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Itinéraire: Tehran, KERMAN, SHIRAZ, YAZD, ISFAHAN, KASHAN, TEHERAN

JOUR 1 : TEHERAN

Arrivée à Téhéran, rencontre avec l’équipe d’accompagnateur, assistance à l’aéroport, et tranfert à l’hôtel. Le lendemain matin, après le petit-déjeuner et une présentation de tous les participants autour d’un thé, début des visites toute la journée.

 

Nuit à Téhéran.

musée IRAN-E-BASTAN (musée archéologique),

musée ABGINE (musée de la Verrerie et de la Céramique).

Parc Niavaran et son Palais

Bazar de Tajrish.

Le Musée National d’Iran appelé aussi Mouzeh Boostan nous raconte très vivement quelques pages de la civilisation, de la culture et de l’art persans à travers les ères. Il est, à cet égard, un des musée les plus riches du monde. Il nous narre, tel un livre gigantesque, d’innombrables événements historiques ; de l’émigration des Aryens sur le plateau de l’Iran à l’apogée de la gloire des achéménides. Au sein de ce bâtiment, des outils en pierre, des bols en argile, des statues où

figurent des dieux et des déesses auparavant enfouis sous terre, tous exposent devant nos yeux les coutumes, les rites, la pensée et la manière de vivre des habitants de la Perse antique.

 

                                                                   

 

Le Musée de la Verrerie et de la Céramique (Abguineh) est un des musées de Téhéran construit à l’époque Qadjar. Enregistré sous le numéro 2014 le 7 Ordibehesht 1377 (date iranienne), sa construction a démarré en 1330 et était entre les mains de l’ambassade d’Egypte, puis l’ambasse d’Afghanistan, la Banque de Commerce, et en 1355, en collaboration d’ingénieurs australiens et iraniens qui ont apporté les changements que l’on connaît aujourd’hui.

 

 

Le complexe Niavaran est situé à Shemiran. Il se compose de plusieurs bâtiments et monuments construits sous la dynastie des familles royales Kadjar et Pahlavi. Cet endroit doit sa notoriété au jardin de ce quartier de Niavaran, et était devenue la résidence d’été du Roi Fath-Ali sous la dynastie Kadjar. Un pavillon a été construit par Naser ed Din Shah de la même dynastie, baptisé à ce moment « la maison de Niavaran » et a été renommé plus tard « la maison Saheb Qarani ». Le pavillon du Roi Ahmad a également été construit sous cette dynastie dans les années qui ont suivi. Pendant le règne de la famille Pahlavi, une demeure moderne a été construite pour habiter et a été baptisée de nouveau « la maison Niavaran », bâtie spécialement pour la famille du Roi Mohamad Reza Pahlavi, d’inspiration occidentale et moderne, elle intègre aussi des éléments traditionnels, comme les colonnades et la cour intérieure. Tapis, porcelaines, ameublement style européen ornent les salles autrefois privés, ainsi que toutes les œuvres ayant appartenu à la Princesse Farah dont les artistes ont cotoyé la famille. Durant cette période « Pahlavi », le pavillon Ahmad Shahi servait de salon de réception des plus grands leaders venus du monde entier.                                          

 

 

Tajrish est un quartier le long de l'extrémité Nord de Téhéran, la capitale de l'Iran. Ce quartier est l'une des plus vieilles parties de Téhéran et est devenu tardivement prisé par les riches à cause de son faible niveau de pollution. En effet, cette partie de la ville est située le long des montagnes au nord de Téhéran. Tajrish est situé dans le district de

href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Shemiran" target="_blank" style="color: windowtext;">Shemiran. En 2006, le quartier avait 86 000 habitants. Jusqu'en 1970, Tajrish et son voisin Shemiranat sont de petites villes le long de l'extrémité de Téhéran souvent utilisé pour les loisirs par les habitants de la ville. Ce secteur était relativement déconnecté du cœur du tissu urbain de Téhéran mais était facilement accessible et devient un lieu populaire vacationing spot. Avec l'augmentation de la population et le besoin de plus d'espace à partir de 1970, Tajrish finalement gagne une population relativement dense et deviendra mieux connecté avec le reste de la ville. Tajrish a un vieux bazar et un mausolée appelée Imam Zadeh Saleh, tous deux sont des lieux touristiques populaires.

La place Tajrish est l'une des parties les plus actives de Téhéran, avec des terminaux de bus et de taxi, centre commerciaux (incluant l'exclusive Tandis Center) et beaucoup de restaurants. Le rond-point de Tajrish est le début de l'avenue Vali-ye Asr, la plus longue voie de Téhéran.

