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Itinéraire: Ce tour allie culturel, paysages, plages de sable blanc et bord de mer, modernit

JOUR 1 : TEHERAN – KERMANSHAH

 

Arrivée à l’aéroport IKA de Téhéran, assistance et rencontre avec l’équipe d’accompagnateur, formalités de visas et transfert à l’aéroport Mehrabad pour vol à destination de Kermanshah. A l’arrivée, transfert à l’hôtel et enregistrement puis début des visites. Au programme :

Ø   Taq E Bostan de l’Empire Sassanide de Perse

Ø   Tekyieh Mo’aven Ol Molk

Ø   La Mosquée Jameh (Vendredi)

Nuit à Kermanshah.

 

Le Taq e Bostan est un site classé au Registre du Patrimoine de l’UNESCO pour ses bas reliefs situé au pied de la chaîne de montagne du Zagros à 6 kms de Kermanshah au nord est. Il appartient à la période sassanide et une fontaine d’eau sacrée fait sa particularité. La source se tient à côté du Bas Relief et deux Arches dont le travail est magnifique abrite pour l’une d’elle la statue géante du Roi Khosro II et sa monture à cheval. Des scènes de chasse apparaissent et de guerriers au combat. La seconde arche est plus sobre et concerne la dynastie des rois Ardashir II, Shapur II et Shapur III. Ce site a évolué à l’époque Sassanide et islamique par le rajout de colonnes et reste un site archéologique qui livre ses mystères encore aujourd’hui.

 

 

Moaven Ol Molk est dans le vieux quartier Absheron de Kermanshah datant de la période Kadjar et sa beauté et son œuvre de céramique et d’architecture lui ont permis d’être enregistré au nombre 945 des Monuments Nationaux depuis le 10 Azar 1354 du calendrier iranien.

 

       

 

La mosquée de Kermanshah, qui est parfois par erreur appelée la Mosquée Chehel dans la vieille ville Kermanshah, dans les rues de Madras (ancien Sepah), le coin de l'avant-cour et pas à la Rue Rashid Yassami (Nawab Safavi) est maintenant le lieu pour vendredi mosquée de chi'ite de Prières dans la ville de Kermanshah.

La mosquée date de 1781 AP JC, pendant le règne d'Ali Mradkhan par son fondateur Ali Khan Zanganeh.

 

 

          JOUR 2 : KERMANSHAH - HAMADAN

Le matin après le petit-déjeuner, route vers Hamadan (184 kms) et en chemin visite au programme :

Ø Le Temple Anahita

Ø Bisotun

Ø Les Mausolées d’Avicenne et Baba Taher, grands philosophes, scientifiques et écrivains.

 

Nuit à Hamadan.

 

Le temple Anahita est situé à Kangavar entre Hamadan, ville moderne sur la route historique Hegmataneh Ctesiphon. Le domaine représente 6.4 hectares sur une arête rocheuse dominant la plaine Gngavr Anahita, l'ange et le gardien d'eau. Une abondance de beauté et la fertilité est une fierté des Iraniens.. Cela reste un temple magnifique et une des plus grandes constructions en pierre longue de 244 mètres rectangulaire taillée dans les roches volcaniques de silice dans la Province de Kermanshah. Il est construit selon les pratiques d'échafaudage.

 

 

Bisotun : les plus grandes inscriptions du monde, le texte connu tout premier de la Perse et de la dynastieAchéménide en 520 AV JC sont à trente kilomètres dans la province de Kermanshah sur les pentes de Mont Bisotun (Behistun). Plusieurs écritures sont reconnus sur les documents les plus célèbres et importants dans l'histoire du monde et le texte historique le plus important au moment de la période Achéménide décrivent la victoire de Darius Rois mages des spectacles (salons) de Gvmath et emprisonnement des rebelles.

Ces inscriptions de monuments nationaux sont enregistrés au patrimoine mondial d'UNESCO de l'Iran depuis 2006.

