JOUR 1 : Vol de PARIS CDG à TEHERAN IKA
Nous avons préparé nous-mêmes ce fabuleux voyage vers la Grande Perse, en commençant par un vol direct AIR France : départ de Paris CDG à 12H20, arrivée à Téhéran à 20H20. Après les formalités de douane, rencontre avec l’équipe d’accompagnateur, assistance à l’aéroport et transfert à l’hôtel.
JOUR 2 : TEHERAN
Après le petit-déjeuner à l’hôtel, nous commençons la journée par quelques sites dans la capitale dont le Palais de Niavaran au Nord de Téhéran. Le déjeuner est prévu dans un restaurant de cuisine traditionnelle au cours de cette visite. L’après-midi se poursuivra en allant découvrir le Bazar de Tajrish et sa mosquée Imamzadeh Saleh. Dîner dans un restaurant local et retour à l’hôtel.
Le complexe Niavaran est situé à Shemiran. Il se compose de plusieurs bâtiments et monuments construits sous la dynastie des familles royales Kadjar et Pahlavi. Cet endroit doit sa notoriété au jardin de ce quartier de Niavaran, et était devenue la résidence d’été du Roi Fath-Ali sous la dynastie Kadjar. Un pavillon a été construit par Naser ed Din Shah de la même dynastie, baptisé à ce moment « la maison de Niavaran » et a été renommé plus tard « la maison Saheb Qarani ». Le pavillon du Roi Ahmad a également été construit sous cette dynastie dans les années qui ont suivi. Pendant le règne de la famille Pahlavi, une demeure moderne a été construite pour habiter et a été baptisée de nouveau « la maison Niavaran », bâtie spécialement pour la famille du Roi Mohamad Reza Pahlavi, d’inspiration occidentale et moderne, elle intègre aussi des éléments traditionnels, comme les colonnades et la cour intérieure. Tapis, porcelaines, ameublement style européen ornent les salles autrefois privés, ainsi que toutes les œuvres ayant appartenu à la Princesse Farah dont les artistes ont cotoyé la famille. Durant cette période « Pahlavi », le pavillon Ahmad Shahi servait de salon de réception des plus grands leaders venus du monde entier.
Imâmzâdeh Sâleh est une parmi les autres mosquées « Imâmzâdeh Sâleh » de l’Iran. Celle-ci est située Place Tajrish, près du Bazar pittoresque de Tajrish, au nord de la ville, dans le quartier Shemiran. La mosquée abrite la dépouille de Sâleh, un des douze fils de l’Imam Shi’ah, Musa al Kâdhim, et reste un des hauts sites religieux visités dans la région nord de Téhéran.
JOUR 3 : TEHERAN – SHIRAZ
Après le petit-déjeuner, visite du Palais Golestan à Téhéran. L’après-midi, transfert à la gare et départ pour Shiraz (départ prévu à 16H20). Nous voyagerons de nuit en wagont-lit pour sauvegarder une journée de visites et de découvertes, et préférons le train à l’avion pour éviter le temps perdu qui s’évalue à 4 heures avant l’heure de départ. De plus, ce moyen de transport est une façon pour profiter et s’imprégner des habitudes et traditions des iraniens. Chaque arrêt est une étape qui fait découvrir de nouveaux visages, car plus de mille kilomètres séparent Téhéran de Shiraz.
Le Palais Golestan : c’est littéralement le Palais du Pays des Roses, ancien complexe de la famille Royale Qajar (Kadjar), le plus ancien des monuments historiques de la capitale et l’état du Patrimoine Mondial. Le Golestan appartient à un groupe de bâtiments royaux dont les murs sont en boue de chaume, Arch. Historique de Téhéran (Citadelle). C’est un chef d’œuvre de jardins et de constructions qui collectionne les plus belles réalisations artisanales et abrite les présents offerts des pays européens entre le 18e et 19e siècles. Ce complexe compte pas moins de 17 structures comme des palais, des musées, des lieux de réception, des halls. La plupart de ces bâtiments ont été réalisés sur une durée de 200 ans des Rois Qajar. Tous ces palais servent à différents évènements, cérémonies des plus importantes. C’est aussi un lieu d’archives comme la Collection Photographie Royale « Album Khane », la librairie Royale de Manuscrits « Ketabkhâneh Nosakhe Khati » et les archives des documents « Markaze Asnad ».
