CL 516

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Package Details

JOUR 1 : ARRIVEE A TEHERAN

Arrivée à Téhéran pour une ligne droite du Nord au Sud entre Téhéran et Shiraz, 1000 kms de villes en villages. Rencontre avec l’équipe d’accompagnateur, assistance et transfert à l’hôtel.

Nuit à TEHERAN.

JOUR 2 : TEHERAN

Après un bon repos et un petit-déjeuner à l’hôtel, journée complète de visites dans le quartier nord de Shemiran et visites du Palais Niavaran, d’un autre Palais Sa’ad Abad et Darband, route menant à la montagne jonchée de restaurants et d’échoppes au niveau bas et muni de son télésiège.

Le complexe Niavaran est situé à Shemiran. Il se compose de plusieurs bâtiments et monuments construits sous la dynastie des familles royales Kadjar et Pahlavi. Cet endroit doit sa notoriété au jardin de ce quartier de Niavaran, et était devenue la résidence d’été du Roi Fath-Ali sous la dynastie Kadjar. Un pavillon a été construit par Naser ed Din Shah de la même dynastie, baptisé à ce moment « la maison de Niavaran » et a été renommé plus tard « la maison Saheb Qarani ». Le pavillon du Roi Ahmad a également été construit sous cette dynastie dans les années qui ont suivi. Pendant le règne de la famille Pahlavi, une demeure moderne a été construite pour habiter et a été baptisée de nouveau « la maison Niavaran », bâtie spécialement pour la famille du Roi Mohamad Reza Pahlavi, d’inspiration occidentale et moderne, elle intègre aussi des éléments traditionnels, comme les colonnades et la cour intérieure. Tapis, porcelaines, ameublement style européen ornent les salles autrefois privés, ainsi que toutes les œuvres ayant appartenu à la Princesse Farah dont les artistes ont cotoyé la famille. Durant cette période « Pahlavi », le pavillon Ahmad Shahi servait de salon de réception des plus grands leaders venus du monde entier.

Le palais de Sa'dabad a été construit par la dynastie Qadjar et la dynastie Pahlavi successivement dans le quartier nord de Shemiran. Ce sont les derniers membres de la dynastie Qadjar qui ont fait construire les premiers bâtiments de cet ensemble au début du 20ème siècle, dans une partie alors excentrée de la capitale, au climat plus aéré en été grâce à la proximité des montagnes. Reza Shah a d'abord vécu ici dans les années 1920 et y a fait construire des pavillons et des villas plus modernes avant de déménager au palais de Marbre en centre-ville. Mohammad Reza Pahlavi a déménagé au palais de Sa’dabad à la fin des années 1960, après la tentative d'attentat de 1965, et parce que l'agrandissement de la famille royale nécessitait un confort plus contemporain. Après la révolution islamique de 1979, les différents pavillons et villas composant le palais ont été transformés en musées.

Darband est un village de montagne, situé toujours dans le nord de Téhéran à côté de la Place Tajrish et de son bazar dans le quartier de Shemiran. Avec le temps, il est devenu un très proche voisin de la ville qui se trouve en limite.

C’est le début d’une très populaire randonnée à travers chemin qui vous emmène au Mont Tochal, surplombant les tours de Téhéran, nouvelle et moderne. Un accès par télésiège y est aussi disponible à toute période de l’année pour accéder aux vues et installations principales.

Darband en persan veut dire entrée, porte de la montagne (dar=porte, band=montagne). C’est là que les artistes peintres, hommes d’art viennent s’inspirer et sont enterrés comme Iraj Mirza, Mohammad Taghi Bahar, Forough Farrokhzad, Abdol Hassan Saba, Ruhollah Khaleghi, Rahi Moayeri et Darvish Khan au cimetière Zahir o Dowleh. C’est aussi là que le climat est aussi agréable en été qu’en hiver où les chemins sont enneigées chaque année.

Le début de cette route pédestre commence par une longue allée bordée de restaurants et de petites échoppes, très fréquentée en soirée, par les téhéranais et touristes de passage. Agréable en été car plus frais au fur et à mesure que l’on monte en altitude, on peut aussi s’y installer sur les « takhtehs sonati » restaurants traditionnels où l’on sert à manger et le thé sur des tapis.

