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Itinéraire: Tehran

Un merveilleux voyage du nord au sud de l’Iran sous le charme perse, en prenant le temps de savourer l’instant présent à la rencontre des iraniens. Le voyage par la route vous laissera le temps de découvrir quelques paysages de l’Iran. A votre rythme, avec des temps libres, vous découvrirez quelques villes de l’Iran pour leur richesse culturelle…

Programme ci-dessous :

JOUR 1 : TEHERAN

Arrivée à Téhéran tôt dans la matinée, rencontre et assistance à l’aéroport puis transfert à l’hôtel. Après-midi libre pour visites ou repos dans les alentours de l’hôtel.

Nuit à Téhéran.

JOUR 2 : TEHERAN

Après le petit déjeuner, journée complète de visites dans la capitale d’Iran, au centre de la ville où l’activité incessante bousculera vos habitudes. Au programme :

 

      Le Palais Golestan

 

 

      Le Grand Bazar

 

      Le Musée National

 

Nuit à Téhéran.

Le Palais Golestan : c’est littéralement le Palais du Pays des Roses, ancien complexe de la famille Royale Qajar (Kadjar), le plus ancien des monuments historiques de la capitale et l’état du Patrimoine Mondial. Le Golestan appartient à un groupe de bâtiments royaux dont les murs sont en boue de chaume, Arch. Historique de Téhéran (Citadelle). C’est un chef d’œuvre de jardins et de constructions qui collectionne les plus belles réalisations artisanales et abrite les présents offerts des pays européens entre le 18e et 19e siècle. Ce complexe compte pas moins de 17 structures comme des palais, des musées, des lieux de réception, des halls. La plupart de ces bâtiments ont été réalisés sur une durée de 200 ans des Rois Qajar. Tous ces palais servent à différents évènements, cérémonies des plus importantes. C’est aussi un lieu d’archives comme la Collection Photographie Royale « Album Khane », la librairie Royale de Manuscrits « Ketabkhâneh Nosakhe Khati » et les archives des documents « Markaze Asnad ».

       

Le Grand Bazar de Téhéran à lui seul est une ville où l’on vend de tout, c’est la plaque tournante économique de l’Iran, où se mélangent les habitants de la ville, les hommes d’affaires, et où l’on trouve mosquées, restaurants, banques, maisons d’hôtes. C’est un lieu aussi chargé d’histoires qui s’étend sur 10 kms de long, avec plusieurs entrées dont la principale s’appelle Sabze Meydon. Le bazar de Téhéran est un labyrinthe de ruelles et d’avenues que chaque jour arpentent les passants, les porteurs, les marchands, une vie qui ne s’arrête jamais. De nos jours, le Bazar est accessible par le Métro Urbain avec son arrêt à proximité et qui permet de désengorger la circulation, même si le trafic quotidien reste encombré.

Autrefois, le Bazar de Téhéran était sur une autre plaine du sud de Téhéran et remonte à 6000 ans, autant dire que cette place était déjà destinée à cet immense marché. Il n’est pas facile de déterminer son emplacement autrefois, mais c’était un lieu d’échange de toutes marchandises confondues qui occupait cet espace. La dynastie Safavide a vu grandir les lieux et en a fait des parties couvertes ou non couvertes, et c’est à travers ce marché que Téhéran a trouvé sa capitale, tellement l’activité commerciale y était importante.

 

Le Musée National est le plus riche et complet de tout l’Iran, s’il fallait résumer les visites de musées, ce serait biensûr ce musée situé en plein cœur de la capitale qu’il faudrait voir. Il regroupe tous les chefs d’œuvre de l’art iranien dans deux bâtiments distincts, l’un est consacré aux civilisations préislamiques, l’autre consacré à l’art musulman. Le premier bâtiment est le plus ancien ce qui correspond mieux à ce que l’on voit, figurines, vestiges, vaisselle depuis l’époque néo-sassanide, à la période élamite par les anciens villages comme Sush, les Rois de Perse.

Dans le plus récent bâtiment, le musée d’Art Islamique est construit selon un plan traditionnel de cour centrale et bordée de quelques grandes salles d’exposition, consacrées à la religion et tout ce qu’elle a inspiré aux créateurs artistiques depuis l’époque où la religion s’est imposée en Iran.

