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Itinéraire: Tehran- KASHAN

De belles visites en terre persane, avec un vol intérieur entre Shiraz et Mashad, et en final, chacun pourra organiser son temps pour le pèlerinage ou le recueillement dans la seconde grande ville iranienne, connue des musulmans venant de tous pays.

 

              

JOUR 1 : ARRIVEE A TEHERAN

 

Arrivée à Téhéran et rencontre avec l’équipe d’accompagnateur et assistance. Transfert à l’hôtel.

 

Nuit à TEHERAN.

 

JOUR 2 : TEHERAN

 

Petit-déjeuner et début des visites dans la capitale. Quartier privilégié pour ses alentours montagneux et ses centres commerciaux chics, on découvre le Palais Niavaran, la Mosquée Imamzadeh Saleh et le Bazar de Tajrish.

 

Nuit à TEHERAN.

Le complexe Niavaran est situé à Shemiran. Il se compose de plusieurs bâtiments et monuments construits sous la dynastie des familles royales Kadjar et Pahlavi. Cet endroit doit sa notoriété au jardin de ce quartier de Niavaran, et était devenue la résidence d’été du Roi Fath-Ali sous la dynastie Kadjar. Un pavillon a été construit par Naser ed Din Shah de la même dynastie, baptisé à ce moment « la maison de Niavaran » et a été renommé plus tard « la maison Saheb Qarani ». Le pavillon du Roi Ahmad a également été construit sous cette dynastie dans les années qui ont suivi. Pendant le règne de la famille Pahlavi, une demeure moderne a été construite pour habiter et a été baptisée de nouveau « la maison Niavaran », bâtie spécialement pour la famille du Roi Mohamad Reza Pahlavi, d’inspiration occidentale et moderne, elle intègre aussi des éléments traditionnels, comme les colonnades et la cour intérieure. Tapis, porcelaines, ameublement style européen ornent les salles autrefois privés, ainsi que toutes les œuvres ayant appartenu à la Princesse Farah dont les artistes ont cotoyé la famille. Durant cette période « Pahlavi », le pavillon Ahmad Shahi servait de salon de réception des plus grands leaders venus du monde entier.

                                                   

Imâmzâdeh Sâleh est une parmi les autres mosquées « Imâmzâdeh Sâleh » de l’Iran. Celle-ci est située Place Tajrish, près du Bazar pittoresque de Tajrish, au nord de la ville, dans le quartier Shemiran. La mosquée abrite la dépouille de Sâleh, un des douze fils de l’Imam Shi’ah, Musa al Kâdhim, et reste un des hauts sites religieux visités dans la région nord de Téhéran.

 

 

Tajrish est un quartier le long de l'extrémité Nord de Téhéran, la capitale de l'Iran. Ce quartier est l'une des plus vieilles parties de Téhéran et est devenu tardivement prisé par les riches à cause de son faible niveau de pollution. En effet, cette partie de la ville est située le long des montagnes au nord de Téhéran. Tajrish est situé dans le district de Shemiran. En 2006, le quartier avait 86 000 habitants. Jusqu'en 1970, Tajrish et son voisin Shemiranat sont de petites villes le long de l'extrémité de Téhéran souvent utilisé pour les loisirs par les habitants de la ville. Ce secteur était relativement déconnecté du cœur du tissu urbain de Téhéran mais était facilement accessible et devient un lieu populaire vacationing spot.

Avec l'augmentation de la population et le besoin de plus d'espace à partir de 1970, Tajrish finalement gagne une population relativement dense et deviendra mieux connecté avec le reste de la ville. Tajrish a un vieux bazar et un mausolée appelée Imam Zadeh Saleh, tous deux sont des lieux touristiques populaires.

La place Tajrish est l'une des parties les plus actives de Téhéran, avec des terminaux de bus et de taxi, centre commerciaux (incluant l'exclusive Tandis Center) et beaucoup de restaurants. Le rond-point de Tajrish est le début de l'avenue Vali-ye Asr, la plus longue voie de Téhéran.

 

 

JOUR 3 : TEHERAN – QOM – KASHAN (247 kms)

 

Départ par la route le matin après le petit-déjeuner à l’hôtel en direction de Kashan. En chemin arrêt et visite de Qom, ville d’enseignement coranique et poursuite du voyage jusqu’à Kashan. A l’arrivée, promenade et visite du Jardin Fine.

 

Nuit à KASHAN.

