QAZVIN
Qazvin était une capitale antique dans l'Empire persan et est de nos jours connu comme la capitale de calligraphie de l'Iran. C’est aussi connu par son Baghlava, des modèles de tapis, les poètes, le journal politique et pahlavi (le Milieu persan).
La mosquée du Vendredi a été fondée par le calife abbasside Harun Al Rashid au 8e siècle. Elle a été réaménagée comme la plupart au fil des siècles jusqu’au 19e sous l’époque des Qadjars. L’intérieur est remarquée par ses calligraphies de la période médiévale. Des rénovations sont en cours encore de nos jours.
La fondation de la mosquée a été conçu sur un temple zoroastrien et malgré l’invasion mongole qui a tout détruit sur son passage, elle reste encore à son heure de gloire. Une partie est devenue bibliothèque, un puits, un dortoir, et maintenant sous la protection de l’organisation de l’Héritage Culturel Iranien depuis 2013.
Le musée d’anthropologie de Qazvin est devenu propriété de l’Organisation de l’Héritage Culturel Iranien mais la municipalité participe aussi à son développement en y introduisant de nouveaux centres d’intérêts ethniques.
Ali Qapu de l’époque de Shah Tahmasp Ier est en parfaite état, son entrée en céramique donne au début de la rue Sepah. L’entrée de ce palais est une parmi les 7 autres de la citadelle respectivement de l’époque safavide. Au sud de la Rue Principale, d’autres édifices font partie du quartier historique. Actuellement, la police occupe l’un des palais situé dans un parc, un petit musée a aussi été installé dans une grande salle du premier étage, restaurée à l’époque Qadjar. On peut y voir des calligraphies, des sceaux, des peintures murales, des portes en bois sculptées et autres merveilles d’architecture de forme quadrangulaires.
Le Bazar de Qazvin contient plusieurs belles parties de l’époque Qadjar, notamment la Mosquée du Prophète et le Hammam Safa (bien être). Un peu à l’écart du bazar, on peut voir un très ancien Caravansarail de belle architecture du 19e siècle sur l’ancien parc et jardin de palais safavide (Sad ol Saltaneh). A l’époque Qadjar, huit portes ornaient l’entrée de la ville. Actuellement, il n’en reste que deux, ornées de céramiques aux motifs floraux, géométriques et figuratifs.
Un Chehel Sotoun est un palais de type iranien qui, comme son nom l'indique, possède un grand nombre de colonnes. Celles-ci ne sont cependant pas forcément quarante, ce nombre étant utilisé en persan pour signifier l'abondance. Ainsi, à Qazvin, le chehel sotoun édifié pour le chah Tahmasp en a-t-il vingt, qui se reflètent dans un grand bassin. On connaît des chehel sotoun en Iran, bien évidemment, en particulier à la période safavide : un à Qazvin édifié pour le chah Tahmasp vers 1556 et un à Ispahan pour le chah Abbas II, en 1647. Il en existe également en Inde moghole et un en Afghanistan, le Chehel Sotoun de Kaboul édifié pour le prince Habib Allah en 1891.
Maison Tchehel Sotoon
Alamut est le nom d’une vallée du massif de l'Alborz au sud de la mer Caspienne, près de la ville de Qazvin, à 100 kilomètres de l'actuelle Téhéran, dans le nord-ouest de l'Iran actuel. La forteresse d’Alamut, souvent appelée simplement Alamut, réputée inexpugnable, se dressait autrefois à une altitude de 2 100 mètres, au-dessus du village actuellement nommé Gâzor Khân; Cette forteresse a été construite vers 840. Le site archéologique est complètement à l’état de ruines surtout depuis le tremblement de terre de 2004. Il y a 23 autres forteresses de la même période en ruines dans la région.
Le mot Alamut, en persan alamōt, signifierait « Nid de l'aigle » ou « Leçon de l'aigle » dans le dialecte local. En persan on dit la « forteresse d’Alamut » pour nommer le site archéologique.
Marco Polo rapporta la légende après avoir, selon lui, visité Alamut, ce qui est peu probable compte tenu du fait qu'à l'année de sa venue dans la région, la place forte avait déjà cessé d'être employée depuis plusieurs décennies après l'année 1256, qui vit son démantèlement. Le mythe fut par la suite romancé en 1938 dans le roman homonyme de Vladimir Bartol.