DEJEUNER DANS UN RESTAURANT LOCAL DURANT LA VISITE ET DINER DANS LE TRAIN.
NUIT DANS LE TRAIN.
JOUR 4 : SHIRAZ
Nous arrivons à 7H00 le matin, transfert de la gare à l’hôtel pour enregistrement. Journée complète de visites et de tours en commençant par le Complexe Vakil (bain, musée, bazar), tout près de la Citadelle Karimkhani, ainsi que la Tombe du Grand Poête Hâfez. Déjeuner durant la visite dans un restaurant local.
La Mosquée VAKIL de Shiraz est située à l’ouest, à côté de la porte d’entrée du Bazar Vakil. Elle a été construite entre 1751 et 1773 pendant la période Zand et restaurée sous le règne Kadjar. Vakil veut dire « régent », ou « ministre » de nos jours, ce nom a été donné par Karim Khan, le fondateur de la dynastie Zand. Shiraz a été gouvernée par ce dernier qui a, durant sa présence, fait bâtir et édifier beaucoup de bâtiments et de monuments.
Le Hammam VAKIL est un très ancien bain ouvert au public à Shiraz. Construit par Karim Khan, il est une des œuvres du district royal, inclus parmi tous les autres édifices aussi bien administratif que religieux. Le monument est classé sous le numéro 917 de la liste nationale.
Le Bazar VAKIL est le principal bazar de la ville, situé dans le centre historique de Shiraz. Cela rappelle que cette place de commerce a été établie au 11e siècle par Buwayhids, qui a été principalement rebâti par les « Atabaks » du Fars. Au 18e siècle, le régent Karim Khan Zand a renommé tout ce complexe. Le Bazar est un ensemble de cours, de bassins, de maison de bains, de minuscules échoppes et de places où l’activité commerciale allait des épices, aux tapis, aux cuivres et à tout l’artisanat du bois, des bijoux, des pierres… Comme tout bazar, on retrouve des mosquées et « Imâmzâdeh » construites à l’avant ou à l’arrière du bazar.
Khwaja Shams-Ud-Din Muhammad Hâfez-e-Shirâzi” connu sous le nom HAFEZ était un poète iranien inspiré des mérites de l’amour et du vin et de l’hypocrisie de la religion. Ces œuvres sont à l’apogée de la littérature perse et sont la lecture courante de tout iranien qui en possède au moins un exemplaire. Sa vie et ses poèmes ont été l’objet de beaucoup d’analyses, commentaires et interprétations, qui a influencé et écrit plus que n’importe quel auteur. Encore de nos jours, des journalistes iraniens se réfèrent à ses œuvres, ainsi que tous les arts comme la peinture, la musique, la calligraphie sont inspirés des poèmes de HAFEZ. Des traductions, des interprétations et des adaptations de ses œuvres ont été réalisées pour être rendues accessibles au plus grand nombre.
HAFEZ est né à Shiraz. Ses parents étaient originaires de Kazerun, dans la province du Fârs. Malgré son influence profonde, ses effets sur le mode de vie iranienne, et sa popularité, beaucoup de détails sur sa vie sont restés méconnus. Beaucoup d’anecdotes sont devenues incontournables sur ses débuts et les sketches « tazkiras » mentionnent son manque de sérieux et de morale. Pourtant, très jeune, il mémorise le Coran comme personne et se donne le titre de Hâfez (plume) qu’il utilisera plus tard comme nom d’auteur. La préface du « Divân », dans laquelle il est question de ses débuts, a été écrite par un écrivain contemporain Mohammad Golandâm. Cet auteur et Qâsem Gani ont rédigé les compilations des œuvres de Hâfez, édités sous un langage moderne, ainsi que Parviz Natel-Khanlari.
