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Itinéraire: ISFAHAN

JOUR 1 : ARRIVEE A ISFAHAN

 

Bienvenue en Terre Persane pour un voyage au Coeur de l’Iran. Trois villes sont sélectionnées pour ne voir que les villes joyaux, oasis du Moyen Orient. Arrivée à Isfahan et sortie de Shiraz. A la recherche du temps perdu dans les bazars, les places jonchées de mosquées, de palais… Restaurants traditionnels, tchaei khâneh pour déguster un thé servi avec les spécialités de chaque ville ou région, à vous de trouver ce qui vous émerveille le plus…

 

Arrivée à Isfahan l’après-midi, rencontre avec l’équipe d’accompagnateur, assistance et transfert à l’hôtel.

 

Nuit à ISFAHAN.

 

JOUR 2 : ISFAHAN

 

Après le repos à l’hôtel et un bon petit-déjeuner, début des excursions dans la ville phare de l’Iran. Commençons par la Place Naqsh e Jahan avec tout autour la Mosquée Imam, la Mosquée Sheikh Lotfollah, le Palais Ali Qapu, et son Grand Bazar, situé à côté du Palais Tchehel Sotoon (40 Colonnes). En soirée, rien de mieux à Isfahan qu’une visite-promenade le long du fleuve Zayandeh pour découvrir les anciens ponts Ci o Ce Pol et Khaju.

 

Nuit à ISFAHAN.

La Place Nagh e Jahan, est située au centre de la ville. Construite entre 1598 et 1629, c’est maintenant un centre historique reconnu par l’Unesco. 160 mètres en largeur et 560 mètres en longueur. La place est entourée de bâtiments qui datent de l’ère Safavide.

 

 

La mosquée Royale d’Ispahan, rebaptisée mosquée de l’Imam après la Révolution islamique, est l’un des chefs-d’oeuvre de l’art safavide. Ordonnée par Shâh Abbâs Ier, sa construction commença en 1612 et s’acheva en 1627. Quelques décors furent encore ajoutés jusqu’à la fin du XVIIe s. On la doit à un architecte d’Isfahân, Ali Akbar Esfahâni. Son plan est classique pour les mosquées persanes : une cour quadrangulaire, entourée de quatre iwans annonçant une salle à coupole. Bordée de deux salles hypostyles, la salle à coupole sud, plus imposante, accueille le mur qibla. De part et d’autre des salles hypostyles se trouvent deux madrasa à un seul étage de pièces. L’ensemble est décoré de céramique émaillée, soit de carreaux soit de mosaïques. 

 

La Mosquée Lotfollah, salon privé du Harem du Shah. C’est un des quatre monuments dominant face au Palais qui a été construit en premier. La Cour Royale se l’était appropriée pour elle-même, alors que la Mosquée était conçue pour le public. Pour cette raison, la Mosquée n’a aucun minaret et est d’une plus petite taille. Effectivement, quelques occidentaux de la période Safavide ne prêtait même pas attention à celle-ci. Ce n’est qu’aux siècles derniers quand les portes se sont ouvertes au public, que le public a pu admiré l’effort réalisé par le Shah Abbas pour y installer les femmes de son harem ; le travail exquis de céramique est de loin supérieur à la céramique qui couvre la Mosquée Jameh.

                                

Le Palais Ali Qapu est une vaste demeure résidentielle qui marque l’entrée du Palais Royal du Shah Abbas. Il s’étend de la Place Naqsh e Jahan au Boulevard Chahar Bagh. Le nom est composé de Ali, nom arabe et Qapu, nom d’origine turc relié à la Porte d’Ali, rapporté d’Irak du Tombeau de l’Imam Ali selon une légende. A l’époque Safavide, on rivalisait le nom Ali de l’empire Ottoman et de leur cour. C’était là encore que la Monarchie recevait tous les nobles visiteurs et ambassadeurs étrangers. Le Shah Abbas, pour la première fois, célébra le Norouze (premier jour de l’an) en 1006.

Sa structure est rectangulaire, haute de 48 mètres, à 6 étages, et a en façade une large terrasse supportée par des colonnes en bois. Au 6ème étage, se tenaient les réceptions royales et banquets. Les plus grandes pièces se trouvent à cet étage.