 

Le Mausolée d'Avicène est un complexe situé sur la Place d'Avicenna à Hamadan construit en 1939 consacré à l'esprit universel iranien Avicène, grand médecin, scientifique, philosophe, connu pour sa générosité et ses chirurgies dont la méthode actuelle est toujours utilisé. Le complexe inclut une bibliothèque, un petit musée et une tour fusiforme inspirée de l’époque Ziyarid-Kavus. Tous les gouvernements se succédant ont tous une admiration totale pour ce grand homme

 

Baba Taher : il s’agit d’un grand soufi et poète iranien du XIe siècle qui a vécu humblement. Il est né, mort et enterré à Hamadan. Ses poèmes mystiques inspirent l’amour et ses quatrains lyriques sont populaires pour leur impressionnante beauté et ont été chantés à l'origine en dialecte de Pahlavi, puis Lure, Kurde et Persan contemporain.

 

 

JOUR 3 : HAMADAN

 

 

Après le petit-déjeuner, journée complete d’excursion et de visites dans les alentours et à Hamadan. Au programme :

Ø Les Grottes Ali Sadr

Ø L’après-midi, les mausolées d’Ester et Mardochée.

              Nuit à Hamadan.

 

Caverne à l'origine appelée Ali Saadr ou Ali Saard (froid) est la plus grande caverne d'eau au monde qui attire des milliers de visiteurs chaque année. Il est situé dans le Comté de Kabudarahang à environ 100 kilomètres au nord de Hamadan, l'Iran occidental. Proches de grandes villes comme Hamadan, c'est une destination fortement recommandée pour les touristes de tous les coins du monde. Les tours de la caverne sont disponibles par des pédalos et des barques où vous êtes assis dans un bateau et observez la vue. Cette caverne représente 14 kms de canaux et des grands lacs d’une profondeur d’environ 40 mètres. L’eau n’est pas potable même si le goût n’est pas mauvais, et la température ambiante ne dépasse pas les 13°. Beaucoup de scientifiques travaillent encore sur ce site pour apporter des réponses encore non élucidées. D’autre caves dans la plaine Sari Ghiyeh s’appellent Sarab et Soubashi, chacune de 7 et 11 kms.

 

 

Le Mausolée d’Esther et Mardochée sont parmi les plus importants lieux saints d’Iran et même mondialement connu. Le site est inscrit à l’Organisation de l’Héritage National d’Iran et marque la résistance du peuple juif installé dans la région de Hamadan.

 

 

JOUR 4 : HAMADAN - KASHAN

 

 

Le matin, après le petit déjeuner, depart et route vers Kashan. Visites au programme :

 

Ø La Demeure de Borujerdi.

Ø Le Jardin Fine (Bagh E Fine)

 

Nuit à Kashan.

 

La Maison Borudjerdi « khâneh e Borujerdihâ » est une demeure historique située à Kashan. La maison a été construite en 1857 par l’architecte Ustad Ali Maryam pour le mariage de Hadj Mehdi Borudjerdi, un riche commerçant. Le marié descendait d’une famille influente Tabatabaei, qui a également construit la Maison Tabatabaei quelques années plus tôt.

Cette demeure se compose d’une cour rectangulaire magnifique, ornée de murs peints par le Peintre Royal Kamal Ol Molk.

 

Trois tours du Vent, hautes de 40 mètres aident à garder la demeure fraîche en été par grande chaleur en utilisant les vents qui refroidissent même en période chaude. Elle possède trois entrées aux caractéristiques classique de l’Architecture Traditionnelle Perse, autant à l’extérieur qu’à l’intérieur (biruni/daruni ou andarun). La construction a duré 18 ans et a recensé plus de 150 artisans.

 

 

 

Le Jardin Fine ou « Bagh e Fin », situé à Kashan est un jardin persan historique. Il comprend le hammam, où Amir Kabir, le Chancellier Qajarid a été assassiné ; son meurtrier était envoyé par le Roi Nasseredin en 1852. Plus tard en 1590, le Jardin de Fin a évolué et reste le plus ancien jardin d’Iran.