JOUR 3 : TEHERAN – KASHAN (247 kms)

Petit-déjeuner et départ par la route en direction de Kashan et à l’arrivée, visite du Jardin Fine (Unesco) et temps libre dans cette petite cite chargée d’histoires.

Nuit à KASHAN.

Le Jardin Fine ou « Bagh e Fin », situé à Kashan est un jardin persan historique. Il comprend le hammam, où Amir Kabir, le Chancellier Qajarid a été assassiné ; son meurtrier était envoyé par le Roi Nasseredin en 1852. Plus tard en 1590, le Jardin de Fin a évolué et reste le plus ancien jardin d’Iran.

Les origines du Jardin sont peut être antérieures à la période Safavide. Quelques sources indiquent que le jardin avait été délocalisé d’un endroit à un autre, mais aucune preuve matérielle ne peut confirmer ces dires. Les installations de ce jardin et sa forme actuelle ont été réalisées par le Roi Abbas 1er de Perse (1571-1629), comme un jardin traditionnel du village voisin de Fin, situé à quelques kilomètres au sud ouest de Kashan. Le jardin a encore évolué sous le règne de la dynastie Safavide, jusqu’à Abbas II de Perse (1633-1666). Il a été hautement reconnu pendant le règne du Roi Fath Ali Qajar et s’est étendu considérablement. Il a subi de nombreux dommages souffrant de négligence et a été très endommagé jusqu’en 1935. C’est devenu enfin une Propriété Nationale de l’Iran ; le 8 septembre 2007, le Jardin de Fin a été soumis à la liste de l’Unesco et a été le 18 juillet 2012 classé au Patrimoine Mondial de l’Unesco.

JOUR 4 : KASHAN

Journée complète d’excursion à Kashan et à quelques kilometers pour se rendre sur Teppeh Sialk. Au programme les demeures Borujerdi et Tabatabaei et le Hammam Soltan Amir puis la Mosquée Agha Bozorg.

Nuit à KASHAN.

La Maison Borudjerdi « khâneh e Borujerdihâ » est une demeure historique située à Kashan. La maison a été construite en 1857 par l’architecte Ustad Ali Maryam pour le mariage de Hadj Mehdi Borudjerdi, un riche commerçant. Le marié descendait d’une famille influente Tabatabaei, qui a également construit la Maison Tabatabaei quelques années plus tôt. Cette demeure se compose d’une cour rectangulaire magnifique, ornée de murs peints par le Peintre Royal Kamal Ol Molk. Trois tours du Vent, hautes de 40 mètres aident à garder la demeure fraîche en été par grande chaleur en utilisant les vents qui refroidissent même en période chaude. Elle possède trois entrées aux caractéristiques classique de l’Architecture Traditionnelle Perse, autant à l’extérieur qu’à l’intérieur (biruni/daruni ou andarun). La construction a duré 18 ans et a recensé plus de 150 artisans.

La Maison des Tabatabaei ou Khāneh-yé Tabātabāeihā est une maison historique célèbre de Kachan en Iran. Elle a été construite dans les années 1840 pour l'influente famille des Tabātabāei, fameux marchands de tapis. La maison est composée de quatre belles cours, de murs peints et gravés, avec des ouvertures sous forme d'élégantes fenêtres décorées de vitraux ainsi que d'éléments de l'architecture résidentielle persane traditionnelle tels que le birouni et l'andarouni. La maison fut réalisée par Oustad Ali Maryam. C'est le même architecte qui construisit plus tard la maison des Boroudjerdi pour la fille des Tabātabāei qui venait de se marier dans cette famille.

Le hammam d'Amir Ahmad, ou maison de bains du sultan Amir Ahmad est un musée situé en Iran à Kashan dans un ancien hammam, construit à l'époque des Safavides au XVIe siècle. Il a été en grande partie détruit pendant le tremblement de terre qui frappa la région en 1778. Il a été largement reconstruit sous la dynastie qadjare.

Cette maison de bains couvre une surface de 1 000 m² et comprend deux espaces distincs : le sarbīneh (salle de vestiaire) et le garmkhāneh (bains à vapeur). Le sarbīneh est une grande salle octogonale avec un howz octogonal en son centre. Huit colonnes le séparent de l'extérieur, quatre avec le garkmkâneh. Tout autour se trouvent des bains plus petits qui ouvrent vers le khazineh, le dernier bain.

