CL-512

CL-512

Package Details

JOUR 1 : ARRIVEE A TEHERAN

Arrivée à IKA Téhéran en fin de soirée, et rencontre avec l’équipe d’accompagnateur, assistance à l’aéroport et formalités administratives puis transfert à l’hôtel.

Nuit à TEHERAN.

JOUR 2 : TEHERAN – KASHAN (247 kms)

Après une bonne nuit, et un bon petit-déjeuner, départ par la route pour rejoinder Kashan, petite ville pleine de richesse. Au programme, le Jardin Fine, la Mosquée Agha Bozorg, les demeures Borujerdi et Tabatabaei. Déjeuner et diner dans restaurants locaux traditionnels au cours des visites.

Nuit à KASHAN.

Au Moyen Âge, la ville est renommée pour ses ateliers de céramique. En effet, le nom de la ville trouve son origine dans le nom persan désignant le carreau de céramique, kashi. Kashan est la première des grandes oasis qui se trouvent le long de la route entre Qom et Kerman, dans les déserts du centre de l'Iran et son attrait est principalement dû au contraste entre les immensités des déserts et la verdure des oasis bien entretenues.

Au XIe siècle, le sultan Malik Shah Ier de la dynastie seldjoukide y fait construire une forteresse dont les murs sont encore visibles aujourd'hui au centre de la ville.

En 1778, la ville subit un tremblement de terre. En 1852, le chancelier de Nasseredin Shah, Amir Kabir est assassiné dans le jardin Bagh-e fin.

Le Jardin Fine ou « Bagh e Fin », situé à Kashan est un jardin persan historique. Il comprend le hammam, où Amir Kabir, le Chancellier Qajarid a été assassiné ; son meurtrier était envoyé par le Roi Nasseredin en 1852. Plus tard en 1590, le Jardin de Fin a évolué et reste le plus ancien jardin d’Iran.

Les origines du Jardin sont peut être antérieures à la période Safavide. Quelques sources indiquent que le jardin avait été délocalisé d’un endroit à un autre, mais aucune preuve matérielle ne peut confirmer ces dires. Les installations de ce jardin et sa forme actuelle ont été réalisées par le Roi Abbas 1er de Perse (1571-1629), comme un jardin traditionnel du village voisin de Fin, situé à quelques kilomètres au sud ouest de Kashan.

Le jardin a encore évolué sous le règne de la dynastie Safavide, jusqu’à Abbas II de Perse (1633-1666). Il a été hautement reconnu pendant le règne du Roi Fath Ali Qajar et s’est étendu considérablement. Il a subi de nombreux dommages souffrant de négligence et a été très endommagé jusqu’en 1935. C’est devenu enfin une Propriété Nationale de l’Iran ; le 8 septembre 2007, le Jardin de Fin a été soumis à la liste de l’Unesco et a été le 18 juillet 2012 classé au Patrimoine Mondial de l’Unesco.

La mosquée Agha Bozorg est une mosquée historique de la ville de Kashan, en Iran. Elle a été construite à la fin du XVIIIe siècle par Ustad Haj Sa'ban-ali. La mosquée et l'école théologique (madreseh) sont situées au centre de la ville.

La Maison Borudjerdi « khâneh e Borujerdihâ » est une demeure historique située à Kashan. La maison a été construite en 1857 par l’architecte Ustad Ali Maryam pour le mariage de Hadj Mehdi Borudjerdi, un riche commerçant. Le marié descendait d’une famille influente Tabatabaei, qui a également construit la Maison Tabatabaei quelques années plus tôt. Cette demeure se compose d’une cour rectangulaire magnifique, ornée de murs peints par le Peintre Royal Kamal Ol Molk. Trois tours du Vent, hautes de 40 mètres aident à garder la demeure fraîche en été par grande chaleur en utilisant les vents qui refroidissent même en période chaude. Elle possède trois entrées aux caractéristiques classique de l’Architecture Traditionnelle Perse, autant à l’extérieur qu’à l’intérieur (biruni/daruni ou andarun). La construction a duré 18 ans et a recensé plus de 150 artisans.

La Maison des Tabatabaei ou Khāneh-yé Tabātabāeihā est une maison historique célèbre de Kachan en Iran. Elle a été construite dans les années 1840 pour l'influente famille des Tabātabāei, fameux marchands de tapis.

La maison est composée de quatre belles cours, de murs peints et gravés, avec des ouvertures sous forme d'élégantes fenêtres décorées de vitraux ainsi que d'éléments de l'architecture résidentielle persane traditionnelle tels que le birouni et l'andarouni.

La maison fut réalisée par Oustad Ali Maryam. C'est le même architecte qui construisit plus tard la maison des Boroudjerdi pour la fille des Tabātabāei qui venait de se marier dans cette famille.

JOUR 3 : KASHAN – ABYANEH – ISFAHAN (238 kms)

Petit-déjeuner et départ en direction de Isfahan. Etape à Abyaneh, joli village montagneux et sec avant d’arriver à Natanz pour y déccouvrir sa Mosquée Jameh. Puis transfert à l’hôtel à Isfahan. Déjeuner et diner au cours des visites.

Nuit à ISFAHAN.

Abyaneh se caractérise par la couleur ocre rouge de ses maisons, liée à la richesse du sol en oxyde ferreux. Les maisons sont en effet construites en briques de terre séchées, assemblées par un mortier d'eau, de paille et de terre. Le village abrite de vieilles maisons construites en pente niché sur le Mont Karkas. Les toits de certaines d’entre elles servent de terrasses pour celles situées en hauteur. Les habitants du village honorent profondément leurs traditions. Les femmes d’Abyaneh restent par exemple attachées au costume de mariage traditionnel (robe et écharpe avec des motifs floraux, pantalons plissés) qu’elles transmettent de mère en fille et parlent le Sassanian. De nombreuses mosquées et châteaux sont à découvrir dans les alentours. Depuis juin 2005, le village a subi des fouilles archéologiques pour la première fois, à la suite d'un accord entre Abyaneh Research Center et le Centre de recherche archéologique du patrimoine culturel iranien et Organisation du tourisme (ICHTO).

La Mosquée de Natanz entourée de son joli village avec ses ruelles et ses paysages de la province d’Isfahan est un petit joyau de l’art Islamique qui ne laisse pas indifférent par son côté raffiné de céramiques et sa simplicité naturelle d’autre part. Depuis la route nationale, nous repérons vite la Mosquée Jâmeh, dont le minaret et le dôme en forme de cône, se distinguent d’un quartier de maisons en terre par leurs mosaïques turquoise. Sur une petite place aux arbres centenaires, nous découvrons la façade de cette ancienne mosquée, un chef Kd’œuvre de mosaïques turquoise et de pierres gravées. Entre les deux étages ouverts qui bordent la cour intérieure, on retrouve des inscriptions coraniques très stylisées, gravées dans la pierre. Dans une salle, en retrait, une lumière douce est diffusée dessous la haute voûte par des encadrements de fenêtres travaillées ; là aussi, les superbes inscriptions qui longent la pièce sont une synthèse entre espace et lumière.