 

JOUR 3 : TEHERAN – KASHAN         

En tout début d’après-midi, route pour rejoindre la ville de Kashan et ses environs avec visites dans cette petite ville chargée d’histoire. Déjeuner et dîner dans restaurants locaux. Au programme :

      Maison Borudjerdi

 

 

      Jardin Fine (Bagh é Fine) classé au Patrimoine de l’Unesco

 

 

      Bazar de Kashan

 

 

 

La Maison Borudjerdi « khâneh e Borujerdihâ » est une demeure historique située à Kashan. La maison a été construite en 1857 par l’architecte Ustad Ali Maryam pour le mariage de Hadj Mehdi Borudjerdi, un riche commerçant. Le marié descendait d’une famille influente Tabatabaei, qui a également construit la Maison Tabatabaei quelques années plus tôt. Cette demeure se compose d’une cour rectangulaire magnifique, ornée de murs peints par le Peintre Royal Kamal Ol Molk. Trois tours du Vent, hautes de 40 mètres aident à garder la demeure fraîche en été par grande chaleur en utilisant les vents qui refroidissent même en période chaude. Elle possède trois entrées aux caractéristiques classique de l’Architecture Traditionnelle Perse, autant à l’extérieur qu’à l’intérieur (biruni/daruni ou andarun). La construction a duré 18 ans et a recensé plus de 150 artisans.

                          

 

Le Jardin Fine ou « Bagh e Fin », situé à Kashan est un jardin persan historique. Il comprend le hammam, où Amir Kabir, le Chancellier Qajarid a été assassiné ; son meurtrier était envoyé par le Roi Nasseredin en 1852. Plus tard en 1590, le Jardin de Fin a évolué et reste le plus ancien jardin d’Iran.

Les origines du Jardin sont peut être antérieures à la période Safavide. Quelques sources indiquent que le jardin avait été délocalisé d’un endroit à un autre, mais aucune preuve matérielle ne peut confirmer ces dires. Les installations de ce jardin et sa forme actuelle ont été réalisées par le Roi Abbas 1er de Perse (1571-1629), comme un jardin traditionnel du village voisin de Fin, situé à quelques kilomètres au sud ouest de Kashan.

Le jardin a encore évolué sous le règne de la dynastie Safavide, jusqu’à Abbas II de Perse (1633-1666). Il a été hautement reconnu pendant le règne du Roi Fath Ali Qajar et s’est étendu considérablement. Il a subi de nombreux dommages souffrant de négligence et a été très endommagé jusqu’en 1935. C’est devenu enfin une Propriété Nationale de l’Iran ; le 8 septembre 2007, le Jardin de Fin a été soumis à la liste de l’Unesco et a été le 18 juillet 2012 classé au Patrimoine Mondial de l’Unesco.

Nuit à Kashan.

JOUR 4 : KASHAN – ABYANEH - ISFAHAN

Après le petit-déjeuner, départ pour rejoindre Isfahan, le joyau de l’Iran de l’époque Safavide via Abyaneh, village pittoresque où la halte sera l’occasion de marcher et de photographier, tout est charme et poésie à travers les ruelles bordées de maisons en terre. Arrivée à Isfahan, enregistrement à l’hôtel en fin d’après-midi, et en soirée, première prise de vue sur les rives du fleuve Zayandeh en marchant sur les ponts Ce O Ce Pol et Khaju. Votre guide vous expliquera en détails toute l’ingéniosité de ces œuvres classés également au patrimoine de l’Unesco.

Déjeuner et dîner dans restaurants locaux.

Nuit à Isfahan.

Abyaneh se caractérise par la couleur ocre rouge de ses maisons, liée à la richesse du sol en oxyde ferreux. Les maisons sont en effet construites en briques de terre séchées, assemblées par un mortier d'eau, de paille et de terre. Le village abrite de vieilles maisons construites en pente niché sur le Mont Karkas. Les toits de certaines d’entre elles servent de terrasses pour celles situées en hauteur. Les habitants du village honorent profondément leurs traditions. Les femmes d’Abyaneh restent par exemple attachées au costume de mariage traditionnel (robe et écharpe avec des motifs floraux, pantalons plissés) qu’elles transmettent de mère en fille et parlent le Sassanian. De nombreuses mosquées et châteaux sont à découvrir dans les alentours.

Depuis juin 2005, le village a subi des fouilles archéologiques pour la première fois, à la suite d'un accord entre Abyaneh Research Center et le Centre de recherche archéologique du patrimoine culturel iranien et Organisation du tourisme (ICHTO).