 

 

JOUR 2 : TEHERAN – KERMAN

Le Matin : après le petit déjeuner, transfert de l’hôtel à l’aéroport pour vol intérieur en direction de Kerman. L’après-midi, plusieurs visites sont au programme :

Mosquée Jameh (Vendredi)

Cité Ganj Ali Khan, son Bazar et son Musée

Dome Jabaleyeh.

L’après-midi, courte excursion à Mahan et visite des jardins Shahzadeh, et Shah Nematollah-é-Valli.

Nuit à Kerman.

Le mausolée Shah Nematollah Vali, une pure merveille est élevée au XVème siècle par les soins d'un roi musulman de l'Inde, car sous ce dôme, repose le derviche le plus respecté de la Perse. Depuis, le mausolée n'a cessé d'être embelli et étendu pour accueillir les fidèles. La grande coupole et la porte principale XVe incrustée d'ivoires, ont été restaurées sous les Safavides. L'ensemble a été agrandi à l'époque Qadjar, qui y ajouta les minarets élancés. Pur moment de recueillement et de spiritualité que tout le monde apprécie dans la région de Kerman.

 

Shazdeh Garden is a historical Persian garden located near (6 km away from) Mahan in Kerman province.

Le Jardin de Shahzadeh, construit sur une colline aux pieds des montagnes est un jardin historique persan, situé à 6 kms de Mahan dans la province de Kerman. Sa superficie de 5.5 hectares est rectangulaire à deux étages, une succession de dénivelés laissant entrevoir les sommets enneigés en hiver. Ce spectacle de fontaines crée une musique de chutes à chaque terrasse. L’eau provient des montagnes, traverse le parc de haut en bas, Au sommet surplombe un Palais sur l’ensemble du parc.                                   

 

Ce jardin typique de l’art persan en la matière bénéficie du milieu naturel de la région . La construction d’origine démarre avec Mohammad Hassan Khan Qajar Sardari Iravani en 1850 et a été poursuivie par Abdol Hamid Mirza Nasserodollehand en 1870 durant les onze années de la dynastie Qajar au gouvernement. Elle est restée inachevée en raison de la mort de Abdol Ahmid Mirza en 1890.

< p=""> class="ql-align-justify">Le complexe « Ganjali Khan » est une bâtisse de la période Safavide située dans le vieux centre de la ville de Kerman. Il est composé d’une école, d’une place, d’un caravansarail, d’un hammam, d’un Puits « Ab Anbar », d’une Mosquée, de l’Hôtel de la Monnaie et de son Bazar. Il a été construit par Ganj Ali Khan qui gouvernait les provinces de Kerman, Sistan et Kandahar de 1596 à 1621 sous le règne du Shah Abbas 1er. Plusieurs inscriptions sur la bâtisse attestent quand exactement ont été construits tous ces bâtiments. L’architecte de ce complexe était Mohammad Soltani de Yazd. Il couvre un espace de 11000 m² au centre d’un parc public, ainsi s’aligne le Bazar Vakil qui d’est en ouest au sud du complexe. La place est entourée d’arcades qui marquent l’entrée du bazar au nord/ouest, l’est étant l’entrée du Caravansarail Ganjali.

 

 

L’entrée du Hammam Ganjali est située le long de la section du Bazar Vakil, connu aussi sous le nom Ganjali Khan Bazar. Toute cette architecture est propre au style Isfahani.

La Place Ganjali : dans l’ancienne Perse, les places étaient localisés près des bâtiments du gouverneur et des places pour réception et cérémonie. Cette place mesure 990 mètres de long et 554 mètres de large et rappelle la place « Naqsh e Jahan » d’Isfahan ou « Chakhmagh « à Yazd, lesquelles sont aussi bordées, de ses bazars, de ses écoles, de ses caravansarails, bâtiments urbains d’usage public

                                 

Le Hammam Ganjali, construit en 1631, se situe sur la partie sud de la place Ganjali. L’entrée est décorée de peintures anciennes, ornements de la période Safavide. Une caractéristique de ce bâtiment est que les pierres sculptées coïncident avec celles du sous-sol, composé de salle froide, chaude et épurées, toutes ces salles sont recouvertes de dômes portés par des piliers en forme d’arcade. L’architecte de ce hammam est dotée des plus belles décorations et ornements, et met en avant toutes les peintures fines, les sculptures de la pierre à cette époque. Ce hammam, aujourd’hui a été converti en musée d’ethnologie depuis 1971. Une partie enfermée et une cour sont remplies de figurines grandeur nature qui ont été rapportées à la faculté des Arts de Téhéran puis transférées dans son musée.

                                

Le Bazar Ganjali est situé au sud de la place et l’intérieur est décoré de sculptures et peintures d’une grande finesse et malgré que tous ces ornements soient vieux de 400 ans, ils ont été très bien préservés. Ce long bazar est jalonné de nombreux édifices historiques, et de 16 iwans et voûtes.

