammam et la Mosquée.

Le Bazar VAKIL est le principal bazar de la ville, situé dans le centre historique de Shiraz. Cela rappelle que cette place de commerce a été établie au 11e siècle par Buwayhids, qui a été principalement rebâti par les « Atabaks » du Fars. Au 18e siècle, le régent Karim Khan Zand a renommé tout ce complexe. Le Bazar est un ensemble de cours, de bassins, de maison de bains, de minuscules échoppes et de places où l’activité commerciale allait des épices, aux tapis, aux cuivres et à tout l’artisanat du bois, des bijoux, des pierres… Comme tout bazar, on retrouve des mosquées et « Imâmzâdeh » construites à l’avant ou à l’arrière du bazar.

Le Hammam VAKIL est un très ancien bain ouvert au public à Shiraz. Construit par Karim Khan, il est une des œuvres du district royal, inclus parmi tous les autres édifices aussi bien administratif que religieux. Le monument est classé sous le numéro 917 de la liste nationale.

 

La Mosquée VAKIL de Shiraz est située à l’ouest, à côté de la porte d’entrée du Bazar Vakil. Elle a été construite entre 1751 et 1773 pendant la période Zand et restaurée sous le règne Kadjar. Vakil veut dire « régent », ou « ministre » de nos jours, ce nom a été donné par Karim Khan, le fondateur de la dynastie Zand. Shiraz a été gouvernée par ce dernier qui a, durant sa présence, fait bâtir et édifier beaucoup de bâtiments et de monuments.

 

HAFEZ est né à Shiraz. Ses parents étaient originaires de Kazerun, dans la province du Fârs. Malgré son influence profonde, ses effets sur le mode de vie iranienne, et sa popularité, beaucoup de détails sur sa vie sont restés méconnus. Beaucoup d’anecdotes sont devenues incontournables sur ses débuts et les sketches « tazkiras » mentionnent son manque de sérieux et de morale. Pourtant, très jeune, il mémorise le Coran comme personne et se donne le titre de Hâfez (plume) qu’il utilisera plus tard comme nom d’auteur. La préface du « Divân », dans laquelle il est question de ses débuts, a été écrite par un écrivain contemporain Mohammad Golandâm. Cet auteur et Qâsem Gani ont rédigé les compilations des œuvres de Hâfez, édités sous un langage moderne, ainsi que Parviz Natel-Khanlari.

 

Abu-Muhammad Muslih al-Din bin Abdallâh Shirâzi, plus connu sous le nom de Sa’adi, puis Saadi de Shiraz était l’un des plus réputés poètes et homme de littérature perse de la période médiévale. Il n’est pas seulement un journaliste écrivain de l’époque, mais aussi reconnu pour ses inspirations occidentales. Son écriture de grande qualité, sa richesse de pensées morales et sociales l’ont placé au plus haut rang de la littérature. Saadi est largement reconnu comme le plus grand poète de la traditionnelle littérature classique perse. Né à Shiraz en 1210, très jeune, son père mourut et raconte dans ses mémoires d’enfant tous ses souvenirs d’enfance et de son père lors des festivités.

Dans sa jeunesse, Saadi a connu la pauvreté et les épreuves de la vie. Il a quitté sa ville natale pour rejoindre Baghdad et poursuivre une meilleure éducation. Très jeune, il rentra à l’Université Nizamiyya, où il étudia les sciences islamiques, les lois, la gouvernance, l’histoire, la littérature Arabe, et la Théologie Islamique. Il revient à Shiraz en 1257 et construit son jardin et bassin où l’on se receuille encore. L’année suivante, il raconte dans ses poèsies la tombée du Caliphat Abbasid et la destruction de Baghdad par l’invasion des Mongoles en février 1258. Quand il réapparut dans sa ville natale, il est à l’aube de sa quarantaine, Shiraz est sous le règne de Atabak Abubakr Sa’d Ibn Zangy de 1231 à 1260, et vit des jours heureux dans une relative tranquillité parmi tous les plus grands de sa province.