Autour de la mosquée, le vieux quartier de maisons en torchis est encore plus ou moins intact. Mais, ailleurs dans la petite ville, on remarque surtout l’état de ruine plus ou moins avancé de ces maisons en terre traditionnelles. Cet autre Iran, le voici : des vestiges qui suggèrent qu’à une époque (pas si lointaine !), l’homme était encore l’artisan de sa propre maison ; en témoignent les rondeurs des murs, la forme des escaliers, les angles arrondis des portes et fenêtres. Dans les maisons en terre (torchis), il n’y a pas d’angles droits ; tout suit la courbe naturelle que lui a donné la main de l’homme, mettant à profit les matériaux trouvés sous ses pieds : on ne peut rester indifférent à cet ensemble harmonieux et à l’atmosphère très spéciale qui s’en dégage.

JOUR 4 : ISFAHAN

Journée complète pour découvrir Isfahan, grande ville à la fois moderne et contrastée par ses édifices luxueux de l’ère Kadjar, marquée aussi par la présence zoroastrienne. Au programme, la Place Naqsh e Jahan, et tout autour la Mosquée Imam, l’autre Mosquée Sheikh Lotfollah, les Palais Ali Qapu et Tchehel Sotoon et son Bazar. En fin d’après-midi, pour se détendre, les Ponts Ce O Ce Pol et Khaju offre une aire de promenade et pourquoi pas un thé dans un “tchaei khâneh ». Déjeuner et dîner à Isfahan au cours des visites.

Nuit à ISFAHAN.

Ses Incontournables…

La Place Nagh e Jahan, est située au centre de la ville. Construite entre 1598 et 1629, c’est maintenant un centre historique reconnu par l’Unesco. 160 mètres en largeur et 560 mètres en longueur. La place est entourée de bâtiments qui datent de l’ère Safavide.

La mosquée Royale d’Ispahan, rebaptisée mosquée de l’Imam après la Révolution islamique, est l’un des chefs-d’oeuvre de l’art safavide. Ordonnée par Shâh Abbâs Ier, sa construction commença en 1612 et s’acheva en 1627. Quelques décors furent encore ajoutés jusqu’à la fin du XVIIe s. On la doit à un architecte d’Isfahân, Ali Akbar Esfahâni. Son plan est classique pour les mosquées persanes : une cour quadrangulaire, entourée de quatre iwans annonçant une salle à coupole. Bordée de deux salles hypostyles, la salle à coupole sud, plus imposante, accueille le mur qibla. De part et d’autre des salles hypostyles se trouvent deux madrasa à un seul étage de pièces. L’ensemble est décoré de céramique émaillée, soit de carreaux soit de mosaïques. 

La Mosquée Lotfollah, salon privé du Harem du Shah. C’est un des quatre monuments dominant face au Palais qui a été construit en premier. La Cour Royale se l’était appropriée pour elle-même, alors que la Mosquée était conçue pour le public. Pour cette raison, la Mosquée n’a aucun minaret et est d’une plus petite taille. Effectivement, quelques occidentaux de la période Safavide ne prêtait même pas attention à celle-ci. Ce n’est qu’aux siècles derniers quand les portes se sont ouvertes au public, que le public a pu admiré l’effort réalisé par le Shah Abbas pour y installer les femmes de son harem ; le travail exquis de céramique est de loin supérieur à la céramique qui couvre la Mosquée Jameh.

Le Palais Ali Qapu est une vaste demeure résidentielle qui marque l’entrée du Palais Royal du Shah Abbas. Il s’étend de la Place Naqsh e Jahan au Boulevard Chahar Bagh.

Le nom est composé de Ali, nom arabe et Qapu, nom d’origine turc relié à la Porte d’Ali, rapporté d’Irak du Tombeau de l’Imam Ali selon une légende. A l’époque Safavide, on rivalisait le nom Ali de l’empire Ottoman et de leur cour. C’était là encore que la Monarchie recevait tous les nobles visiteurs et ambassadeurs étrangers. Le Shah Abbas, pour la première fois, célébra le Norouze (premier jour de l’an) en 1006. Sa structure est rectangulaire, haute de 48 mètres, à 6 étages, et a en façade une large terrasse supportée par des colonnes en bois. Au 6ème étage, se tenaient les réceptions royales et banquets. Les plus grandes pièces se trouvent à cet étage.

Le Palais Tchehel Sotun est un large pavillon situé dans un parc face à un plan d’eau construit par le Shah Abbas II utilisé pour les réceptions et cérémonies officielles où les hauts dignitaires, ambassadeurs qui étaient conviés sur le salon donnant sur la terrasse de façade. Son nom est dû à ces vingt colonnes qui par le reflet de l’eau double son chiffre et sont comptés au nombre de 40. Comme le Palais Ali Qapu, il abrite de nombreuses fresques et peintures, céramiques. A l’ouest, se tient un musée où l’on peut admirer toutes les belles œuvres de céramiques et de verrerie qui laisse supposer l’esprit de joie de vivre et romanesque de l’amour.

Le Vieux Bazar d’Isfahan est un marché historique, un des plus marqués par son activité dans le centre de l’Iran qui date du 17ème siècle. Il s’étend sur deux kilomètres de ruelles qui se croisent et se rejoignent avec la nouvelle partie. Il est au centre d’Isfahan et partie nord de la Place Naqsh e Jahan. Son entrée principale s’appelle Qeisarieh et vous pouvez accéder à la Mosquée du Vendredi, qui est aussi l’une des plus anciennes. Avant d’entrer dans le Bazar, il faut regarder derrière soi pour y apercevoir la longueur de la place, qui est l’une des plus grandes place au monde. Tous les arts et artisanats sont réunis à l’intérieur de ce marché où il est agréable de se promener et d’aller à la rencontre des iraniens de passage ou non.

Les Ponts Ci o Ce Pol et Khaju, dont l’acoustique particulièrement ingénieuse permet d’offrir des concerts le long de la rivière Zayandeh, en soirée et aussi pour y déguster un thé dans un « tchaie khaneh », maison de thé. Promenade incontournable de la ville. Il s’appelle aussi Allah Verdi Khan et possède 2 rangées de 33 arches typiques du design Safavide d’une longueur de 297 mètres et appartient aux 11 ponts historiques de l’Iran. Autrefois, on y trouvait une maison de thé mais le dessèchement fluvial en a voulu autrement.

JOUR 5 : ISFAHAN

2nde escapade à Isfahan pour visiter l’autre rive du fleuve Zayandeh et son quartier arménien. Au programme : le Palais Hasht Behesht, la Cathédrale Vank du quartier Jolfa et son petit musée, et la Mosquée Jameh. Déjeuner et dîner à Isfahan dans restaurants traditionnels.

Nuit à ISFAHAN.

Le Palais Hasht Behesht que l’on peut traduire par Huit Paradis est de l’époque Safavide, construit en 1669 et fait partie de l’Organisation de l’Héritage Culturel de l’Iran.