Le Caravansarail et la

Mosquée Ganjali : situé sur la partie est de la place, l’entrée du Caravansarail porte l’inscription datant de 1598, composée de calligraphies d’Ali Reza Abbassi. Sa structure repose sur la base de 4 iwans, chacun doublé de hall en

 

murs très larges. Une cour centrale accueille une fontaine octogonale chanfreinée à chaque extrémité. A gauche de celui-ci, se trouve la petite Mosquée Ganjali.

L’Hôtel de la Monnaie Ganjali, dont la construction a commencé en 1598, possède un intérieur encore très décoré de richesses artisanales de sculptures et de gravures. Le bâtiment est un large dôme couronné d’une coupole qui laisse rentrer la lumière et le vent, ainsi servant d’aération étudié pour rafraîchir les lieux. Ce bâtiment a été converti en musée de numismatique depuis 1970 et présente des monnaies des différentes périodes Parthe, Sassanide, Safavide et Afsharide.

 

Jour 3 : KERMAN – SHIRAZ

Tôt le matin, voyage par la route de KERMAN à SHIRAZ, via SARVESTAN.

Nuit à Shiraz.

Jour 4 : SHIRAZ – PERSEPOLIS - SHIRAZ

Le matin, après le petit-déjeuner, départ pour PERSEPOLIS, capitale de DARIUS (518 avant JC), le site historique avec Kakh-é-Sad Sooton (Le Palais aux 100 Colonnes), son musée, la tombe de Ardeshir II et III. Nagsh-é-Rostam est un autre site près de Persépolis où se tient la tombe de DARIUS I & II.

L’après-midi, retour vers SHIRAZ, visite du jardin ERAM, des tombeaux de SADDI et de HAFEZ, tous deux poètes, lieu de promenade et de méditation sur les grandes reprises littéraires des écrivains philosophes.

Nuit à SHIRAZ.

Shiraz se situe au sud ouest dans la région du Fârs ou du Pars, où l’histoire a là encore laissé de belles œuvres de l’antiquité perse. Persépolis, Pasargades… en sont les témoins. C’est également une ville de poètes honorés à l’entrée de la ville et aussi celle du soufisme. Elle a été gouvernée longtemps par la dynastie Zand et revue ensuite par les Kadjars. Autour de Shiraz les paysages verdoyants malgré un climat très chaud et sec parviennent à cultiver et l’on peut y rencontrer des nomades qui confectionnent le tapis « gabeh ».                                                                            

Située à 87 kilomètres de Persépolis, Pasargades, fondée au VIe siècle AV JC par Cyrus II le Grand, a été la première capitale dynastique de l’Empire achéménide, au cœur du Pars, la patrie des Perses. Pasargades est restée la capitale jusqu'au règne de Darius Ier, qui a déplacé son siège à Persépolis. Ses palais, jardins, et la tombe de Cyrus constituent de remarquables exemples de la première période de l’art et de l’architecture achéménide et des témoignages exceptionnels de la civilisation perse :

 

le tombeau de Cyrus II, le Tall-e Takht,

une terrasse fortifiée, un ensemble royal composé de vestiges d’une porte

une salle d’audience, le palais résidentiel et le jardin.

« Persépolis », désigne la Cité Perse, aussi connue sous le nom « Takhteh Jamshid ». Le Trône de Jamshid, était la capitale de l’Empire Achéménide (550 AV JC). La Ville des Perses est située à 60 kms au nord-est de Shiraz dans la province du Fars. Les premières ruines de Persépolis date de 515 AV JC et sont caractéristiques du style architectural Achéménide. Ce site est reconnu comme patrimoine mondial de l’Unesco en 1979.

Ensemble avec « Naqsh-e-Rostam », situés à moins d’un kilomètre l’un de l’autre, ils font partie du complexe de Marvdasht. Tous deux ont l’espoir d’être reconnus au Patrimoine Mondial de l’Unesco. Les Bas-Reliefs sont symboles de la période Sassanide. Une des grottes taillées dans la roche laisse apparaître l’inscription d’Ardeshir I (226-241), fondateur de la dynastie, puis vint le Roi Shapur I, son successeur. Une des scènes de Bas-Relief est la représentation de la victoire de Shapur I, à cheval et tenant le bras de l’empereur Philippe l’Arabe. Il combattit les Romains aussi à plusieurs reprises. Une autre inscription est attribuée à Kartir, haut prêtre zoroastrien sous le règne de Shapur I et ses fils Hormizd (272-273) et Bahram (273-276).

