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Itinéraire: Tehran -SEMNAN-FIROUZ KOOH-SARI-ASTANAH-RASHTQAZVINKASHAN-ISFAHAN-YAZD-SHIRA

JOUR 1 : ARRIVEE A TEHERAN

Arrivée à Téhéran, accueil et formalités administratives, rencontre avec l’équipe d’accompagnateur et transfert à l’hôtel. Après le déjeuner, visites dans la capitale et au programme :

 

      Palais Sa’ad Abad

 

 

 Bazar de Tajrish dans le quartier nord appelé Shemiran au pied des montagnes, reconnu pour sa verdure et sa fraîcheur

 

 

Nuit à Téhéran.

Le palais de Sa'dabad a été construit par la dynastie Qadjar et la dynastie Pahlavi successivement dans le quartier nord de Shemiran. Ce sont les derniers membres de la dynastie Qadjar qui ont fait construire les premiers bâtiments de cet ensemble au début du 20ème siècle, dans une partie alors excentrée de la capitale, au climat plus aéré en été grâce à la proximité des montagnes. Reza Shah a d'abord vécu ici dans les années 1920 et y a fait construire des pavillons et des villas plus modernes avant de déménager au palais de Marbre en centre-ville. Mohammad Reza Pahlavi a déménagé au palais de Sa’dabad à la fin des années 1960, après la tentative d'attentat de 1965, et parce que l'agrandissement de la famille royale nécessitait un confort plus contemporain. Après la révolution islamique de 1979, les différents pavillons et villas composant le palais ont été transformés en musées.

                          

Tajrish est un quartier le long de l'extrémité Nord de Téhéran, la capitale de l'Iran. Ce quartier est l'une des plus vieilles parties de Téhéran et est devenu tardivement prisé par les riches à cause de son faible niveau de pollution. En effet, cette partie de la ville est située le long des montagnes au nord de Téhéran. Tajrish est situé dans le district de Shemiran. En 2006, le quartier avait 86 000 habitants. Jusqu'en 1970, Tajrish et son voisin Shemiranat sont de petites villes le long de l'extrémité de Téhéran souvent utilisé pour les loisirs par les habitants de la ville. Ce secteur était relativement déconnecté du cœur du tissu urbain de Téhéran mais était facilement accessible et devient un lieu populaire vacationing spot. Avec l'augmentation de la population et le besoin de plus d'espace à partir de 1970, Tajrish finalement gagne une population relativement dense et deviendra mieux connecté avec le reste de la ville. Tajrish a un vieux bazar et un mausolée appelée Imam Zadeh Saleh, tous deux sont des lieux touristiques populaires.

La place Tajrish est l'une des parties les plus actives de Téhéran, avec des terminaux de bus et de taxi, centre commerciaux (incluant l'exclusive Tandis Center) et beaucoup de restaurants. Le rond-point de Tajrish est le début de l'avenue Vali-ye Asr, la plus longue voie de Téhéran.

 

JOUR 2 : TEHERAN – SEMNAN (220 kms)

Petit-déjeuner et visites au centre de la capitale avant de se mettre en route vers Semnan. Au programme à Téhéran :

 

      Musée d’Archéologie appelé Bostan

 

 

      Musée des Bijoux « Javakhat »

 

 

      Musée Abgineh de la Céramique et de la Verrerie.

 

A l’arrivée à Semnan, transfert à l’hôtel.

Nuit à Semnan.

Téhéran تهران, est la capitale de l'Iran. Située au nord du pays, au pied des monts Elborz, la ville donne son nom à la province dont elle est également la capitale. Téhéran a vu sa population multipliée par 40 depuis qu'elle est devenue la capitale à la suite du changement de dynastie de 1786. En 2015, la ville représente environ 9 000 000 habitants et son agglomération plus de 15 000 000. La ville possède un métro avec 5 grandes lignes reliant les grandes banlieues au centre et un dense réseau autoroutier.

Le Musée National d’Iran appelé aussi Mouzeh Boostan nous raconte très vivement quelques pages de la civilisation, de la culture et de l’art persans à travers les ères. Il est, à cet égard, un des musée les plus riches du monde. Il nous narre, tel un livre gigantesque, d’innombrables événements historiques ; de l’émigration des Aryens sur le plateau de l’Iran à l’apogée de la gloire des achéménides. Au sein de ce bâtiment, des outils en pierre, des bols en argile, des statues où figurent des dieux et des déesses auparavant enfouis sous terre, tous exposent devant nos yeux les coutumes, les rites, la pensée et la manière de vivre des habitants de la Perse antique.

  

Le Musée des Joyaux nationaux (mouzeh-ye javâherât-e melli) comprend des bijoux et joyaux uniques au monde qui ont été réunis au cours de l’histoire et font désormais partie de l’héritage national iranien. Chaque pièce est un chef-d’œuvre qui témoigne d’une époque particulière de l’histoire de la Perse ainsi que du goût et de la finesse de l’artisanat iranien. Une question demeure cependant sans réponse : quelle est la véritable valeur de cette collection ? Aucun expert n’a jamais pu répondre à cette interrogation.

La création de la collection que l’on peut admirer dans le Musée des Joyaux actuel remonte à l’époque safavide, c’est-à-dire au début du 16ème siècle. La Perse sortait alors de près d’un millénaire d’allégeance à différentes dynasties étrangères, notamment arabes et mongoles. Au début de la dynastie des Safavides, la trésorerie royale était presque vide et il n’y avait pas d’objets véritablement précieux pour garantir l’économie du pays. D’après les rapports des premiers explorateurs orientalistes, dont Jean-Baptiste Tavernier et Chardin, les premiers souverains safavides exigèrent que leurs meilleurs experts aillent à la recherche des joyaux royaux perdus dans le tumulte de l’histoire agitée de l’Iran. De ce fait, ils en trouvèrent et rapatrièrent (à Ispahan) un certain nombre depuis les pays voisins comme l’Empire ottoman et l’Inde, ainsi que de pays plus lointains comme la France et l’Italie. Outre les visées économiques, ils poursuivaient également un but politique : rendre à la Perse sa crédibilité étatique longtemps oubliée et consolider ses frontières.