                             

JOUR 5 : SHIRAZ

Journée complète à SHIRAZ, visite dans les jardins ERAM, et NARENJESTAN ou Maison Qavam. Leur architecture plus récente présente la splendeur des palais entourés de plan d’eau pour apporter la fraîcheur et la grâce dans les jardins garnis de fleurs et de nombreuses variétés d’arbres. L’excursion s’achève par la Mosquée Nasir Ol Molk, splendide par sa simplicité et ses couleurs.

Nuit à SHIRAZ.

Le Jardin d'Eram contruit au 13ème siècle au nord de la Rivière Khoshk comprend aussi un Palais dont la photo mythique reflète dans le bassin face à la maison. Mais ce qui marque le plus, c’est le jardin construit sous l'ère Kadjar au 19ème siècle, il est devenu sous la protection de l'Université de Pahlavi en sa période et devint École de Droit. Avant tout, ce sont d’immenses cyprès, roseraies, bassins, jardin botanique. Il est restait propriété de l’Université de Shiraz, quant au Palais, il n’est visible que de l’extérieur.

 

La Maison de Qavam est une maison traditionnelle et historique à Shiraz. Elle a été construite entre 1879 et 1886 par Mirza Ibrahim Khan. Les membres de la famille Qavam étaient des marchands originaires de Qazvin. Mais ils sont vite devenus actifs dans le gouvernement pendant la dynastie Zand, suivie par les Qadjar, et la dynastie Pahlavi. Le Qavam "Naranjestan" conserve l'élégance et le raffinement apprécié par les familles de la classe supérieure au cours du XIXe siècle. Les peintures sur les plafonds bas de la maison sont inspirées par l'époque victorienne d’Europe. Le porche miroir était un point focal de la maison, donnant sur un petit jardin qui a été conçu avec des fontaines, des palmiers, des dattiers, et des plantes à fleurs. Au cours de la seconde ère Pahlavi, la maison est devenue le siège de l’Asia Institute de l'Université Pahlavi, dirigée par Arthur Upham Pope (archéologue américain et historien de l’art iranien) et Richard Nelson Frye (universitaire américain d'études sur l'Asie centrale et l'Iran). La maison est aujourd'hui un musée ouvert au public.

                                              

La Mosquée Nasir-ol-Molk date de la fin du 19ème siècle. Se décors magnifiques de carreaux de faïence sont d’un bleu exceptionnel, son petit portail extérieur et l'Iwan nord comportant des muqarnas témoignent d’un travail très raffiné sans compter les superbes vitraux et les colonnes de pierre sculptées de la salle de prière offrant aux visiteurs une impression de jamais vu. Outre cette beauté, elle a pu résister à plusieurs tremblements de terre grâce à ces colonnes en bois transversales.

 

JOUR 6 : SHIRAZ – ISFAHAN (483 kms)

Le matin, route vers ISFAHAN et à l’arrivée, transfert et enregistrement à l’hôtel. Pour appréhender la ville « phare » de l’Iran, rien de mieux qu’une visite et promenade le long de la rivière Zayandeh pour admirer les Anciens Ponts Ci 0 Ce Pol (Pont aux 33 Arches) et Khaju. Ambiance de farniente à l’iranienne avec ses Tchaeih Khaneh (Maison de Thé et bruit des cascades d’eau).

Nuit à ISFAHAN.

Les Ponts Ci o Ce Pol et Khaju, dont l’acoustique particulièrement ingénieuse permet d’offrir des concerts le long de la rivière Zayandeh, en soirée et aussi pour y déguster un thé dans un « tchaie khaneh », maison de thé. Promenade incontournable de la ville. Il s’appelle aussi Allah Verdi Khan et possède 2 rangées de 33 arches typiques du design Safavide d’une longueur de 297 mètres et appartient aux 11 ponts historiques de l’Iran. Autrefois, on y trouvait une maison de thé mais le dessèchement fluvial en a voulu autrement.