 

 

 « Naqsh-e-Rostam », situés à 6.5 kms de Persepolis fait partie du complexe de Marvdasht et espère être reconnu aussi par l’Unesco. Les Bas-Reliefs sont symboles de la période Sassanide. Une des grottes taillées dans la roche laisse apparaître l’inscription d’Ardeshir I (226-241), fondateur de la dynastie, puis vint le Roi Shapur I, son successeur. Une des scènes de Bas-Relief est la représentation de la victoire de Shapur I, à cheval et tenant le bras de l’empereur Philippe l’Arabe. Il combattit les Romains aussi à plusieurs reprises. Une autre inscription est attribuée à Kartir, haut prêtre zoroastrien sous le règne de Shapur I et ses fils Hormizd (272-273) et Bahram (273-276).

                                 

Le Jardin d'Eram contruit au 13ème siècle au nord de la Rivière Khoshk comprend aussi un Palais dont la photo mythique reflète dans le bassin face à la maison. Mais ce qui marque le plus, c’est le jardin construit sous l'ère Kadjar au 19ème siècle, il est devenu sous la protection de l'Université de Pahlavi en sa période et devint École de Droit. Avant tout, ce sont d’immenses cyprès, roseraies, bassins, jardin botanique. Il est restait propriété de l’Université de Shiraz, quant au Palais, il n’est visible que de l’extérieur.


HAFEZ est né à Shiraz. Ses parents étaient originaires de Kazerun, dans la province du Fârs. Malgré son influence profonde, ses effets sur le mode de vie iranienne, et sa popularité, beaucoup de détails sur sa vie sont restés méconnus. Beaucoup d’anecdotes sont devenues incontournables sur ses débuts et les sketches « tazkiras » mentionnent son manque de sérieux et de morale. Pourtant, très jeune, il mémorise le Coran comme personne et se donne le titre de Hâfez (plume) qu’il utilisera plus tard comme nom d’auteur. La préface du « Divân », dans laquelle il est question de ses débuts, a été écrite par un écrivain contemporain Mohammad Golandâm. Cet auteur et Qâsem Gani ont rédigé les compilations des œuvres de Hâfez, édités sous un langage moderne, ainsi que Parviz Natel-Khanlari.

                           

Abu-Muhammad Muslih al-Din bin Abdallâh Shirâzi, plus connu sous le nom de SAADI, puis Saadi de Shiraz était l’un des plus réputés poètes et homme de littérature perse de la période médiévale. Il n’est pas seulement un journaliste écrivain de l’époque, mais aussi reconnu pour ses inspirations occidentales. Son écriture de grande qualité, sa richesse de pensées morales et sociales l’ont placé au plus haut rang de la littérature. Saadi est largement reconnu comme le plus grand poète de la traditionnelle littérature classique perse. Né à Shiraz en 1210, très jeune, son père mourut et raconte dans ses mémoires d’enfant tous ses souvenirs d’enfance et de son père lors des festivités.

Dans sa jeunesse, Saadi a connu la pauvreté et les épreuves de la vie. Il a quitté sa ville natale pour rejoindre Baghdad et poursuivre une meilleure éducation. Très jeune, il rentra à l’Université Nizamiyya, où il étudia les sciences islamiques, les lois, la gouvernance, l’histoire, la littérature Arabe, et la Théologie Islamique. Il revient à Shiraz en 1257 et construit son jardin et bassin où l’on se receuille encore. L’année suivante, il raconte dans ses poèsies la tombée du Caliphat Abbasid et la destruction de Baghdad par l’invasion des Mongoles en février 1258. Quand il réapparut dans sa ville natale, il est à l’aube de sa quarantaine, Shiraz est sous le règne de Atabak Abubakr Sa’d Ibn Zangy de 1231 à 1260, et vit des jours heureux dans une relative tranquillité parmi tous les plus grands de sa province.

                                                    

Jour 5 : SHIRAZ – YAZD via PASARGADES

Tôt le matin, route de SHIRAZ vers YAZD via ABARKOOH, et visite de PASARGADE, capitale de CYRUS le Grand (559-530 avant JC) et de sa dernière demeure qui est aujourd’hui un site archéologique classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Déjeuner en lunch-box.

L’après-midi, arrivée à Yazd et visite de Borje e Sokoot (la Tour du Silence) de l’époque Zoroastrienne avec temps libre dans une des vieilles cités du Moyen Orient aux maisons basses et terrasses.

Nuit à YAZD.

 

Le monument funéraire de Cyrus à Pasargades est en fait une “ziggourat”, c’est-à-dire une sorte de lieu sacré. Les ziggourats sont des constructions de 5 à 7 étages souvent surmontées, sur leur dernier étage, de l’effigie d’une divinité, que l’on trouve dans les civilisations mésopotamiennes et Elamites. Le tombeau de Cyrus se trouve au 7ème étage d’une “ziggourat” surmontée d’une arête. Il est conforme aux sépultures des Aryens qui s’installèrent pour la première fois sur les collines de Sialk.