Qom est l'une des villes les plus saintes de l'Iran et du Moyen-Orient et est ancrée dans des siècles d'histoire. La chose la plus célèbre au sujet de Qom est le sanctuaire de Fatima à Massummeh qui est un sanctuaire très respecté et un endroit très propre. Les non-musulmans sont autorisés à pénétrer dans la ville, mais ils ne sont pas autorisés à entrer dans le sanctuaire, sauf avec un compagnon musulman ou un guide.

Qom est la ville principale pour les études Religieuses en Iran depuis longtemps. Hozeye-Elmiye-Qom est la plus grande école de théologie en Iran. À l'heure actuelle, de nombreux hauts dignitaires religieux de classement de l'islam chiite à Qom vivent.

 

Le sanctuaire de Fatima Ma’soumeh est situé à Qom, en Iran. Le sanctuaire compte 3 domes et 6 minarets. Le sanctuaire est une des raisons pour lesquelles Qom est une des villes les plus sacrées en Iran, et pour lesquelles de nombreuses hawzat se trouvent à Qom. Depuis 2004, une représentation du sanctuaire est gravée sur les pièces de 50 rials. Plusieurs personnes sont enterrées dans le sanctuaire : Fatima Masoumeh et les trois filles du 9e imam, Muhammad al-Jawad.

Fatima Masoumeh est la fille du septième imam chi'ite duodécimain Musa al-Kazim et la sœur du 8e imam Ali ar-Rida (ou Reza). Elle est connue et révérée pour sa piété et meurt en 816.

En allant visiter son frère dans le Khorasan, Fatima Mansoumeh et sa caravane sont attaqués par les Abbassides. Fatima est empoisonnée et meurt à Qom. L'imam ar-Rida, frère de Fatima, déclare que ceux qui iront au sanctuaire sont certains d'aller au Paradis. Le cimetière où elle est enterrée devient un lieu de pèlerinage aux 9ème et 10ème siècles et continue sous les règnes des Timourides et des Aq Qoyunlu. Peu à peu les habitants de Qom construisent un sanctuaire autour du cimetière, puis un dôme.

Qom est attaquée par les Mongols en 1221, puis par les troupes de Tamerlan. En 1519, le dôme est reconstruit par les habitants et le sanctuaire embelli en l'honneur du chah safavideIsmail Ier. La femme d'Ismail fait don de propriétés attenantes au sanctuaire. Sous le règne de son fils, Tahmasp Ier, la chambre funéraire est terminée. Il fait aussi avancer la cour Sud.

Au début du 17ème siècle, le chah Abbas Ier le Grand souhaite que ses sujets puissent faire leur pèlerinage sans aller à Nadjaf ou Kerbala, deux villes saintes du chi'isme mais sous domination ottomane. Il décide de faire du sanctuaire de Fatima Mansoumeh, un grand sanctuaire et ordonne la construction de plusieurs bâtiments dont une école.

Au début du 19ème siècleFath Ali Shah Qajar, ordonne la rénovation du sanctuaire et fait dorer le dôme. Le sanctuaire se compose alors d'une chambre funéraire, de 3 cours, 3 salles de prières, 3 dômes et 6 minarets. La superficie totale du sanctuaire est de 38 000 m². En 2000, le marja Mohammad-Taqi Bahjat ordonne la réparation du dôme doré.

                                                   

 

Le Jardin Fine ou « Bagh e Fin », situé à Kashan est un jardin persan historique. Il comprend le hammam, où Amir Kabir, le Chancellier Qajarid a été assassiné ; son meurtrier était envoyé par le Roi Nasseredin en 1852. Plus tard en 1590, le Jardin de Fin a évolué et reste le plus ancien jardin d’Iran.

Les origines du Jardin sont peut être antérieures à la période Safavide. Quelques sources indiquent que le jardin avait été délocalisé d’un endroit à un autre, mais aucune preuve matérielle ne peut confirmer ces dires. Les installations de ce jardin et sa forme actuelle ont été réalisées par le Roi Abbas 1er de Perse (1571-1629), comme un jardin traditionnel du village voisin de Fin, situé à quelques kilomètres au sud ouest de Kashan. Le jardin a encore évolué sous le règne de la dynastie Safavide, jusqu’à Abbas II de Perse (1633-1666). Il a été hautement reconnu pendant le règne du Roi Fath Ali Qajar et s’est étendu considérablement. Il a subi de nombreux dommages souffrant de négligence et a été très endommagé jusqu’en 1935. C’est devenu enfin une Propriété Nationale de l’Iran ; le 8 septembre 2007, le Jardin de Fin a été soumis à la liste de l’Unesco et a été le 18 juillet 2012 classé au Patrimoine Mondial de l’Unesco.