 

Le musée est actuellement situé sur l’avenue Ferdowsi et s’étend sur une superficie de 1000 m². Il est équipé d’un système d’alarme volumétrique installé par une compagnie allemande. L’importance de ce musée est due essentiellement à ses objets uniques de par leur beauté, mais aussi de par leur valeur inestimable. Chaque pierre incrustée et chaque bijou incarnent également un aspect de l’histoire de l’Iran, tout comme ils témoignent de sa richesse artistique.

L’objet le plus renommé du musée est sans doute le fameux diamant Daryâ-ye Nour (signifiant "mer de lumière" en persan) de 182 carats, qui brille d’une couleur légèrement rosée. Il est incontestablement le diamant le plus beau et le plus gros des joyaux de ce musée ainsi que du monde entier.

La couronne de Rezâ Shâh Pahlavi, fondateur de la dynastie pahlavi, est également exposée dans le musée. Elle est faite en or et en argent, décorée par de très beaux brillants et de grosses pierres précieuses dont des émeraudes, des rubis, mais aussi une perle en forme de larme. Elle fut conçue selon le style sassanide et montée avec 3380 diamants de 1144 carats, 5 émeraudes de 199 carats, 2 rubis de 19 carats et 368 perles rondes. Le tout pèse 2080 grammes. Rezâ Khân exigea ainsi que l’on conçoive spécialement une couronne pour son couronnement afin de distinguer sa propre cérémonie des rituels qâdjârs.                                                                                                     

Le Musée de la Verrerie et de la Céramique (Abguineh) est un des musées de Téhéran construit à l’époque Qadjar. Enregistré sous le numéro 2014 le 7 Ordibehesht 1377 (date iranienne), sa construction a démarré en 1330 et était entre les mains de l’ambassade d’Egypte, puis l’ambassade d’Afghanistan, la Banque de Commerce, et en 1355, en collaboration d’ingénieurs australiens et iraniens qui ont apporté les changements que l’on connaît aujourd’hui.

 

JOUR 3 : SEMNAN

Dès le matin après petit-déjeuner, visites de sites dont les attraits géologiques marqueront le voyage. Au programme :

      Grotte de Darband

 

 

      Mont de Semnan

 

 

      Mines de Sel de Malhe.

 

Retour à l’hôtel et nuit à Semnan.

 

Le site paléolithique inférieur de la grotte de Darband se trouve à l'est de Ganj Par. Ganj Par est un site archéologique du Paléolithique inférieur de la province du Gilan, au nord de l'Iran. Il a été découvert en 2002 par une équipe d'archéologues du Centre de recherches paléolithiques du Musée national d'Iran. Près de 150 vestiges lithiques en calcaire, en roches magmatiques et en grès ont été découverts en surface d'une ancienne terrasse alluviale de la Sefid Rud qui coule aujourd'hui à l'est du site. Ils comprennent des bifaces, un pic, des galets taillés et de plus petits outils sur éclats. Ces outils présentent des analogies avec les industries acheuléennes du Caucase et indiquent que l'Iran est inclus dans la zone d'extension de l'Acheuléen.

            

Les mines de Sel de Malhe situées à environ 48 kms au sud est de Semnan dont les coordonnées géographiques de longitude 52°43’’ EST et de latitude 35°22’’ nord comptent parmi les plus anciennes et des plus actives….. Leurs formations ont été attribuées à la période Oligocène.

                                                       

Les chutes d’eau chaude de Semnan sont la combinaison de deux sources minérales de la section nord ouest de Semnan à environ 21 kms. Les hauts plateaux sont entourés de ses chutes. L’eau de ses sources riches en sulfate, et autres minéraux est apprécié pour le traitement médical de maladies de foie, du rein, des calculs biliaires, goutte, rhumatisme et articulations.

 

JOUR 4 : SEMNAN – FIROUZ KOOH – SARI (215 kms)

Dès la sortie de l’hôtel, route vers Sari via Firouz Kooh. Visite de Firouz Kooh et des villages voisins Khomedeh et Harandeh. De nombreuses grottes font la particularité de cette région.

Nuit à Sari.

Fîrûz Kûh ou Firuzkuh est une ville d'Iran dans la province de Téhéran, mais autrefois dans le Mazandaran, chef-lieu du district éponyme. Dans le massif d'Elbourz, Fîrûz Kûh jouit d'un climat plutôt frais et venteux. La ville est connue pour ses grottes et ses paysages. Elle est un lieu d'habitation très ancien.

Ses attractions naturelles et connues sont Tange Vashi, les grottes de Boornic, de Rood Afshan, et Gardane Gadook. Sans oublier de jolis villages comme Varse Kharan, Zarin Dasht, Darreh Deh et Kaveh Deh. Entre les villages de Khomedeh et Harandeh tout près de Firuz Kuh, la route n’est que vergers de pommes, d’oliviers, de cerisiers, de noisettes. Les rivières toujours à flot apportent toute l’abondance qu’il n’est pas toujours facile à trouver naturellement dans un grand pays comme l’Iran doté de climats très différents, et les grottes de Bournik ont encore à ce jour des mystères dans des canaux non explorés…

                                 

JOUR 5 : SARI – RAMSAR (248 kms)

Après le petit-déjeuner et route vers Ramsar. A l’arrivée, sur la côte de la Mer Caspienne, promenade et visites :

 

      Complexe Hôtelier de Ramsar renaissant après de longues années inhabité

 

 

      Chaboksar et ses télécabines pour rejoindre le flanc de montagne face à la mer

 

Nuit à Ramsar.

Ramsar, pour les touristes, elle offre des plages, des stations thermales, des forêts verdoyantes des Monts Elbourz ainsi que la résidence d'été du dernier chah, le palais de Ramsar.