Les origines du Jardin sont peut être antérieures à la période Safavide. Quelques sources indiquent que le jardin avait été délocalisé d’un endroit à un autre, mais aucune preuve matérielle ne peut confirmer ces dires.

Les installations de ce jardin et sa forme actuelle ont été réalisées par le Roi Abbas 1er de Perse (1571-1629), comme un jardin traditionnel du village voisin de Fin, situé à quelques kilomètres au sud ouest de Kashan.

Le jardin a encore évolué sous le règne de la dynastie Safavide, jusqu’à Abbas II de Perse (1633-1666). Il a été hautement reconnu pendant le règne du Roi Fath Ali Qajar et s’est étendu considérablement. Il a subi de nombreux dommages souffrant de négligence et a été très endommagé jusqu’en 1935. C’est devenu enfin une Propriété Nationale de l’Iran ; le 8 septembre 2007, le Jardin de Fin a été soumis à la liste de l’Unesco et a été le 18 juillet 2012 classé au Patrimoine Mondial de l’Unesco.

 

 

 

JOUR 5 : KASHAN - ISFAHAN

 

Après le petit-déjeuner, départ et route vers Isfahan (218 kms), et en chemin, arrêt et visite pour découvrir le vieux village pittoresque d’Abyaneh, qui résiste au temps par ces habitants tenaces et amoureux de leurs traditions. L’après-midi, arrivée à Isfahan, enregistrement à l’hôtel et promenade nocturne sur les Ponts Mythiques Ci O Ce Pol (33 Arches) et Kaju. En résumé :

Ø    Le Vieux Village d’Abyaneh

Ø    Les Ponts Ci O Ce Pol et Kaju.

 

Abyaneh se caractérise par la couleur ocre rouge de ses maisons, liée à la richesse du sol en oxyde ferreux. Les maisons sont en effet construites en briques de terre séchées, assemblées par un mortier d'eau, de paille et de terre. Le village abrite de vieilles maisons construites en pente niché sur le Mont Karkas. Les toits de certaines d’entre elles servent de terrasses pour celles situées en hauteur. Les habitants du village honorent profondément leurs traditions. Les femmes d’Abyaneh restent par exemple attachées au costume de mariage traditionnel (robe et écharpe avec des motifs floraux, pantalons plissés) qu’elles transmettent de mère en fille et parlent le Sassanian. De nombreuses mosquées et châteaux sont à découvrir dans les alentours.

 

Depuis juin 2005, le village a subi des fouilles archéologiques pour la première fois, à la suite d'un accord entre Abyaneh Research Center et le Centre de recherche archéologique du patrimoine culturel iranien et Organisation du tourisme (ICHTO).

 

 

 

Les Ponts Ci o Ce Pol et Khaju, dont l’acoustique particulièrement ingénieuse permet d’offrir des concerts le long de la rivière Zayandeh, en soirée et aussi pour y déguster un thé dans un « tchaie khaneh », maison de thé. Promenade incontournable de la ville. Il s’appelle aussi Allah Verdi Khan et possède 2 rangées de 33 arches typiques du design Safavide d’une longueur de 297 mètres et appartient aux 11 ponts historiques de l’Iran. Autrefois, on y trouvait une maison de thé mais le dessèchement fluvial en a voulu autrement.

 

Le Pont Khaju a été construit par le Shah Abbas II de l’ère Safavide aux environs de 1650 sur les fondations d’un autre ancien pont. Il est décrit comme une œuvre architecturale des plus fameuses de la région. Il a servi à la fois de pont et de barrage ou déversoir, et rejoint le quartier Khaju et zoroastrien en traversant la rivière Zayandeh.

C’est aujourd’hui un lieu culturel où on y expose peintures, sculptures et de meetings. Sa structure est d’ailleurs décorée de céramiques et a servi également de « tchaei khaneh ».