 

 

Le Pont Khaju a été construit par le Shah Abbas II de l’ère Safavide aux environs de 1650 sur les fondations d’un autre ancien pont. Il est décrit comme une œuvre architecturale des plus fameuses de la région. Il a servi à la fois de pont et de barrage ou déversoir, et rejoint le quartier Khaju et zoroastrien en traversant la rivière Zayandeh.

C’est aujourd’hui un lieu culturel où on y expose peintures, sculptures et de meetings. Sa structure est d’ailleurs décorée de céramiques et a servi également de « tchaei khaneh ».

Les Ponts Ci o Ce Pol et Khaju ont une acoustique particulièrement ingénieuse et permettent d’offrir des concerts le long de la rivière Zayandeh. Promenade incontournable de la ville. Le pont aux 33 Arches est connu aussi sous le nom Allah Verdi Khan doublé sur 2 rangées typiques du design Safavide d’une longueur de 297 mètres et appartient aux 11 ponts historiques de l’Iran.

 

 

 JOUR 5 : ISFAHAN

Journée complète de visites autour de la place Naqsh E Jahan :

*

      Place Naqsh

 

 

      Mosquées Imam et Sheikh E Lotfollah

 

 

      Palais Tchehel Sotoun

 

 

      Palais Ali Qapu

 

 

      Grand Bazar

 

Déjeuner et dîner dans les restaurants locaux.

Nuit à Isfahan.

La Place Nagh e Jahan, est située au centre de la ville. Construite entre 1598 et 1629, c’est maintenant un centre historique reconnu par l’Unesco. 160 mètres en largeur et 560 mètres en longueur. La place est entourée de bâtiments qui datent de l’ère Safavide.

                    

 

Le Palais Tchehel Sotoun est un large pavillon situé dans un parc face à un plan d’eau construit par le Shah Abbas II utilisé pour les réceptions et cérémonies officielles où les hauts dignitaires, ambassadeurs étaient conviés sur le salon donnant sur la terrasse de façade. Son nom est dû à ces vingt colonnes qui par le reflet de l’eau double son chiffre et sont comptés au nombre de 40. Comme le Palais Ali Qapu, il abrite de nombreuses fresques et peintures, céramiques. A l’ouest, se tient un musée où l’on peut admirer toutes les belles œuvres de céramiques et de verrerie qui laisse supposer l’esprit de joie de vivre et de savoir vivre et l’amour.

          

La Mosquée Jameh est située dans la partie sud, à l’Ouest le Palais Ali Qapu, l’autre Mosquée Sheikh Lotfollah sur les parties ouest et au nord se dresse une immense porte qui ouvre sur le Grand Bazar d’Isfahan. Tous les vendredis sont marqués par la prière (Jour de Prière des Musulmans). Elle a été construite dans un esprit de grandeur pour surplomber la ville avec un large dôme. Shaykh Bahaii avait planifié de construire une école religieuse, et une mosquée d’hiver de chaque côté de celle-ci.

La Mosquée Lotfollah, salon privé du Harem du Shah. C’est un des quatre monuments dominant face au Palais qui a été construit en premier. La Cour Royale se l’était appropriée pour elle-même, alors que la Mosquée était conçue pour le public. Pour cette raison, la Mosquée n’a aucun minaret et est d’une plus petite taille. Effectivement, quelques occidentaux de la période Safavide ne prêtait même pas attention à celle-ci. Ce n’est qu’aux siècles derniers quand les portes se sont ouvertes au public, que le public a pu admiré l’effort réalisé par le Shah Abbas pour y installer les femmes de son harem ; le travail exquis de céramique est de loin supérieur à la céramique qui couvre la Mosquée Jameh.

                                      

Le Palais Ali Qapu est une vaste demeure résidentielle qui marque l’entrée du Palais Royal du Shah Abbas. Il s’étend de la Place Naqsh e Jahan au Boulevard Chahar Bagh. Le nom est composé de Ali, nom arabe et Qapu, nom d’origine turc relié à la Porte d’Ali, rapporté d’Irak du Tombeau de l’Imam Ali selon une légende. A l’époque Safavide, on rivalisait le nom Ali de l’empire Ottoman et de leur cour. C’était là encore que la Monarchie recevait tous les nobles visiteurs et ambassadeurs étrangers. Le Shah Abbas, pour la première fois, célébra le Norouze (premier jour de l’an) en 1006. Sa structure est rectangulaire, haute de 48 mètres, à 6 étages, et a en façade une large terrasse supportée par des colonnes en bois. Au 6ème étage, se tenaient les réceptions royales et banquets. Les plus grandes pièces se trouvent à cet étage.