Les Tours du silence, ou dakhma, se trouvent à l’écart de la ville, sur des tertres, dans le désert alentour. En effet, dans la religion zoroastrienne, l'enterrement ou la crémation des défunts étaient interdits, les morts étaient considérés comme impurs et susceptibles de souiller ces éléments sacrés que sont le feu, la terre et l'eau. Une fois dépouillés de leur chair par les vautours et autres oiseaux carnassiers de la montagne, les ossements des défunts étaient jetés dans une fosse circulaire située au centre de la tour. La pratique a duré jusqu’au XXe siècle, jusqu’à son interdiction en 1978 sous prétexte d'hygiène publique et de risque d'épidémie. Aujourd’hui, les cimetières zoroastriens accueillent les défunts qui sont mis dans des chapes de ciment, toujours dans le souci de ne pas souiller la terre.

 

 

Jour 6 : YAZD

Journée complète à YAZD dans les lieux marqués par les croyances zoroastriennes entre autres :

visite du Temple du Feu Zoroastrien,

mosquée JAME,

place Amir Chakhmagh,

prison Dowlat Abad

Vieux Bazar.

Nuit à YAZD.

Créée il y a plus de 2500 ans sous l’empire achéménide, Yazd compte parmi les plus belles oasis du pays. Elle se situe au centre de l’Iran, à 700 kilomètres au sud-ouest de Téhéran. Entourée de hautes montagnes et de déserts, elle borde le sud du Dasht-e Kavir, désert de roches et de sable, à une altitude de 1240 mètres. Placée sur les anciennes routes caravanières qui reliaient les grandes villes de Perse à l’Asie Centrale, à l’Inde et à l’Irak, Yazd devint un carrefour commercial important du commerce de la soie et des tapis.

 

Le centre de la ville de Yazd est occupé par le complexe d’Amir Chakhmagh qui compte 3 citernes et des bâtiments de plusieurs époques : une mosquée, le musée de l’eau, un bazar. Le Tekiyeh est un endroit où les chiites se rassemblent pour commémorer le martyr Imam Hossein, et une longue façade flanquée de deux minarets et de loggias sur 3 niveaux, du haut desquels la vue sur la ville vaut le détour. Le spectaculaire fronton du Tekiyeh, datant du 15ème siècle, a été rebâti à l’époque Kadjar. Le public peut s’installer sur ses trois niveaux de tribunes pour assister aux processions du deuil. Les tribunes latérales d’origine, qui avaient disparu, ont été reconstruites en 2005. La mosquée Amir Tchakhmagh, d’époque timouride (11ème siècle), a été complétée par de belles ornementations d’émail d’époque Kadjar au 19ème siècle.

                                                 

Le Temple du Feu Zoroastrien, son bâtiment principal est d’une hauteur d’environ 21 mètres dans un large

jardin arboré de cyprès et de pins. La beauté spéciale de ce bâtiment tient à la statue et aux pierres qui ornent le fronton de l’immeuble. On peut y lire « Bonne Parole, Bonne Pensée, Bonne Action ». A l’intérieur du temple, on peut apercevoir à travers une vitre le feu sacré ; dans un grand vase en métal, des bûches brûlent pour témoigner de la pureté, de la vérité et de la bonté divine et ce feu est entretenu depuis 1500 ans.

 

                                 

Le Jardin « Dowlat Abad », de tous les jardins de Yazd, il est le plus ancien. Connu dans le monde entier pour sa haute tour du Vent de 33 mètres sur 8 qui avait été étudié pour rafraîchir les maisons sachant que la chaleur dans cette région désertique était caniculaire mais venté.

 

C’est donc la maîtrise du vent qui a été recueilli et utilisé, on peut dire que c’est la ventilation naturelle ou climatisation sans énergie qui avait déjà été inventé. Quand on regarde la ville de Yazd depuis les toits, on peut en distinguer de nombreuses plus petites mais dont le système est identique. Il est enregistré depuis le 23/12/1346 sous le n°774 au patrimoine de l’Unesco.

 

De nos jours, cette pratique se perpétue dans les zourkhâneh (maisons de force) d’Iran où s’entraînent les pahlavân (héros, en persan) en vue de pratiquer des exercices physiques. Celle de Yazd, l’une des plus réputées, a été aménagée près du Tekiyeh d’Amir Tchakhmâgh, sous le dôme d’une ancienne glacière. Elle est ouverte chaque soir au public qui s’installe autour de la fosse où se tiennent les exécutants. A chaque séance, une vingtaine de participants échauffent leur corps en tournant très rapidement sur eux-mêmes, évoquant les danses rituelles des derviches tourneurs - en plus dynamique - puis réalisent des démonstrations de force, manipulant de lourdes masses de bois, les mil, et les kabbâdeh, ces énormes boucliers dont la paire, portée à bout de bras, pèse 100 kg. Ces exercices sont rythmés par des chants rituels et par le tambour d’un meneur. Les chants sont autant profanes que sacrés, mêlant poèmes du grand Hâfez de Chiraz et textes du Shâhnâmeh, la grande épopée iranienne.