 

 

JOUR 6 : ISFAHAN

 

Après le petit-déjeuner, début de la journée d’excursion et de visites dans la merveilleuse Isfahan                      située en plein désert mais verdoyante où il fait bon flâner. Au programme :

 

Ø Le Palais Tchehel Sotun (40 Colonnes)

Ø La Place Naqsh E Jahan incluant les Mosquées Imam et Sheikh E Lotfollah, le Palais Ali Qapu

Ø Le Vieux Bazar incontournable pour son histoire et ses ruelles de commerçants d’art et d’artisanat

Ø La Maison de la Force en début de soirée.

 

Déjeuner dans un restaurant local.

Nuit à Isfahan.

 

 

Le Palais Tchehel Sotun est un large pavillon situé dans un parc face à un plan d’eau construit par le Shah Abbas II utilisé pour les réceptions et cérémonies officielles où les hauts dignitaires, ambassadeurs qui étaient conviés sur le salon donnant sur la terrasse de façade. Son nom est dû à ces vingt colonnes qui par le reflet de l’eau double son chiffre et sont comptés au nombre de 40. Comme le Palais Ali Qapu, il abrite de nombreuses fresques et peintures, céramiques. A l’ouest, se tient un musée où l’on peut admirer toutes les belles œuvres de céramiques et de verrerie qui laisse supposer l’esprit de joie de vivre et romanesque de l’amour.

 

 

La Place Nagh e Jahan, est située au centre de la ville. Construite entre 1598 et 1629, c’est maintenant un centre historique reconnu par l’Unesco. 160 mètres en largeur et 560 mètres en longueur. La place est entourée de bâtiments qui datent de l’ère Safavide.

 

 

La Mosquée Jameh est située dans la partie sud, à l’Ouest le Palais Ali Qapu, l’autre Mosquée Sheikh Lotfollah sur les parties ouest et au nord se dresse une immense porte qui ouvre sur le Grand Bazar d’Isfahan. Tous les vendredis sont marqués par la prière (Jour de Prière des Musulmans). Elle a été construite dans un esprit de grandeur pour surplomber la ville avec un large dôme. Shaykh Bahaii avait planifié de construire une école religieuse, et une mosquée d’hiver de chaque côté de celle-ci.

 

La Mosquée Lotfollah, salon privé du Harem du Shah. C’est un des quatre monuments dominant face au Palais qui a été construit en premier. La Cour Royale se l’était appropriée pour elle-même, alors que la Mosquée était conçue pour le public. Pour cette raison, la Mosquée n’a aucun minaret et est d’une plus petite taille. Effectivement, quelques occidentaux de la période Safavide ne prêtait même pas attention à celle-ci. Ce n’est qu’aux siècles derniers quand les portes se sont ouvertes au public, que le public a pu admiré l’effort réalisé par le Shah Abbas pour y installer les femmes de son harem ; le travail exquis de céramique est de loin supérieur à la céramique qui couvre la Mosquée Jameh.

 

 

La décoration des banquets abondent dans les couloirs de vaisselles en tous genres. Le 6ème étage était appelé populairement le salon de musique tellement la musique et les sons prenaient une ampleur sonore. Des galeries, on pouvait assister à tous les défilés ou matchs de polo ou autre course de cheval.

 

Le Palais Ali Qapu est une vaste demeure résidentielle qui marque l’entrée du Palais Royal du Shah Abbas. Il s’étend de la Place Naqsh e Jahan au Boulevard Chahar Bagh. Le nom est composé de Ali, nom arabe et Qapu, nom d’origine turc relié à la Porte d’Ali, rapporté d’Irak du Tombeau de l’Imam Ali selon une légende. A l’époque Safavide, on rivalisait le nom Ali de l’empire Ottoman et de leur cour. C’était là encore que la Monarchie recevait tous les nobles visiteurs et ambassadeurs étrangers. Le Shah Abbas, pour la première fois, célébra le Norouze (premier jour de l’an) en 1006. Sa structure est rectangulaire, haute de 48 mètres, à 6 étages, et a en façade une large terrasse supportée par des colonnes en bois. Au 6ème étage, se tenaient les réceptions royales et banquets. Les plus grandes pièces se trouvent à cet étage.