 

Le Palais Tchehel Sotun est un large pavillon situé dans un parc face à un plan d’eau construit par le Shah Abbas II utilisé pour les réceptions et cérémonies officielles où les hauts dignitaires, ambassadeurs qui étaient conviés sur le salon donnant sur la terrasse de façade. Son nom est dû à ces vingt colonnes qui par le reflet de l’eau double son chiffre et sont comptés au nombre de 40. Comme le Palais Ali Qapu, il abrite de nombreuses fresques et peintures, céramiques. A l’ouest, se tient un musée où l’on peut admirer toutes les belles œuvres de céramiques et de verrerie qui laisse supposer l’esprit de joie de vivre et romanesque de l’amour.

 

Le Vieux Bazar d’Isfahan est un marché historique, un des plus marqués par son activité dans le centre de l’Iran qui date du 17ème siècle. Il s’étend sur deux kilomètres de ruelles qui se croisent et se rejoignent avec la nouvelle partie. Il est au centre d’Isfahan et partie nord de la Place Naqsh e Jahan. Son entrée principale s’appelle Qeisarieh et vous pouvez accéder à la Mosquée du Vendredi, qui est aussi l’une des plus anciennes. Avant d’entrer dans le Bazar, il faut regarder derrière soi pour y apercevoir la longueur de la place, qui est l’une des plus grandes place au monde. Tous les arts et artisanats sont réunis à l’intérieur de ce marché où il est agréable de se promener et d’aller à la rencontre des iraniens de passage ou non.

                    

Les Ponts Ci o Ce Pol et Khaju, dont l’acoustique particulièrement ingénieuse permet d’offrir des concerts le long de la rivière Zayandeh, en soirée et aussi pour y déguster un thé dans un « tchaie khaneh », maison de thé. Promenade incontournable de la ville. Il s’appelle aussi Allah Verdi Khan et possède 2 rangées de 33 arches typiques du design Safavide d’une longueur de 297 mètres et appartient aux 11 ponts historiques de l’Iran. Autrefois, on y trouvait une maison de thé mais le dessèchement fluvial en a voulu autrement.

                                  

JOUR 3 : ISFAHAN

 

2nde journée d’excursion avec quelques visites qui laissent du temps libre pour flâner : le Palais Hasht Behesht, la Cathédrale Vank et la Mosquée Jameh.

 

Nuit à ISFAHAN.

 

Le Palais Hasht Behesht que l’on peut traduire par Huit Paradis est de l’époque Safavide, construit en 1669 et fait partie de l’Organisation de l’Héritage Culturel de l’Iran.

 

 

La Cathédrale Vank, plus connue sous le nom de Cathédrale Saint-Sauveur d'Isfahan, est la cathédrale la plus visitée d'Iran. Vank signifie monastère en arménien. Elle se situe dans le quartier arménien d'Ispahan, appelé La Nouvelle-Djoulfa. Elle est dédiée au saint Sauveur (Jésus-Christ) et a été construite entre 1655 et 1664, après que les Arméniens de Djoulfa eurent été déportés à la Nouvelle-Jolfa par le chah.

Cette cathédrale abrite également aujourd'hui un musée consacré à l'histoire des Arméniens de la Nouvelle-Jolfa, une imprimerie ancienne, ainsi qu'une grande bibliothèque de manuscrits arméniens (au nombre de sept cents).

Vue de la rue, la cathédrale a le même aspect qu'une mosquée si ce n'est la croix au sommet du dôme. L'intérieur est recouvert de fresques racontant entre autres le martyre légendaire de saint Grégoire l'Illuminateur, fondateur de l'Église arménienne. À côté de la cathédrale se trouve un musée de l'art arménien, avec un mémorial du génocide arménien                                            

 

                                                 

La Mosquée Jameh est située dans la partie sud, à l’Ouest le Palais Ali Qapu, l’autre Mosquée Sheikh Lotfollah sur les parties ouest et au nord se dresse une immense porte qui ouvre sur le Grand Bazar d’Isfahan. Tous les vendredis sont marqués par la prière (Jour de Prière des Musulmans). Elle a été construite dans un esprit de grandeur pour surplomber la ville avec un large dôme. Shaykh Bahaii avait planifié de construire une école religieuse, et une mosquée d’hiver de chaque côté de celle-ci.

                                          

 

JOUR 4 : ISFAHAN – KASHAN (218 kms)

 

Départ après le petit-déjeuner par la route pour rejoindre une ville ancienne et petite mais chargée d’histoires avec deux sites classées à l’UNESCO. Au programme, le Jardin Fine et les anciennes Demeures familiales Borujerdi et Tabatabaei.