La Cathédrale Vank, plus connue sous le nom de Cathédrale Saint-Sauveur d'Isfahan, est la cathédrale la plus visitée d'Iran. Vank signifie monastère en arménien. Elle se situe dans le quartier arménien d'Ispahan, appelé La Nouvelle-Djoulfa. Elle est dédiée au saint Sauveur (Jésus-Christ) et a été construite entre 1655 et 1664, après que les Arméniens de Djoulfa eurent été déportés à la Nouvelle-Jolfa par le chah.

Cette cathédrale abrite également aujourd'hui un musée consacré à l'histoire des Arméniens de la Nouvelle-Jolfa, une imprimerie ancienne, ainsi qu'une grande bibliothèque de manuscrits arméniens (au nombre de sept cents).

Vue de la rue, la cathédrale a le même aspect qu'une mosquée si ce n'est la croix au sommet du dôme. L'intérieur est recouvert de fresques racontant entre autres le martyre légendaire de saint Grégoire l'Illuminateur, fondateur de l'Église arménienne. À côté de la cathédrale se trouve un musée de l'art arménien, avec un mémorial du génocide arménien.

La Mosquée Jameh est située dans la partie sud, à l’Ouest le Palais Ali Qapu, l’autre Mosquée Sheikh Lotfollah sur les parties ouest et au nord se dresse une immense porte qui ouvre sur le Grand Bazar d’Isfahan. Tous les vendredis sont marqués par la prière (Jour de Prière des Musulmans). Elle a été construite dans un esprit de grandeur pour surplomber la ville avec un large dôme. Shaykh Bahaii avait planifié de construire une école religieuse, et une mosquée d’hiver de chaque côté de celle-ci.

JOUR 6 : ISFAHAN – YAZD (322 kms)

Petit-déjeuner et route vers les portes du Désert. Avant d’arriver à Yazd, ville basse et ancienne, visites du Château Narin of Meybod et de la Mosquée Jameh de Nain ainsi que la Maison Pirnia. L’après-midi, à Yazd, visites du Mausolée des 12 Imams, de la Tour du Silence et du Mausolée Rok Al Din. Déjeuner et dîner au cours des visites.

Nuit à YAZD.

Meybod est une ville du Comté Meybod, dans la province de Yazd. Au recensement 2006, sa population était de 58,295 habitants dont 15703 familles.

Meybod est une ville de désert majeure dans la Province, c'est une ville antique qui retourne à la période pré islamique avec de nombreux points d’intérêts. La Ville Historique de Maybod fait partie de la Liste Provisoire pour devenir un lieu placé au registre de l’Unesco. C'était la capitale de l'Iran pendant la période Mozaffaride. Son roi, Mozaffari y a érigé son château où le premier roi est né. C’est un des plus anciens châteaux d’Iran et l’on peut même dire du Moyen Orient.

La Mosquée Jameh de Naien est située dans la province d’Isfahan et date du 11ème siècle. Elle est protégée par l’Organisation Du Patrimoine Culturel Iranien. Elle est une des plus anciennes mosquées d’Iran ce qui en fait un site particulièrement intéressant par son architecture simple et plein de grâce. C’est une beauté naturelle qui jaillit au milieu d’une nature sèche et aride en été mais plein de charme à toutes les saisons.

La maison traditionnelle des Pirnia est un parfait exemple des maisons désertiques de cette région en termes d'architecture et d'art et a été construit dans la période safavide. La maison se compose d'un extérieur, un intérieur, un profond jardin, une salle de silo et toutes les installations nécessaires à la maison d'un seigneur à l’époque. Lorsque vous entrez dans la maison et que vous passez le premier couloir, vous atteignez une salle octogonale appelée hashti, qui avait l'habitude d'être une salle d'attente pour les clients et les visiteurs. Belles peintures d'histoires coraniques, livre de poèmes célèbres et de calligraphie exquise décorent le salon.

Les Tours du silence, ou dakhma, se trouvent à l’écart de la ville, sur des tertres, dans le désert alentour. En effet, dans la religion zoroastrienne, l'enterrement ou la crémation des défunts étaient interdits, les morts étaient considérés comme impurs et susceptibles de souiller ces éléments sacrés que sont le feu, la terre et l'eau. Une fois dépouillés de leur chair par les vautours et autres oiseaux carnassiers de la montagne, les ossements des défunts étaient jetés dans une fosse circulaire située au centre de la tour. La pratique a duré jusqu’au XXe siècle, jusqu’à son interdiction en 1978 sous prétexte d'hygiène publique et de risque d'épidémie. Aujourd’hui, les cimetières zoroastriens accueillent les défunts qui sont mis dans des chapes de ciment, toujours dans le souci de ne pas souiller la terre.

JOUR 7 : YAZD

Petit-déjeuner et début des visites et promenades à travers les rues de Yazd. Qui s’en plaindrait, c’est un havre de paix dédié au zoroastriens. Au programme : le Temple du Feu Zoroastrien, la Tour du Vent, la Mosquée Jameh, le Complexe Amir Chakhmaq, le Musée de l’Eau, le Jardin Dowlat Abad, la Prison Alexandre et son Bazar pour profiter à son rythme de l’ambiance qui a traversé tous les temps.

Déjeuner et dîner dans la vieille cité.

Nuit à YAZD.

Selon l'UNESCO, il s'agirait de l'une des plus anciennes villes du monde, après Ur, en Mésopotamie. Yazd était connue 3000 ans av. J.-C. sous le nom de « Yasatis » ou « Issatis », située sur les territoires des Mèdes, peuple indo-européen. La Médie s'étendait géographiquement de la chaîne de l'Elbourz à celle des Zagros, à l'est et au sud da. Elle se situe au centre de l’Iran, à 700 kilomètres au sud-ouest de Téhéran. Entourée de hautes montagnes et de déserts, elle borde le sud du Dasht-e Kavir, désert de roches et de sable, à une altitude de 1240 mètres. Placée sur les anciennes routes caravanières qui reliaient les grandes villes de Perse à l’Asie Centrale, à l’Inde et à l’Irak, Yazd devint un carrefour commercial important du commerce de la soie et des tapis.

Le Temple du Feu Zoroastrien, son bâtiment principal est d’une hauteur d’environ 21 mètres dans un large jardin arboré de cyprès et de pins. La beauté spéciale de ce bâtiment tient à la statue et aux pierres qui ornent le fronton de l’immeuble. On peut y lire « Bonne Parole, Bonne Pensée, Bonne Action ». A l’intérieur du temple, on peut apercevoir à travers une vitre le feu sacré ; dans un grand vase en métal, des bûches brûlent pour témoigner de la pureté, de la vérité et de la bonté divine et ce feu est entretenu depuis 1500 ans.

Le centre de la ville de Yazd est occupé par le complexe d’Amir Chakhmagh qui compte 3 citernes et des bâtiments de plusieurs époques : une mosquée, le musée de l’eau, un bazar. Le Tekiyeh est un endroit où les chiites se rassemblent pour commémorer le martyr Imam Hossein, et une longue façade flanquée de deux minarets et de loggias sur 3 niveaux, du haut desquels la vue sur la ville vaut le détour. Le spectaculaire fronton du Tekiyeh, datant du 15ème siècle, a été rebâti à l’époque Kadjar. Le public peut s’installer sur ses trois niveaux de tribunes pour assister aux processions du deuil. Les tribunes latérales d’origine, qui avaient disparu, ont été reconstruites en 2005. La mosquée Amir Tchakhmagh, d’époque timouride (11ème siècle), a été complétée par de belles ornementations d’émail d’époque Kadjar au 19ème siècle.