 Il s’agissait à l’époque d’une préparation physique au pahlavâni ou lutte iranienne, art martial ancestral d’Iran, mêlé de spiritualité chiite et mystique, de célébration de rites tirés autrefois du mithraïsme - religion préislamique iranienne rivale de la chrétienté auprès des Romains de l’Antiquité - et des héros nationaux. Les pahlavân doivent non seulement posséder des qualités physiques, mais également humaines, morales et spirituelles pour pratiquer ce sport.

 

 

Jour 7 : YAZD – ISFAHAN via NAIN

Tôt le matin, route de YAZD vers ISPAHAN via NAIN, l’occasion de découvrir un Caravanserail traditionnel Mohamadyeh aux portes du désert, puis visites du musée de Naein et de la mosquée Jameh.

L’après-midi, arrivée à ISPAHAN et reste du temps libre pour commencer à repérer l’ancienne capitale d’Iran, moderne et traditionnelle à la fois, joyau de l’Iran grâce à sa place classée au patrimoine de l’Unesco…

Nuit à ISPAHAN.

Nain ou Na'in est une ville du centre de l'Iran située dans la province d'Isfahan. En 2006 sa population excédait 24 424 habitants. Cette ville possède

href="https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Grande_mosqu%C3%A9e_de_Nain&action=edit&redlink=1" target="_blank" style="color: windowtext;">l'une des plus anciennes mosquées de l'Iran, et un fort de l'époque des Sassanides appelé Narin Ghal'eh.

La particularité de cette ville est l'utilisation des Ab Anbars, réservoirs traditionnels d'eau potable en Iran. Nain est connue dans le monde pour ses tapis persans : les tapis de Nain.                   

Jour 8 : ISPAHAN

Journée complète à ISPAHAN comprenant les visites autour de la place Naghsh e Jahan :

Mosquée EMAM,

Palais ALIGHAPO,

Mosquée LOTF-OL-LAH,

Grand Bazar, l’occasion de découvrir les arts et artisanats de la région centrale de l’Iran

Palais TCHEHEL SOTOON (Palais des 4O colonnes).

Nuit à ISPAHAN.

La Place Nagh e Jahan, est située au centre de la ville. Construite entre 1598 et 1629, c’est maintenant un centre historique reconnu par l’Unesco. 160 mètres en largeur et 560 mètres en longueur. La place est entourée de bâtiments qui datent de l’ère Safavide.

                        

La Mosquée Jameh est située dans la partie sud, à l’Ouest le Palais Ali Qapu, l’autre Mosquée Sheikh Lotfollah sur les parties ouest et au nord se dresse une immense porte qui ouvre sur le Grand Bazar d’Isfahan. Tous les vendredis sont marqués par la prière (Jour de Prière des Musulmans).

 

Elle a été construite dans un esprit de grandeur pour surplomber la ville avec un large dôme. Shaykh Bahaii avait planifié de construire une école religieuse, et une mosquée d’hiver de chaque côté de celle-ci.

La Mosquée Lotfollah, salon privé du Harem du Shah. C’est un des quatre monuments dominant face au Palais qui a été construit en premier. La Cour Royale se l’était appropriée pour elle-même, alors que la Mosquée était conçue pour le public. Pour cette raison, la Mosquée n’a aucun minaret et est d’une plus petite taille. Effectivement, quelques occidentaux de la période Safavide ne prêtait même pas attention à celle-ci. Ce n’est qu’aux siècles derniers quand les portes se sont ouvertes au public, que le public a pu admiré l’effort réalisé par le Shah Abbas pour y installer les femmes de son harem ; le travail exquis de céramique est de loin supérieur à la céramique qui couvre la Mosquée Jameh.

 

                                           

Le Palais Ali Qapu est une vaste demeure résidentielle qui marque l’entrée du Palais Royal du Shah Abbas. Il s’étend de la Place Naqsh e Jahan au Boulevard Chahar Bagh. Le nom est composé de Ali, nom arabe et Qapu, nom d’origine turc relié à la Porte d’Ali, rapporté d’Irak du Tombeau de l’Imam Ali selon une légende. A l’époque Safavide, on rivalisait le nom Ali de l’empire Ottoman et de leur cour. C’était là encore que la Monarchie recevait tous les nobles visiteurs et ambassadeurs étrangers. Le Shah Abbas, pour la première fois, célébra le Norouze (premier jour de l’an) en 1006. Sa structure est rectangulaire, haute de 48 mètres, à 6 étages, et a en façade une large terrasse supportée par des colonnes en bois. Au 6ème étage, se tenaient les réceptions royales et banquets. Les plus grandes pièces se trouvent à cet étage.