L'intérieur du hammam est décoré de carreaux de céramique turquisés et dorés, ainsi que de stucs, de fresques et de miroirs.

La mosquée Agha Bozorg est une mosquée historique de la ville de Kashan, en Iran. Elle a été construite à la fin du XVIIIe siècle par Ustad Haj Sa'ban-ali. La mosquée et l'école théologique (madreseh) sont situées au centre de la ville.                                                                                                                   

Localisé à quelques kilomètres de la ville de Kashan, le site archéologique de Tépé Sialk (en persan : تپه سیلک) est composé de deux collines distantes de 600 m, nommées Colline Nord et Sud. Le site fut pour la première fois investigué dans les années 1930 par une équipe française menée par Roman Ghirshman, et les résultats des études menées permirent l'établissement à l'époque d'une chronologie de la fin des temps préhistoriques dans le haut plateau iranien. Après soixante-dix ans d'abandon, plusieurs équipes iraniennes reprirent les recherches sur le site. Il est établi que l'occupation remonterait à la fin du VIIe millénaire av. J.-C. jusqu'au IVe millénaire AV JC, à laquelle il faut ajouter la présence d'une nécropole plus tardive datant du IIe millénaire AV JC.

JOUR 5 : KASHAN – ISFAHAN (483 kms)

Petit-déjeuner et départ pour Isfahan via Noosh Abad, ville souterraine devenu depuis sa découverte un incontournable site touristique. Arrivée dans l’après-midi à Isfahan et transfert à l’hôtel.

Nuit à ISFAHAN.

Située à 10 km de Kashan, la ville souterraine de Noush Abâd ou appelé aussi Ouei  a été construite sous la terre entre 14 et 18 mètres de profondeur, au cœur du désert, il y a 1500 ans, pour servir de refuge aux habitants face aux agressions étrangères. Aujourd’hui, elle est l’un des plus importants sites touristiques du pays. Noush Abâd date de l’époque sassanide, qu’un roi sassanide, traversant la région l’a trouvée agréable et a ordonné d’y construire un village qui s’est transformé par la suite en ville. Elle était également utilisée aux différentes époques seldjoukide, safavide et Qadjar, avant de disparaître dans les inondations. En 2002, elle a été découverte par hasard et depuis, elle est un site touristique. Ouei a été construite à l’horizontale et à la verticale sur trois étages ou plus, qui sont reliés les uns aux autres par des puits qui avaient également pour fonction l’aération des étages et des salles. Le premier étage se trouve à 3 mètres de profondeur et deux autres étages à 8 et à 16 mètres de profondeur. La ville était éclairée par des chandeliers de terre, qui étaient disposés dans des niches creusés dans les parois des couloirs et des salles et où brûlait de la graisse animale. Jusqu’à présent, on a retrouvé dans cette ville souterraine une cinquantaine de pièces ainsi que des toilettes. La hauteur des galeries est entre 170-180 cm et on peut donc facilement y circuler. La ville avait de nombreuses entrées qui débouchaient dans les lieux fréquentés de Noush Abâd dont les bazars, les mosquées, les qanâts, etc. afin que les gens puissent s’y réfugier. La ville souterraine était en mesure d’abriter quelque 3000 personnes. Les entrées étaient bouchées après le passage des habitants de sorte que pendant des années, elles sont demeurées cachées. Aucun outil de construction n’a été utilisé pour construire la ville souterraine. Seules quelques pioches qui auraient dû servir à creuser les canaux et les puits ont été découvertes. 500 mètres de couloirs du premier étage sont préparés jusqu’à présent pour accueillir les visiteurs. Les autres étages sont pour l’heure fermés car ils ne sont pas encore restaurés et sécurisés. Etant donné que la ville souterraine est un grand réseau de puits et de canaux, la superficie pourrait être évaluée à plusieurs milliers de mètres carrés. Il est dit que cette ville souterraine serait reliée par un réseau de qanâts à la ville de Niyâsar et plus précisément à la grotte de Niyâsar, qui se trouve à une quarantaine de kilomètres.

JOUR 6 : ISFAHAN

Petit-déjeuner et début d’une journée d’excursion en terminant en fin d’après-midi par les anciens ponts Ci o Ce Pol (Pont aux 33 arches) et Khaju.

Nuit à Isfahan.

