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Itinéraire: Tehran

 

      Bazar Tajrish

 

Nuit à Téhéran.

Téhéran, est la capitale de l'Iran. Située au nord du pays, au pied des monts Elborz, la ville donne son nom à la province dont elle est également la capitale. Téhéran a vu sa population multipliée par 40 depuis qu'elle est devenue la capitale à la suite du changement de dynastie de 1786. En 2015, la ville représente environ 9 000 000 habitants et son agglomération plus de 15 000 000. La ville possède un métro avec 5 grandes lignes reliant les grandes banlieues au centre et un dense réseau autoroutier.

    

 

Le quartier nord de Shemiran. Ce sont les derniers membres de la dynastie Qadjar qui ont fait construire les premiers bâtiments de cet ensemble au début du 20ème siècle, dans une partie alors excentrée de la capitale, au climat plus aéré en été grâce à la proximité des montagnes. Reza Shah a d'abord vécu ici dans les années 1920 et y a fait construire des pavillons et des villas plus modernes avant de déménager au palais de Marbre en centre-ville. Mohammad Reza Pahlavi a déménagé au palais de Sa’dabad à la fin des années 1960, après la tentative d'attentat de 1965, et parce que l'agrandissement de la famille royale nécessitait un confort plus contemporain. Après la révolution islamique de 1979, les différents pavillons et villas composant le palais ont été transformés en musées.

 

Tajrish est un quartier le long de l'extrémité Nord de Téhéran, la capitale de l'Iran. Ce quartier est l'une des plus vieilles parties de Téhéran et est devenu tardivement prisé par les riches à cause de son faible niveau de pollution. En effet, cette partie de la ville est située le long des montagnes au nord de Téhéran. Tajrish est situé dans le district de Shemiran. En 2006, le quartier avait 86 000 habitants. Jusqu'en 1970, Tajrish et son voisin Shemiranat sont de petites villes le long de l'extrémité de Téhéran souvent utilisé pour les loisirs par les habitants de la ville. Ce secteur était relativement déconnecté du cœur du tissu urbain de Téhéran mais était facilement accessible et devient un lieu populaire vacationing spot. Avec l'augmentation de la population et le besoin de plus d'espace à partir de 1970, Tajrish finalement gagne une population relativement dense et deviendra mieux connecté avec le reste de la ville. Tajrish a un vieux bazar et un mausolée appelée Imam Zadeh Saleh, tous deux sont des lieux touristiques populaires.

La place Tajrish est l'une des parties les plus actives de Téhéran, avec des terminaux de bus et de taxi, centre commerciaux (incluant l'exclusive Tandis Center) et beaucoup de restaurants. Le rond-point de Tajrish est le début de l'avenue Vali-ye Asr, la plus longue voie de Téhéran.

 

 

JOUR 2 : TEHERAN – SEMNAN (220 kms)

Petit-déjeuner à l’hôtel et visites pour dévoiler le cœur de Téhéran avec ses nombreux musées et joyaux des dynasties anciennes, avant de quitter la capitale en fin d’après-midi pour arriver en soirée à Semnan dont l’hébergement est prévu à l’hôtel.

Nuit à Semnan.

 

 

      Musée Bostan d’Archéologie

 

 

      Musée des Bijoux

 

 

      Musée Abguineh (céramique et verrerie)

 

Le musée National (mouzeh ye boostan) est le plus riche et complet de tout l’Iran, s’il fallait résumer les visites de musées, ce serait biensûr ce musée situé en plein cœur de la capitale qu’il faudrait voir. Il regroupe tous les chefs d’œuvre de l’art iranien dans deux bâtiments distincts, l’un est consacré aux civilisations préislamiques, l’autre consacré à l’art musulman.

Le premier bâtiment est le plus ancien ce qui correspond mieux à ce que l’on voit, figurines, vestiges, vaisselle depuis l’époque néo-sassanide, à la période élamite par les anciens villages comme Sush, les Rois de Perse.