OPTIONAL TOUR IN SHIRAZ
Abu-Muhammad Muslih al-Din bin Abdallâh Shirâzi, plus connu sous le nom de SAADI, puis Saadi de Shiraz était l’un des plus réputés poètes et homme de littérature perse de la période médiévale. Il n’est pas seulement un journaliste écrivain de l’époque, mais aussi reconnu pour ses inspirations occidentales. Son écriture de grande qualité, sa richesse de pensées morales et sociales l’ont placé au plus haut rang de la littérature. Saadi est largement reconnu comme le plus grand poète de la traditionnelle littérature classique perse. Né à Shiraz en 1210, très jeune, son père mourut et raconte dans ses mémoires d’enfant tous ses souvenirs d’enfance et de son père lors des festivités.
Dans sa jeunesse, Saadi a connu la pauvreté et les épreuves de la vie. Il a quitté sa ville natale pour rejoindre Baghdad et poursuivre une meilleure éducation. Très jeune, il rentra à l’Université Nizamiyya, où il étudia les sciences islamiques, les lois, la gouvernance, l’histoire, la littérature Arabe, et la Théologie Islamique. Il revient à Shiraz en 1257 et construit son jardin et bassin où l’on se receuille encore. L’année suivante, il raconte dans ses poèsies la tombée du Caliphat Abbasid et la destruction de Baghdad par l’invasion des Mongoles en février 1258. Quand il réapparut dans sa ville natale, il est à l’aube de
sa quarantaine, Shiraz est sous le règne de Atabak Abubakr Sa’d Ibn Zangy de 1231 à 1260, et vit des jours heureux dans une relative tranquillité parmi tous les plus grands de sa province.
JOUR 5 : SHIRAZ – YAZD
Tôt le matin, route vers Yazd (440 kms), en chemin, arrêt pour la visite de Persépolis à Marvdasht et Pasargade. Déjeuner dans un restaurant local pendant les visites.
« Persépolis », désigne la Cité Perse, aussi connue sous le nom « Takhteh Jamshid ». Le Trône de Jamshid, était la capitale de l’Empire Achéménide (550 AV JC). La Ville des Perses est située à 60 kms au nord-est de Shiraz dans la province du Fars. Les premières ruines de Persépolis date de 515 AV JC et sont caractéristiques du style architectural Achéménide. Ce site est reconnu comme patrimoine mondial de l’Unesco en 1979.
« Pasargadae », capitale du Roi Cyrus le Grand (530/559 AV JC) était une ville de l’ancienne Perse et reste aujourd’hui un site archéologique également classé dans le Patrimoine Mondial de l’UNESCO. Le plus important monument de Pasargadae est le tombeau de Cyrus le Grand, simple chambre funéraire construite sur un socle à 6 degrés, entouré d’un jardin à l’époque, lequel est long de 3.17 m sur 2.11 de largeur et haut avec une entrée étroite et basse. On suppose qu’il s’agit du tombeau de Cyrus II le Grand, même s’il n’y a pas de preuve évidente, les historiens grecs s’accordent à dire qu’ils croient aussi à la présence d’un tombeau. Quand Alexandre commença à piller et détruire Persépolis, il a rendu une visite sur le tombeau de Cyrus…
Arrian, un auteur antique du 2e siècle AV JC a écrit que Cyrus avait ordonné à un l’un de ses guerriers Aristobulus de rentrer à l’intérieur de la chambre, et là, il découvrit un sarcophage en or, des ornements de pierres précieuses et une inscription sur la tombe…
L’après-midi, arrivée à Yazd. Enregistrement à l’hôtel et départ pour la place Amir Chakhmagh, Pahlevani et les rituels de la Maison de la Force.
Le complexe Amir Chakhmaq est une prédominante structure architecturale à Yazd, remarquée par sa forme symétrique. C’est une mosquée située sur une place du même nom. Comme partout on y retrouve le caravansarail, le hammam, un « tekyeh » pour les représentations, un puits d’eau froide et une pâtisserie. A la tombée de la nuit, le bâtiment s’illumine au crépuscule et au coucher de soleil de douze lumières clignotantes à l’intérieur des arches et rend un véritable spectacle. Pendant la guerre Iran Irak, les soldats irakiens et afghans sont venus s’abriter et habiter dans l’enceinte de la Place Chakhmaq.