Un voyage en Iran ne serait pas un véritable voyage sans une halte à Ispahan, cette ville abritant plus de 2500 ans de civilisation. De par son histoire féconde, elle abonde en richesses culturelles et artistiques de toutes sortes.

Ce n’est nullement un hasard si on l’a surnommée la « Moitié du Monde » (nesf-e jahân, qui rime avec "Ispahan" ou "Esfahân", en persan). Une promenade le long du fleuve Zayandeh-roud et ses ponts Si-o-seh-pol et Khâdjou permet de se mettre à l’écoute des murmures de ce fleuve depuis des siècles. Sur la place Naghsh-e djahân, rebaptisée place Imam Khomeyni, la seconde plus grande du monde, trottent en permanence des chevaux décorés trainant des carrosses destinés à promener les visiteurs d’un bout à l’autre de la place, d’une mosquée à une autre, d’un palais à un autre, de bazar en petits magasins. Sans parler des repas typiques de la ville comme le beryâni (Beryouni) et le halim bâdemdjân . Car il va sans dire que la gastronomie ispahani se distingue fièrement de celles des autres villes.

La Place Nagh e Jahan, est située au centre de la ville. Construite entre 1598 et 1629, c’est maintenant un centre historique reconnu par l’Unesco. 160 mètres en largeur et 560 mètres en longueur. La place est entourée de bâtiments qui datent de l’ère Safavide.

La mosquée Royale d’Ispahan, rebaptisée mosquée de l’Imam après la Révolution islamique, est l’un des chefs-d’oeuvre de l’art safavide. Ordonnée par Shâh Abbâs Ier, sa construction commença en 1612 et s’acheva en 1627. Quelques décors furent encore ajoutés jusqu’à la fin du XVIIe s. On la doit à un architecte d’Isfahân, Ali Akbar Esfahâni. Son plan est classique pour les mosquées persanes : une cour quadrangulaire, entourée de quatre iwans annonçant une salle à coupole.

Bordée de deux salles hypostyles, la salle à coupole sud, plus imposante, accueille le mur qibla. De part et d’autre des salles hypostyles se trouvent deux madrasa à un seul étage de pièces. L’ensemble est décoré de céramique émaillée, soit de carreaux soit de mosaïques. 

La Mosquée Lotfollah, salon privé du Harem du Shah. C’est un des quatre monuments dominant face au Palais qui a été construit en premier. La Cour Royale se l’était appropriée pour elle-même, alors que la Mosquée était conçue pour le public. Pour cette raison, la Mosquée n’a aucun minaret et est d’une plus petite taille. Effectivement, quelques occidentaux de la période Safavide ne prêtait même pas attention à celle-ci. Ce n’est qu’aux siècles derniers quand les portes se sont ouvertes au public, que le public a pu admiré l’effort réalisé par le Shah Abbas pour y installer les femmes de son harem ; le travail exquis de céramique est de loin supérieur à la céramique qui couvre la Mosquée Jameh.

Le Palais Ali Qapu est une vaste demeure résidentielle qui marque l’entrée du Palais Royal du Shah Abbas. Il s’étend de la Place Naqsh e Jahan au Boulevard Chahar Bagh. Le nom est composé de Ali, nom arabe et Qapu, nom d’origine turc relié à la Porte d’Ali, rapporté d’Irak du Tombeau de l’Imam Ali selon une légende. A l’époque Safavide, on rivalisait le nom Ali de l’empire Ottoman et de leur cour. C’était là encore que la Monarchie recevait tous les nobles visiteurs et ambassadeurs étrangers. Le Shah Abbas, pour la première fois, célébra le Norouze (premier jour de l’an) en 1006.

Sa structure est rectangulaire, haute de 48 mètres, à 6 étages, et a en façade une large terrasse supportée par des colonnes en bois. Au 6ème étage, se tenaient les réceptions royales et banquets. Les plus grandes pièces se trouvent à cet étage.

Le Vieux Bazar d’Isfahan est un marché historique, un des plus marqués par son activité dans le centre de l’Iran qui date du 17ème siècle. Il s’étend sur deux kilomètres de ruelles qui se croisent et se rejoignent avec la nouvelle partie. Il est au centre d’Isfahan et partie nord de la Place Naqsh e Jahan. Son entrée principale s’appelle Qeisarieh et vous pouvez accéder à la Mosquée du Vendredi, qui est aussi l’une des plus anciennes. Avant d’entrer dans le Bazar, il faut regarder derrière soi pour y apercevoir la longueur de la place, qui est l’une des plus grandes place au monde. Tous les arts et artisanats sont réunis à l’intérieur de ce marché où il est agréable de se promener et d’aller à la rencontre des iraniens de passage ou non.