Dans le plus récent bâtiment, le musée d’Art Islamique est construit selon un plan traditionnel de cour centrale et bordée de quelques grandes salles d’exposition, consacrées à la religion et tout ce qu’elle a inspiré aux créateurs artistiques depuis l’époque où la religion s’est imposée en Iran.

                          

Le Musée des Joyaux nationaux (mouzeh-ye javâherât-e melli) comprend des bijoux et joyaux uniques au monde qui ont été réunis au cours de l’histoire et font désormais partie de l’héritage national iranien. Chaque pièce est un chef-d’œuvre qui témoigne d’une époque particulière de l’histoire de la Perse ainsi que du goût et de la finesse de l’artisanat iranien. Une question demeure cependant sans réponse : quelle est la véritable valeur de cette collection ? Aucun expert n’a jamais pu répondre à cette interrogation.

La création de la collection que l’on peut admirer dans le Musée des Joyaux actuel remonte à l’époque safavide, c’est-à-dire au début du 16ème siècle. La Perse sortait alors de près d’un millénaire d’allégeance à différentes dynasties étrangères, notamment arabes et mongoles. Au début de la dynastie des Safavides, la trésorerie royale était presque vide et il n’y avait pas d’objets véritablement précieux pour garantir l’économie du pays. D’après les rapports des premiers explorateurs orientalistes, dont Jean-Baptiste Tavernier et Chardin, les premiers souverains safavides exigèrent que leurs meilleurs experts aillent à la recherche des joyaux royaux perdus dans le tumulte de l’histoire agitée de l’Iran. De ce fait, ils en trouvèrent et rapatrièrent (à Ispahan) un certain nombre depuis les pays voisins comme l’Empire ottoman et l’Inde, ainsi que de pays plus lointains comme la France et l’Italie. Outre les visées économiques, ils poursuivaient également un but politique : rendre à la Perse sa crédibilité étatique longtemps oubliée et consolider ses frontières.   

                                                   

Collier de la reine Pahlavi

Le musée est actuellement situé sur l’avenue Ferdowsi et s’étend sur une superficie de 1000 m². Il est équipé d’un système d’alarme volumétrique installé par une compagnie allemande. L’importance de ce musée est due essentiellement à ses objets uniques de par leur beauté, mais aussi de par leur valeur inestimable. Chaque pierre incrustée et chaque bijou incarnent également un aspect de l’histoire de l’Iran, tout comme ils témoignent de sa richesse artistique.

L’objet le plus renommé du musée est sans doute le fameux diamant Daryâ-ye Nour (signifiant "mer de lumière" en persan) de 182 carats, qui brille d’une couleur légèrement rosée. Il est incontestablement le diamant le plus beau et le plus gros des joyaux de ce musée ainsi que du monde entier.

La couronne de Rezâ Shâh Pahlavi, fondateur de la dynastie pahlavi, est également exposée dans le musée. Elle est faite en or et en argent, décorée par de très beaux brillants et de grosses pierres précieuses dont des émeraudes, des rubis, mais aussi une perle en forme de larme. Elle fut conçue selon le style sassanide et montée avec 3380 diamants de 1144 carats, 5 émeraudes de 199 carats, 2 rubis de 19 carats et 368 perles rondes. Le tout pèse 2080 grammes. Rezâ Khân exigea ainsi que l’on conçoive spécialement une couronne pour son couronnement afin de distinguer sa propre cérémonie des rituels qâdjârs.

Le Musée de la Verrerie et de la Céramique (Abguineh) est un des musées de Téhéran construit à l’époque Qadjar. Enregistré sous le numéro 2014 le 7 Ordibehesht 1377 (date iranienne), sa construction a démarré en 1330 et était entre les mains de l’ambassade d’Egypte, puis l’ambasse d’Afghanistan, la Banque de Commerce, et en 1355, en collaboration d’ingénieurs australiens et iraniens qui ont apporté les changements que l’on connaît aujourd’hui.