 

e Vieux Bazar d’Isfahan est un marché historique, un des plus marqués par son activité dans le centre de l’Iran qui date du 17ème siècle. Il s’étend sur deux kilomètres de ruelles qui se croisent et se rejoignent avec la nouvelle partie. Il est au centre d’Isfahan et partie nord de la Place Naqsh e Jahan. Son entrée principale s’appelle Qeisarieh et vous pouvez accéder à la Mosquée du Vendredi, qui est aussi l’une des plus anciennes. Avant d’entrer dans le Bazar, il faut regarder derrière soi pour y apercevoir la longueur de la place, qui est l’une des plus grandes place au monde. Tous les arts et artisanats sont réunis à l’intérieur de ce marché où il est agréable de se promener et d’aller à la rencontre des iraniens de passage ou non.

 

L’Unesco reconnut ses rituels de sport (varzech) en un système d’entraînement sportif qui à l’origine était prévu pour entraîner les guerriers. C’est un combiné d’arts martiaux, callisthénie (qui ressemble à la gymnastique suédoise), un entraînement soutenu rythmé par une musique bien particulière. L’Unesco a reconnu ce sport parmi les plus grands au monde ou compétition, qui émerge de la période pré-islamique Perse (le Zoroastrianisme, le Mitraïsme et le Gnosticisme) avec la spiritualité de l’Islam Shia et du Soufisme. Pratiqué sous un dôme appelé « zoorkhâneh », maison de la force, les séances d’entraînement consistent principalement à des mouvements de gymnastique rituels et à la pratique d’un combat appelé « Khosti Pahlavani ».

La lutte traditionnelle iranienne « khosti » date d’avant l’ancienne Perse et des Parthes et on dit qu’elle avait été pratiquée par Rustam, héros mythologique de l’épopée Shahnameh. Pendant que d’autres sports folkloriques surgissaient dans différentes ethnies, le sport de combat restait la particularité des « zoorkhâneh ». Le but principal était de fabriquer des guerriers avec un esprit éguisé de fierté pour les combats à venir.

Quand les Arabes envahirent la Perse aux environs de 637, les zoorkhânehs ont servi de lieux de rendez-vous secrets pour entretenir l’esprit de patriotisme et de solidarité. Parfois, les envahisseurs reprenaient en main les rebelles des Maisons de la Force, mais de nouveaux endroits naissaient pour mieux se reformer. Ensuite, l’Islam Shia et surtout après le développement du Soufisme au 8ème siècle, le « varzech Pahlavani » s’imprégna des composantes philosophiques et spirituelles. Des hymnes religieux ont apparu pendant l’entraînement avec comme mécène le premier Imam Shiite Ali.

 

JOUR 7 : ISFAHAN - SHIRAZ

 

Après le petit-déjeuner, début de la journée d’excursion avant de rejoindre Shiraz. Au programme :

 

Ø Le Palais Hasht Behescht (8 Paradis)

Ø La Cathédrale Arménienne Vank

Ø La Mosquée au Minarets Tremblants.

 

Après ces visites, route vers Shiraz (483 kms). Arrivée et transfert à l’hôtel.

Nuit à Shiraz.

 

 

 

 

Le Palais Hasht Behesht que l’on peut traduire par Huit Paradis est de l’époque Safavide, construit en 1669 et fait partie de l’Organisation de l’Héritage Culturel de l’Iran.

 

La Cathédrale Vank est une des plus anciennes églises établies dans la cité Jolfa en 1606 par les centaines de milliers d’Arméniens déportés à la guerre Ottoman entre 1603 et 1618 réinstallés par le Shah Abbas 1er. Le quartier traversé par la rivière Zayandeh est marqué par son côté éclectique de tous les missionnaires venus d’Europe, mercenaires, et voyageurs. La chronologie des bâtiments est presque facilement traçable par sa diversité des styles et de ses c ontrastes tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.