Les Ponts Ci o Ce Pol et Khaju, dont l’acoustique particulièrement ingénieuse permet d’offrir des concerts le long de la rivière Zayandeh, en soirée et aussi pour y déguster un thé dans un « tchaie khaneh », maison de thé. Promenade incontournable de la ville. Il s’appelle aussi Allah Verdi Khan et possède 2 rangées de 33 arches typiques du design Safavide d’une longueur de 297 mètres et appartient aux 11 ponts historiques de l’Iran. Autrefois, on y trouvait une maison de thé mais le dessèchement fluvial en a voulu autrement.

JOUR 7 : ISFAHAN

2nde journée d’excursion et de shopping à Isfahan. Au programme des visites, le Palais Tchehel Sotoon, et le Palais Hasht Behesht puis dans le quartier arménien, la Cathédrale Vank.

Nuit à ISFAHAN.

Le Palais Tchehel Sotun est un large pavillon situé dans un parc face à un plan d’eau construit par le Shah Abbas II utilisé pour les réceptions et cérémonies officielles où les hauts dignitaires, ambassadeurs qui étaient conviés sur le salon donnant sur la terrasse de façade. Son nom est dû à ces vingt colonnes qui par le reflet de l’eau double son chiffre et sont comptés au nombre de 40. Comme le Palais Ali Qapu, il abrite de nombreuses fresques et peintures, céramiques. A l’ouest, se tient un musée où l’on peut admirer toutes les belles œuvres de céramiques et de verrerie qui laisse supposer l’esprit de joie de vivre et romanesque de l’amour.

Le Palais Hasht Behesht que l’on peut traduire par Huit Paradis est de l’époque Safavide, construit en 1669 et fait partie de l’Organisation de l’Héritage Culturel de l’Iran.

La Cathédrale Vank, plus connue sous le nom de Cathédrale Saint-Sauveur d'Isfahan, est la cathédrale la plus visitée d'Iran. Vank signifie monastère en arménien. Elle se situe dans le quartier arménien d'Ispahan, appelé La Nouvelle-Djoulfa. Elle est dédiée au saint Sauveur (Jésus-Christ) et a été construite entre 1655 et 1664, après que les Arméniens de Djoulfa eurent été déportés à la Nouvelle-Jolfa par le chah.

Cette cathédrale abrite également aujourd'hui un musée consacré à l'histoire des Arméniens de la Nouvelle-Jolfa, une imprimerie ancienne, ainsi qu'une grande bibliothèque de manuscrits arméniens (au nombre de sept cents).

Vue de la rue, la cathédrale a le même aspect qu'une mosquée si ce n'est la croix au sommet du dôme. L'intérieur est recouvert de fresques racontant entre autres le martyre légendaire de saint Grégoire l'Illuminateur, fondateur de l'Église arménienne. À côté de la cathédrale se trouve un musée de l'art arménien, avec un mémorial du génocide arménien.

JOUR 8 : ISFAHAN – SHIRAZ (483 kms)

Petit-déjeuner et départ par la route pour rejoinder toujours plus au sud de l’Iran la cite des Roses et des Poètes mais en chemin, une incontournable visite de Persépolis qui fera oublier les distances. Arrivée en fin de journée à Shiraz et transfert à l’hôtel. En fin de journée, promenade et visite des Tombeaux de Hafez et Sa’adi.

Nuit à SHIRAZ.

« Persépolis », désigne la Cité Perse, aussi connue sous le nom « Takhteh Jamshid ». Le Trône de Jamshid, était la capitale de l’Empire Achéménide (550 AV JC). La Ville des Perses est située à 60 kms au nord-est de Shiraz dans la province du Fars. Les premières ruines de Persépolis date de 515 AV JC et sont caractéristiques du style architectural Achéménide. Ce site est reconnu comme patrimoine mondial de l’Unesco en 1979.