 

JOUR 3 : SEMNAN

Journée complète de visites à Semnan, est une ville dans le nord de l'Iran, capitale de la province qui porte le même nom et se situe à 1138 m au-dessus du niveau de la mer, au pied des monts Elbourz. C'est le marché régional de céréalescoton et tabac. La production de textile et de tapis sont les industries les plus importantes de la ville. Semnan a traditionnellement été un point d'arrêt sur les routes commerciales vers Téhéran (230 km) et Mashhad (685 km). Elle est aujourd'hui reliée à ces deux villes par le chemin de fer et la route et possède une université, créée en 1974.

Nuit à Semnan.

Le site paléolithique inférieur de la grotte de Darband se trouve à l'est de Ganj Par. Ganj Par est un site archéologique du Paléolithique inférieur de la province du Gilan, au nord de l'Iran. Il a été découvert en 2002 par une équipe d'archéologues du Centre de recherches paléolithiques du Musée national d'Iran. Près de 150 vestiges lithiques en calcaire, en roches magmatiques et en grès ont été découverts en surface d'une ancienne terrasse alluviale de la Sefid Rud qui coule aujourd'hui à l'est du site. Ils comprennent des bifaces, un pic, des galets taillés et de plus petits outils sur éclats. Ces outils présentent des analogies avec les industries acheuléennes du Caucase et indiquent que l'Iran est inclus dans la zone d'extension de l'Acheuléen.

            

Fault de Semnan : site localisé dans la partie nord laissant de grandes et larges couches horizontales sur quelques centaines de mètres uniquement.

                                    

 

Les mines de Sel de Malhe situées à environ 48 kms au sud est de Semnan dont les coordonnées géographiques de longitude 52°43’’ EST et de latitude 35°22’’ nord comptent parmi les plus anciennes et des plus actives….. Leurs formations ont été attribuées à la période Oligocène.

                                                       

Les chutes d’eau chaude de Semnan sont la combinaison de deux sources minérales de la section nord ouest de Semnan à environ 21 kms. Les hauts plateaux sont entourés de ses chutes. L’eau de ses sources riches en sulfate, et autres minéraux est apprécié pour le traitement médical de maladies de foie, du rein, des calculs biliaires, goutte, rhumatisme et articulations.

 

JOUR 4 : SEMNAN – FIROOZ KOOH – SARI (215 kms)

Après le petit-déjeuner, départ par la route en direction de Sari et en chemin, visite de Firouz Kooh.

Nuit à Sari.

Fîrûz Kûh ou Firuzkuh est une ville d'Iran dans la province de Téhéran, mais autrefois dans le Mazandaran, chef-lieu du district éponyme. Dans le massif d'Elbourz, Fîrûz Kûh jouit d'un climat plutôt frais et venteux. La ville est connue pour ses grottes et ses paysages. Elle est un lieu d'habitation très ancien.

 

 

 

Ses attractions naturelles et connues sont Tange Vashi, les grottes de Boornic, de Rood Afshan, et Gardane Gadook. Sans oublier de jolis villages comme Varse Kharan, Zarin Dasht, Darreh Deh et Kaveh Deh. Entre les villages de Khomedeh et Harandeh tout près de Firuz Kuh, la route n’est que vergers de pommes, d’oliviers, de cerisiers, de noisettes. Les rivières toujours à flot apportent toute l’abondance qu’il n’est pas toujours facile à trouver naturellement dans un grand pays comme l’Iran doté de climats très différents, et les grottes de Bournik ont encore à ce jour des mystères dans des canaux non explorés…

                                 

JOUR 5 : SARI – RAMSAR (248 kms)

Après le petit-déjeuner, route pour rejoindre Ramsar, ville au charme désuet et au passé balnéaire qui retrouve peu à peu ses activités.

Nuit à Ramsar.

Ramsar, pour les touristes, elle offre des plages, des stations thermales, des forêts verdoyantes des Monts Elbourz ainsi que la résidence d'été du dernier chah, le palais de Ramsar.

Certains endroits de cette ville révèlent la concentration la plus élevée du monde en radioactivité naturelle. Celle-ci est libérée par des sources thermales.