 

Nuit à KASHAN.

La Maison Borudjerdi « khâneh e Borujerdihâ » est une demeure historique située à Kashan. La maison a été construite en 1857 par l’architecte Ustad Ali Maryam pour le mariage de Hadj Mehdi Borudjerdi, un riche commerçant. Le marié descendait d’une famille influente Tabatabaei, qui a également construit la Maison Tabatabaei quelques années plus tôt. Cette demeure se compose d’une cour rectangulaire magnifique, ornée de murs peints par le Peintre Royal Kamal Ol Molk. Trois tours du Vent, hautes de 40 mètres aident à garder la demeure fraîche en été par grande chaleur en utilisant les vents qui refroidissent même en période chaude. Elle possède trois entrées aux caractéristiques classique de l’Architecture Traditionnelle Perse, autant à l’extérieur qu’à l’intérieur (biruni/daruni ou andarun). La construction a duré 18 ans et a recensé plus de 150 artisans.

 

La Maison des Tabatabaei ou Khāneh-yé Tabātabāeihā est une maison historique célèbre de Kachan en Iran. Elle a été construite dans les années 1840 pour l'influente famille des Tabātabāei, fameux marchands de tapis.La maison est composée de quatre belles cours, de murs peints et gravés, avec des ouvertures sous forme d'élégantes fenêtres décorées de vitraux ainsi que d'éléments de l'architecture résidentielle persane traditionnelle tels que le birouni et l'andarouni.

La maison fut réalisée par Oustad Ali Maryam. C'est le même architecte qui construisit plus tard la maison des Boroudjerdi pour la fille des Tabātabāei qui venait de se marier dans cette famille.

 

Le Jardin Fine ou « Bagh e Fin », situé à Kashan est un jardin persan historique. Il comprend le hammam, où Amir Kabir, le Chancellier Qajarid a été assassiné ; son meurtrier était envoyé par le Roi Nasseredin en 1852. Plus tard en 1590, le Jardin de Fin a évolué et reste le plus ancien jardin d’Iran.

Les origines du Jardin sont peut être antérieures à la période Safavide. Quelques sources indiquent que le jardin avait été délocalisé d’un endroit à un autre, mais aucune preuve matérielle ne peut confirmer ces dires. Les installations de ce jardin et sa forme actuelle ont été réalisées par le Roi Abbas 1er de Perse (1571-1629), comme un jardin traditionnel du village voisin de Fin, situé à quelques kilomètres au sud ouest de Kashan.

Le jardin a encore évolué sous le règne de la dynastie Safavide, jusqu’à Abbas II de Perse (1633-1666). Il a été hautement reconnu pendant le règne du Roi Fath Ali Qajar et s’est étendu considérablement. Il a subi de nombreux dommages souffrant de négligence et a été très endommagé jusqu’en 1935. C’est devenu enfin une Propriété Nationale de l’Iran ; le 8 septembre 2007, le Jardin de Fin a été soumis à la liste de l’Unesco et a été le 18 juillet 2012 classé au Patrimoine Mondial de l’Unesco.

                            

JOUR 5 : KASHAN – NAIN – YAZD (391 kms)   

 

Départ par la route après le petit-déjeuner à Kashan en direction de Yazd via Nain. Un arrêt s’impose pour apprécier ce petit coin de paradis où se dresse une très ancienne Mosquée Jameh. A l’arrivée à Yazd, visite de la Tour du Silence puis transfert à l’hôtel.

 

La Mosquée Jameh de Naien est située dans la province d’Isfahan et date du 11ème siècle. Elle est protégée par l’Organisation Du Patrimoine Culturel Iranien. Elle est une des plus anciennes mosquées d’Iran ce qui en fait un site particulièrement intéressant par son architecture simple et plein de grâce. C’est une beauté naturelle qui jaillit au milieu d’une nature sèche et aride en été mais plein de charme à toutes les saisons.