Le Jardin « Dowlat Abad », de tous les jardins de Yazd, il est le plus ancien. Connu dans le monde entier pour sa haute tour du Vent de 33 mètres sur 8 qui avait été étudié pour rafraîchir les maisons sachant que la chaleur dans cette région désertique était caniculaire mais venté. C’est donc la maîtrise du vent qui a été recueilli et utilisé, on peut dire que c’est la ventilation naturelle ou climatisation sans énergie qui avait déjà été inventé. Quand on regarde la ville de Yazd depuis les toits, on peut en distinguer de nombreuses plus petites mais dont le système est identique. Il est enregistré depuis le 23/12/1346 sous le n°774 au patrimoine de l’Unesco.

Les Tours du Vent…

La Mosquée Jameh (du Vendredi) de Yazd est la mosquée grande, de congrégation dans la province de Yazd et sa beauté a inspiré la numismatique pour y apposer sa photo sur de nombreux billets de banque. Elle date du 12ème siècle par Ala Oddoleh Garshash de la dynastie Bouyeh. Elle a été reconstruite entre 1324 et 1365. Selon des historiens, la mosquée a été construite dans le site du temple du Feu de l’époque Sassanide, puis repris par son fondateur.

La mosquée est un spécimen typique du style Azari d'architecture persane. La mosquée est couronnée par une paire de minarets, les plus hauts en Iran et la façade du portail est décorée de haut en bas dans le travail de tuile éblouissant, principalement bleu en couleurs avec une longue cour bordée d'arcades où, derrière au sud-est se trouve dans un creux un iwan donnant sur une chambre de sanctuaire (shabestan). Cette chambre, sous un dôme carrelé trapu, est de façon exquise décorée de la mosaïque de faïence : sa grande faïence Mihrab, date de 1365. Les modèles élégants de travail de brique et l'inscription sans prix de tuiles en mosaïque portant kufic angulaire tout cet ensemble crée un sentiment de beauté majestueuse. La niche de prière principale, qui est placée au-dessous du dôme, est décorée de tuiles en mosaïque avec d’autres motifs dont celles inscrustées sont en forme d’étoile.

La Prison Alexandre : le mausolée carré des Douze Imams porte les dates de 1036-37. Du 13ème siècle, le mausolée octogonal surnommé la Prison d’Alexandre (Zendân E Iskandar) fût par la suite intégré à un bâtiment à cour centrale, employé comme école coranique et comme madresseh (école).

JOUR 8 : YAZD – KERMAN (364 kms)

Tôt le matin après le petit-déjeuner, on se prépare pour rejoindre Kerman. On prend le temps de visiter un des plus vieux caravansarail Zeinal Din. Puis à l’arrivée à Kerman, découverte des places mythiques de cette belle cité connue pour tous ces attraits intérieurs à la ville et extérieurs. Gastronomie, tapis, monnaies, autant de richesses et paysages multiples. Déjeuner et dîner au cours des visites.

Nuit à KERMAN.

Kerman et chef-lieu de la province du même nom a probablement été fondée par le roi sassanide Ardachîr 1er au 3ème siècle. Kerman est un centre de production de tapis persans.Selon les dernières divisions territoriales de l’Iran, la province du Kerman comprend 17 villes et 31 communes. Baft, Borsir, Bam, Jiroft, Rafsandjan, Zarande, Sirdjane, Shahr Babak, Kerman et Kahnoudj sont les principales villes de cette province. Nombreux sites sont à voir :

La Grande Mosquée : celle-ci est l’une des plus belles mosquées du pays, construite en 1174.

Le complexe Gandj Ali Khan : ce complexe comprend une école, un caravansérail, un bain, un réservoir d’eau, une mosquée et un marché.
Le bain Gandj Ali Khan : ce bain est l’un des chefs-d’œuvre architectural du pays.
Le complexe Vakil : celui-ci abrite un marché, un bain, une mosquée et un caravansérail.

Le village de Mahan situé à 35 km du sud-est de Kerman, sur la route Kerman-Bam, avec son fameux mausolée et le jardin de Shahzadeh. L'existence d'abondantes sources d'eau a contribué à la prospérité de cette région. L’architecture de certains bâtiments remonte au XIIe siècle.

Rappelons La citadelle de Bam : située au nord-est de la ville de Bam, c'est l’ancienne ville de Bam. Elle est également entourée de jardins, de maisons et de terres agricoles. Victime d’un violent tremblement de terre (au moins 30 000 morts), ce fut le site du tournage du Désert des Tartares (tiré de l’œuvre de Dino Buzzati) en raison de sa ville médiévale spectaculaire.
En raison de grands nombres de voyages sur la route de la Soie, on peut admirer de belles oeuvres sur les routes au climat sec et aride et on a choisi ce caravansarail pour illustrer l’intense route du commerce à 60 kms de Yazd. Zinedine Inn fait partie de ses nombreux caravansarails et date de la période Safavide et a une forme circulaire. Tout comme le Complexe Ganjali Khan situé à Kerman, il a été construit selon les mêmes critères et remonte au 10ème siècle. Reconverti en hôtel, aujourd’hui, il a subi plusieurs fonctions et rénovations mais a su gardé son charme du Moyen Orient.

Le complexe « Ganjali Khan » est une bâtisse de la période Safavide située dans le vieux centre de la ville de Kerman. Il est composé d’une école, d’une place, d’un caravansarail, d’un hammam, d’un Puits « Ab Anbar », d’une Mosquée, de l’Hôtel de la Monnaie et de son Bazar. Il a été construit par Ganj Ali Khan qui gouvernait les provinces de Kerman, Sistan et Kandahar de 1596 à 1621 sous le règne du Shah Abbas 1er. Plusieurs inscriptions sur la bâtisse attestent quand exactement ont été construits tous ces bâtiments. L’architecte de ce complexe était Mohammad Soltani de Yazd. Il couvre un espace de 11000 m² au centre d’un parc public, ainsi s’aligne le Bazar Vakil qui d’est en ouest au sud du complexe. La place est entourée d’arcades qui marquent l’entrée du bazar au nord/ouest, l’est étant l’entrée du Caravansarail Ganjali. L’entrée du Hammam Ganjali est située le long de la section du Bazar Vakil, connu aussi sous le nom Ganjali Khan Bazar. Toute cette architecture est propre au style Isfahani.