Fait notoire, c'est aussi le lieu où a été signée, en 1971, la convention de Ramsar relative aux zones humides d'importance internationale, particulièrement comme habitats des oiseaux d'eau.

Vieillot car longtemps abandonné suite aux bouleversements politiques, elle a su garder son charme de cité balnéaire et retrouve depuis une décennie de nombreuses attractions sportives avec ses commerces et ses restaurants. Le vieil hôtel désué dont l’architecture art-déco offre un spectacle de forêts et de végétations spécial aux rives de la Mer Caspienne est redevenu un complexe hôtelier des plus renommés où l’on séjourne agréablement tout au long de l’année.

 

                                              

A 10 mn de Ramsar, un environnement mer/montagne où se trouve les télécabines pour accéder à une forêt abondante. Arrivés à Chaboksar, une ambiance légère de vacances et de loisirs s’offre à tous les visiteurs pour séjourner dans une des 40 chambres ou pour flâner dans les différents commerces, restaurants,

                

JOUR 6 : RAMSAR – SHANDERMAN (179 kms)

Petit-déjeuner avant de prendre la route à nouveau pour des petites escapades en direction de Shanderman. Etapes : Astaneh, Rasht, Fouman.

Nuit à Shanderman.

Astaneh Ashrafieh est une ville iranienne de la province de Gilan, située à proximité de Rasht (35 kms) et de la mer Caspienne. La ville produit du riz, de la soie, du thé et des herbes médicinales. On y trouve le mausolée de Seyed Jalal od-Din Ashraf, frère de l'imam Reza ainsi que la tombe du célèbre linguiste iranien Mohammad Moin.

Tous les ans pendant la période du Ramadan (ramazan), de nombreux pèlerins s’y rendent pour prier et des tours sont organisés à cet effet, ce qui contribue au développement économique et culturelle d’Astaneh.

 

 

Fooman est la capitale du Comté Fuman, dans la province du Gilan. Au recensement 2006, sa population était 27,763, dans 7,728 familles.Le riz a été cultivé dans cette région pendant(depuis) de nombreuses années, où quelques variétés cultivées indigènes (landrace) ont été conventionnellement élevées par des fermiers.

Fuman produit aussi des cookies persans appelés Koloocheh. Le Fuman Koloocheh est plus mince et plus grand que ses frères célèbres, le Lahijan Koloocheh. Bien que n'étant pas aussi rendu public et fabriqué en série comme le Koloocheh de Lahijan, Koloocheh de Fuman est tout à fait populaire et savoureux. Pour apprendre plus de Koloocheh voir Koloocheh et Masgati.

Fuman est connue aussi comme la ville de statues, à cause des nombreuses statues placées partout dans la ville, érigées en mémoire de grands noms.

                               

Kasma est le district du comté de Sowme Sara dans la province du Gilan. Sa population compte 16000 personnes dont 4550 familles. Ce district représente 36 villages dans un décor naturel où les amateurs photographes n’auront que l’embarras du choix car les brumes du matin laissent place jusqu’au soir à de nombreuses couleurs.

                              

Shanderman est une partie de la ville de Masal toujours de la province de Gilan et représente la plus grande communauté villageoise de cette partie d’Iran. C’est un monde rural que l’on découvre avec son charme oriental et asiatique.

                             

JOUR 7 : SHANDERMAN – ARDEBIL (210 kms)

Petit-déjeuner et route en direction toujours le long de la Mer Caspienne d’Ardebil, via Khalkhal, village thermal reconnue pour soigner les articulations et les os en raison de ses sources d’eau chaude.

Nuit à Ardebil.

Khalkhal est une petite ville dans le pays d’Ardebil, connu pour ses sources thermales et traite plus particulièrement les douleurs articulaires, les nerfs et la peau. On compte 7 sources d’eau chaude de température allant de 30 à 50° celsius. On peut y voir l’activité volcanique située à 18 kms, ce qui ajoute un bienfait très particulier à ces sources naturelles.