 

 

 

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Les Tours du silence, ou dakhma, se trouvent à l’écart de la ville, sur des tertres, dans le désert alentour. En effet, dans la religion zoroastrienne, l'enterrement ou la crémation des défunts étaient interdits, les morts étaient considérés comme impurs et susceptibles de souiller ces éléments sacrés que sont le feu, la terre et l'eau. Une fois dépouillés de leur chair par les vautours et autres oiseaux carnassiers de la montagne, les ossements des défunts étaient jetés dans une fosse circulaire située au centre de la tour. La pratique a duré jusqu’au XXe siècle, jusqu’à son interdiction en 1978 sous prétexte d'hygiène publique et de risque d'épidémie. Aujourd’hui, les cimetières zoroastriens accueillent les défunts qui sont mis dans des chapes de ciment, toujours dans le souci de ne pas souiller la terre.

 

 

JOUR 6 : YAZD

 

Journée complète d’excursion dans cette ville oasis qui est l’une des plus anciennes du Moyen Orient et qui a traversé toutes les religions. Au programme, le Temple du Feu Zoroastrien, la Mosquée Jameh, le Complexe Amir Chakhmaq, le Musée de l’Eau et le Jardin Dowlat Abad et ses tours à vent.

 

Nuit à YAZD.

Selon l'UNESCO, il s'agirait de l'une des plus anciennes villes du monde, après Ur, en Mésopotamie. Yazd était connue 3000 ans av. J.-C. sous le nom de « Yasatis » ou « Issatis », située sur les territoires des Mèdes, peuple indo-européen. La Médie s'étendait géographiquement de la chaîne de l'Elbourz à celle des Zagros, à l'est et au sud dans l'Iran actuel. Yazd est connue comme une ville sassanide, la ville des zoroastriens et des caravansérails.

Pendant une brève période, Yazd fut la capitale des dynasties d'Atabakan et des Mozaffarides (au début du XIVe siècle). 

Pendant la dynastie des Qadjars (au début du XVIIIe siècle) la province de Yazd était gouvernée par les khans Bakhtiaris Khans. Réputée pour sa soie, cette ancienne ville caravanière a fondé jusqu'au XVIIe siècle sa prospérité sur son commerce.Le centre de la ville de Yazd est occupé par le complexe d’Amir Chakhmagh qui compte 3 citernes et des bâtiments de plusieurs époques : une mosquée, le musée de l’eau, un bazar. Le Tekiyeh est un endroit où les chiites se rassemblent pour commémorer le martyr Imam Hossein, et une longue façade flanquée de deux minarets et de loggias sur 3 niveaux, du haut desquels la vue sur la ville vaut le détour. Le spectaculaire fronton du Tekiyeh, datant du 15ème siècle, a été rebâti à l’époque Kadjar. Le public peut s’installer sur ses trois niveaux de tribunes pour assister aux processions du deuil. Les tribunes latérales d’origine, qui avaient disparu, ont été reconstruites en 2005. La mosquée Amir Tchakhmagh, d’époque timouride (11ème siècle), a été complétée par de belles ornementations d’émail d’époque Kadjar au 19ème siècle.

 

Le Temple du Feu Zoroastrien, son bâtiment principal est d’une hauteur d’environ 21 mètres dans un large jardin arboré de cyprès et de pins. La beauté spéciale de ce bâtiment tient à la statue et aux pierres qui ornent le fronton de l’immeuble. On peut y lire « Bonne Parole, Bonne Pensée, Bonne Action ». A l’intérieur du temple, on peut apercevoir à travers une vitre le feu sacré ; dans un grand vase en métal, des bûches brûlent pour témoigner de la pureté, de la vérité et de la bonté divine et ce feu est entretenu depuis 1500 ans. 

 

 

Le Jardin « Dowlat Abad », de tous les jardins de Yazd, il est le plus ancien. Connu dans le monde entier pour sa haute tour du Vent de 33 mètres sur 8 qui avait été étudié pour rafraîchir les maisons sachant que la chaleur dans cette région désertique était caniculaire mais venté. C’est donc la maîtrise du vent qui a été recueilli et utilisé, on peut dire que c’est la ventilation naturelle ou climatisation sans énergie qui avait déjà été inventé. Quand on regarde la ville de Yazd depuis les toits, on peut en distinguer de nombreuses plus petites mais dont le système est identique. Il est enregistré depuis le 23/12/1346 sous le n°774 au patrimoine de l’Unesco.