 

 

JOUR 4 : KASHAN – ISFAHAN (280 kms)

 

Journée de visites à Kashan et visites des Demeures Familiales Borujerdi et Tabatabaei, de la Mosquée Agha Bozorg. En fin d’après-midi, route pour rejoindre Isfahan et transfert à l’hôtel.

 

Nuit à ISFAHAN.

 La Maison Borudjerdi « khâneh e Borujerdihâ » est une demeure historique située à Kashan. La maison a été construite en 1857 par l’architecte Ustad Ali Maryam pour le mariage de Hadj Mehdi Borudjerdi, un riche commerçant. Le marié descendait d’une famille influente Tabatabaei, qui a également construit la Maison Tabatabaei quelques années plus tôt.

Cette demeure se compose d’une cour rectangulaire magnifique, ornée de murs peints par le Peintre Royal Kamal Ol Molk. Trois tours du Vent, hautes de 40 mètres aident à garder la demeure fraîche en été par grande chaleur en utilisant les vents qui refroidissent même en période chaude. Elle possède trois entrées aux caractéristiques classique de l’Architecture Traditionnelle Perse, autant à l’extérieur qu’à l’intérieur (biruni/daruni ou andarun). La construction a duré 18 ans et a recensé plus de 150 artisans.

 

La Maison des Tabatabaei ou Khāneh-yé Tabātabāeihā est une maison historique célèbre de Kachan en Iran. Elle a été construite dans les années 1840 pour l'influente famille des Tabātabāei, fameux marchands de tapis. La maison est composée de quatre belles cours, de murs peints et gravés, avec des ouvertures sous forme d'élégantes fenêtres décorées de vitraux ainsi que d'éléments de l'architecture résidentielle persane traditionnelle tels que le birouni et l'andarouni. La maison fut réalisée par Oustad Ali Maryam. C'est le même architecte qui construisit plus tard la maison des Boroudjerdi pour la fille des Tabātabāei qui venait de se marier dans cette famille.

 

                                 

La mosquée Agha Bozorg est une mosquée historique de la ville de Kashan, en Iran. Elle a été construite à la fin du XVIIIe siècle par Ustad Haj Sa'ban-ali. La mosquée et l'école théologique (madreseh) sont situées au centre de la ville.

 

JOUR 5 : ISFAHAN

 

Journée complète après un bon petit-déjeuner de visites à Isfahan, ville phare iranienne, tout autour de la Place Naqsh e Jahan. En début de soirée, promenades et découvertes des ponts Ci o Ce Pol (Pont aux 33 Arches) et Khaju.

 

Nuit à ISFAHAN.

La Place Nagh e Jahan, est située au centre de la ville. Construite entre 1598 et 1629, c’est maintenant un centre historique reconnu par l’Unesco. 160 mètres en largeur et 560 mètres en longueur. La place est entourée de bâtiments qui datent de l’ère Safavide.

 

La mosquée Royale d’Ispahan, rebaptisée mosquée de l’Imam après la Révolution islamique, est l’un des chefs-d’oeuvre de l’art safavide. Ordonnée par Shâh Abbâs Ier, sa construction commença en 1612 et s’acheva en 1627. Quelques décors furent encore ajoutés jusqu’à la fin du XVIIe s. On la doit à un architecte d’Isfahân, Ali Akbar Esfahâni. Son plan est classique pour les mosquées persanes : une cour quadrangulaire, entourée de quatre iwans annonçant une salle à coupole. Bordée de deux salles hypostyles, la salle à coupole sud, plus imposante, accueille le mur qibla. De part et d’autre des salles hypostyles se trouvent deux madrasa à un seul étage de pièces. L’ensemble est décoré de céramique émaillée, soit de carreaux soit de mosaïques. 