                                      

 

Le Vieux Bazar d’Isfahan est un marché historique, un des plus marqués par son activité dans le centre de l’Iran qui date du 17ème siècle. Il s’étend sur deux kilomètres de ruelles qui se croisent et se rejoignent avec la nouvelle partie. Il est au centre d’Isfahan et partie nord de la Place Naqsh e Jahan. Son entrée principale s’appelle Qeisarieh et vous pouvez accéder à la Mosquée du Vendredi, qui est aussi l’une des plus anciennes. Avant d’entrer dans le Bazar, il faut regarder derrière soi pour y apercevoir la longueur de la place, qui est l’une des plus grandes place au monde. Tous les arts et artisanats sont réunis à l’intérieur de ce marché où il est agréable de se promener et d’aller à la rencontre des iraniens de passage ou non.

                     

 

Jour 9 : ISPAHAN

Le matin, une seconde journée à Isfahan dans une nouveau quartier de Jolfa :

Cathédrale Vank Arménienne et ses merveilleuses peintures murales,

Palais Hasht Behecht,

L’après-midi, visite et promenade du Pont CI-O-CE POL (PONT DE 33 ARCHES) et du Pont Khajo le long de la rivière Zayandeh, où au hasard des rencontres, un concert improvisé sur l’un des ponts dont l’acoustique est avant-gardiste. Halte dans un tchaei khâneh pour déguster un thé dans une ambiance chaleureuse…

Nuit à ISPAHAN.

La Cathédrale Vank, plus connue sous le nom de Cathédrale Saint-Sauveur d'Isfahan, est la cathédrale la plus visitée d'Iran. Vank signifie monastère en arménien. Elle se situe dans le quartier arménien d'< p="">

href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Ispahan" target="_blank" style="color: windowtext;">Ispahan, appelé La Nouvelle-Djoulfa. Elle est dédiée au saint Sauveur (Jésus-Christ) et a été construite entre 1655 et 1664, après que les Arméniens de Djoulfa eurent été déportés à la Nouvelle-Jolfa par le chah. Cette cathédrale abrite également aujourd'hui un musée consacré à l'histoire des Arméniens de la Nouvelle-Jolfa, une imprimerie ancienne, ainsi qu'une grande bibliothèque de manuscrits arméniens (au nombre de sept cents).

Vue de la rue, la cathédrale a le même aspect qu'une mosquée si ce n'est la croix au sommet du dôme. L'intérieur est recouvert de fresques racontant entre autres le martyre légendaire de saint Grégoire l'Illuminateur, fondateur de l'Église arménienne. À côté de la cathédrale se trouve un musée de l'art arménien, avec un mémorial du génocide arménien.

 

Le Palais Hasht Behesht que l’on peut traduire par Huit Paradis est de l’époque Safavide, construit en 1669 et fait partie de l’Organisation de l’Héritage Culturel de l’Iran.

                                    

Les Ponts Ci o Ce Pol et Khaju, dont l’acoustique particulièrement ingénieuse permet d’offrir des concerts le long de la rivière Zayandeh, en soirée et aussi pour y déguster un thé dans un « tchaie khaneh », maison de thé. Promenade incontournable de la ville. Il s’appelle aussi Allah Verdi Khan et possède 2 rangées de 33 arches typiques du design Safavide d’une longueur de 297 mètres et appartient aux 11 ponts historiques de l’Iran. Autrefois, on y trouvait une maison de thé mais le dessèchement fluvial en a voulu autrement.

 

Jour 10 : ISPAHAN – KASHAN via NATANZ

Tôt le matin, route de ISPAHAN vers KASHAN, et visite de la mosquée Jameh à Natanz, merveille architecturale. Découverte et promenade dans un des plus anciens et typiques village d’ABYANEH. L’après-midi, visite de KASHAN :

Anciennes demeures de BROJERDI et TABATABAEI,

Jardin Fine, classé également à l’Organisation Culturelle de l’Iran

Tappeh Sialk (Colline) datant de 5000 av JC.

Nuit à KASHAN.