La Place Ganjali : dans l’ancienne Perse, les places étaient localisés près des bâtiments du gouverneur et des places pour réception et cérémonie. Cette place mesure 990 mètres de long et 554 mètres de large et rappelle la place « Naqsh e Jahan » d’Isfahan ou « Chakhmagh « à Yazd, lesquelles sont aussi bordées, de ses bazars, de ses écoles, de ses caravansarails, bâtiments urbains d’usage public

Le Hammam Ganjali, construit en 1631, se situe sur la partie sud de la place Ganjali. L’entrée est décorée de peintures anciennes, ornements de la période Safavide. Une caractéristique de ce bâtiment est que les pierres sculptées coïncident avec celles du sous-sol, composé de salle froide, chaude et épurées, toutes ces salles sont recouvertes de dômes portés par des piliers en forme d’arcade. L’architecte de ce hammam est dotée des plus belles décorations et ornements, et met en avant toutes les peintures fines, les sculptures de la pierre à cette époque. Ce hammam, aujourd’hui a été converti en musée d’ethnologie depuis 1971. Une partie enfermée et une cour sont remplies de figurines grandeur nature qui ont été rapportées à la faculté des Arts de Téhéran puis transférées dans son musée.

Le Bazar Ganjali est situé au sud de la place et l’intérieur est décoré de sculptures et peintures d’une grande finesse et malgré que tous ces ornements soient vieux de 400 ans, ils ont été très bien préservés. Ce long bazar est jalonné de nombreux édifices historiques, et de 16 iwans et voûtes.

Le Caravansarail et la Mosquée Ganjali : situé sur la partie est de la place, l’entrée du Caravansarail porte l’inscription datant de 1598, composée de calligraphies d’Ali Reza Abbassi. Sa structure repose sur la base de 4 iwans, chacun doublé de hall en murs très larges. Une cour centrale accueille une fontaine octogonale chanfreinée à chaque extrémité. A gauche de celui-ci, se trouve la petite Mosquée Ganjali.

L’Hôtel de la Monnaie Ganjali, dont la construction a commencé en 1598, possède un intérieur encore très décoré de richesses artisanales de sculptures et de gravures. Le bâtiment est un large dôme couronné d’une coupole qui laisse rentrer la lumière et le vent, ainsi servant d’aération étudié pour rafraîchir les lieux. Ce bâtiment a été converti en musée de numismatique depuis 1970 et présente des monnaies des différentes périodes Parthe, Sassanide, Safavide et Afsharide.

Le dôme Jabalieh, de 20 mètres de haut, a été construit en pierre et plâtre et sa coupole en briques. Son architecture est inspirée de la période sassanide. Il est de plan octogonal, comporte trois étages couronnés par un dôme assez plat et l'intérieur est totalement vide. Il semble antérieur au 2e millénaire de notre ère et peut-être un bâtiment zoroastrien.

JOUR 9 : KERMAN – SHIRAZ (568 kms)

Petit-déjeuner et route vers Kerman via Mahan et Neyriz pour découvrir sa très jolie Mosquée Jameh, et le complexe Shah Nematollah Vali. Déjeuner et dîner en cours de visites et en chemin.

Nuit à SHIRAZ.

Le mausolée Shah Nematollah Vali, une pure merveille est élevée au 15ème siècle par les soins d'un roi musulman de l'Inde, car sous ce dôme, repose le derviche le plus respecté de la Perse. Depuis, le mausolée n'a cessé d'être embelli et étendu pour accueillir les fidèles. La grande coupole et la porte principale incrustée d'ivoires, ont été restaurées sous les Safavides. L'ensemble a été agrandi à l'époque Qadjar, qui y ajouta les minarets élancés. Pur moment de recueillement et de spiritualité que tout le monde apprécie dans la région de Kerman.

Le Jardin de Shahzadeh, construit sur une colline aux pieds des montagnes est un jardin historique persan, situé à 6 kms de Mahan dans la province de Kerman.

Sa superficie de 5.5 hectares est rectangulaire à deux étages, une succession de dénivelés laissant entrevoir les sommets enneigés en hiver. Ce spectacle de fontaines crée une musique de chutes à chaque terrasse. L’eau provient des montagnes, traverse le parc de haut en bas, Au sommet surplombe un Palais sur l’ensemble du parc.

La Mosquée Jameh de Neyriz est située à mi-chemin entre Kerman et Shiraz comme possède bon nombre de petits villages anciens et a été construite en au moins trois phases. Une inscription sur le grand iwan indique que le mihrab a été construit en 973. L'iwan nord-ouest face au sanctuaire original a été construit à une date ultérieure, suivie de l'addition de deux rangées d'arcades latérales le long de la cour. Le portail, qui porte la date 1472, commémore la dernière période connue de construction.

Elle est rectangulaire, et mesure environ quarante-huit par trente-quatre mètres à l'extérieur. La cour à arcades a quinze mètres de long et de dix-huit mètres de large possède une fontaine octogonale au centre. Elle est dominée par l'iwan sanctuaire qui occupe son aile sud-ouest. Un minaret unique, avec un arbre conique rond terminant à un parapet, se dresse à côté du portail principal. Elle a été construite de briques cuites et recouverte d'argile. La façade de la cour du grand iwan est simplement ornée de tuiles polychromes composées en motifs géométriques.

JOUR 10 : SHIRAZ et ses sites archéologiques

Petit-déjeuner avant de commencer une journée de remontée dans le temps. Persépolis, et Pasargades sont au programme bien entendu aini que les Nécropoles des Rois Naqsh E Rostan et Naqsh Rajab. En fin d’après-midi, retour à Shiraz.

 Déjeuner et dîner en chemin et en cours de visites.

 Nuit à SHIRAZ.                                                                          

Shiraz se situe au sud ouest dans la région du Fârs ou du Pars, où l’histoire a là encore laissé de belles œuvres de l’antiquité perse. Persépolis, Pasargades… en sont les témoins. C’est également une ville de poètes honorés à l’entrée de la ville et aussi celle du soufisme. Elle a été gouvernée longtemps par la dynastie Zand et revue ensuite par les Kadjars. Autour de Shiraz les paysages verdoyants malgré un climat très chaud et sec parviennent à cultiver et l’on peut y rencontrer des nomades qui confectionnent le tapis « gabeh ».                                                                            

Située à 87 kilomètres de Persépolis, Pasargades, fondée au VIe siècle AV JC par Cyrus II le Grand, a été la première capitale dynastique de l’Empire achéménide, au cœur du Pars, la patrie des Perses. Pasargades est restée la capitale jusqu'au règne de Darius Ier, qui a déplacé son siège à Persépolis. Ses palais, jardins, et la tombe de Cyrus constituent de remarquables exemples de la première période de l’art et de l’architecture achéménide et des témoignages exceptionnels de la civilisation perse.

le tombeau de Cyrus II, le Tall-e Takht,
une terrasse fortifiée, un ensemble royal composé de vestiges d’une porte
une salle d’audience, le palais résidentiel et le jardin.
Le monument funéraire de Cyrus à Pasargades est en fait une “ziggourat”, c’est-à-dire une sorte de lieu sacré. Les ziggourats sont des constructions de 5 à 7 étages souvent surmontées, sur leur dernier étage, de l’effigie d’une divinité, que l’on trouve dans les civilisations mésopotamiennes et Elamites.