Certains endroits de cette ville révèlent la concentration la plus élevée du monde en radioactivité naturelle. Celle-ci est libérée par des sources thermales.

Fait notoire, c'est aussi le lieu où a été signée, en 1971, la convention de Ramsar relative aux zones humides d'importance internationale, particulièrement comme habitats des oiseaux d'eau.

Vieillot car longtemps abandonné suite aux bouleversements politiques, elle a su garder son charme de cité balnéaire et retrouve depuis une décennie de nombreuses attractions sportives avec ses commerces et ses restaurants. Le vieil hôtel désué dont l’architecture art-déco offre un spectacle de forêts et de végétations spécial aux rives de la Mer Caspienne est redevenu un complexe hôtelier des plus renommés où l’on séjourne agréablement tout au long de l’année.

                                               

A 10 mn de Ramsar, un environnement mer/montagne où se trouve les télécabines pour accéder à une forêt abondante. Arrivés à Chaboksar, une ambiance légère de vacances et de loisirs s’offre à tous les visiteurs pour séjourner dans une des 40 chambres ou pour flâner dans les différents commerces, restaurants,

 

                 

JOUR 6 : RAMSAR – RASHT – QAZVIN (175 kms)

Petit-déjeuner à l’hôtel avant de partir vers Qazvin et en chemin visites :

 

      Astaneh et sa mosquée

 

 

      Caravansarail Lot

 

Nuit à Qazvin.

Astaneh Ashrafieh est une ville iranienne de la province de Gilan, située à proximité de Rasht (35 kms) et de la mer Caspienne. La ville produit du riz, de la soie, du thé et des herbes médicinales. On y trouve le mausolée de Seyed Jalal od-Din Ashraf, frère de l'imam Reza ainsi que la tombe du célèbre linguiste iranien Mohammad Moin.

Tous les ans pendant la période du Ramadan (ramazan), de nombreux pèlerins s’y rendent pour prier et des tours sont organisés à cet effet, ce qui contribue au développement économique et culturelle d’Astaneh.

 

Avant d’arriver à Qazvin, visite d’un très ancien caravansarail reconverti en hôtel et classé au Registre Culturel des Monuments Historiques de l’Iran sous le n° 1566. Il est situé dans le village de Saravan et date de la période Qadjar.

                      

JOUR 7 : QAZVIN

Journée complète de visites à Qazvin dans l’une des provinces nord du pays. Au programme :

 

      Mosquée Jameh (Vendredi)

 

 

      Musée de Qazvin

 

 

      Palais Ali Qapu

 

 

      Grand Bazar

 

Nuit à Qazvin.

Qazvin, romanisé en Qazvīn, Caspin, Qazwin ou Ghazvin est une ville d'Iran située à l'ouest de Téhéran et au pied des monts Elbourz. Qazvin est la capitale de la province portant son nom. Cette aurait été fondée par Shapur Ier, sous le nom de Shahd-e Shahpur. Ravagée de nombreuses fois par les Daylamites, harcelée par les Nizârites ou "Assassins" de la vallée voisine d'Alamut, détruite à deux reprises par les Mongols, elle devient la première capitale de l'empire safavide de 1555 à 1597. La ville décline progressivement, redevient prospère sous les Qadjars, mais souffre de l'occupation soviétique pendant la Seconde Guerre mondiale.

Le musée d’anthropologie se tient dans un monument acquis par le patrimoine culturel et tourisme de Qazvin, qui s’est investi dans sa rénovation et après l’évolution de ce bâtiment a fondé le Musée d’Anthropologie de Qazvin. Ce lieu est consacré à la présentation de trois ethnies et de ses métieurs, costumes.

 

Le Hamman Qajar : Un peu à l’écart du bazar, on peut voir un très ancien Caravansarail de belle architecture du 19e siècle sur l’ancien parc et jardin de palais safavide (Sad ol Saltaneh). A l’époque Qadjar, huit portes ornaient l’entrée de la ville. Actuellement, il n’en reste que deux, ornées de céramiques aux motifs floraux, géométriques et figuratifs. Le Hammam est un espace séparé en deux parties pour hommes et femmes et offre une vue surprenant en raison de son architecture octogonal et à ses six alcoves élégantes et totalement organisées. Ce hammam était surnommé le « Bain Royal » Hammam é Shah, pour le Shah Abbas Safavi, il n’en reste pas moins un merveilleux bain que l’on aimerait volontiers utiliser pour ce dont il a été conçu…

 

La mosquée du Vendredi a été fondée par le calife abbasside Harun Al Rashid au 8e siècle. Elle a été réaménagée comme la plupart au fil des siècles jusqu’au 19e sous l’époque des Qadjars. L’intérieur est remarquée par ses calligraphies de la période médiévale. Des rénovations sont en cours encore de nos jours. La fondation de la mosquée a été conçu sur un temple zoroastrien et malgré l’invasion mongole qui a tout détruit sur son passage, elle reste encore à son heure de gloire. Une partie est devenue bibliothèque, un puits, un dortoir, et maintenant sous la protection de l’organisation de l’Héritage Culturel Iranien depuis 2013.

 

Le Bazar de Qazvin contient plusieurs belles parties datant des Qadjars, notamment la Mosquée du Prophète (Masdjed Nabi) et le Hammam Safa de 1843. C’est également un moment de trouvailles où tout l’artisanat et les épices font la vitrine du lieu de commerce.

 

JOUR 8 : QAZVIN – KASHAN (341 kms)

Tôt le matin, route vers Kashan. Arrivée en début d’après-midi après déjeuner sur route et visites :

 

      Jardin Fine (Bagh e Fine)

 

 

      Mosquée Jameh

 

Nuit à Kashan.