 

JOUR 7 : ISFAHAN

Journée complète de tours dans le joyau qu’est ISFAHAN par sa majestueuse place NAGHSH-E-JAHAN, entourée des Mosquées IMAM et SHEIKH LOTFOLLAH, du Palais ALI QAPU et CHEHEL SOTOON (40 Colonnes) et du Bazar

dont le minuscule accès laisse entrevoir une allée grouillante de monde pour ses nombreuses échoppes où l’on peut marchander le prix du cuivre, du tapis, des pierres, des céramiques et des tapis… Bref, du shopping dans une atmosphère de marché ancien où l’on s’émerveille sur tous les détails qui font le charme du Bazar.

Nuit à ISFAHAN.

La Place Nagh e Jahan, est située au centre de la ville. Construite entre 1598 et 1629, c’est maintenant un centre historique reconnu par l’Unesco. 160 mètres en largeur et 560 mètres en longueur. La place est entourée de bâtiments qui datent de l’ère Safavide.

 

La Mosquée Lotfollah, salon privé du Harem du Shah. C’est un des quatre monuments dominant face au Palais qui a été construit en premier. La Cour Royale se l’était appropriée pour elle-même, alors que la Mosquée était conçue pour le public. Pour cette raison, la Mosquée n’a aucun minaret et est d’une plus petite taille. Effectivement, quelques occidentaux de la période Safavide ne prêtait même pas attention à celle-ci. Ce n’est qu’aux siècles derniers quand les portes se sont ouvertes au public, que le public a pu admiré l’effort réalisé par le Shah Abbas pour y installer les femmes de son harem ; le travail exquis de céramique est de loin supérieur à la céramique qui couvre la Mosquée Jameh.

 

Le Palais Ali Qapu est une vaste demeure résidentielle qui marque l’entrée du Palais Royal du Shah Abbas. Il s’étend de la Place Naqsh e Jahan au Boulevard Chahar Bagh. Le nom est composé de Ali, nom arabe et Qapu, nom d’origine turc relié à la Porte d’Ali, rapporté d’Irak du Tombeau de l’Imam Ali selon une légende.

A l’époque Safavide, on rivalisait le nom Ali de l’empire Ottoman et de leur cour. C’était là encore que la Monarchie recevait tous les nobles visiteurs et ambassadeurs étrangers.

Le Shah Abbas, pour la première fois, célébra le Norouze (premier jour de l’an) en 1006. Sa structure est rectangulaire, haute de 48 mètres, à 6 étages, et a en façade une large terrasse supportée par des colonnes en bois. Au 6ème étage, se tenaient les réceptions royales et banquets. Les plus grandes pièces se trouvent à cet étage.

 

Le Palais Tchehel Sotun est un large pavillon situé dans un parc face à un plan d’eau construit par le Shah Abbas II utilisé pour les réceptions et cérémonies officielles où les hauts dignitaires, ambassadeurs qui étaient conviés sur le salon donnant sur la terrasse de façade. Son nom est dû à ces vingt colonnes qui par le reflet de l’eau double son chiffre et sont comptés au nombre de 40. Comme le Palais Ali Qapu, il abrite de nombreuses fresques et peintures, céramiques. A l’ouest, se tient un musée où l’on peut admirer toutes les belles œuvres de céramiques et de verrerie qui laisse supposer l’esprit de joie de vivre et romanesque de l’amour.

 

Le Vieux Bazar d’Isfahan est un marché historique, un des plus marqués par son activité dans le centre de l’Iran qui date du 17ème siècle. Il s’étend sur deux kilomètres de ruelles qui se croisent et se rejoignent avec la nouvelle partie. Il est au centre d’Isfahan et partie nord de la Place Naqsh e Jahan. Son entrée principale s’appelle Qeisarieh et vous pouvez accéder à la Mosquée du Vendredi, qui est aussi l’une des plus anciennes. Avant d’entrer dans le Bazar, il faut regarder derrière soi pour y apercevoir la longueur de la place, qui est l’une des plus grandes place au monde. Tous les arts et artisanats sont réunis à l’intérieur de ce marché où il est agréable de se promener et d’aller à la rencontre des iraniens de passage ou non.