Le tombeau de Cyrus se trouve au 7ème étage d’une “ziggourat” surmontée d’une arête. Il est conforme aux sépultures des Aryens qui s’installèrent pour la première fois sur les collines de Sialk.                                                                                                               

« Persépolis », désigne la Cité Perse, aussi connue sous le nom « Takhteh Jamshid ». Le Trône de Jamshid, était la capitale de l’Empire Achéménide (550 AV JC). La Ville des Perses est située à 60 kms au nord-est de Shiraz dans la province du Fars. Les premières ruines de Persépolis date de 515 AV JC et sont caractéristiques du style architectural Achéménide. Ce site est reconnu comme patrimoine mondial de l’Unesco en 1979.

Ensemble avec « Naqsh-e-Rostam », situés à moins d’un kilomètre l’un de l’autre, ils font partie du complexe de Marvdasht. Tous deux ont l’espoir d’être reconnus au Patrimoine Mondial de l’Unesco. Les Bas-Reliefs sont symboles de la période Sassanide. Une des grottes taillées dans la roche laisse apparaître l’inscription d’Ardeshir I (226-241), fondateur de la dynastie, puis vint le Roi Shapur I, son successeur. Une des scènes de Bas-Relief est la représentation de la victoire de Shapur I, à cheval et tenant le bras de l’empereur Philippe l’Arabe. Il combattit les Romains aussi à plusieurs reprises. Une autre inscription est attribuée à Kartir, haut prêtre zoroastrien sous le règne de Shapur I et ses fils Hormizd (272-273) et Bahram (273-276).

« Naqsh-e-Rostam », situés à 6.5 kms de Persepolis fait partie du complexe de Marvdasht et espère être reconnu aussi par l’Unesco. Les Bas-Reliefs sont symboles de la période Sassanide. Une des grottes taillées dans la roche laisse apparaître l’inscription d’Ardeshir I (226-241), fondateur de la dynastie, puis vint le Roi Shapur I, son successeur. Une des scènes de Bas-Relief est la représentation de la victoire de Shapur I, à cheval et tenant le bras de l’empereur Philippe l’Arabe. Il combattit les Romains aussi à plusieurs reprises. Une autre inscription est attribuée à Kartir, haut prêtre zoroastrien sous le règne de Shapur I et ses fils Hormizd (272-273) et Bahram (273-276).

JOUR 11 : SHIRAZ

Petit-déjeuner et rencontres avec le charme de la ville de Shiraz entourés des monts du Zagros. Au rendez-vous : la Mosquée Nasir Ol Molk, le Jardin Eram, les Tombeaux de Hafez et Sa’adi, une autre mosquée Atiq, le Jardin Narenjestan ou la Maison Qavam. En fin d’après-midi, difficile de résister au shopping dans le pittoresque Bazar de Shiraz.

Déjeuner et dîner en cours de visites dans les restaurants traditionnelles « shirâzi ».

Nuit à SHIRAZ.

La Mosquée Nasir-ol-Molk date de la fin du 19ème siècle. Se décors magnifiques de carreaux de faïence sont d’un bleu exceptionnel, son petit portail extérieur et l'Iwan nord comportant des muqarnas témoignent d’un travail très raffiné sans compter les superbes vitraux et les colonnes de pierre sculptées de la salle de prière offrant aux visiteurs une impression de jamais vu. Outre cette beauté, elle a pu résister à plusieurs tremblements de terre grâce à ces colonnes en bois transversales.

Le Jardin d'Eram contruit au 13ème siècle au nord de la Rivière Khoshk comprend aussi un Palais dont la photo mythique reflète dans le bassin face à la maison. Mais ce qui marque le plus, c’est le jardin construit sous l'ère Kadjar au 19ème siècle, il est devenu sous la protection de l'Université de Pahlavi en sa période et devint École de Droit. Avant tout, ce sont d’immenses cyprès, roseraies, bassins, jardin botanique. Il est restait propriété de l’Université de Shiraz, quant au Palais, il n’est visible que de l’extérieur.

HAFEZ est né à Shiraz. Ses parents étaient originaires de Kazerun, dans la province du Fârs. Malgré son influence profonde, ses effets sur le mode de vie iranienne, et sa popularité, beaucoup de détails sur sa vie sont restés méconnus. Beaucoup d’anecdotes sont devenues incontournables sur ses débuts et les sketches « tazkiras » mentionnent son manque de sérieux et de morale. Pourtant, très jeune, il mémorise le Coran comme personne et se donne le titre de Hâfez (plume) qu’il utilisera plus tard comme nom d’auteur.

 La préface du « Divân », dans laquelle il est question de ses débuts, a été écrite par un écrivain contemporain Mohammad Golandâm. Cet auteur et Qâsem Gani ont rédigé les compilations des œuvres de Hâfez, édités sous un langage moderne, ainsi que Parviz Natel-Khanlari.

Abu-Muhammad Muslih al-Din bin Abdallâh Shirâzi, plus connu sous le nom de Sa’adi, puis Saadi de Shiraz était l’un des plus réputés poètes et homme de littérature perse de la période médiévale. Il n’est pas seulement un journaliste écrivain de l’époque, mais aussi reconnu pour ses inspirations occidentales. Son écriture de grande qualité, sa richesse de pensées morales et sociales l’ont placé au plus haut rang de la littérature. Saadi est largement reconnu comme le plus grand poète de la traditionnelle littérature classique perse. Né à Shiraz en 1210, très jeune, son père mourut et raconte dans ses mémoires d’enfant tous ses souvenirs d’enfance et de son père lors des festivités.

Dans sa jeunesse, Saadi a connu la pauvreté et les épreuves de la vie. Il a quitté sa ville natale pour rejoindre Baghdad et poursuivre une meilleure éducation. Très jeune, il rentra à l’Université Nizamiyya, où il étudia les sciences islamiques, les lois, la gouvernance, l’histoire, la littérature Arabe, et la Théologie Islamique. Il revient à Shiraz en 1257 et construit son jardin et bassin où l’on se receuille encore. L’année suivante, il raconte dans ses poèsies la tombée du Caliphat Abbasid et la destruction de Baghdad par l’invasion des Mongoles en février 1258. Quand il réapparut dans sa ville natale, il est à l’aube de sa quarantaine, Shiraz est sous le règne de Atabak Abubakr Sa’d Ibn Zangy de 1231 à 1260, et vit des jours heureux dans une relative tranquillité parmi tous les plus grands de sa province.

La Mosquée Jameh-ye Atigh datant de 894, dont la structure actuelle date principalement de la période séfévide est largement remarquée pour son bâtiment rectangulaire à tourelles au centre de la cour : cette mosquée rebâtie était le lieu où l’on abritait de précieux corans et rappelle la Kaaba de la Mecque. Rénovée selon les méthodes traditionnelles, elle a conservé une inscription originale gravée et sculptée dans la pierre ornée de céramiques.

La Maison de Qavam est une maison traditionnelle et historique à Shiraz. Elle a été construite entre 1879 et 1886 par Mirza Ibrahim Khan. Les membres de la famille Qavam étaient des marchands originaires de Qazvin. Mais ils sont vite devenus actifs dans le gouvernement pendant la dynastie Zand, suivie par les Qadjar, et la dynastie Pahlavi. Le Qavam "Naranjestan" conserve l'élégance et le raffinement apprécié par les familles de la classe supérieure au cours du XIXe siècle. Les peintures sur les plafonds bas de la maison sont inspirées par l'époque victorienne d’Europe.