 

 

 

La Mosquée Jameh (du Vendredi) de Yazd est la mosquée grande, de congrégation dans la province de Yazd et sa beauté a inspiré la numismatique pour y apposer sa photo sur de nombreux billets de banque. Elle date du 12ème siècle par Ala Oddoleh Garshash de la dynastie Bouyeh. Elle a été reconstruite entre 1324 et 1365. Selon des historiens, la mosquée a été construite dans le site du temple du Feu de l’époque Sassanide, puis repris par son fondateur. La mosquée est un spécimen typique du style Azari d'architecture persane. La mosquée est couronnée par une paire de minarets, les plus hauts en Iran et la façade du portail est décorée de haut en bas dans le travail de tuile éblouissant, principalement bleu en couleurs avec une longue cour bordée d'arcades où, derrière au sud-est se trouve dans un creux un iwan donnant sur une chambre de sanctuaire (shabestan). Cette chambre, sous un dôme carrelé trapu, est de façon exquise décorée de la mosaïque de faïence : sa grande faïence Mihrab, date de 1365. Les modèles élégants de travail de brique et l'inscription sans prix de tuiles en mosaïque portant kufic angulaire tout cet ensemble crée un sentiment de beauté majestueuse. La niche de prière principale, qui est placée au-dessous du dôme, est décorée de tuiles en mosaïque avec d’autres motifs dont celles inscrustées sont en forme d’étoile.

 

 

 

Le Musée de l’Eau est installé dans l'enceinte d'une ancienne maison qadjar. Idéal pour comprendre l'ingéniosité des qanats, système d'irrigation toujours à l'oeuvre à Yazd et dans l'ensemble du pays. Plus de 3 000 canaux ont été construits dans la seule proivince de Yazd, dont une centaine sont encore actifs On peut accéder à l'un d'entre eux situé au sous-sol. Avant cela, une série d'objets permettent de mieux appréhender le travail indispensable à la maîtrise de la précieuse ressource en eau par les moghani (les puisatiers). Noter les outils des puisatiers, les récipients et la maquette d'une citerne.

 

 

 

JOUR 7 : YAZD – SHIRAZ via Pasargades et Persépolis (438 kms)

 

Départ après le petit-déjeuner à l’hôtel pour Shiraz. Cette longue étape vous paraîtra moins ennuyeuse quand vous aurez arpenté les plus grands sites archéologiques du Fârs, province sud autour de Shiraz. Au programme, Pasargades et Persépolis, cités des Rois Perses.

 

Nuit à SHIRAZ.

 

Shiraz se situe au sud ouest dans la région du Fârs ou du Pars, où l’histoire a là encore laissé de belles œuvres de l’antiquité perse. Persépolis, Pasargades… en sont les témoins. C’est également une ville de poètes honorés à l’entrée de la ville et aussi celle du soufisme. Elle a été gouvernée longtemps par la dynastie Zand et revue ensuite par les Kadjars. Autour de Shiraz les paysages verdoyants malgré un climat très chaud et sec parviennent à cultiver et l’on peut y rencontrer des nomades qui confectionnent le tapis « gabeh ».                                                                            

Située à 87 kilomètres de Persépolis, Pasargades, fondée au VIe siècle AV JC par Cyrus II le Grand, a été la première capitale dynastique de l’Empire achéménide, au cœur du Pars, la patrie des Perses. Pasargades est restée la capitale jusqu'au règne de Darius Ier, qui a déplacé son siège à Persépolis. Ses palais, jardins, et la tombe de Cyrus constituent de remarquables exemples de la première période de l’art et de l’architecture achéménide et des témoignages exceptionnels de la civilisation perse.

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      le tombeau de Cyrus II, le Tall-e Takht,

 

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      une terrasse fortifiée, un ensemble royal composé de vestiges d’une porte

 

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      une salle d’audience, le palais résidentiel et le jardin.

 

Le monument funéraire de Cyrus à Pasargades est en fait une “ziggourat”, c’est-à-dire une sorte de lieu sacré. Les ziggourats sont des constructions de 5 à 7 étages souvent surmontées, sur leur dernier étage, de l’effigie d’une divinité, que l’on trouve dans les civilisations mésopotamiennes et Elamites. Le tombeau de Cyrus se trouve au 7ème étage d’une “ziggourat” surmontée d’une arête. Il est conforme aux sépultures des Aryens qui s’installèrent pour la première fois sur les collines de Sialk.