Le Jardin Fine ou « Bagh e Fin », situé à Kashan est un jardin persan historique. Il comprend le hammam, où Amir Kabir, le Chancellier Qajarid a été assassiné ; son meurtrier était envoyé par le Roi Nasseredin en 1852. Plus tard en 1590, le Jardin de Fin a évolué et reste le plus ancien jardin d’Iran.

Les origines du Jardin sont peut être antérieures à la période Safavide. Quelques sources indiquent que le jardin avait été délocalisé d’un endroit à un autre, mais aucune preuve matérielle ne peut confirmer ces dires. Les installations de ce jardin et sa forme actuelle ont été réalisées par le Roi Abbas 1er de Perse (1571-1629), comme un jardin traditionnel du village voisin de Fin, situé à quelques kilomètres au sud ouest de Kashan.

Le jardin a encore évolué sous le règne de la dynastie Safavide, jusqu’à Abbas II de Perse (1633-1666). Il a été hautement reconnu pendant le règne du Roi Fath Ali Qajar et s’est étendu considérablement. Il a subi de nombreux dommages souffrant de négligence et a été très endommagé jusqu’en 1935. C’est devenu enfin une Propriété Nationale de l’Iran ; le 8 septembre 2007, le Jardin de Fin a été soumis à la liste de l’Unesco et a été le 18 juillet 2012 classé au Patrimoine Mondial de l’Unesco.

                            

La Grande mosquée de Kashan est la plus ancienne construction de la ville de Kashan. Le seul minaret de la mosquée est en brique et est situé à l'angle sud-est de la mosquée. Sur la partie inférieure du minaret, il y a une épigraphe Kufi de brique en relief. Sur l'épigraphe, la date de construction, 466 Hijri (1074 ap. J.-C.) est mentionnée. Le minaret est le troisième plus ancien d'Iran possédant une épigraphe.

La mosquée fut probablement un temple du feu à l'époque préislamique, puis fut converti en mosquée après l'islamisation de l'Iran.

Dans le livre Merat ol-Boldan, la mosquée est décrite comme suit :

 

« La mosquée, qui est connue comme la grande mosquée de Kashan, a un mihrab avec une qibla juste et un mihrab avec une qibla fausse. La fondatrice de la mosquée fut Safié Khatoun, la fille de Malik al-Achtar. »

 

 

JOUR 9 : KASHAN – ISFAHAN (218 kms)

Petit-déjeuner et avant de quitter Kashan, quelques visites s’imposent. Puis route vers Isfahan via Natanz. Au programme :

 

      Demeures anciennes de Borujerdi et Tabatabaei

 

 

      Mosquée de Natanz près du Mont Karkas (Kuh e Karkas)

 

Nuit à Isfahan.

La Maison Borudjerdi « khâneh e Borujerdihâ » est une demeure historique située à Kashan. La maison a été construite en 1857 par l’architecte Ustad Ali Maryam pour le mariage de Hadj Mehdi Borudjerdi, un riche commerçant. Le marié descendait d’une famille influente Tabatabaei, qui a également construit la Maison Tabatabaei quelques années plus tôt. Cette demeure se compose d’une cour rectangulaire magnifique, ornée de murs peints par le Peintre Royal Kamal Ol Molk. Trois tours du Vent, hautes de 40 mètres aident à garder la demeure fraîche en été par grande chaleur en utilisant les vents qui refroidissent même en période chaude. Elle possède trois entrées aux caractéristiques classique de l’Architecture Traditionnelle Perse, autant à l’extérieur qu’à l’intérieur (biruni/daruni ou andarun). La construction a duré 18 ans et a recensé plus de 150 artisans.

 

La Maison des Tabatabaei ou Khāneh-yé Tabātabāeihā est une maison historique célèbre de Kachan en Iran. Elle a été construite dans les années 1840 pour l'influente famille des Tabātabāei, fameux marchands de tapis.

La maison est composée de quatre belles cours, de murs peints et gravés, avec des ouvertures sous forme d'élégantes fenêtres décorées de vitraux ainsi que d'éléments de l'architecture résidentielle persane traditionnelle tels que le birouni et l'andarouni.

La maison fut réalisée par Oustad Ali Maryam. C'est le même architecte qui construisit plus tard la maison des Boroudjerdi pour la fille des Tabātabāei qui venait de se marier dans cette famille.

 

La Mosquée de Natanz entourée de son joli village avec ses ruelles et ses paysages de la province d’Isfahan est un petit joyau de l’art Islamique qui ne laisse pas indifférent par son côté raffiné de céramiques et sa simplicité naturelle d’autre part. Depuis la route nationale, nous repérons vite la Mosquée Jâmeh, dont le minaret et le dôme en forme de cône, se distinguent d’un quartier de maisons en terre par leurs mosaïques turquoise. Sur une petite place aux arbres centenaires, nous découvrons la façade de cette ancienne mosquée, un chef d’œuvre de mosaïques turquoise et de pierres gravées. Entre les deux étages ouverts qui bordent la cour intérieure, on retrouve des inscriptions coraniques très stylisées, gravées dans la pierre. Dans une salle, en retrait, une lumière douce est diffusée dessous la haute voûte par des encadrements de fenêtres travaillées ; là aussi, les superbes inscriptions qui longent la pièce sont une synthèse entre espace et lumière.

 

Autour de la mosquée, le vieux quartier de maisons en torchis est encore plus ou moins intact. Mais, ailleurs dans la petite ville, on remarque surtout l’état de ruine plus ou moins avancé de ces maisons en terre traditionnelles. Cet autre Iran, le voici : des vestiges qui suggèrent qu’à une époque (pas si lointaine !), l’homme était encore l’artisan de sa propre maison ; en témoignent les rondeurs des murs, la forme des escaliers, les angles arrondis des portes et fenêtres. Dans les maisons en terre (torchis), il n’y a pas d’angles droits ; tout suit la courbe naturelle que lui a donné la main de l’homme, mettant à profit les matériaux trouvés sous ses pieds : on ne peut rester indifférent à cet ensemble harmonieux et à l’atmosphère très spéciale qui s’en dégage.