                         

Le Vieux Bazar d’Isfahan est un marché historique, un des plus marqués par son activité dans le centre de l’Iran qui date du 17ème siècle. Il s’étend sur deux kilomètres de ruelles qui se croisent et se rejoignent avec la nouvelle partie.

 

Il est au centre d’Isfahan et partie nord de la Place Naqsh e Jahan. Son entrée principale s’appelle Qeisarieh et vous pouvez accéder à la Mosquée du Vendredi, qui est aussi l’une des plus anciennes. Avant d’entrer dans le Bazar, il faut regarder derrière soi pour y apercevoir la longueur de la place, qui est l’une des plus grandes place au monde. Tous les arts et artisanats sont réunis à l’intérieur de ce marché où il est agréable de se promener et d’aller à la rencontre des iraniens de passage ou non.                          

JOUR 6 : ISFAHAN – YAZD (322 kms)

Après le petit-déjeuner, sortie de l’hôtel et route vers Yazd, après avoir visité le Quartier de Jolfa de l’autre côté de la rivière, appelé aussi quartier Arménien. Déjeuner et dîner sur la route dans restaurants locaux et enregistrement à l’hôtel dans le centre de Yazd. Fin de journée et de soirée libre…

 

      Quartier Jolfa et sa cathédrale Vank

 

Nuit à Yazd.

La Cathédrale Vank est une des plus anciennes églises établies dans la cité Jolfa en 1606 par les centaines de milliers d’Arméniens déportés à la guerre Ottoman entre 1603 et 1618 réinstallés par le Shah Abbas 1er. Le quartier traversé par la rivière Zayandeh est marqué par son côté éclectique de tous les missionnaires venus d’Europe, mercenaires, et voyageurs. La chronologie des bâtiments est presque facilement traçable par sa diversité des styles et de ses contrastes tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.

 

JOUR 7 : YAZD

Après le petit-déjeuner, journée complète de visites dans la ville des Milles et Une Nuits en raison de ses maisons traditionnelles en terre et basses. D’après l’Unesco une des plus anciennes villes du Monde, et charme à volonté avec de multiples visites riche en savoir et en tradition.

Nuit à Yazd.

Le centre de la ville de Yazd est occupé par le complexe d’Amir Chakhmagh qui compte 3 citernes et des bâtiments de plusieurs époques : une mosquée, le musée de l’eau, un bazar. Le Tekiyeh est un endroit où les chiites se rassemblent pour commémorer le martyr Imam Hossein, et une longue façade flanquée de deux minarets et de loggias sur 3 niveaux, du haut desquels la vue sur la ville vaut le détour. Le spectaculaire fronton du Tekiyeh, datant du XVe siècle, a été rebâti à l’époque Kadjar. Le public peut s’installer sur ses trois niveaux de tribunes pour assister aux processions du deuil. Les tribunes latérales d’origine, qui avaient disparu, ont été reconstruites en 2005. La mosquée Amir Tchakhmagh, d’époque timouride (XIe siècle), a été complétée par de belles ornementations d’émail d’époque Kadjar au 19ème siècle.

                                   

Le Temple du Feu Zoroastrien, son bâtiment principal est d’une hauteur d’environ 21 mètres dans un large jardin arboré de cyprès et de pins. La beauté spéciale de ce bâtiment tient à la statue et aux pierres qui ornent le fronton de l’immeuble. On peut y lire « Bonne Parole, Bonne Pensée, Bonne Action ». A l’intérieur du temple, on peut apercevoir à travers une vitre le feu sacré ; dans un grand vase en métal, des bûches brûlent pour témoigner de la pureté, de la vérité et de la bonté divine et ce feu est entretenu depuis 1500 ans.

       

Le complexe Amir Chakhmaq est une prédominante structure architecturale à Yazd, remarquée par sa forme symétrique. C’est une mosquée située sur une place du même nom. Comme partout on y retrouve le caravansarail, le hammam, un « tekyeh » pour les représentations, un puits d’eau froide et une pâtisserie. A la tombée de la nuit, le bâtiment s’illumine au crépuscule et au coucher de soleil de douze lumières clignotantes à l’intérieur des arches et rend un véritable spectacle. Pendant la guerre Iran Irak, les soldats irakiens et afghans sont venus s’abriter et habiter dans l’enceinte de la Place Chakhmaq.