                                                                                                                 

« Persépolis », désigne la Cité Perse, aussi connue sous le nom « Takhteh Jamshid ». Le Trône de Jamshid, était la capitale de l’Empire Achéménide (550 AV JC). La Ville des Perses est située à 60 kms au nord-est de Shiraz dans la province du Fars. Les premières ruines de Persépolis date de 515 AV JC et sont caractéristiques du style architectural Achéménide. Ce site est reconnu comme patrimoine mondial de l’Unesco en 1979.

Ensemble avec « Naqsh-e-Rostam », situés à moins d’un kilomètre l’un de l’autre, ils font partie du complexe de Marvdasht. Tous deux ont l’espoir d’être reconnus au Patrimoine Mondial de l’Unesco. Les Bas-Reliefs sont symboles de la période Sassanide. Une des grottes taillées dans la roche laisse apparaître l’inscription d’Ardeshir I (226-241), fondateur de la dynastie, puis vint le Roi Shapur I, son successeur. Une des scènes de Bas-Relief est la représentation de la victoire de Shapur I, à cheval et tenant le bras de l’empereur Philippe l’Arabe. Il combattit les Romains aussi à plusieurs reprises. Une autre inscription est attribuée à Kartir, haut prêtre zoroastrien sous le règne de Shapur I et ses fils Hormizd (272-273) et Bahram (273-276).

 

 

« Naqsh-e-Rostam », situés à 6.5 kms de Persepolis fait partie du complexe de Marvdasht et espère être reconnu aussi par l’Unesco. Les Bas-Reliefs sont symboles de la période Sassanide. Une des grottes taillées dans la roche laisse apparaître l’inscription d’Ardeshir I (226-241), fondateur de la dynastie, puis vint le Roi Shapur I, son successeur. Une des scènes de Bas-Relief est la représentation de la victoire de Shapur I, à cheval et tenant le bras de l’empereur Philippe l’Arabe. Il combattit les Romains aussi à plusieurs reprises. Une autre inscription est attribuée à Kartir, haut prêtre zoroastrien sous le règne de Shapur I et ses fils Hormizd (272-273) et Bahram (273-276).

 

                               

JOUR 8 : SHIRAZ

 

Dans un hôtel bien situé vous savourez un bon petit-déjeuner avant de commencer cette journée dans la ville des Roses et des Poètes. Au programme, la Tombe de Hâfez, le Jardin Eram et la Maison Qavam (Bagh e Narenjestan).

 

Nuit à SHIRAZ.

Le Jardin d'Eram contruit au 13ème siècle au nord de la Rivière Khoshk comprend aussi un Palais dont la photo mythique reflète dans le bassin face à la maison. Mais ce qui marque le plus, c’est le jardin construit sous l'ère Kadjar au 19ème siècle, il est devenu sous la protection de l'Université de Pahlavi en sa période et devint École de Droit. Avant tout, ce sont d’immenses cyprès, roseraies, bassins, jardin botanique. Il est restait propriété de l’Université de Shiraz, quant au Palais, il n’est visible que de l’extérieur.

 

HAFEZ est né à Shiraz. Ses parents étaient originaires de Kazerun, dans la province du Fârs. Malgré son influence profonde, ses effets sur le mode de vie iranienne, et sa popularité, beaucoup de détails sur sa vie sont restés méconnus. Beaucoup d’anecdotes sont devenues incontournables sur ses débuts et les sketches « tazkiras » mentionnent son manque de sérieux et de morale. Pourtant, très jeune, il mémorise le Coran comme personne et se donne le titre de Hâfez (plume) qu’il utilisera plus tard comme nom d’auteur. La préface du « Divân », dans laquelle il est question de ses débuts, a été écrite par un écrivain contemporain Mohammad Golandâm. Cet auteur et Qâsem Gani ont rédigé les compilations des œuvres de Hâfez, édités sous un langage moderne, ainsi que Parviz Natel-Khanlari.

 

La Maison de Qavam est une maison traditionnelle et historique à Shiraz. Elle a été construite entre 1879 et 1886 par Mirza Ibrahim Khan. Les membres de la famille Qavam étaient des marchands originaires de Qazvin. Mais ils sont vite devenus actifs dans le gouvernement pendant la dynastie Zand, suivie par les Qadjar, et la dynastie Pahlavi. Le Qavam "Naranjestan" conserve l'élégance et le raffinement apprécié par les familles de la classe supérieure au cours du XIXe siècle. Les peintures sur les plafonds bas de la maison sont inspirées par l'époque victorienne d’Europe. Le porche miroir était un point focal de la maison, donnant sur un petit jardin qui a été conçu avec des fontaines, des palmiers, des dattiers, et des plantes à fleurs. Au cours de la seconde ère Pahlavi, la maison est devenue le siège de l’Asia Institute de l'Université Pahlavi, dirigée par Arthur Upham Pope (archéologue américain et historien de l’art iranien) et Richard Nelson Frye (universitaire américain d'études sur l'Asie centrale et l'Iran). La maison est aujourd'hui un musée ouvert au public.