JOUR 10 : ISFAHAN

Journée complète de visite dans le joyau de l’Iran, Isfahan et ses dômes turquoises, ses ponts, son quartier arménien, bref les incontournables de l’Iran. Au programme :

 

      Place Naqsh e Jahan incluant la visite de la Mosquée Imam et Sheikh Lotfollah, le Palais Ali Qapu, le Grand Bazar et le Palais Tchehel Sotoon (40 Colonnes)

 

 

      Ponts Ce O Ce Pol et Khaju en début de soirée, comme le veut la tradition.

 

Nuit à Isfahan.

La Place Nagh e Jahan, est située au centre de la ville. Construite entre 1598 et 1629, c’est maintenant un centre historique reconnu par l’Unesco. 160 mètres en largeur et 560 mètres en longueur. La place est entourée de bâtiments qui datent de l’ère Safavide.

 

La mosquée Royale d’Ispahan, rebaptisée mosquée de l’Imam après la Révolution islamique, est l’un des chefs-d’oeuvre de l’art safavide. Ordonnée par Shâh Abbâs Ier, sa construction commença en 1612 et s’acheva en 1627. Quelques décors furent encore ajoutés jusqu’à la fin du XVIIe s. On la doit à un architecte d’Isfahân, Ali Akbar Esfahâni. Son plan est classique pour les mosquées persanes : une cour quadrangulaire, entourée de quatre iwans annonçant une salle à coupole. Bordée de deux salles hypostyles, la salle à coupole sud, plus imposante, accueille le mur qibla. De part et d’autre des salles hypostyles se trouvent deux madrasa à un seul tage de pièces. L’ensemble est décoré de céramique émaillée, soit de carreaux soit de mosaïques. 

La Mosquée Lotfollah, salon privé du Harem du Shah. C’est un des quatre monuments dominant face au Palais qui a été construit en premier. La Cour Royale se l’était appropriée pour elle-même, alors que la Mosquée était conçue pour le public. Pour cette raison, la Mosquée n’a aucun minaret et est d’une plus petite taille. Effectivement, quelques occidentaux de la période Safavide ne prêtait même pas attention à celle-ci. Ce n’est qu’aux siècles derniers quand les portes se sont ouvertes au public, que le public a pu admiré l’effort réalisé par le Shah Abbas pour y installer les femmes de son harem ; le travail exquis de céramique est de loin supérieur à la céramique qui couvre la Mosquée Jameh.

                                

Le Palais Ali Qapu est une vaste demeure résidentielle qui marque l’entrée du Palais Royal du Shah Abbas. Il s’étend de la Place Naqsh e Jahan au Boulevard Chahar Bagh. Le nom est composé de Ali, nom arabe et Qapu, nom d’origine turc relié à la Porte d’Ali, rapporté d’Irak du Tombeau de l’Imam Ali selon une légende. A l’époque Safavide, on rivalisait le nom Ali de l’empire Ottoman et de leur cour. C’était là encore que la Monarchie recevait tous les nobles visiteurs et ambassadeurs étrangers. Le Shah Abbas, pour la première fois, célébra le Norouze (premier jour de l’an) en 1006. Sa structure est rectangulaire, haute de 48 mètres, à 6 étages, et a en façade une large terrasse supportée par des colonnes en bois. Au 6ème étage, se tenaient les réceptions royales et banquets. Les plus grandes pièces se trouvent à cet étage.

 

Le Palais Tchehel Sotun est un large pavillon situé dans un parc face à un plan d’eau construit par le Shah Abbas II utilisé pour les réceptions et cérémonies officielles où les hauts dignitaires, ambassadeurs qui étaient conviés sur le salon donnant sur la terrasse de façade. Son nom est dû à ces vingt colonnes qui par le reflet de l’eau double son chiffre et sont comptés au nombre de 40. Comme le Palais Ali Qapu, il abrite de nombreuses fresques et peintures, céramiques. A l’ouest, se tient un musée où l’on peut admirer toutes les belles œuvres de céramiques et de verrerie qui laisse supposer l’esprit de joie de vivre et romanesque de l’amour.

 

Le Vieux Bazar d’Isfahan est un marché historique, un des plus marqués par son activité dans le centre de l’Iran qui date du 17ème siècle. Il s’étend sur deux kilomètres de ruelles qui se croisent et se rejoignent avec la nouvelle partie. Il est au centre d’Isfahan et partie nord de la Place Naqsh e Jahan. Son entrée principale s’appelle Qeisarieh et vous pouvez accéder à la Mosquée du Vendredi, qui est aussi l’une des plus anciennes. Avant d’entrer dans le Bazar, il faut regarder derrière soi pour y apercevoir la longueur de la place, qui est l’une des plus grandes place au monde. Tous les arts et artisanats sont réunis à l’intérieur de ce marché où il est agréable de se promener et d’aller à la rencontre des iraniens de passage ou non.

 

 

Les Ponts Ci o Ce Pol et Khaju, dont l’acoustique particulièrement ingénieuse permet d’offrir des concerts le long de la rivière Zayandeh, en soirée et aussi pour y déguster un thé dans un « tchaie khaneh », maison de thé. Promenade incontournable de la ville. Il s’appelle aussi Allah Verdi Khan et possède 2 rangées de 33 arches typiques du design Safavide d’une longueur de 297 mètres et appartient aux 11 ponts historiques de l’Iran. Autrefois, on y trouvait une maison de thé mais le dessèchement fluvial en a voulu autrement.

                                        

JOUR 11 : ISFAHAN – YAZD (322 kms)

2ème journée de visites à Isfahan pour explorer l’autre côté de la rivière Zayandeh avant de reprendre la route en fin d’après-midi vers Yazd via Na’in. Au programme :

 

      Palais Hasht Behesht sur la Place Naqsh e Jahan

 

      Cathédrale Vank dans le nouveau quartier Djolfa

 

 

      Mosquée Jameh de Na’in.