La Mosquée Lotfollah, salon privé du Harem du Shah. C’est un des quatre monuments dominant face au Palais qui a été construit en premier. La Cour Royale se l’était appropriée pour elle-même, alors que la Mosquée était conçue pour le public. Pour cette raison, la Mosquée n’a aucun minaret et est d’une plus petite taille. Effectivement, quelques occidentaux de la période Safavide ne prêtait même pas attention à celle-ci. Ce n’est qu’aux siècles derniers quand les portes se sont ouvertes au public, que le public a pu admiré l’effort réalisé par le Shah Abbas pour y installer les femmes de son harem ; le travail exquis de céramique est de loin supérieur à la céramique qui couvre la Mosquée Jameh.

                                

Le Palais Ali Qapu est une vaste demeure résidentielle qui marque l’entrée du Palais Royal du Shah Abbas. Il s’étend de la Place Naqsh e Jahan au Boulevard Chahar Bagh. Le nom est composé de Ali, nom arabe et Qapu, nom d’origine turc relié à la Porte d’Ali, rapporté d’Irak du Tombeau de l’Imam Ali selon une légende. A l’époque Safavide, on rivalisait le nom Ali de l’empire Ottoman et de leur cour. C’était là encore que la Monarchie recevait tous les nobles visiteurs et ambassadeurs étrangers. Le Shah Abbas, pour la première fois, célébra le Norouze (premier jour de l’an) en 1006. Sa structure est rectangulaire, haute de 48 mètres, à 6 étages, et a en façade une large terrasse supportée par des colonnes en bois. Au 6ème étage, se tenaient les réceptions royales et banquets. Les plus grandes pièces se trouvent à cet étage.

 

Le Palais Tchehel Sotun est un large pavillon situé dans un parc face à un plan d’eau construit par le Shah Abbas II utilisé pour les réceptions et cérémonies officielles où les hauts dignitaires, ambassadeurs qui étaient conviés sur le salon donnant sur la terrasse de façade. Son nom est dû à ces vingt colonnes qui par le reflet de l’eau double son chiffre et sont comptés au nombre de 40. Comme le Palais Ali Qapu, il abrite de nombreuses fresques et peintures, céramiques. A l’ouest, se tient un musée où l’on peut admirer toutes les belles œuvres de céramiques et de verrerie qui laisse supposer l’esprit de joie de vivre et romanesque de l’amour.

 

Le Vieux Bazar d’Isfahan est un marché historique, un des plus marqués par son activité dans le centre de l’Iran qui date du 17ème siècle. Il s’étend sur deux kilomètres de ruelles qui se croisent et se rejoignent avec la nouvelle partie. Il est au centre d’Isfahan et partie nord de la Place Naqsh e Jahan. Son entrée principale s’appelle Qeisarieh et vous pouvez accéder à la Mosquée du Vendredi, qui est aussi l’une des plus anciennes. Avant d’entrer dans le Bazar, il faut regarder derrière soi pour y apercevoir la longueur de la place, qui est l’une des plus grandes place au monde. Tous les arts et artisanats sont réunis à l’intérieur de ce marché où il est agréable de se promener et d’aller à la rencontre des iraniens de passage ou non.

 

Les Ponts Ci o Ce Pol et Khaju, dont l’acoustique particulièrement ingénieuse permet d’offrir des concerts le long de la rivière Zayandeh, en soirée et aussi pour y déguster un thé dans un « tchaie khaneh », maison de thé. Promenade incontournable de la ville.

Il s’appelle aussi Allah Verdi Khan et possède 2 rangées de 33 arches typiques du design Safavide d’une longueur de 297 mètres et appartient aux 11 ponts historiques de l’Iran. Autrefois, on y trouvait une maison de thé mais le dessèchement fluvial en a voulu autrement.

 

                                      

JOUR 6 : ISFAHAN – SHIRAZ (483 kms)

                  

Petit-déjeuner et prochaine étape par la route en direction de Shiraz avec des incontournables dans le Fârs des Cités des Rois Perses.. Au programme, Persépolis appelé aussiTakhteh Jamshid. Arrivée en fin de journée à Shiraz et visite de la Mosquée Shah Cheragh.

 

Nuit à SHIRAZ.