                                                         

JOUR 9 : SHIRAZ

 

2nd journée d’excursion dans les quartiers variés de Shiraz. Au programme, le Complexe Vakil ou Zandieh, et les Mosquées Shah Cheraq et Nasir Ol Molk.

 

Nuit à SHIRAZ.

Zandieh ou le complexe Vakil incluant le Bazar, le Hammam et la Mosquée.

Le Bazar VAKIL est le principal bazar de la ville, situé dans le centre historique de Shiraz. Cela rappelle que cette place de commerce a été établie au 11e siècle par Buwayhids, qui a été principalement rebâti par les « Atabaks » du Fars. Au 18e siècle, le régent Karim Khan Zand a renommé tout ce complexe. Le Bazar est un ensemble de cours, de bassins, de maison de bains, de minuscules échoppes et de places où l’activité commerciale allait des épices, aux tapis, aux cuivres et à tout l’artisanat du bois, des bijoux, des pierres… Comme tout bazar, on retrouve des mosquées et « Imâmzâdeh » construites à l’avant ou à l’arrière du bazar.

Le Hammam VAKIL est un très ancien bain ouvert au public à Shiraz. Construit par Karim Khan, il est une des œuvres du district royal, inclus parmi tous les autres édifices aussi bien administratif que religieux. Le monument est classé sous le numéro 917 de la liste nationale.

La Mosquée VAKIL de Shiraz est située à l’ouest, à côté de la porte d’entrée du Bazar Vakil. Elle a été construite entre 1751 et 1773 pendant la période Zand et restaurée sous le règne Kadjar. Vakil veut dire « régent », ou « ministre » de nos jours, ce nom a été donné par Karim Khan, le fondateur de la dynastie Zand. Shiraz a été gouvernée par ce dernier qui a, durant sa présence, fait bâtir et édifier beaucoup de bâtiments et de monuments.

 

Shah Cheragh, en persan شاه چراغ, est une mosquée et un mausolée des deux frères Ahmad et Muhamad, fils de Musa Al Kadhim et frères de Ali Al Ridha. Les deux frères avaient trouvé refuge durant la persécution abasside qui avait frappé la région en son temps. Ce monument funéraire parait banale de l’extérieur mais l’intérieur est incroyable. Son nom se traduit par « Roi de la Lumière » et on comprend vite pourquoi une fois que l’on en a franchit la porte., pusique des milliers de petits miroirs font rebondir la lumière dans toutes les directions.

Son histoire est assez mystérieuse. Il se dit qu’autour des années 900, un voyageur aurait aperçu quelque chose brillant de loin et aurait découvert le corps d’un personnage musulman en armure. L’endroit est devenu un lieu de pélerinage pour les musulmans chiites et une construction a été réalisée pour abriter la tombe.

 

La Mosquée Nasir-ol-Molk date de la fin du 19ème siècle. Se décors magnifiques de carreaux de faïence sont d’un bleu exceptionnel, son petit portail extérieur et l'Iwan nord comportant des muqarnas témoignent d’un travail très raffiné sans compter les superbes vitraux et les colonnes de pierre sculptées de la salle de prière offrant aux visiteurs une impression de jamais vu. Outre cette beauté, elle a pu résister à plusieurs tremblements de terre grâce à ces colonnes en bois transversales.

 

 

JOUR 10 : SHIRAZ

 

Petit-déjeuner à l’hôtel avant d’entamer sa journée de temps libre, à vous de vous laisser guider par ce qui vous attire le plus, shopping au bazar, jardins, dégustations, les plaisirs sont multiples.

 

Nuit à SHIRAZ.

 

 

JOUR 11 : DEPART D’IRAN

Dès le matin, petit-déjeuner et transfert à l’aéroport pour vol international à destination du pays d’origine.

Fin du Voyage.