Le porche miroir était un point focal de la maison, donnant sur un petit jardin qui a été conçu avec des fontaines, des palmiers, des dattiers, et des plantes à fleurs. Au cours de la seconde ère Pahlavi, la maison est devenue le siège de l’Asia Institute de l'Université Pahlavi, dirigée par Arthur Upham Pope (archéologue américain et historien de l’art iranien) et Richard Nelson Frye (universitaire américain d'études sur l'Asie centrale et l'Iran). La maison est aujourd'hui un musée ouvert au public.

JOUR 12 : SHIRAZ – AHWAZ (527 kms)

Petit-déjeuner et ½ journée d’excursion dans le plus vieux quartier de Shiraz où se trouve le complexe Zandieh ou Vakil. Visites du Bazar, du Hamam et du Musée. Puis route vers Ahwaz et en chemin visite de Bishapour.

Déjeuner et dîner en route.

Nuit à AHWAZ.

Zandieh ou le complexe Vakil incluant le Bazar, le Hammam et la Mosquée.

Le Bazar VAKIL est le principal bazar de la ville, situé dans le centre historique de Shiraz. Cela rappelle que cette place de commerce a été établie au 11e siècle par Buwayhids, qui a été principalement rebâti par les « Atabaks » du Fars. Au 18e siècle, le régent Karim Khan Zand a renommé tout ce complexe. Le Bazar est un ensemble de cours, de bassins, de maison de bains, de minuscules échoppes et de places où l’activité commerciale allait des épices, aux tapis, aux cuivres et à tout l’artisanat du bois, des bijoux, des pierres… Comme tout bazar, on retrouve des mosquées et « Imâmzâdeh » construites à l’avant ou à l’arrière du bazar.

Le Hammam VAKIL est un très ancien bain ouvert au public à Shiraz. Construit par Karim Khan, il est une des œuvres du district royal, inclus parmi tous les autres édifices aussi bien administratif que religieux. Le monument est classé sous le numéro 917 de la liste nationale.

La Mosquée VAKIL de Shiraz est située à l’ouest, à côté de la porte d’entrée du Bazar Vakil. Elle a été construite entre 1751 et 1773 pendant la période Zand et restaurée sous le règne Kadjar. Vakil veut dire « régent », ou « ministre » de nos jours, ce nom a été donné par Karim Khan, le fondateur de la dynastie Zand. Shiraz a été gouvernée par ce dernier qui a, durant sa présence, fait bâtir et édifier beaucoup de bâtiments et de monuments.

Bishapour est une ville antique de l’Iran sur l’ancienne route entre Persis et Elam. La route rejoignait la capitale Sassanide Estakhr (près de Persepolis) et Ctesiphon. Cette cité est située dans le sud du district de Kazeroun, province du Fars. Bishapour a été construit près d’une rivière qui traverse ce secteur, près d’un point important d’eau, près d’une riche vallée où l’on peut admirer les bas-reliefs sculptés dans la pierre.

La partie principale de ses fouilles sont dans la partie royale à l’est de la ville. Un feu sacré au Temple d’Anahita était érigé près du palais. Au centre, on y voit une place bordée de 64 niches abritant des décors de stuc sculpté et peint. A l’ouest, se tient une cour de mosaïques et à l’est une salle de réception aux 4 iwans, où l’on suppose que le toit était fermé par un dôme, idée pas toujours accepté étant donné la superficie trop importante. Autant de décors et de techniques d’ornements sont à portée de la vue et ont été relevés à la conquête Islamique de l’Iran. Sol en marbre noir, mosaïques, d’inspiration greco-romaine représentant des masques dionysiaques, des danseuses, des musiciennes, motifs végétaux.

JOUR 13 : AHWAZ

Petit-déjeuner avant d’entamer une excursion à Sush (121 kms). En chemin, arrêt pour voir une des plus anciennes ziggourat, Chogha Zanbil. A Sush, visite du Temple Daniel, du Musée, du Palais Apadana, puis remise en route vers Sushtar. En fin d’après-midi voire début de soirée, retour à Ahwaz et dîner.

Déjeuner en chemin.

Nuit à AHWAZ.

Ahwaz est une ville d'Iran située sur les bords de la rivière Karun au milieu de la province du Khuzestan dont elle est la capitale. Elle a une élévation de 20 mètres par rapport au niveau de la mer.

Le mot Ahvaz est une forme persanisée de l'arabe Ahwaz, pluriel de Huz, signifiant Khuzi. Le dictionnaire Dehkhoda traduit l'expression « Suq-al-Ahwaz » par « Marché des Khuzis » où « Suq » est le mot persan arabisé chahar-suy/sugh pour marché, et « Ahwaz » est le pluriel de la forme af'āl du mot « Huz », ou plus précisément, de la racine arabe ha wa za, qui lui-même vient du persan Huz, mot qui apparut pour la première fois dans les inscriptions achéménides. Ainsi « Ahwaz » signifie « les Khuzis », c’est-à-dire les habitants non arabes du Khuzestan.

Le terme « Huz » était la transcription en vieux-persan de Suz (Suse-Susiane), le nom que donnaient les Élamites à la région. Le vieux-persan changea communément le s initial d'un mot étranger en un h, plus connu, dans sa transcription du nom de la rivière et du peuple Sindh/Sindhi en Hind/Hindi, qui sera hellénisé en Indus, d'où vient le mot Inde.

Bref, tout cela pour vous signifier que nous sommes dans une région des plus lointaines dans le temps… Alors remontons le temps pour s’emparer de toutes les richesses technologiques, religieuses du moment.

Chogha Zanbil ou Tchogha Zanbil, est un complexe élamite dans la province du Khouzestan en Iran.

Bien avant l'arrivée des Perses, les Élamites (2400 à 539 AV JC) créèrent dans le sud-ouest de l'Iran l'une des premières civilisations du monde. Au XIIIe siècleAV JC, à l'apogée de leur pouvoir, la ziggourat massive de la ville de Dur Untash dominait le royaume. Partiellement restaurée, elle est une des plus grandes ziggourats du monde. L'influence culturelle des Élamites continua à se faire sentir après leur absorption par la Perse.

On trouve à Chogha Zanbil une des seules ziggourats dont les ruines aient été préservées jusqu'à aujourd'hui en dehors de la Mésopotamie (l'autre étant Sialk). C'est d'ailleurs sans doute la mieux conservée de tout le Moyen Orient. Le site se situe à approximativement 45 km au sud de Suse et à 60 km de Ahwaz. C'était donc un centre religieux du royaume élamite, fondé vers 1250 av. J.-C. par le roi Untash-Napirisha sur la route entre Anshan et Suse, qui a reçu son nom. En 1979, Tchoga Zanbil est devenu le premier site iranien à être inscrit au Patrimoine mondial de l'UNESCO.