Shiraz se situe au sud ouest dans la région du Fârs ou du Pars, où l’histoire a là encore laissé de belles œuvres de l’antiquité perse. Persépolis, Pasargades… en sont les témoins. C’est également une ville de poètes honorés à l’entrée de la ville et aussi celle du soufisme. Elle a été gouvernée longtemps par la dynastie Zand et revue ensuite par les Kadjars. Autour de Shiraz les paysages verdoyants malgré un climat très chaud et sec parviennent à cultiver et l’on peut y rencontrer des nomades qui confectionnent le tapis « gabeh ».                                                                          

 

 

« Persépolis », désigne la Cité Perse, aussi connue sous le nom « Takhteh Jamshid ». Le Trône de Jamshid, était la capitale de l’Empire Achéménide (550 AV JC). La Ville des Perses est située à 60 kms au nord-est de Shiraz dans la province du Fars. Les premières ruines de Persépolis date de 515 AV JC et sont caractéristiques du style architectural Achéménide. Ce site est reconnu comme patrimoine mondial de l’Unesco en 1979.

Ensemble avec « Naqsh-e-Rostam », situés à moins d’un kilomètre l’un de l’autre, ils font partie du complexe de Marvdasht. Tous deux ont l’espoir d’être reconnus au Patrimoine Mondial de l’Unesco. Les Bas-Reliefs sont symboles de la période Sassanide. Une des grottes taillées dans la roche laisse apparaître l’inscription d’Ardeshir I (226-241), fondateur de la dynastie, puis vint le Roi Shapur I, son successeur.

Une des scènes de Bas-Relief est la représentation de la victoire de Shapur I, à cheval et tenant le bras de l’empereur Philippe l’Arabe. Il combattit les Romains aussi à plusieurs reprises. Une autre inscription est attribuée à Kartir, haut prêtre zoroastrien sous le règne de Shapur I et ses fils Hormizd (272-273) et Bahram (273-276).

 

 

« Naqsh-e-Rostam », situés à 6.5 kms de Persepolis fait partie du complexe de Marvdasht et espère être reconnu aussi par l’Unesco. Les Bas-Reliefs sont symboles de la période Sassanide. Une des grottes taillées dans la roche laisse apparaître l’inscription d’Ardeshir I (226-241), fondateur de la dynastie, puis vint le Roi Shapur I, son successeur. Une des scènes de Bas-Relief est la représentation de la victoire de Shapur I, à cheval et tenant le bras de l’empereur Philippe l’Arabe. Il combattit les Romains aussi à plusieurs reprises. Une autre inscription est attribuée à Kartir, haut prêtre zoroastrien sous le règne de Shapur I et ses fils Hormizd (272-273) et Bahram (273-276).

                              

 

Shah Cheragh, est une mosquée et un mausolée des deux frères Ahmad et Muhamad, fils de Musa Al Kadhim et frères de Ali Al Ridha. Les deux frères avaient trouvé refuge durant la persécution abasside qui avait frappé la région en son temps. Ce monument funéraire parait banale de l’extérieur mais l’intérieur est incroyable. Son nom se traduit par « Roi de la Lumière » et on comprend vite pourquoi une fois que l’on en a franchit la porte., pusique des milliers de petits miroirs font rebondir la lumière dans toutes les directions. Son histoire est assez mystérieuse. Il se dit qu’autour des années 900, un voyageur aurait aperçu quelque chose brillant de loin et aurait découvert le corps d’un personnage musulman en armure. L’endroit est devenu un lieu de pélerinage pour les musulmans chiites et une construction a été réalisée pour abriter la tombe.

 

 

JOUR 7 : SHIRAZ

 

Journée complète à Shiraz, ville des Roses et des Poètes. Au programme, le Tombeau Hafez, la Maison Qavam ou le Jardin Narenjestan, le Bazar Vakil, son Hamam. En fin d’après-midi, visite du Jardin Eram.

 

Nuit à SHIRAZ.

 

HAFEZ est né à Shiraz. Ses parents étaient originaires de Kazerun, dans la province du Fârs. Malgré son influence profonde, ses effets sur le mode de vie iranienne, et sa popularité, beaucoup de détails sur sa vie sont restés méconnus. Beaucoup d’anecdotes sont devenues incontournables sur ses débuts et les sketches « tazkiras » mentionnent son manque de sérieux et de morale. Pourtant, très jeune, il mémorise le Coran comme personne et se donne le titre de Hâfez (plume) qu’il utilisera plus tard comme nom d’auteur. La préface du « Divân », dans laquelle il est question de ses débuts, a été écrite par un écrivain contemporain Mohammad Golandâm. Cet auteur et Qâsem Gani ont rédigé les compilations des œuvres de Hâfez, édités sous un langage moderne, ainsi que Parviz Natel-Khanlari.