La place Amir Chakhmaq, selon le Dr Vahdat Zad, un historien spécialisé dans l’architecture, qui a travaillé essentiellement sur les aspects spatiaux de la place, a été contruite au 15e siècle entre 1418 et 1438 par Jalal-al-Din Amir Chakhmaq, le gouverneur de Yazd à l’ère Timurid. Cette place a été établie sur le côté nord d’une importante mosquée, appelée la Vieille Mosquée, connue aujourd’hui sous le nom de la Mosquée Amir Chakhmaq. Elle a été inaugurée sous la présence du gouverneur Haj Qanbar Jahanshahi, lequel construisit le bazar, le caravansarail sur les côtés de la place.
Beaucoup d’endroits de cette place ont été détériorés jusqu’au 18e siècle à l’ère Safavide, jusqu’à ce que Bahador Khan Shams Yousef Meibodi rénova quelques endroits et reconstruisit le caravansarail au même endroit. Le complexe subit de nouvelles érosions jusqu’à la fin du 19e siècle, quand selon le Dr Vahdat Zad, le « Tekyeh » a été reconstruit à l’entrée du Bazar par Abu Al Qasim Rashti.
La place a encore connu de nombreux changements par le passé et connut une période de modernisation sous la dynastie de Reza Shah. En 1935, une nouvelle rue baptisée Pahlavi, dans la partie nord de la place, qui donnait accès à l’entrée du Bazar, fût démolie. Il paraît que le Caravansarail a été détruit aussi dans la même période, afin de donner une forme rectangulaire à ce complexe.
En 1943, notamment, l’implantation de la rue Soraya, de démolition en transformation, probablement jusqu’en 1950, selon encore le Dr Vahdat Zad, où les rues Soraya et Reza Shah se rejoignaient, il ne restait plus rien de ressemblant à la place. La municipalité essaya même de détruire le Tekyeh suite à des effondremments , mais l’office d’archéologie s’y opposa fortement. Si bien qu’ils renforcèrent les deux arcades des deux côtés en 1963 pour éviter d’autres catastrophes.
« Pahlavani et Zoorkhâneh » : l’Unesco reconnut ses rituels de sport (varzech) appelés « sport Pahlavani » ou « sport de Bastany », un système d’entraînement sportif qui à l’origine était prévu pour entraîner les guerriers. C’est un combiné d’arts martiaux, callisthénie (qui ressemble à la gymnastique suédoise), un entraînement soutenu rythmé par une musique bien particulière. L’Unesco a reconnu ce sport parmi les plus grands au monde ou compétition, qui émerge de la période pré-islamique Perse (le Zoroastrianisme, le Mitraïsme et le Gnosticisme) avec la spiritualité de l’Islam Shia et du Soufisme. Pratiqué sous un dôme appelé « zoorkhâneh », maison de la force, les séances d’entraînement consistent principalement à des mouvements de gymnastique rituels et à la pratique d’un combat appelé « Khosti Pahlavani ».
La lutte traditionnelle iranienne « khosti » date d’avant l’ancienne Perse et des Parthes et on dit qu’elle avait été pratiquée par Rustam, héros mythologique de l’épopée Shahnameh. Pendant que d’autres sports folkloriques surgissaient dans différentes ethnies, le sport de combat restait la particularité des « zoorkhâneh ». Le but principal était de fabriquer des guerriers avec un esprit éguisé de fierté pour les combats à venir.
Quand les Arabes envahirent la Perse aux environs de 637, les zoorkhânehs ont servi de lieux de rendez-vous secrets pour entretenir l’esprit de patriotisme et de solidarité. Parfois, les envahisseurs reprenaient en main les rebelles des Maisons de la Force, mais de nouveaux endroits naissaient pour mieux se reformer. Ensuite, l’Islam Shia et surtout après le développement du Soufisme au 8ème siècle, le « varzech Pahlavani » s’imprégna des composantes philosophiques et spirituelles. Des hymnes religieux ont apparu pendant l’entraînement avec comme mécène le premier Imam Shiite Ali.