 

Gisoum est un parc/réserve que de nombreux touristes viennent visiter pour y découvrir des paysages qui par rapport au reste de l’Iran est un havre de verdure et en plus une zone côtière du Gilan. Cette belle côte est connectée en Mer Caspienne par une route bordée d’arbres immenses et en nombre spectaculaire. En fait, on peut s’y arrêter souvent et voir de beaux villages typiques de cette région rurale, de la route à la côte, en passant par les belles forêts de cèdre. En été, il est bon de savourer la fraîcheur et avant de retrouver le charme habituel de l’Iran, cette région offre d’autres perspectives en artisanat, cuisine, maisons atypiques, faune… En hiver, l’hiver est rude mais le charme attire tout au long de l’année tous ceux qui recherchent la nature, la randonnée, ou les joies simples de la nature.

 

 

JOUR 8 : ARDEBIL – SAR EIN (30 kms)

Visites dans les alentours avant de reprendre la route pour une courte étape et s’installer à Sar Ein.

      Mausolée Sheikh Safi Aldin Ardebili

 

 

      Lac Shorabil

 

Nuit à Sar Ein.

Le tombeau du ScheikSafi-Aldin Is'haq Ardabili (1252-1334) était le Sunnite Kurdishand.

Éponyme musulman de la dynastie Safavide, fondateur du Safaviyya et l'héritier spirituel et gendre du grand Soufi Murshid (Grand maître) Scheik Zahed Gilani, de la province Lahijan à Gilan en Iran du nord. La plupart de ce que l’on sait de lui vient du Safvat comme safa, « bien-être » écrite par un de ses adeptes suiveurs.

D’origine kurde, selon Minorsky, Sheykh Safi le Firuz-schah était un homme riche, a vécu à Gilan et des rois ensuite Kurdes lui ont donné Ardabil et ses dépendances. La poésie de l'Al-vacarme de Safi, appelée Dobaytis (des vers doubles), a survécu. Écrit dans du vieux Tati et persan, ils ont toujours leur importance dans la littérature perse.

 

Shorabil est un lac d'eau salée de 120 hectares situé au sud de la ville d'Ardabil. Le lac a des installations de loisirs et sportives) et une arène de terrain, un vélodrome, des installations de canotage et une cour de récréation pour des enfants. Il y a plusieurs hôtels et restaurants construits autour du lac où les visiteurs peuvent passer la nuit et dîner. L’université d’Ardebil est situé tout près de ce lac. En 1998, le gouvernement décida de laisser l’eau salée couler dans les rivières et en ont retiré un poisson délicieux qui depuis fait le bonheur des restaurateurs de cette région et que l’on peut déguster sous le nom « ghezelalah ».

JOUR 9 : SAR EIN

Visite de la ville de Sar Ein, petite ville à l’ouest d’Ardebil.

Nuit à Sar Ein.

Sar Ein est la capitale de la province d’Ardebil et est connue pour ses printemps plutôt chauds et ensoleillés. La population en hiver est de 8000 et passe à 20000 en été, en raison de son climat particulièrement agréable. Située à 28 kms d’Ardebil, cette petite ville ne vit que par son climat attrayant, ses paysages environnants et ses cures d’eau thermales pour les os et les douleurs articulaires. Le mot « sareyn » en persan veut dire « arrivée du printemps ».

Cette destination est privilégiée par tous les iraniens à la recherche de température idéale et sa gastronomie est aussi un atout supplémentaire. L’une des spécialités est la « Ash Doogh », soupe au Yaourt, on en vend un peu partout, même dans la rue assez communément ou dans les restaurants.

Les bains chauds sont aussi très appréciés, mais un tremblement de terre en 1990 a refroidi l’eau de source ou au contraire trop chauffé, il est donc plus difficile de s’y baigner, c’est le Mont Sabalan, le second plus haut point culminant de l’Iran après Damavand qui apporte son eau chaude ou froide.    Beaucoup de touristes visitent le Mont Sabalan intéressant par son cratère et son lac d’eau acidifère.

Sar Ein est connu aussi pour son miel, produit largement sur toute le district et les gardiens BI.

On parle beaucoup « l’azeri » dans cette région, bien que le Persan reste la langue officielle.