JOUR 8 : ISFAHAN – MASHAD (vol intérieur)

½ journée de visites pour découvrir un second palais Hasht Behest (8 Paradis) et la Cathédrale Vank dans le quartier arménien de la Jolfa, autre style de maisons d’habitation dans des ruelles de murs en torchi. En milieu d’après-midi, transfert à l’aéroport pour vol à destination de MASHAD.

Nuit à MASHAD.

Le Palais Hasht Behesht que l’on peut traduire par Huit Paradis est de l’époque Safavide, construit en 1669 et fait partie de l’Organisation de l’Héritage Culturel de l’Iran.

                                    

La Cathédrale Vank, plus connue sous le nom de Cathédrale Saint-Sauveur d'Isfahan, est la cathédrale la plus visitée d'Iran. Vank signifie monastère en arménien. Elle se situe dans le quartier arménien d'Ispahan, appelé La Nouvelle-Djoulfa. Elle est dédiée au saint Sauveur (Jésus-Christ) et a été construite entre 1655 et 1664, après que les Arméniens de Djoulfa eurent été déportés à la Nouvelle-Jolfa par le chah.

Cette cathédrale abrite également aujourd'hui un musée consacré à l'histoire des Arméniens de la Nouvelle-Jolfa, une imprimerie ancienne, ainsi qu'une grande bibliothèque de manuscrits arméniens (au nombre de sept cents). Vue de la rue, la cathédrale a le même aspect qu'une mosquée si ce n'est la croix au sommet du dôme. L'intérieur est recouvert de fresques racontant entre autres le martyre légendaire de saint Grégoire l'Illuminateur, fondateur de l'Église arménienne. À côté de la cathédrale se trouve un musée de l'art arménien, avec un mémorial du génocide arménien.

                                           

JOUR 9 : MASHAD

Petit-déjeuner et en route à quelques kilomètres pour la ville de Tous où se tient le lieu Saint de Pèlerinage Imam Reza. De retour à Mashad, temps libre.

Nuit à Mashad.

 

Mashhad abrite le sanctuaire où fut enterré, au début du IXe siècle, l'Imam Reza,le huitième Imam chiite, un lieu sacré de l'islam pour les musulmans chiites et un des principaux lieux saints de l'islam. Le tombeau du calife Harun al-Rachid se trouve également dans le sanctuaire. On peut voir, non loin, les ruines de l'ancienne ville de Tus. Entrée gratuite. Les femmes doivent porter un voile couvrant toute la partie supérieure du corps (visage mis à part). Voile disponible à l'entrée. Peut être particulièrement bondé en période de pèlerinages. Le sanctuaire est partiellement interdit aux non-Musulmans mais ces restrictions ne sont indiquées nulle part en anglais. L'extérieur des bâtiments est ouvert à tous.

Tout autour de la mosquée, s’organisent des activités liées à la religion chiite avec bibliothèques, salles de séminaires, Musées, salles de prière, l’Université Islamique Razavi des Sciences, cimetières, logements et bâtiments administratifs, restauration pour accueillir les pèlerins qui viennent en grand nombre, la mosquée étant l’une des plus grandes du Moyen Orient.

                

JOUR 10 : MASHAD

Journée complète d’excursion dans la ville sacrée reconnue pour ses nombreux pèlerins qui viennent s’y receuillir. Visites au programme de NEISHABOUR et du Mausolée de FERDOWSI (Ferdoussi), un incontournable poète de grand renom dont les œuvres intemporelles sont toujours cités dans le monde littéraire persan.

Nuit à Mashad.