 

Monar Jonban, le minaret tremblant est une petite mosquée construite au 14ème siècle pour abriter la tombe de Amu Abdollah Soqla. Son étrange particularité est tout d’abord sa miniaturisation et aussi le fait que si vous faites trembler l’un des minarets, l’autre tremble aussi.

 

JOUR 8 : SHIRAZ

 

Après le petit-déjeuner, journée complète de visites et d’excursions dans la région du Fârs ou se situe Shiraz. Au programme :

 

Ø Pasargades, ville antique

Ø Le Complexe Vakil, avec sa Mosquée, son Hammam et son Bazar très pittoresque où l’on déguste   toutes les spécialités culinaires de la région

Ø Les Tombeaux des Grands Poêtes Hafez et Sa’adi en fin de journée.

Nuit à Shiraz.

 

Située à 87 kilomètres de Persépolis, Pasargades, fondée au VIe siècle AV JC par Cyrus II le Grand, a été la première capitale dynastique de l’Empire achéménide, au cœur du Pars, la patrie des Perses. Pasargades est restée la capitale jusqu'au règne de Darius Ier, qui a déplacé son siège à Persépolis. Ses palais, jardins, et la tombe de Cyrus constituent de remarquables exemples de la première période de l’art et de l’architecture achéménide et des témoignages exceptionnels de la civilisation perse.

 

Les vestiges les plus dignes d’intérêt sur ce site de 160 hectares sont notamment :

o   le tombeau de Cyrus II, le Tall-e Takht,

o   une terrasse fortifiée, un ensemble royal composé de vestiges d’une porte,

o   d’une salle d’audience, du palais résidentiel et du jardin 

o   le Zendan-e Solaiman (Prison de Salomon).

 

Le monument funéraire de Cyrus à Pasargades est en fait une “ziggourat”, c’est-à-dire une sorte de lieu sacré. Les ziggourats sont des constructions de 5 à 7 étages souvent surmontées, sur leur dernier étage, de l’effigie d’une divinité, que l’on trouve dans les civilisations mésopotamiennes et Elamites. Le tombeau de Cyrus se trouve au 7ème étage d’une “ziggourat” surmontée d’une arête. Il est conforme aux sépultures des Aryens qui s’installèrent pour la première fois sur les collines de Sialk.

 

La Mosquée VAKIL de Shiraz est située à l’ouest, à côté de la porte d’entrée du Bazar Vakil. Elle a été construite entre 1751 et 1773 pendant la période Zand et restaurée sous le règne Kadjar. Vakil veut dire « régent », ou « ministre » de nos jours, ce nom a été donné par Karim Khan, le fondateur de la dynastie Zand. Shiraz a été gouvernée par ce dernier qui a, durant sa présence, fait bâtir et édifier beaucoup de bâtiments et de monuments.

 

 

Le Hammam VAKIL est un très ancien bain ouvert au public à Shiraz. Construit par Karim Khan, il est une des œuvres du district royal, inclus parmi tous les autres édifices aussi bien administratif que religieux. Le monument est classé sous le numéro 917 de la liste nationale;

 

 

Le Bazar VAKIL est le principal bazar de la ville, situé dans le centre historique de Shiraz. Cela rappelle que cette place de commerce a été établie au 11e siècle par Buwayhids, qui a été principalement rebâti par les « Atabaks » du Fars. Au 18e siècle, le régent Karim Khan Zand a renommé tout ce complexe. Le Bazar est un ensemble de cours, de bassins, de maison de bains, de minuscules échoppes et de places où l’activité commerciale allait des épices, aux tapis, aux cuivres et à tout l’artisanat du bois, des bijoux, des pierres… Comme tout bazar, on retrouve des mosquées et « Imâmzâdeh » construites à l’avant ou à l’arrière du bazar.