                           

La Maison de Qavam est une maison traditionnelle et historique à Shiraz. Elle a été construite entre 1879 et 1886 par Mirza Ibrahim Khan. Les membres de la famille Qavam étaient des marchands originaires de Qazvin. Mais ils sont vite devenus actifs dans le gouvernement pendant la dynastie Zand, suivie par les Qadjar, et la dynastie Pahlavi. Le Qavam "Naranjestan" conserve l'élégance et le raffinement apprécié par les familles de la classe supérieure au cours du XIXe siècle. Les peintures sur les plafonds bas de la maison sont inspirées par l'époque victorienne d’Europe. Le porche miroir était un point focal de la maison, donnant sur un petit jardin qui a été conçu avec des fontaines, des palmiers, des dattiers, et des plantes à fleurs. Au cours de la seconde ère Pahlavi, la maison est devenue le siège de l’Asia Institute de l'Université Pahlavi, dirigée par Arthur Upham Pope (archéologue américain et historien de l’art iranien) et Richard Nelson Frye (universitaire américain d'études sur l'Asie centrale et l'Iran). La maison est aujourd'hui un musée ouvert au public.

                                              

Zandieh ou le complexe Vakil incluant le Bazar, le Hammam et la Mosquée.

Le Bazar VAKIL est le principal bazar de la ville, situé dans le centre historique de Shiraz. Cela rappelle que cette place de commerce a été établie au 11e siècle par Buwayhids, qui a été principalement rebâti par les « Atabaks » du Fars. Au 18e siècle, le régent Karim Khan Zand a renommé tout ce complexe. Le Bazar est un ensemble de cours, de bassins, de maison de bains, de minuscules échoppes et de places où l’activité commerciale allait des épices, aux tapis, aux cuivres et à tout l’artisanat du bois, des bijoux, des pierres… Comme tout bazar, on retrouve des mosquées et « Imâmzâdeh » construites à l’avant ou à l’arrière du bazar.

Le Hammam VAKIL est un très ancien bain ouvert au public à Shiraz. Construit par Karim Khan, il est une des œuvres du district royal, inclus parmi tous les autres édifices aussi bien administratif que religieux. Le monument est classé sous le numéro 917 de la liste nationale.

La Mosquée VAKIL de Shiraz est située à l’ouest, à côté de la porte d’entrée du Bazar Vakil. Elle a été construite entre 1751 et 1773 pendant la période Zand et restaurée sous le règne Kadjar. Vakil veut dire « régent », ou « ministre » de nos jours, ce nom a été donné par Karim Khan, le fondateur de la dynastie Zand. Shiraz a été gouvernée par ce dernier qui a, durant sa présence, fait bâtir et édifier beaucoup de bâtiments et de monuments.

    

Le Jardin d'Eram contruit au 13ème siècle au nord de la Rivière Khoshk comprend aussi un Palais dont la photo mythique reflète dans le bassin face à la maison. Mais ce qui marque le plus, c’est le jardin construit sous l'ère Kadjar au 19ème siècle, il est devenu sous la protection de l'Université de Pahlavi en sa période et devint École de Droit. Avant tout, ce sont d’immenses cyprès, roseraies, bassins, jardin botanique. Il est restait propriété de l’Université de Shiraz, quant au Palais, il n’est visible que de l’extérieur.

 

JOUR 8 : SHIRAZ – MASHAD Q

 

Petit-déjeuner avant transfert à l’aéroport pour vol à destination de Mashad. Visite de la Mosquée Imam Reza.

Temps libre.

 

Nuit à MASHAD.