 

Nuit à Yazd.

Le Palais Hasht Behesht que l’on peut traduire par Huit Paradis est de l’époque Safavide, construit en 1669 et fait partie de l’Organisation de l’Héritage Culturel de l’Iran.

 

La Cathédrale Vank, plus connue sous le nom de Cathédrale Saint-Sauveur d'Isfahan, est la cathédrale la plus visitée d'Iran. Vank signifie monastère en arménien. Elle se situe dans le quartier arménien d'Ispahan, appelé La Nouvelle-Djoulfa. Elle est dédiée au saint Sauveur (Jésus-Christ) et a été construite entre 1655 et 1664, après que les Arméniens de Djoulfa eurent été déportés à la Nouvelle-Jolfa par le chah.

Cette cathédrale abrite également aujourd'hui un musée consacré à l'histoire des Arméniens de la Nouvelle-Jolfa, une imprimerie ancienne, ainsi qu'une grande bibliothèque de manuscrits arméniens (au nombre de sept cents).

Vue de la rue, la cathédrale a le même aspect qu'une mosquée si ce n'est la croix au sommet du dôme. L'intérieur est recouvert de fresques racontant entre autres le martyre légendaire de saint Grégoire l'Illuminateur, fondateur de l'Église arménienne. À côté de la cathédrale se trouve un musée de l'art arménien, avec un mémorial du génocide arménien.

 

La Mosquée Jameh de Naien est située dans la province d’Isfahan et date du 11ème siècle. Elle est protégée par l’Organisation Du Patrimoine Culturel Iranien. Elle est une des plus anciennes mosquées d’Iran ce qui en fait un site particulièrement intéressant par son architecture simple et plein de grâce. C’est une beauté naturelle qui jaillit au milieu d’une nature sèche et aride en été mais plein de charme à toutes les saisons.

 

JOUR 12 : YAZD

Petit-déjeuner et journée complète de visites dans la ville typiquement orientale des Mille et Une Nuits. Au programme :

 

      Mausolée des 12 Imams

 

 

      Tour du Silence

 

 

      Temple du Feu Zoroastrien

 

 

      Mosquée de Jameh

 

 

      Place Amir Chakhmaq

 

 

      Musée de l’Eau

 

 

      Jardin Dowlat Abad

 

 

      Prison Alexandre

 

Nuit à Yazd.

Créée il y a plus de 2500 ans sous l’empire achéménide, Yazd compte parmi les plus belles oasis du pays. Elle se situe au centre de l’Iran, à 700 kilomètres au sud-ouest de Téhéran. Entourée de hautes montagnes et de déserts, elle borde le sud du Dasht-e Kavir, désert de roches et de sable, à une altitude de 1240 mètres. Placée sur les anciennes routes caravanières qui reliaient les grandes villes de Perse à l’Asie Centrale, à l’Inde et à l’Irak, Yazd devint un carrefour commercial important du commerce de la soie et des tapis.

Les Tours du silence, ou dakhma, se trouvent à l’écart de la ville, sur des tertres, dans le désert alentour. En effet, dans la religion zoroastrienne, l'enterrement ou la crémation des défunts étaient interdits, les morts étaient considérés comme impurs et susceptibles de souiller ces éléments sacrés que sont le feu, la terre et l'eau. Une fois dépouillés de leur chair par les vautours et autres oiseaux carnassiers de la montagne, les ossements des défunts étaient jetés dans une fosse circulaire située au centre de la tour. La pratique a duré jusqu’au XXe siècle, jusqu’à son interdiction en 1978 sous prétexte d'hygiène publique et de risque d'épidémie. Aujourd’hui, les cimetières zoroastriens accueillent les défunts qui sont mis dans des chapes de ciment, toujours dans le souci de ne pas souiller la terre.

 

Le centre de la ville de Yazd est occupé par le complexe d’Amir Chakhmagh qui compte 3 citernes et des bâtiments de plusieurs époques : une mosquée, le musée de l’eau, un bazar. Le Tekiyeh est un endroit où les chiites se rassemblent pour commémorer le martyr Imam Hossein, et une longue façade flanquée de deux minarets et de loggias sur 3 niveaux, du haut desquels la vue sur la ville vaut le détour. Le spectaculaire fronton du Tekiyeh, datant du 15ème siècle, a été rebâti à l’époque Kadjar. Le public peut s’installer sur ses trois niveaux de tribunes pour assister aux processions du deuil. Les tribunes latérales d’origine, qui avaient disparu, ont été reconstruites en 2005. La mosquée Amir Tchakhmagh, d’époque timouride (11ème siècle), a été complétée par de belles ornementations d’émail d’époque Kadjar au 19ème siècle.

 

Le Temple du Feu Zoroastrien, son bâtiment principal est d’une hauteur d’environ 21 mètres dans un large jardin arboré de cyprès et de pins. La beauté spéciale de ce bâtiment tient à la statue et aux pierres qui ornent le fronton de l’immeuble. On peut y lire « Bonne Parole, Bonne Pensée, Bonne Action ».

A l’intérieur du temple, on peut apercevoir à travers une vitre le feu sacré ; dans un grand vase en métal, des bûches brûlent pour témoigner de la pureté, de la vérité et de la bonté divine et ce feu est entretenu depuis 1500 ans. 

 

La Prison Alexandre : le mausolée carré des Douze Imams porte les dates de 1036-37. Du 13ème siècle, le mausolée octogonal surnommé la Prison d’Alexandre (Zendân E Iskandar) fût par la suite intégré à un bâtiment à cour centrale, employé comme école coranique et comme madresseh (école).