Omar Khayyām (18 mai 1048 à Nichapur) est un écrivain et savant persan. On trouve son nom orthographié Omar Khayam dans les traductions d'Armand Robin (1958) ou de M. F. Farzaneh et Jean Malaplate (dans l'édition critique de Sadegh Hedayat, Corti, 1993). Sa date de naissance est supposée. Omar Khayyâm est considéré comme « l'un des plus grands mathématiciens du Moyen Âge, mais ses travaux algébriques ne furent connus en Europe qu'au XIXe siècle. C'est le premier mathématicien qui a traité systématiquement des équations cubiques, en employant d'ailleurs des tracés de coniques pour déterminer le nombre des racines réelles et les évaluer approximativement. Outre son traité d'algèbre, Omar Khayyâm a écrit plusieurs textes sur l'extraction des racines cubiques et sur certaines définitions d'Euclide et a construit des tables astronomiques connues sous le nom de Zidj-e Malikshahi.

En tant qu’écrivain, ses poèmes sont appelés « rubaiyat », ce qui signifie « quatrains ». Les quatrains de Khayyam, souvent cités en Occident pour leur scepticisme, recèleraient, selon Idries Shah, des "perles mystiques", faisant de Khayyam un soufi. Il aurait prôné l'ivresse de Dieu, et se disait infidèle mais croyant. Au-delà du premier degré hédoniste, les quatrains auraient donc selon ce commentateur une dimension mystique.

                               

Abū-l-Qāsim Manṣūr ibn Ḥasan al-Ṭūṣī, Ferdowsî est un poète persan du Xe siècle. Surnommé «le Recréateur de la langue persane», il écrivit la plus grande épopée en langue persane intitulée Shâh Nâmeh (ou Livres des rois). Il est né dans le village de Badji à côté de la ville de Tous (KhorassanIran), vers 940. Il est mort probablement vers 1020. Ferdowsî est né dans une famille de dihkans (propriétaires terriens). Selon Nizami, il aurait été de religion musulmane, mais des chercheurs pensent qu'il pouvait aussi suivre les rites zoroastriens. En effet, sa famille s'employait à perpétuer les épopées perses anciennes et zoroastriennes compilées sous les Sassanides en pehlevi. Sa vie, à partir de ses vingt-cinq ans et durant quarante années, fut consacrée à l'écriture de l'épopée nationale persane, pour laquelle il n'obtint de son vivant que peu de reconnaissance, même si elle était destinée à devenir l'un des textes les plus importants de la littérature persane. Il se rendit, alors âgé de 65 ans, à Ghazna, en Afghanistan où sa constante recherche d'un protecteur le mit en contact avec l'un plus grands hommes politiques de son temps, le sultan Mahmoud de Ghazna. Il composa, à sa demande, le Shah Nameh, histoire des anciens rois de Perse. Tandis qu'il se livrait au travail dans la retraite, ses ennemis le perdirent dans l'esprit du roi.

Celui-ci aurait promis une pièce d'or par vers au poète, mais l'œuvre finale en comptant plus de 60 000, le sultan n'accepta de payer qu'en pièces d'argent. Mal récompensé par ce monarque, il lança contre lui une vive satire et s'expatria. Ils se disputèrent donc pour des questions d'argent mais aussi de religion, et Ferdowsî fut contraint de fuir vers d'autres cours. Sa réputation lui valut la protection du calife abbasside de Bagdad. Il composa aussi plusieurs poèmes lyriques. Un Youssouf et Zouleïkha, qui narre les aventures de Joseph et de la femme de Putiphar et contient 9 000 vers lui a parfois été attribué ; néanmoins, certains spécialistes estiment qu'il est plutôt de la main d'un poète de la seconde moitié du XIe siècle. Bien plus tard, Ferdowsî regagna sa ville natale. Regrettant son ingratitude, Mahmoud aurait ordonné qu'il soit finalement payé au juste prix. Quand le convoi arriva à Tous, il en croisa un autre : c'était le cortège funéraire du plus grand poète qui venait de mourir dans le dénuement complet.

JOUR 11 : MASHAD - TEHERAN

Le matin, transfert à l’aéroport pour vol en direction de Téhéran et à l’arrivée, après l’enregistrement à l’hôtel, temps libre.

Nuit à Téhéran.

JOUR 12 : VOL DE RETOUR

Très tôt le matin, transfert à l’aéroport IKA de Téhéran pour vol international vers le pays d’origine.

Fin du Voyage.