On compte 9 chutes d’eau chaude dont Gavmesh Goli, la plus chaude qui atteint les 67° et qui tourne à 80 litres par seconde. Il y a aussi à côté les chutes d’eau froide, dont la plus connue se nomme Vila Dareh, curative pour les problèmes de rein et de surcroît est pétillante.

Bref, tous les « tehranis » ou habitants des grandes villes viennent se ressourcer à Sar Ein pour se soigner et prendre soin de leur santé dans les lieux ci-dessous :

o   Qarah Soo (A’saab) cure thermale pour soulager les maux

o   Sari Soo Cure Thermale pour soulager les maux

o   Gavmish Goli cure thermale pour les douleurs et rhumatismes

o   General Thermal Sources pour soigner les douleurs articulaires

o   Besh Bajilar Cure Thermale pour les douleurs articulaires

o   Qahveh Suei Cure thermale pour les douleurs articulaires

o   Pehenlu Cure Thermale pour soulager, atténuer les douleurs..

 

JOUR 10 : SAR EIN

Journée complète à Sar Ein en visites et excursions…

Nuit à Sar Ein.

Savalan (en Azéri Sāvālān) ou Sabalan est un volcan inactif dans la province d'Ardabil en Iran. Savalan est le troisième sommet d'Iran et un lac permanent s'est formé à son sommet. Savalan possède une station de ski sur ses pentes et différentes attractions touristiques comme les sources d'eau chaude de Sareyn.

La montagne est connue pour ses beaux points de vue, dont la gorge de Sirvan, où peu de grimpeurs s'aventurent.

                        

Les Chutes de Gurgur sont situées à proximité du complexe sportif de ski Alvarez à 20 kms de Sar Ein et 35 kms d’Ardebil à 2420 mètres d’altitude. Alvarez est la plus grande vallée des montagnes Sabalan. La hauteur de ces chutes sont visibles depuis toute la largeur de la vallée.

                        

JOUR 11 : SAR EIN

Journée complète de temps libre pour excursion et visites à son gré à Sar Ein.

Nuit à Sar Ein.

JOUR 12 : SAR EIN – TABRIZ (200 kms)

Petit-déjeuner et départ par la route direction Tabriz, capitale de l’Azarbadjian, reconnue pour ses tapis internationalement mais pour son économie et son dynamisme. Spécialités culinaires, mosquées anciennes, monuments anciens qui retrace le passé de cette ville du nord de l’Iran, où la seconde langue est « l’azeri ».

Au programme : le lac Eli Goli et ses environs.

Tabriz est la capitale de la province de l'Azerbaïdjan oriental, au nord-ouest de l'Iran (Azerbaïdjan iranien). Elle se trouve sur le cours de la rivière Talkheh (aussi appelée Aji-Chāi), près du lac d'Ourmia, à proximité des frontières de la République d'Azerbaïdjan et de l'Arménie. Sa population s'élève à plus de 2 100 000 habitants en 2015 pour 45,481km² ce qui fait de Tabriz, la ville la plus dense au monde.

Le site de Tabriz est habité depuis la Préhistoire et il reste des traces d'occupation de l'âge du Fer. En 2002, plusieurs tombes sont découvertes près de la mosquée bleue de Tabriz. Les analyses au carbone 14 réalisées par l'université Allameh Tabatabi ont démontré qu'elles dataient au moins de 1800 AV JC. Le résultat des fouilles est conservé dans le musée de l'Âge du Fer de Tabriz. La première référence faite à Tabriz figure sur une tablette de pierre de l'époque du roi assyrien Sargon II, à la fin du 8ème siècle AV JC.

Après la conquête de la Perse sassanide par les Arabes musulmans, la tribu yéménite Azd s'installe à Tabriz. La ville connait alors un certain développement, au point que le géographe arabe Yaqout affirme au 8ème siècle que Tabriz n'était qu'un village avant l'arrivée des Arabes. En 791, la ville est détruite par un tremblement de terre. Zubayda, épouse du califeabbasside Haroun al-Rachid, permet par ses dons la reconstruction et l'embellissement de la ville.