Au Moyen Âge, Kashan est renommée pour ses ateliers de céramique. En effet, le nom de la ville trouve son origine dans le nom persan désignant le carreau de céramique, kashi. Kashan est la première des grandes oasis qui se trouvent le long de la route entre < p="">href="https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Qom" target="_blank" style="color: windowtext;">Qom et Kerman, dans les déserts du centre de l'Iran et

son attrait est principalement dû au contraste entre les immensités des déserts et la verdure des oasis bien entretenues. Au XIe siècle, le sultan Malik Shah Ier de la dynastie seldjoukide y fait construire une forteresse dont les murs sont encore visibles aujourd'hui au centre de la ville.

En 1778, la ville subit un tremblement de terre. En 1852, le chancelier de Nasseredin ShahAmir Kabir est assassiné dans le jardin Bagh-e fin.

La Maison Borudjerdi « khâneh e Borujerdihâ » est une demeure historique située à Kashan. La maison a été construite en 1857 par l’architecte Ustad Ali Maryam pour le mariage de Hadj Mehdi Borudjerdi, un riche commerçant. Le marié descendait d’une famille influente Tabatabaei, qui a également construit la Maison Tabatabaei quelques années plus tôt. Cette demeure se compose d’une cour rectangulaire magnifique, ornée de murs peints par le Peintre Royal Kamal Ol Molk. Trois tours du Vent, hautes de 40 mètres aident à garder la demeure fraîche en été par grande chaleur en utilisant les vents qui refroidissent même en période chaude. Elle possède trois entrées aux caractéristiques classique de l’Architecture Traditionnelle Perse, autant à l’extérieur qu’à l’intérieur (biruni/daruni ou andarun). La construction a duré 18 ans et a recensé plus de 150 artisans.

                          

 

Le Jardin Fine ou « Bagh e Fin », situé à Kashan est un jardin persan historique. Il comprend le hammam, où Amir Kabir, le Chancellier Qajarid a été assassiné ; son meurtrier était envoyé par le Roi Nasseredin en 1852. Plus tard en 1590, le Jardin de Fin a évolué et reste le plus ancien jardin d’Iran. Les origines du Jardin sont peut être antérieures à la période Safavide. Quelques sources indiquent que le jardin avait été délocalisé d’un endroit à un autre, mais aucune preuve matérielle ne peut confirmer ces dires. Les installations de ce jardin et sa forme actuelle ont été réalisées par le Roi Abbas 1er de Perse (1571-1629), comme un jardin traditionnel du village voisin de Fin, situé à quelques kilomètres au sud ouest de Kashan.

Le jardin a encore évolué sous le règne de la dynastie Safavide, jusqu’à Abbas II de Perse (1633-1666). Il a été hautement reconnu pendant le règne du Roi Fath Ali Qajar et s’est étendu considérablement. Il a subi de nombreux dommages souffrant de négligence et a été très endommagé jusqu’en 1935. C’est devenu enfin une Propriété Nationale de l’Iran ; le 8 septembre 2007, le Jardin de Fin a été soumis à la liste de l’Unesco et a été le 18 juillet 2012 classé au Patrimoine Mondial de l’Unesco.

                            

Localisé à quelques kilomètres de la ville de Kashan, le site archéologique de Tépé Sialk est composé de deux collines distantes de 600 m, nommées Colline Nord et Sud. Le site fut pour la première fois investigué dans les années 1930 par une équipe française menée par Roman Ghirshman, et les résultats des études menées permirent l'établissement à l'époque d'une chronologie de la fin des temps préhistoriques dans le haut plateau iranien. Après soixante-dix ans d'abandon, plusieurs équipes iraniennes reprirent les recherches sur le site. Il est établi que l'occupation remonterait à la fin du VIIe millénaire av. J.-C. jusqu'au IVe millénaire av. J.-C., à laquelle il faut ajouter la présence d'une nécropole plus tardive datant du IIe millénaire av. J.-C..

 

 

Jour 11: KASHAN – TEHERAN via QOM

Tôt le matin, visite après le petit-déjeuner, de l’Ecole (Madresseh) de KASHAN, de la mosquée AGHA BOZORG, puis route vers TEHERAN et arrêt et courte visite à QOM, ville universitaire religieuse où se mêlent jeunesse, dynasmisme, modernité avec pour seul but devenir un homme de religion. L’après-midi, visite à Téhéran du Palais SA’ADABAD (Palais du Shâh Pahlavi).

En soirée, dîner d’AU REVOIR dans un restaurant traditionnel, et nuit à Téhéran.

La mosquée Agha Bozorg est une mosquée historique de la ville de Kashan, en Iran. Elle a été construite à la fin du XVIIIe siècle par Ustad Haj Sa'ban-ali. La mosquée et l'école théologique (madreseh) sont situées au centre de la ville.

 

                                                    

                                

Jour 12 : DEPART

En milieu de nuit, transfert de l’hôtel à l’aéroport international (IKA Airport) pour vol de retour et fin du voyage.