Ensemble avec « Naqsh-e-Rostam », situés à moins d’un kilomètre l’un de l’autre, ils font partie du complexe de Marvdasht. Tous deux ont l’espoir d’être reconnus au Patrimoine Mondial de l’Unesco. Les Bas-Reliefs sont symboles de la période Sassanide. Une des grottes taillées dans la roche laisse apparaître l’inscription d’Ardeshir I (226-241), fondateur de la dynastie, puis vint le Roi Shapur I, son successeur. Une des scènes de Bas-Relief est la représentation de la victoire de Shapur I, à cheval et tenant le bras de l’empereur Philippe l’Arabe. Il combattit les Romains aussi à plusieurs reprises. Une autre inscription est attribuée à Kartir, haut prêtre zoroastrien sous le règne de Shapur I et ses fils Hormizd (272-273) et Bahram (273-276).

JOUR 9 : SHIRAZ

Petit-déjeuner à l’hôtel et début des visites avec au programme la Maison Qavam ou Bagh e Narenjestan, le Bazar Vakil, le Hammam et la Mosquée. L’après-midi, promenade dans le Jardin Eram.

Nuit à SHIRAZ.

La Maison de Qavam est une maison traditionnelle et historique à Shiraz. Elle a été construite entre 1879 et 1886 par Mirza Ibrahim Khan. Les membres de la famille Qavam étaient des marchands originaires de Qazvin. Mais ils sont vite devenus actifs dans le gouvernement pendant la dynastie Zand, suivie par les Qadjar, et la dynastie Pahlavi. Le Qavam "Naranjestan" conserve l'élégance et le raffinement apprécié par les familles de la classe supérieure au cours du XIXe siècle. Les peintures sur les plafonds bas de la maison sont inspirées par l'époque victorienne d’Europe. Le porche miroir était un point focal de la maison, donnant sur un petit jardin qui a été conçu avec des fontaines, des palmiers, des dattiers, et des plantes à fleurs. Au cours de la seconde ère Pahlavi, la maison est devenue le siège de l’Asia Institute de l'Université Pahlavi, dirigée par Arthur Upham Pope (archéologue américain et historien de l’art iranien) et Richard Nelson Frye (universitaire américain d'études sur l'Asie centrale et l'Iran). La maison est aujourd'hui un musée ouvert au public.

Le Bazar VAKIL est le principal bazar de la ville, situé dans le centre historique de Shiraz. Cela rappelle que cette place de commerce a été établie au 11e siècle par Buwayhids, qui a été principalement rebâti par les « Atabaks » du Fars. Au 18e siècle, le régent Karim Khan Zand a renommé tout ce complexe. Le Bazar est un ensemble de cours, de bassins, de maison de bains, de minuscules échoppes et de places où l’activité commerciale allait des épices, aux tapis, aux cuivres et à tout l’artisanat du bois, des bijoux, des pierres… Comme tout bazar, on retrouve des mosquées et « Imâmzâdeh » construites à l’avant ou à l’arrière du bazar.

Le Hammam VAKIL est un très ancien bain ouvert au public à Shiraz. Construit par Karim Khan, il est une des œuvres du district royal, inclus parmi tous les autres édifices aussi bien administratif que religieux. Le monument est classé sous le numéro 917 de la liste nationale.

 

La Mosquée VAKIL de Shiraz est située à l’ouest, à côté de la porte d’entrée du Bazar Vakil. Elle a été construite entre 1751 et 1773 pendant la période Zand et restaurée sous le règne Kadjar. Vakil veut dire « régent », ou « ministre » de nos jours, ce nom a été donné par Karim Khan, le fondateur de la dynastie Zand. Shiraz a été gouvernée par ce dernier qui a, durant sa présence, fait bâtir et édifier beaucoup de bâtiments et de monuments.

Le Jardin d'Eram contruit au 13ème siècle au nord de la Rivière Khoshk comprend aussi un Palais dont la photo mythique reflète dans le bassin face à la maison. Mais ce qui marque le plus, c’est le jardin construit sous l'ère Kadjar au 19ème siècle, il est devenu sous la protection de l'Université de Pahlavi en sa période et devint École de Droit. Avant tout, ce sont d’immenses cyprès, roseraies, bassins, jardin botanique. Il est restait propriété de l’Université de Shiraz, quant au Palais, il n’est visible que de l’extérieur.

JOUR 10 : DEPART ET VOL DE RETOUR

Vers minuit, transfert à l’aéroport pour vol international vers pays d’origine.

Fin du Voyage.

Details

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