 

 

La place Amir Chakhmaq, selon le Dr Vahdat Zad, un historien spécialisé dans l’architecture, qui a travaillé essentiellement sur les aspects spatiaux de la place, a été contruite au 15e siècle entre 1418 et 1438 par Jalal-al-Din Amir Chakhmaq, le gouverneur de Yazd à l’ère Timurid. Cette place a été établie sur le côté nord d’une importante mosquée, appelée la Vieille Mosquée, connue aujourd’hui sous le nom de la Mosquée Amir Chakhmaq. Elle a été inaugurée sous la présence du gouverneur Haj Qanbar Jahanshahi, lequel construisit le bazar, le caravansarail sur les côtés de la place.

Beaucoup d’endroits de cette place ont été détériorés jusqu’au 18e siècle à l’ère Safavide, jusqu’à ce que Bahador Khan Shams Yousef Meibodi rénova quelques endroits et reconstruisit le caravansarail au même endroit. Le complexe subit de nouvelles érosions jusqu’à la fin du 19e siècle, quand selon le Dr Vahdat Zad, le « Tekyeh » a été reconstruit à l’entrée du Bazar par Abu Al Qasim Rashti.

La place a encore connu de nombreux changements par le passé et connut une période de modernisation sous la dynastie de Reza Shah. En 1935, une nouvelle rue baptisée Pahlavi, dans la partie nord de la place, qui donnait accès à l’entrée du Bazar, fût démolie. Il paraît que le Caravansarail a été détruit aussi dans la même période, afin de donner une forme rectangulaire à ce complexe.

 

Le musée dédié à l'eau de Yazd est un des musées les plus spectaculaires dans la ville en raison de sa proximité à Amir Flint et possède un grand intérêt touristique. Le musée de l’Eau a tenu la Première Conférence Internationale d'Ardbyhsht 1379, sur l’aqueduc Hijri. Le musée est l'endroit idéal où sont répertoriés et expliqués des constructions historiques et des monuments liés à l'eau. Le musée est situé au nord de la ville de Yazd Amir Chaqmaq. L'équipement de forage souterrain, l'équipement pour mesurer le volume d'eau dans les canaux d'éclairage, des documents rares traitant d’un seul sujet : l’eau ; de vieilles lettres, des manuels et des documents mirab sur la distribution d'eau, des conteneurs de stockage d'eau et beaucoup d'appareils et d'autres objets de valeur sont conservés et gardés précieusement.

 

OPTIONS :

 

      La Prison d’Alexandre

 

La Prison Alexandre est devenue une école coranique et date du 8e siècle. En fait, elle fait partie du Mausolée des Douze Imams. La construction commença en 631 par le mystique Zia Hussain Razi, complétée par son fils, Majd Ali Hassan et Shaffarudin. Ce bâtiment a été creusé au centre à 5 mètres de profondeur au dessous de la cour centrale, et son dôme atteint les 18 mètres en hauteur. Sa beauté indéfinissable dépend de ses couleurs bleu et or qui le décorent.

 

JOUR 8 : YAZD - SHIRAZ

Après le petit-déjeuner, sortie de l’hôtel et transfert à la gare routière pour aller vers Shiraz (438 kms). Déjeuner et dîner sur la route dans restaurants locaux.

Nuit à Shiraz.

JOUR 9 : SHIRAZ

Après le petit-déjeuner, route vers Persépolis, la cité des Rois Achéménides, le plus grand site archéologique de l’Iran. Au retour en fin d’après-midi, visites et promenades vers la Porte du Coran où se dressent les Mausolées des Grands Poètes iraniens dont les versets sont cités encore aujourd’hui pour leur pensée intemporelle. N’oublions pas que Shiraz est reconnue pour ses poètes, ses roses, son art de vivre et ses jardins. Déjeuner et dîners dans restaurants locaux.

Nuit à Shiraz.

« Persépolis », désigne la Cité Perse, aussi connue sous le nom « Takhteh Jamshid ». Le Trône de Jamshid, était la capitale de l’Empire Achéménide (550 AV JC). La Ville des Perses est située à 60 kms au nord-est de Shiraz dans la province du Fars. Les premières ruines de Persépolis date de 515 AV JC et sont caractéristiques du style architectural Achéménide. Ce site est reconnu comme patrimoine mondial de l’Unesco en 1979.