 

 

Abu-Muhammad Muslih al-Din bin Abdallâh Shirâzi, plus connu sous le nom de SA’ADI, puis Saadi de Shiraz était l’un des plus réputés poètes et homme de littérature perse de la période médiévale. Il n’est pas seulement un journaliste écrivain de l’époque, mais aussi reconnu pour ses inspirations occidentales. Son écriture de grande qualité, sa richesse de pensées morales et sociales l’ont placé au plus haut rang de la littérature. Saadi est largement reconnu comme le plus grand poète de la traditionnelle littérature classique perse. Né à Shiraz en 1210, très jeune, son père mourut et raconte dans ses mémoires d’enfant tous ses souvenirs d’enfance et de son père lors des festivités.

 

Dans sa jeunesse, Saadi a connu la pauvreté et les épreuves de la vie. Il a quitté sa ville natale pour rejoindre Baghdad et poursuivre une meilleure éducation. Très jeune, il rentra à l’Université Nizamiyya, où il étudia les sciences islamiques, les lois, la gouvernance, l’histoire, la littérature Arabe, et la Théologie Islamique. Il revient à Shiraz en 1257 et construit son jardin et bassin où l’on se receuille encore. L’année suivante, il raconte dans ses poèsies la tombée du Caliphat Abbasid et la destruction de Baghdad par l’invasion des Mongoles en février 1258. Quand il réapparut dans sa ville natale, il est à l’aube de sa quarantaine, Shiraz est sous le règne de Atabak Abubakr Sa’d Ibn Zangy de 1231 à 1260, et vit des jours heureux dans une relative tranquillité parmi tous les plus grands de sa province.

 

HAFEZ est né à Shiraz. Ses parents étaient originaires de Kazerun, dans la province du Fârs. Malgré son influence profonde, ses effets sur le mode de vie iranienne, et sa popularité, beaucoup de détails sur sa vie sont restés méconnus. Beaucoup d’anecdotes sont devenues incontournables sur ses débuts et les sketches « tazkiras » mentionnent son manque de sérieux et de morale. Pourtant, très jeune, il mémorise le Coran comme personne et se donne le titre de Hâfez (plume) qu’il utilisera plus tard comme nom d’auteur. La préface du « Divân », dans laquelle il est question de ses débuts, a été écrite par un écrivain contemporain Mohammad Golandâm. Cet auteur et Qâsem Gani ont rédigé les compilations des œuvres de Hâfez, édités sous un langage moderne, ainsi que Parviz Natel-Khanlari.

 

JOUR 9 : SHIRAZ

 

Après le petit-déjeuner, journée complète de visites et d’excursions à Marvdasht pour voir Persépolis, le plus grand site archéologique de l’Iran et les Acropoles des Rois Achéménides de la Grande Perse en plein cœur du Fârs.

 

Ø Persépolis appelé aussi « Takhteh Jamshid » ou le Trône des Rois

Ø Naqsh E Rostam

Ø Le Jardin Eram.

 

Nuit à Shiraz.

 

« Persépolis », désigne la Cité Perse, aussi connue sous le nom « Takhteh Jamshid ». Le Trône de Jamshid, était la capitale de l’Empire Achéménide (550 AV JC). La Ville des Perses est située à 60 kms au nord-est de Shiraz dans la province du Fars. Les premières ruines de Persépolis date de 515 AV JC et sont caractéristiques du style architectural Achéménide. Ce site est reconnu comme patrimoine mondial de l’Unesco en 1979.

 

 

 

Le Jardin d'Eram contruit au 13ème siècle au nord de la Rivière Khoshk comprend aussi un Palais dont la photo mythique reflète dans le bassin face à la maison. Mais ce qui marque le plus, c’est le jardin construit sous l'ère Kadjar au 19ème siècle, il est devenu sous la protection de l'Université de Pahlavi en sa période et devint École de Droit. Avant tout, ce sont d’immenses cyprès, roseraies, bassins, jardin botanique. Il est restait propriété de l’Université de Shiraz, quant au Palais, il n’est visible que de l’extérieur.

 

 

JOUR 10 : SHIRAZ – ILE DE KISH

 

Après le petit-déjeuner, visites de la Mosquée Nasir Ol Molk et du Jardin Narenjestan ou Qavam. L’après-midi, transfert à l’aéroport de Shiraz pour vol en direction de l’Ile de Kish. A l’arrivée, transfert à l’hôtel et enregistrement.