À partir de la fin du 10ème siècle, Tabriz vit une période troublée. Elle devient la capitale de dynasties locales qui étendent leur pouvoir sur la région. En 1227, la ville est conquise par Gengis Khan et intégrée au vaste empire mongol.

 

 

 Elle se relève à partir de 1270, date à laquelle Abaqa Khan, petit-fils de Gengis Khan et fondateur de la dynastie des Ilkhanides, se fixe à Tabriz pour sa position privilégiée près des vastes prairies du nord-ouest de l'Iran actuel. En 1295, Ghazan Khan en fait le centre administratif de son empire, qui s'étend de l'Anatolie à l'Amou-Daria, et du Caucase à l'océan Indien. Sous son règne sont élevées de nouvelles murailles et de nombreux bâtiments publics, des écoles et des caravansérails.

La ville est fréquentée par les marchands étrangers qui fréquentent la route de la Soie. On rencontre même des marchands italiens, tels Marco Polo qui traverse Tabriz alors qu'il rentre de Chine. Il décrit « une grande ville entourée de beaux et agréables jardins. Elle est excellemment située et on y trouve des marchandises venues de toutes les régions. Les marchands latins et en particulier les Génois s'y rendent pour acheter des marchandises.

La ville attire aussi les savants, comme Grégoire Choniadès, qui y séjourne vers 1295 pour y recevoir l'enseignement du savant Shams al-Din al-Boukhari. Il revient à Tabriz en 1302 en tant qu'évêque de l'Église orthodoxe. Au XIVe siècle, la ville connait un destin agité, au cœur des rivalités entre Ilkhanides et Chupanides. En 1375, Tabriz devient la capitale de l'État des Qara Qoyunlu. La ville connait une période de calme et s’embellit : c'est de ce moment que date la mosquée Bleue. Mais en 1392, Tamerlan met la ville à sac. Elle est reconstruite par les Aq Qoyunlu, une dynastie locale turkmène qui règne sur la région de Tabriz entre 1469 et 1502. Plus récemment vint la dynastie Qadjar jusqu’en 1925 où siégeait le Prince, Tabriz reste un compromis de plusieurs civilisations qui ont laissé chacune leurs traces dans le language, la cuisine, l’architecture.

Le parc Elgoli ou Shahgly devenu un large parc pour tous les habitants de Tabriz a été dessiné pour honorer la pureté de l’eau et de l’air dans les alentours de la ville. Il a été fondé vers le 14ème siècle et rénové à l’époque Qadjar. Il comprend un lac artificiel quadrangulaire, au milieu duquel on a reconstruit en 1970 un pavillon de style safavide. Le lac est entouré de parcs et de restaurants.

 

JOUR 13 : TABRIZ

Petit-déjeuner à l’hôtel au centre de Tabriz avant de partir à la découverte de cette cité. Au programme :

 

      Mosquée Bleue

 

 

      Grand Bazar de Tabriz

 

 

      Musée de Tabriz

 

 

      Maison de la Constitution

 

Nuit à Tabriz.

La Mosquée Bleue est une célèbre mosquée historique de Tabriz, en Iran. La mosquée et quelques ‎autres bâtiments publics ont été construits en 1465 sur ordre de Shah Jahan, la règle de Kara ‎Koyunlu. La mosquée a été gravement endommagée dans un tremblement de terre en 1779, ne laissant que ‎’entrée iwan. La reconstruction a commencé en 1973

 par le regretté Reza Memaran Benam sous ‎la supervision du ministère iranien de la Culture. Toutefois,le carrelage est encore incomplet. On croit que la construction de la mosquée est un monument pour le souvenir des victoires de ‎Shah Jahan. C’est pourquoi le Al-Fath, versets du Coran, est écrit autour de l’entrée de la ‎mosquée. Le complexe a été réalisé sous la supervision de Aziz-e-Din-Qapuchi en 1465 AD Le complexe ‎initiale a couvert d’autres complexes (y compris l’école, bain public et bibliothèque), qui tous ont ‎disparu pendant un tremblement de terre en 1779 et que des parties de la mosquée ont survécu.