          

La tombe de Hâfez, et son ensemble associé à divers auteurs iraniens appelé « Hâfezieh » sont situés à l’entrée de la ville où l’on retrouve l’ancienne porte, en mémoire à ses illustres philosophes. La structure ouverte de marbre a été édifiée au nord du Jardin Musalla. Construit en 1935 et dessiné par un architecte français André Godard , ce mausolée entouré de jardins et d’autres tombes d’écrivains connus sont la promenade favorite en soirée des Shirazis et de tous les voyageurs qui viennent se recueillir et méditer sur les versets que l’on peut lire au fur et à mesure de la promenade.

                           

JOUR 10 : SHIRAZ

Après le petit-déjeuner, journée complète d’excursion. Déjeuner et dîner dans des restaurants locaux traditionnels. Au programme :

      Le Jardin Eram

 

 

      Le Jardin Narenjestan Ghavam

 

Nuit à Shiraz.

Le Jardin d'Eram construit au 13ème siècle au nord de la Rivière Khoshk comprend aussi un Palais dont la photo mythique reflète dans le bassin face à la maison. Mais ce qui marque le plus, c’est le jardin construit sous l'ère Kadjar au 19ème siècle, il était maintenant sous la protection de l'Université de Pahlavi en sa période et devint École de Droit. Avant tout, ce sont d’immenses cyprès, roseraies, bassins, jardin botanique qui attirent le visiteur en quête de fraîcheur et de verdure. Il est resté propriété de l’Université de Shiraz. Quant au Palais, il n’est visible que de l’extérieur.

                

La Maison de Qavam est une maison traditionnelle et historique à Shiraz. Elle a été construite entre 1879 et 1886 par Mirza Ibrahim Khan. Les membres de la famille Qavam étaient des marchands originaires de Qazvin. Mais ils sont vite devenus actifs dans le gouvernement pendant la dynastie Zand, suivie par les Qadjar, et la dynastie Pahlavi. Le Qavam "Naranjestan" conserve l'élégance et le raffinement apprécié par les familles de la classe supérieure au cours du XIXe siècle. Les peintures sur les plafonds bas de la maison sont inspirées par l'époque victorienne d’Europe. Le porche miroir était un point focal de la maison, donnant sur un petit jardin qui a été conçu avec des fontaines, des palmiers, des dattiers, et des plantes à fleurs. Au cours de la seconde ère Pahlavi, la maison est devenue le siège de l’Asia Institute de l'Université Pahlavi, dirigée par Arthur Upham Pope (archéologue américain et historien de l’art iranien) et Richard Nelson Frye (universitaire américain d'études sur l'Asie centrale et l'Iran). La maison est aujourd'hui un musée ouvert au public.

 

 

OPTIONS :

 

      Zandieh ou le complexe Vakil incluant le Bazar, le Hammam et la Mosquée.

 

 

Le Bazar VAKIL est le principal bazar de la ville, situé dans le centre historique de Shiraz. Cela rappelle que cette place de commerce a été établie au 11e siècle par Buwayhids, qui a été principalement rebâti par les « Atabaks » du Fars. Au 18e siècle, le régent Karim Khan Zand a renommé tout ce complexe. Le Bazar est un ensemble de cours, de bassins, de maison de bains, de minuscules échoppes et de places où l’activité commerciale allait des épices, aux tapis, aux cuivres et à tout l’artisanat du bois, des bijoux, des pierres… Comme tout bazar, on retrouve des mosquées et « Imâmzâdeh » construites à l’avant ou à l’arrière du bazar.

 

Le Hammam VAKIL est un très ancien bain ouvert au public à Shiraz. Construit par Karim Khan, il est une des œuvres du district royal, inclus parmi tous les autres édifices aussi bien administratif que religieux. Le monument est classé sous le numéro 917 de la liste nationale.

 

La Mosquée VAKIL de Shiraz est située à l’ouest, à côté de la porte d’entrée du Bazar Vakil. Elle a été construite entre 1751 et 1773 pendant la période Zand et restaurée sous le règne Kadjar. Vakil veut dire « régent », ou « ministre » de nos jours, ce nom a été donné par Karim Khan, le fondateur de la dynastie Zand. Shiraz a été gouvernée par ce dernier qui a, durant sa présence, fait bâtir et édifier beaucoup de bâtiments et de monuments.

 

 

JOUR 11 : DEPART

Après le petit-déjeuner, sortie de l’hôtel et transfert à l’aéroport de Shiraz pour vol de retour vers votre pays d’origine. Fin du Voyage.

PRIX ET CONDITIONS :