La ville est restée dans les mémoires locales par la présence du tombeau du prophète Daniel, qui en a fait un lieu de pèlerinage. Elle est également restée dans les mémoires des européens par le livre d'Esther, dont l'histoire se déroule dans cette cité appelée aussi "Chouchan". Benjamin de Tudèle, qui visite la ville au XIIe siècle, peut ainsi l'identifier aisément.

Haft-Tappeh, « les sept collines » est un site archéologique découvert en 1908 et dont les fouilles sont toujours menées. Il est identifié à la ville antique de Kabnak, une des principales villes de l'Élam antique. La ville de Kabnak devient un important centre politique, sous le règne du roi élamite Tepti-Ahar (.-1400), dernier roi de la dynastie Kidinuide, mais Kabnak existait déjà avant cette période.

Des tablettes avec des textes administratifs appartenant au règne de Tepti-Ahar et Inshushinak-Zunkir-Nappipir (-1445) ont également été retrouvées sur les lieux.

Récemment, certaines statuettes d'argile de déesses de la fécondité ont été découvertes sur le site.

Haft-Tappeh a d'abord fouillée par l'archéologue français Jacques de Morgan en 1908. Entre 1965 et 1978, une mission dirigée par l’archéologue iranien Negahban fouille à nouveau le site, suivie depuis 2003 par une équipe germano-iranienne, dirigée par Behzad Mofidi.

La partie la plus importante de la Suse antique est une zone d'environ cent hectares divisée en trois parties, qui surplombe une petite rivière, la Chaour. La première est l'Apadana, du nom du grand palais que Darius Ier a construit à cet endroit, sur les ruines de constructions élamites. La seconde est l'Acropole, la partie la plus élevée du site, sur laquelle se trouvait un fort achéménide, qui est en fait la première zone habitée de la ville, et son centre à l'époque élamite. En contrebas se trouve la Ville royale, zone résidentielle, dont l’occupation reste très ancienne. Ce grand ensemble est celui qui a été peuplé en premier, dès la fin du Ve millénaire. C'est là que se trouvait la Suse élamite. Il était ceinturé d'un glacis qui servait de système de défense (il n'y avait pas de murailles). La ville s'est ensuite étendue vers l'est aux périodes plus tardives, dans la « ville des artisans », où se trouvait la ville à l'époque islamique. Les deux ensembles étaient séparés par un fossé, et par les eaux de la Chaour qui avaient été détournées.

Shushtar est une antique forteresse-ville du Khouzestan, province du sud-ouest Iranien. Elle se situe à 92 kilomètres de Ahvaz, le centre de la province. Son système hydraulique a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO en 2009.

Le vieux nom de Shushtar, remontant à la période Achéménide, était de Šurkutir. Le nom lui-même, de Shushtar, est lié au nom d'une autre ville antique, Suse (ou Shush, en persan). Pendant l'ère des Sassanides, c'était une ville sur l'île de Karun.

JOUR 14 : AHWAZ – TEHERAN Q

Après le petit-déjeuner, transfert à l’aéroport pour vol à destination de Téhéran. Temps libre à l’arrivée.

Nuit à TEHERAN.

JOUR 15 : TEHERAN

Petit-déjeuner à l’hôtel avant de commencer une journée de visites dans la capitale. Au programme, le Palais Golestan, le Grand Bazar et le Musée du Tapis.

Le shopping s’invite au passage dans les allées de ce grand marché pittoresque et symbolise l’activité commerciale incessante de la capitale.

Déjeuner et dîner dans des restaurants traditionnels.

Nuit à TEHERAN.

Le Palais Golestan : c’est littéralement le Palais du Pays des Roses, ancien complexe de la famille Royale Qajar (Kadjar), le plus ancien des monuments historiques de la capitale et l’état du Patrimoine Mondial. Le Golestan appartient à un groupe de bâtiments royaux dont les murs sont en boue de chaume, Arch. Historique de Téhéran (Citadelle). C’est un chef d’œuvre de jardins et de constructions qui collectionne les plus belles réalisations artisanales et abrite les présents offerts des pays européens entre le 18e et 19e siècles. Ce complexe compte pas moins de 17 structures comme des palais, des musées, des lieux de réception, des halls. La plupart de ces bâtiments ont été réalisés sur une durée de 200 ans des Rois Qajar. Tous ces palais servent à différents évènements, cérémonies des plus importantes. C’est aussi un lieu d’archives comme la Collection Photographie Royale « Album Khane », la librairie Royale de Manuscrits « Ketabkhâneh Nosakhe Khati » et les archives des documents « Markaze Asnad ».

Le complexe du Palais de Golestan comprend :

La Cour Karimkhani

Le monument le plus ancien de la collection Qadjar incluant les peintures manuelles

La Galerie où sont exposés tous les dons faits au Roi Qadjar

Le Chemin des Miroirs avec ses ivoires et porcelaines

La Maison du Printemps où se tient le Testament de Nazareth

Le bâtiment Shamsolemarch, le plus grand, de Fath Ali Shah

Le Grand Bazar à lui seul est une ville où l’on vend de tout , mais c’est la plaque tournante économique de l’Iran, où se mélangent les habitants de la ville, les hommes d’affaires, et où l’on trouve mosquées, restaurants, banques, maisons d’hôtes. C’est un lieu aussi chargé d’histoires qui s’étend sur 10 kms de long, avec plusieurs entrées dont la principale s’appelle Sabze Meydon. Le bazar de Téhéran est un labyrinthe de ruelles et d’avenues que chaque jour arpentent les passants, les porteurs, les marchands, une vie qui ne s’arrête jamais.

De nos jours, le Bazar est accessible par le Métro Urbain qui a créé son arrêt à son nom et qui permet de désengorger la circulation, même si le trafic quotidien reste encombré.

Autrefois, le Bazar de Téhéran était sur une autre plaine du sud de Téhéran et remonte à 6000 ans, autant dire que cette place était déjà destinée à cet immense marché. Il n’est pas facile de déterminer son emplacement autrefois, mais c’était un lieu d’échange de toutes marchandises confondues qui occupait cet espace. La dynastie Safavide a vu grandir les lieux et en a fait des parties couvertes ou non couvertes, et c’est à travers ce marché que Téhéran a trouvé sa place comme capitale, tellement l’activité commerciale y était importante.

Le Musée du Tapis montre la plus grande variété de tapis et de tissages que l’on trouve dans le pays datant pour les plus anciens du 16ème siècle. Ce hall d’exposition occupe 3400 m² et sa bibliothèque contient 7000 livres, servant à décrire l’origine de chaque tapis, anecdotes, et autres descriptions. Ce musée a été conçu par la Reine Fara Diba Pahlavi et sa forme extérieure a été réalisée comme un métier à tisser, les murs extérieurs étant protégés pour réduire celle de l’intérieur malgré la canicule estivale.

JOUR 16 : DEPART DE TEHERAN

Après le petit-déjeuner, sortie de l’hôtel après le petit-déjeuner et transfert à IKA de Téhéran pour vol de retour vers votre pays d’origine.

Fin du Voyage.

Details

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