Ø La Mosquée Nasir Ol Molk

Ø Le Palais et le Jardin Qavam - Narenjestan

 

Nuit à Kish Island.

 

La Maison de Qavam est une maison traditionnelle et historique à Shiraz. Elle a été construite entre 1879 et 1886 par Mirza Ibrahim Khan. Les membres de la famille Qavam étaient des marchands originaires de Qazvin. Mais ils sont vite devenus actifs dans le gouvernement pendant la dynastie Zand, suivie par les Qadjar, et la dynastie Pahlavi.

 

 Le Qavam "Naranjestan" conserve l'élégance et le raffinement apprécié par les familles de la classe supérieure au cours du XIXe siècle. Les peintures sur les plafonds bas de la maison sont inspirées par l'époque victorienne d’Europe. Le porche miroir était un point focal de la maison, donnant sur un petit jardin qui a été conçu avec des fontaines, des palmiers, des dattiers, et des plantes à fleurs. Au cours de la seconde ère Pahlavi, la maison est devenue le siège de l’Asia Institute de l'Université Pahlavi, dirigée par Arthur Upham Pope (archéologue américain et historien de l’art iranien) et Richard Nelson Frye (universitaire américain d'études sur l'Asie centrale et l'Iran). La maison est aujourd'hui un musée ouvert au public.

 

 

 

a Mosquée Nasir-ol-Molk date de la fin du XIXe siècle. Elle est décorée de magnifiques carreaux de faïence d'une nuance inhabituelle de bleu profond. Le petit portail extérieur et l'Iwan nord comportant des muqarnas d'une grande finesse. Mais ce sont les superbes vitraux et les colonnes de pierre sculptées de la salle de prière qui retiennent le plus l'attention. La mosquée a résisté à plusieurs séismes grâce à l'utilisation de bois souple pour étayer les murs.

 

 

JOUR 11 : SHIRAZ – ILE DE KISH

 

Après le petit-déjeuner, journée entièrement libre pour visiter à son rythme de la nature et des attractions à portée de tous ceux qui viennent profiter du milieu marin subtropicale dans le Golfe Persique.

 

Nuit à Kish Island.

 

L’ile de Kish est un trésor où les iraniens aiment aller par vol direct de toutes les grandes villes pour profiter des joies de la mer aux températures douces. Elle fait partie de la région du Hormozgan du Sud de l’Iran où l’été est très chaud et l’hiver doux. La nature est généreuse et permet de manger les fruits et légumes des régions tropicales.

Elle possède aussi ses nombreux sites culturels :

 

o   Harireh, la ville antique

o   Kariz, Ville aquatique souterraine aménagée pour permettre à chacun de profiter des merveilles de la nature

o   Parc zoologique

o   Parc des dauphins sur 100 hectares (dauphins, phoque)

o   Jardin des oiseaux où vivent 57 espèces dont les pélikans, perroquets, autruches…

o   Cabane Hour pour les amateurs de plongée sous marine, et des barques aménagées pour déguster les fruits de mer ou y observer la faune aquatique.

o   Arbre vert qui est le plus vieil arbre où l’on accroche ses vœux aux branches, qui serait arrivé à bord d’un navire portugais

o   Bazar de Saffine où l’on pourra acheter le dernier souvenir avant de repartir

o   L’île de Kish, La perle du golfe Persique est une zone de station balnéaire et un paradis tropical ensoleillé, entouré de magnifiques récifs de corail et de petites îles. Les plages de sable blanc et la mer bleue sont idylliques et propices aux sports nautiques en vogue aujourd’hui, à la plongée sous-marine et à la planche à voile.

 

JOUR 12 : ILE DE KISH – TEHERAN – VOL DE RETOUR

 

Après le petit-déjeuner, transfert à l’aéroport de Kish Island pour vol à destination de Téhéran, transfert de l’aéroport Mehrabad à IKA pour vol international vers le pays d’origine. Fin du Voyage.