Le « varzech e Bastani » était très populaire au 19e siècle, jusqu’au règne du Roi Qajar, Nassar al Din Shah (1848-1896). Chaque 21 Mars à Norouze (le Nouvel An Iranien), se tenaient des compétitions dans la Cour du Shah et le Shah lui-même présentait le vainqueur avec un brassard (bazoo-band).
Le sport connut une période de déclin et était considéré comme une relique du passé, jusqu’à ce que la dynastie Pahlavi en 1920, prît une approche différente, reliant les coutumes de l’ancienne Perse comme pour ajouter à ce sport toute sa noblesse par rapport aux autres pays du Moyen Orient moins développés. Il tenta de faire revivre la tradition et la pratiqua lui-même. C’est jusqu’à la fin de son règne que les derniers combats ont eu lieu.
Suite à la Révolution de 1979, la tradition perdit beaucoup de sa popularité car le nouveau régime encourageait volontiers à effacer tout rappel de la période pré-islamique, dont le Gnostique, les chants Mithraiques et tout autre rituel des Zoorkhâneh. Mais cela n’a pas duré, finalement, l’Etat Islamique d’Iran a recommencé à promouvoir cette pratique comme symbole de la Force et de la Fierté de cette culture. Aujourd’hui, le Varzech Pahlavani est devenu la raison pour laquelle la lutte et la compétition de lancer de poids compte beaucoup d’iraniens lors des combats internationaux.
L’importance d’attirer de jeunes membres a été un enjeu majeur de tout temps. Les suggestions étaient d’accorder aux plus jeunes les tâches en plus de la pratique au lieu de les attribuer seulement aux séniors. Le IZSF a été fondée en réponse à cela. Ces dernières années, le sport gagne en popularité dans les pays adjacents, comme l’Irak, l’Afghanistan.
La séance de Varzech e Bastani commence par l’entraînement au lancer de poids et calisthénique, en utilisant aussi une paire de clubs en bois « mil ». S’ensuivent des exercices de jonglerie et de tournoiements, dans le but de développer la force à son extrême. Les athlètes bougent en cadence avec le battement de tambour. Chaque séance se termine avec les salutations des participants.
Les Zoroastriens croyaient que le développement physique et la force mentale pourrait servir à l’amélioration de la spiritualité. Thus, en plus de préparer les guerriers à la bataille, cherchait en eux la gentillesse, l’humilité, et cultiver d’autres forces cachées. Les étudiants étaient instruits dans la pure éthique traditionnelle et la chevalerie. On attendait de leur part la pureté, le vrai, le bon caractère et ensuite un corps fort. Mais pas l’inverse. En acquérant le rang de héros (pahlevan), il fallait savoir maitriser ses capacités physiques, observer les règles de la religion et passer les étapes du Gnosticisme. Les principes de rester non prétentieux étaient récités lors des réunions : « apprendre à être modeste, si vous voulez apprendre, Un pays fort ne se laisse jamais inonder par une rivière. » selon Kanz Ol Haghayegh.
JOUR 6 : YAZD – ISFAHAN
Après le petit-déjeuner, visite du Temple du Feu Zoroastrien, du Jardin Dowlat Abad et de la Prison Alexandre.
Le Temple du Feu Zoroastrien, son bâtiment principal est d’une hauteur d’environ 21 mètres dans un large jardin arboré de cyprès et de pins. La beauté spéciale de ce bâtiment tient à la statue et aux pierres qui ornent le fronton de l’immeuble. On peut y lire « Bonne Parole, Bonne Pensée, Bonne Action ». A l’intérieur du temple, on peut apercevoir à travers une vitre le feu sacré ; dans un grand vase en métal, des bûches brûlent pour témoigner de la pureté, de la vérité et de la bonté divine et ce feu est entretenu depuis 1500 ans.