 

Le Jardin « Dowlat Abad », de tous les jardins de Yazd, il est le plus ancien. Connu dans le monde entier pour sa haute tour du Vent de 33 mètres sur 8 qui avait été étudié pour rafraîchir les maisons sachant que la chaleur dans cette région désertique était caniculaire mais venté. C’est donc la maîtrise du vent qui a été recueilli et utilisé, on peut dire que c’est la ventilation naturelle ou climatisation sans énergie qui avait déjà été inventé. Quand on regarde la ville de Yazd depuis les toits, on peut en distinguer de nombreuses plus petites mais dont le système est identique. Il est enregistré depuis le 23/12/1346 sous le n°774 au patrimoine de l’Unesco.

 

JOUR 13 : YAZD – SHIRAZ (438 kms)

Tôt le matin, petit-déjeuner et route vers Shiraz via Marvdasht d’où l’on aperçoit le plus grand site archéologique iranien, les anciennes capitales de la Perse au cœur du Fars. Au programme :

 

      Persépolis

 

 

      Naqshe e Rostam

 

 

      Pasargades

 

Nuit à Shiraz.

 « Persépolis », désigne la Cité Perse, aussi connue sous le nom « Takhteh Jamshid ». Le Trône de Jamshid, était la capitale de l’Empire Achéménide (550 AV JC). La Ville des Perses est située à 60 kms au nord-est de Shiraz dans la province du Fars. Les premières ruines de Persépolis date de 515 AV JC et sont caractéristiques du style architectural Achéménide. Ce site est reconnu comme patrimoine mondial de l’Unesco en 1979.

Ensemble avec « Naqsh-e-Rostam », situés à moins d’un kilomètre l’un de l’autre, ils font partie du complexe de Marvdasht. Tous deux ont l’espoir d’être reconnus au Patrimoine Mondial de l’Unesco. Les Bas-Reliefs sont symboles de la période Sassanide.

 Une des grottes taillées dans la roche laisse apparaître l’inscription d’Ardeshir I (226-241), fondateur de la dynastie, puis vint le Roi Shapur I, son successeur. Une des scènes de Bas-Relief est la représentation de la victoire de Shapur I, à cheval et tenant le bras de l’empereur Philippe l’Arabe. Il combattit les Romains aussi à plusieurs reprises. Une autre inscription est attribuée à Kartir, haut prêtre zoroastrien sous le règne de Shapur I et ses fils Hormizd (272-273) et Bahram (273-276).

 

                                                                                                    

« Naqsh-e-Rostam », situés à 6.5 kms de Persepolis fait partie du complexe de Marvdasht et espère être reconnu aussi par l’Unesco. Les Bas-Reliefs sont symboles de la période Sassanide. Une des grottes taillées dans la roche laisse apparaître l’inscription d’Ardeshir I (226-241), fondateur de la dynastie, puis vint le Roi Shapur I, son successeur. Une des scènes de Bas-Relief est la représentation de la victoire de Shapur I, à cheval et tenant le bras de l’empereur Philippe l’Arabe. Il combattit les Romains aussi à plusieurs reprises. Une autre inscription est attribuée à Kartir, haut prêtre zoroastrien sous le règne de Shapur I et ses fils Hormizd (272-273) et Bahram (273-276).

                                 

Située à 87 kilomètres de Persépolis, Pasargades, fondée au VIe siècle AV JC par Cyrus II le Grand, a été la première capitale dynastique de l’Empire achéménide, au cœur du Pars, la patrie des Perses. Pasargades est restée la capitale jusqu'au règne de Darius Ier, qui a déplacé son siège à Persépolis. Ses palais, jardins, et la tombe de Cyrus constituent de remarquables exemples de la première période de l’art et de l’architecture achéménide et des témoignages exceptionnels de la civilisation perse.

 

      le tombeau de Cyrus II, le Tall-e Takht,

 

 

      une terrasse fortifiée, un ensemble royal composé de vestiges d’une porte

 

 

      une salle d’audience, le palais résidentiel et le jardin.

 

Le monument funéraire de Cyrus à Pasargades est en fait une “ziggourat”, c’est-à-dire une sorte de lieu sacré. Les ziggourats sont des constructions de 5 à 7 étages souvent surmontées, sur leur dernier étage, de l’effigie d’une divinité, que l’on trouve dans les civilisations mésopotamiennes et Elamites. Le tombeau de Cyrus se trouve au 7ème étage d’une “ziggourat” surmontée d’une arête. Il est conforme aux sépultures des Aryens qui s’installèrent pour la première fois sur les collines de Sialk.

 

JOUR 14 : SHIRAZ

2ème journée complète de visites et d’excursions dans une des plus grandes villes iraniennes. Nombreuses visites et promenades au programme :

 

      Mosquée Nasir Ol Molk

 

      Jardin Eram

 

 

      Tombes des poètes illustres Hâfez et Sa’adi

 

 

      Mosquée Atiq

 

 

      Jardin Narenjestan

 

 

      Complexe Zandieh ou Karim Khan avec son Bazar à ne pas manquer, le Hammam, la Mosquée Vakil.

 

Nuit à Shiraz.

La Mosquée Nasir-ol-Molk date de la fin du 19ème siècle. Se décors magnifiques de carreaux de faïence sont d’un bleu exceptionnel, son petit portail extérieur et l'Iwan nord comportant des muqarnas témoignent d’un travail très raffiné sans compter les superbes vitraux et les colonnes de pierre sculptées de la salle de prière offrant aux visiteurs une impression de jamais vu. Outre cette beauté, elle a pu résister à plusieurs tremblements de terre grâce à ces colonnes en bois transversales.

 

Le Jardin d'Eram contruit au 13ème siècle au nord de la Rivière Khoshk comprend aussi un Palais dont la photo mythique reflète dans le bassin face à la maison. Mais ce qui marque le plus, c’est le jardin construit sous l'ère Kadjar au 19ème siècle, il est devenu sous la protection de l'Université de Pahlavi en sa période et devint École de Droit. Avant tout, ce sont d’immenses cyprès, roseraies, bassins, jardin botanique. Il est restait propriété de l’Université de Shiraz, quant au Palais, il n’est visible que de l’extérieur.