Mashhad ou Mechhed ou Méched est la deuxième plus grande ville d'Iran et une des villes les plus saintes du chiisme. Elle attire plus de 20 millions de pèlerins chaque année. Située au nord-est de l'Iran, capitale de la province du Khorasan-e-razavisituée à plus de 900 km à l'est de Téhéran. Elle est surnommée la ville « aux mille visages ». Mashhad signifie « lieu de martyre », d'après la mort par empoisonnement, en 818, du huitième imam des chiites duodécimains l'imam `Alî ar-Ridâ par le calife abbasside Al-Ma'mûn. C'est cet empoisonnement, deuxième grande perte des musulmans chiites après le « massacre » de Karbala (680), qui a conféré à Mashhad son rôle de ville religieuse et de lieu de pèlerinage pour tous les chiites duodécimains.L’économie vaste de la région est principalement sur la fabrication de tapis, destinée principalement à l’exportation, les industries textile, chimique, pharmaceutique et alimentaire. Mashhad abrite le sanctuaire où fut enterré, au début du IXe siècle, l'Imam Reza,le huitième Imam chiite, un lieu sacré de l'islam pour les musulmans chiites et un des principaux lieux saints de l'islam. Le tombeau du calife Harun al-Rachid se trouve également dans le sanctuaire. On peut voir, non loin, les ruines de l'ancienne ville de Tus. Entrée gratuite. Les femmes doivent porter un voile couvrant toute la partie supérieure du corps (visage mis à part). Voile disponible à l'entrée. Peut être particulièrement bondé en période de pèlerinages. Le sanctuaire est partiellement interdit aux non-Musulmans mais ces restrictions ne sont indiquées nulle part en anglais. L'extérieur des bâtiments est ouvert à tous. Tout autour de la mosquée, s’organisent des activités liées à la religion chiite avec bibliothèques, salles de séminaires, Musées, salles de prière, l’Université Islamique Razavi des Sciences, cimetières, logements et bâtiments administratifs, restauration pour accueillir les pèlerins qui viennent en grand nombre, la mosquée étant l’une des plus grandes du Moyen Orient.

                  

 

JOUR 9 : MASHAD

 

Journée complète de temps libre à Mashad.

 

Nuit à MASHAD.

 

JOUR 10 : MASHAD

 

Petit-déjeuner avant de partir visiter les environs de Mashad et de se rendre à Tous pour lire les versets bien connus de l’illustre poète Ferdowsi. Retour à Mashad en fin d’après-midi.

 

Nuit à MASHAD.

Abū-l-Qāsim Manṣūr ibn Ḥasan al-Ṭūṣī, Ferdowsî est un poète persan du Xe siècle. Surnommé «le Recréateur de la langue persane», il écrivit la plus grande épopée en langue persane intitulée Shâh Nâmeh (ou Livres des rois). Il est né dans le village de Badji à côté de la ville de Tous (KhorassanIran), vers 940. Il est mort probablement vers 1020. Ferdowsî est né dans une famille de dihkans (propriétaires terriens). Selon Nizami, il aurait été de religion musulmane, mais des chercheurs pensent qu'il pouvait aussi suivre les rites zoroastriens. En effet, sa famille s'employait à perpétuer les épopées perses anciennes et zoroastriennes compilées sous les Sassanides en pehlevi.Sa vie, à partir de ses vingt-cinq ans et durant quarante années, fut consacrée à l'écriture de l'épopée nationale persane, pour laquelle il n'obtint de son vivant que peu de reconnaissance, même si elle était destinée à devenir l'un des textes les plus importants de la littérature persane.

Il se rendit, alors âgé de 65 ans, à Ghazna, en Afghanistan où sa constante recherche d'un protecteur le mit en contact avec l'un plus grands hommes politiques de son temps, le sultan Mahmoud de Ghazna. Il composa, à sa demande, le Shah Nameh, histoire des anciens rois de Perse. Tandis qu'il se livrait au travail dans la retraite, ses ennemis le perdirent dans l'esprit du roi.

Celui-ci aurait promis une pièce d'or par vers au poète, mais l'œuvre finale en comptant plus de 60 000, le sultan n'accepta de payer qu'en pièces d'argent. Mal récompensé par ce monarque, il lança contre lui une vive satire et s'expatria. Ils se disputèrent donc pour des questions d'argent mais aussi de religion, et Ferdowsî fut contraint de fuir vers d'autres cours. Sa réputation lui valut la protection du calife abbasside de Bagdad.

Il composa aussi plusieurs poèmes lyriques. Un Youssouf et Zouleïkha, qui narre les aventures de Joseph et de la femme de Putiphar et contient 9 000 vers lui a parfois été attribué ; néanmoins, certains spécialistes estiment qu'il est plutôt de la main d'un poète de la seconde moitié du XIe siècle.

Bien plus tard, Ferdowsî regagna sa ville natale. Regrettant son ingratitude, Mahmoud aurait ordonné qu'il soit finalement payé au juste prix. Quand le convoi arriva à Tous, il en croisa un autre : c'était le cortège funéraire du plus grand poète qui venait de mourir dans le dénuement complet.

 

 

JOUR 11 : DEPART

 

 

Transfert à l’aéroport international de Mashad pour vol de retour vers pays d’origine.

 

Fin du Voyage.