Le Jardin « Dowlat Abad », de tous les jardins de Yazd, il est le plus ancien. Connu dans le monde entier pour sa haute tour du Vent de 33 mètres sur 8. Il est enregistré depuis le 23/12/1346 sous le n°774 au patrimoine de l’Unesco.
La Prison Alexandre est devenue une école coranique et date du 8e siècle. En fait, elle fait partie du Mausolée des Douze Imams. La construction commença en 631 par le mystique Zia Hussain Razi, complétée par son fils, Majd Ali Hassan et Shaffarudin. Ce bâtiment a été creusé au centre à 5 mètres de profondeur au dessous de la cour centrale, et son dôme atteint les 18 mètres en hauteur. Sa beauté indéfinissable dépend de ses couleurs bleu et or qui le décorent.
Déjeuner dans un restaurant local pendant la visite. L’après-midi, route vers Isfahan (322 kms) via Naïn et en chemin, visite de la Mosquée Jameh. En soirée, arrivée à Isfahan. Le soir, promenade pittoresque pour découvrir les vieux ponts CI-O-CE Pol (33 Arches) et Khaju.
La Mosquée JAMEH de Naïn est la grande, la monumentale de la ville, dans la province d’Isfahan. C’est une des plus anciennes mosquées de l’Iran, protégée par l’Organisation de l’Héritage Culturel Iranien. Elle date du 9ème siècle et s’acheva au 11ème siècle par les intérieurs en briques, véritable œuvre artisanale.
JOUR 7 : ISFAHAN
Journée complète de visites dans la ville nommée « Nesfé Jahan », la Moitié du Monde à l’époque Safavide où l’on va découvrir la Place Naqh e Jahan, la Mosquée Emam, le Palais Ali Qapu, la Mosquée Sheykh Lotfollah, le vieux Bazar, le Palais Tcheh Sotoon. Déjeuner dans un restaurant local durant la visite.
La Place Nagh e Jahan, est située au centre de la ville. Construite entre 1598 et 1629, c’est maintenant un centre historique reconnu par l’Unesco. 160 mètres en largeur et 560 mètres en longueur. La place est entourée de bâtiments qui datent de l’ère Safavide.
La Mosquée Lotfollah, salon privé du Harem du Shah. C’est un des quatre monuments dominant face au Palais qui a été construit en premier. La Cour Royale se l’était appropriée pour elle-même, alors que la Mosquée était conçue pour le public. Pour cette raison, la Mosquée n’a aucun minaret et est d’une plus petite taille. Effectivement, quelques occidentaux de la période Safavide ne prêtait même pas attention à celle-ci. Ce n’est qu’aux siècles derniers quand les portes se sont ouvertes au public, que les gens du peuple ont pu admiré l’effort réalisé par le Shah Abbas pour y installer les femmes de son harem ; le travail exquis de céramique est de loin supérieur à la céramique qui couvre la Mosquée Jameh.
Le Palais Ali Qapu est une vaste demeure résidentielle qui marque l’entrée du Palais Royal du Shah Abbas, Il s’étend de la Place Naqsh e Jahan au Boulevard Chahar Bagh. Le nom est composé de Ali, nom arabe et Qapu, nom d’origine turc relié à la Porte d’Ali, rapporté d’Irak du Tombeau de l’Imam Ali selon une légende. A l’époque Safavide, on rivalisait le nom Ali del’empire Ottoman et de leur cour. C’était là encore que la Monarchie recevait tous les nobles visiteurs et ambassadeurs étrangers. Le Shah Abbas, pour la première fois, célébra le Norouze (premier jour de l’an) en 1006. Sa structure est rectangulaire, haute de 48 mètres, à 6 étages, et a en façade une large terrasse supportée par des colonnes en bois. Au 6ème étage, se tenaient les réceptions royales et banquets. Les plus grandes pièces se trouvent à cet étage.
La décoration des banquets abondent dans les couloirs de vaisselles en tous genres. Le 6ème étage était appelé populairement le salon de musique tellement la musique et les sons prenaient une ampleur sonore. Des galeries, on pouvait assister à tous les défilés ou matchs de polo ou autre course de cheval.