                

HAFEZ est né à Shiraz. Ses parents étaient originaires de Kazerun, dans la province du Fârs. Malgré son influence profonde, ses effets sur le mode de vie iranienne, et sa popularité, beaucoup de détails sur sa vie sont restés méconnus. Beaucoup d’anecdotes sont devenues incontournables sur ses débuts et les sketches « tazkiras » mentionnent son manque de sérieux et de morale. Pourtant, très jeune, il mémorise le Coran comme personne et se donne le titre de Hâfez (plume) qu’il utilisera plus tard comme nom d’auteur. La préface du « Divân », dans laquelle il est question de ses débuts, a été écrite par un écrivain contemporain Mohammad Golandâm. Cet auteur et Qâsem Gani ont rédigé les compilations des œuvres de Hâfez, édités sous un langage moderne, ainsi que Parviz Natel-Khanlari.

                           

Abu-Muhammad Muslih al-Din bin Abdallâh Shirâzi, plus connu sous le nom de Sa’adi, puis Saadi de Shiraz était l’un des plus réputés poètes et homme de littérature perse de la période médiévale. Il n’est pas seulement un journaliste écrivain de l’époque, mais aussi reconnu pour ses inspirations occidentales. Son écriture de grande qualité, sa richesse de pensées morales et sociales l’ont placé au plus haut rang de la littérature. Saadi est largement reconnu comme le plus grand poète de la traditionnelle littérature classique perse. Né à Shiraz en 1210, très jeune, son père mourut et raconte dans ses mémoires d’enfant tous ses souvenirs d’enfance et de son père lors des festivités.

Dans sa jeunesse, Saadi a connu la pauvreté et les épreuves de la vie. Il a quitté sa ville natale pour rejoindre Baghdad et poursuivre une meilleure éducation. Très jeune, il rentra à l’Université Nizamiyya, où il étudia les sciences islamiques, les lois, la gouvernance, l’histoire, la littérature Arabe, et la Théologie Islamique. Il revient à Shiraz en 1257 et construit son jardin et bassin où l’on se receuille encore. L’année suivante, il raconte dans ses poèsies la tombée du Caliphat Abbasid et la destruction de Baghdad par l’invasion des Mongoles en février 1258. Quand il réapparut dans sa ville natale, il est à l’aube de sa quarantaine, Shiraz est sous le règne de Atabak Abubakr Sa’d Ibn Zangy de 1231 à 1260, et vit des jours heureux dans une relative tranquillité parmi tous les plus grands de sa province.

 

La Mosquée Jameh-ye Atigh datant de 894, dont la structure actuelle date principalement de la période séfévide est largement remarquée pour son bâtiment rectangulaire à tourelles au centre de la cour : cette mosquée rebâtie était le lieu où l’on abritait de précieux corans et rappelle la Kaaba de la Mecque. Rénovée selon les méthodes traditionnelles, elle a conservé une inscription originale gravée et sculptée dans la pierre ornée de céramiques.

 

La Maison de Qavam est une maison traditionnelle et historique à Shiraz. Elle a été construite entre 1879 et 1886 par Mirza Ibrahim Khan. Les membres de la famille Qavam étaient des marchands originaires de Qazvin. Mais ils sont vite devenus actifs dans le gouvernement pendant la dynastie Zand, suivie par les Qadjar, et la dynastie Pahlavi. Le Qavam "Naranjestan" conserve l'élégance et le raffinement apprécié par les familles de la classe supérieure au cours du XIXe siècle. Les peintures sur les plafonds bas de la maison sont inspirées par l'époque victorienne d’Europe. Le porche miroir était un point focal de la maison, donnant sur un petit jardin qui a été conçu avec des fontaines, des palmiers, des dattiers, et des plantes à fleurs. Au cours de la seconde ère Pahlavi, la maison est devenue le siège de l’Asia Institute de l'Université Pahlavi, dirigée par Arthur Upham Pope (archéologue américain et historien de l’art iranien) et Richard Nelson Frye (universitaire américain d'études sur l'Asie centrale et l'Iran). La maison est aujourd'hui un musée ouvert au public.

                                                          

Zandieh ou le complexe Vakil incluant le Bazar, le Hammam et la Mosquée.

Le Bazar VAKIL est le principal bazar de la ville, situé dans le centre historique de Shiraz. Cela rappelle que cette place de commerce a été établie au 11e siècle par Buwayhids, qui a été principalement rebâti par les « Atabaks » du Fars. Au 18e siècle, le régent Karim Khan Zand a renommé tout ce complexe. Le Bazar est un ensemble de cours, de bassins, de maison de bains, de minuscules échoppes et de places où l’activité commerciale allait des épices, aux tapis, aux cuivres et à tout l’artisanat du bois, des bijoux, des pierres… Comme tout bazar, on retrouve des mosquées et « Imâmzâdeh » construites à l’avant ou à l’arrière du bazar.

Le Hammam VAKIL est un très ancien bain ouvert au public à Shiraz. Construit par Karim Khan, il est une des œuvres du district royal, inclus parmi tous les autres édifices aussi bien administratif que religieux. Le monument est classé sous le numéro 917 de la liste nationale.

La Mosquée VAKIL de Shiraz est située à l’ouest, à côté de la porte d’entrée du Bazar Vakil. Elle a été construite entre 1751 et 1773 pendant la période Zand et restaurée sous le règne Kadjar. Vakil veut dire « régent », ou « ministre » de nos jours, ce nom a été donné par Karim Khan, le fondateur de la dynastie Zand. Shiraz a été gouvernée par ce dernier qui a, durant sa présence, fait bâtir et édifier beaucoup de bâtiments et de monuments.

     

 

JOUR 15 : SHIRAZ – VOL DE RETOUR

Selon horaire du vol de retour, transfert à l’aéroport pour vol de retour vers pays d’origine.

Fin du Voyage.