Le mausolée a été construit dans la partie sud de la mosquée et est entièrement recouverte de ‎dalles de marbre élevé sur lequel des versets du Coran sont gravés dans le script Thulth sur un ‎fond de fines arabesques. Le toit du mausolée et la chambre de dôme principal de la mosquée ‎s’est effondré pendant un tremblement de terre en 1779 AD et a été reconstruite en 1973 grâce ‎aux efforts de Reza Memaran Benam (un célèbre architecte de Tabriz) sous la supervision de ‎l’organisation nationale pour la préservation de monuments anciens. Aujourd’hui, la Mosquée Bleue est inscrite au patrimoine mondial depuis 2010.

 

Situé en plein cœur de la ville, au nord ouest, le Bazar historique de Tabriz date du 13ème siècle et s’étend sur près de 3 kilomètres. Sa structure unique est composée d’une vingtaine de cours, comprenant des sous-bazars consacrés à des produits particuliers tels que l’or, les tapis, etc. Il a joué un rôle central dans l’histoire de cette ville située sur la route de la soie, et reste l’un des grands centres commerciaux de la région. Il s'agit d'un des plus beaux et des plus impressionnants exemples encore complets de bazar traditionnel du Moyen-Orient, a joué un grand rôle lors de la Révolution de la Constitution au siècle dernier, ce qui lui a valu d'être classé en 2010 au Patrimoine mondial de l'UNESCO.

                  

Le musée d'Azerbaïdjan, ou musée de Tabriz a été inauguré en avril 1958 sous le règne de Mohammad Reza Pahlavi, ce musée est consacré à l'histoire et à l'archéologie de la région. C'est l'un des plus importants d'Iran, concernant ces domaines. Il se trouve non loin du parc Khaqani et de la mosquée Bleue.

Une dizaine de vitrines d'exposition présentent des pièces anthropologiques d'une haute signification pour l'histoire locale. Certaines pièces du musée remontent au 5ème siècle AV JC. La numismatique est particulièrement représentée avec des pièces de différentes époques des trois derniers siècles AV JC. Les objets d'art islamique quant à eux s'étendent ici du 10ème au 17ème siècle. L'exposition permanente expose aussi des objets rattachés à la révolution constitutionnelle. Les visiteurs trouvent également des objets d'art occidental, avec des statues de bronze et des tableaux d'artistes européens.

Le musée s'étend sur 3 000 m², et possède environ 4 500 objets, ainsi qu'une bibliothèque de 2 500 ouvrages.

                

JOUR 14 : TABRIZ – KANDOVAN (62 kms) - TABRIZ

Départ vers 8h30 le matin pour aller visiter un ancien village que l’on prend le temps de découvrir et déjeuner dans un restaurant local. Retour à Tabriz.

Nuit à Tabriz.

Kandovan (en Azéri-turc Gündoğan,) est un village troglodytique de la province d'Azerbaïdjan oriental, à proximité de Tabriz, dans le nord-ouest de l'Iran. Le site est semblable aux villages troglodytes de Cappadoce, en Turquie car le sol de la région est formé d'ignimbrite, un matériau volcanique fin, transporté sur de longues distances, soudé à chaud lors de sa retombée, et formant de vastes et épaisses nappes.

Ce matériau, plus communément appelé tuf, se taille aisément. Les habitations troglodytes de Kandovan ont été taillées dans la roche il y a plusieurs centaines d'années (trois mille ans pour certaines) et sont encore habitées. Les habitants de la région prêtent à l'eau minérale de Kandovan des propriétés curatives : elle est considérée comme un remède aux maladies rénales. Les visiteurs venus de Tabriz ou d'ailleurs en rapportent toujours plusieurs bidons.

 

JOUR 15 : TABRIZ (vol de retour)

Après le petit-déjeuner à l’hôtel, transfert vers l’aéroport de Tabriz pour vol pays d’origine. Fin du Voyage.