JOUR 8 : ISFAHAN – KASHAN
Après le petit-déjeuner, visite de la Cathédrale Vank et route en direction de Kashan (218 kms). En chemin, visite de Natanz. Déjeuner dans un restaurant local durant les visites.
La Cathédrale Vank est une des plus anciennes églises établies dans la cité Jolfa en 1606 par les centaines de milliers d’Arméniens déportés à la guerre Ottoman entre 1603 et 1618 réinstallés par le Shah Abbas 1er. Le quartier traversé par la rivière Zayandeh est marqué par son côté éclectique de tous les missionnaires venus d’Europe, mercenaires, et voyageurs. La chronologie des bâtiments est presque facilement traçable par sa diversité des styles et de ses contrastes tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.
Tour en option à ISFAHAN
La Mosquée des Minarets Tremblants « Menar e Jomban » est un monument dont la construction date du 14ème siècle à Isfahan et a été conçue pour couvrir la Tombe de Amu Abdollah Soqla. Sa caractéristique particulière est que si l’un des minarets tremble, l’autre aussi en même temps.
A Kashan, visite de la Maison Borudjerdi et du Jardin de Fin.
Le Jardin de Fin ou « Bagh e Fin », situé à Kashan est un jardin persan historique. Il comprend le hammam, où Amir Kabir, le Chancellier Qajarid a été assassiné ; son meurtrier était envoyé par le Roi Nasseredin en 1852. Plus tard en 1590, le Jardin de Fin a évolué et reste le plus ancien jardin d’Iran.
Les origines du Jardin sont peut être antérieures à la période Safavide. Quelques sources indiquent que le jardin avait été délocalisé d’un endroit à un autre, mais aucune preuve matérielle ne peut confirmer ces dires.
Les installations de ce jardin et sa forme actuelle ont été réalisées par le Roi Abbas 1er de Perse (1571-1629), comme un jardin traditionnel du village voisin de Fin, situé à quelques kilomètres au sud ouest de Kashan.
Le jardin a encore évolué sous le règne de la dynastie Safavide, jusqu’à Abbas II de Perse (1633-1666). Il a été hautement reconnu pendant le règne du Roi Fath Ali Qajar et s’est étendu considérablement. Il a subi de nombreux dommages souffrant de négligence et a été très endommagé jusqu’en 1935. C’est devenu enfin une Propriété Nationale de l’Iran ; le 8 septembre 2007, le Jardin de Fin a été soumis à la liste de l’Unesco et a été le 18 juillet 2012 classé au Patrimoine Mondial de l’Unesco.
La Maison Borudjerdi « khâneh e Borujerdihâ » est une demeure historique située à Kashan. La maison a été construite en 1857 par l’architecte Ustad Ali Maryam pour le mariage de Hadj Mehdi Borudjerdi, un riche commerçant. Le marié descendait d’une famille influente Tabatabaei, qui a également construit la Maison Tabatabaei quelques années plus tôt.
Cette demeure se compose d’une cour rectangulaire magnifique, ornée de murs peints par le Peintre Royal Kamal Ol Molk. Trois tours du Vent, hautes de 40 mètres aident à garder la demeure fraîche en été par grande chaleur en utilisant les vents qui refroidissent même en période chaude. Elle possède trois entrées aux caractéristiques classique de l’Architecture Traditionnelle Perse, autant à l’extérieur qu’à l’intérieur (biruni/daruni ou andarun). La construction a duré 18 ans et a recensé plus de 150 artisans.
JOUR 9 : DEPART ET VOL DE RETOUR
A 9H15 le matin, vol AIR France vers Paris et fin du mémorable voyage dans la Grande Perse. En espérant vous revoir à nouveau dans un nouveau programme en Iran.
TOURS EN OPTION :
D’autre sites tout aussi intéressants ne sont pas inclus dans le programme mais peuvent être rajoutés à la demande et feront l’objet d’un supplément.
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