JOUR 1 : TEHERAN
Arrivée à Téhéran IKA du pays d’origine pour un fabuleux voyage dans la Perse du Nord préparé par nos soins. Accueil et rencontre avec l’équipe d’accompagnateur. Formalités de visas et transfert à l’hôtel.
Nuit à Téhéran.
JOUR 2 : TEHERAN
Après le petit-déjeuner, journée complète de visites et d’excursions au nord de la ville et plus au centre de la capitale pour les musées. Au programme :
Palais Saadat Abad qui a accueilli bon nombre de grands leaders du monde entier
Bazar de Tajrish au nord ouest de la ville dominé par les montagnes de l’Alborz
Musée d’Archéologie Iran Bastan plus au centre de la capitale
Musées de la Joaillerie, de la Céramique et Verrerie (Abgineh), célèbres pour leurs merveilleux trésors.
Le Complexe Saad Abad a été construit par les monarchies Kadjar et Pahlavi et il est situé dans le quartier nord de Téhéran, appelé Shemiran, les plus beaux quartiers car ils sont proches des montagnes et le climat y est plus vite rafraichissant en été. L’actuel résidence du Président actuel est situé pas très loin de celui-ci.
Il a été bâti en premier par la dynastie Kadjar au 19ème siècle. Reza Pahlavi, son successeur en 1920 y a vécu jusqu’à ce que son fils, Mohamad Reza Pahlavi en 1970 lui succède. A la révolution en 1979, la demeure royale devint un musée où l’on peut admirer le style contemporain qui allie le style perse et l’ameublement français.
Tajrish est un quartier le long de l'extrémité Nord de Téhéran, la capitale de l'Iran. Ce quartier est l'une des plus vieilles parties de Téhéran et est devenu tardivement prisé par les riches à cause de son faible niveau de pollution. En effet, cette partie de la ville est située le long des montagnes au nord de Téhéran. Tajrish est situé dans le district de Shemiran. En 2006, le quartier avait 86 000 habitants. Jusqu'en 1970, Tajrish et son voisin Shemiranat sont de petites villes le long de l'extremité de Téhéran souvent utilisé pour les loisirs par les habitants de la ville. Ce secteur était relativement déconnecté du cœur du tissu urbain de Téhéran mais était facilement accessible et devient un lieu populaire vacationing spot.Avec l'augmentation de la population et le besoin de plus d'espace à partir de 1970, Tajrish finalement gagne une population relativement dense et deviendra mieux connecté avec le reste de la ville. Tajrish a un vieux bazar et un mausolée appelée Imam Zadeh Saleh, tous deux sont des lieux touristiques populaires.
La place Tajrish est l'une des parties les plus actives de Téhéran, avec des terminaux de bus et de taxi, centre commerciaux (incluant l'exclusive Tandis Center) et beaucoup de restaurants. Le rond-point de Tajrish est le début de l'avenue Vali-ye Asr, la plus longue voie de Téhéran.
Le musée National est le plus riche et complet de tout l’Iran, s’il fallait résumer les visites de musées, ce serait biensûr ce musée situé en plein cœur de la capitale qu’il faudrait voir. Il regroupe tous les chefs d’œuvre de l’art iranien dans deux bâtiments distincts, l’un est consacré aux civilisations préislamiques, l’autre consacré à l’art musulman. Le premier bâtiment est le plus ancien ce qui correspond mieux à ce que l’on voit, figurines, vestiges, vaisselle depuis l’époque néo-sassanide, à la période élamite par les anciens villages comme Sush, les Rois de Perse.
Dans le plus récent bâtiment, le musée d’Art Islamique est construit selon un plan traditionnel de cour centrale et bordée de quelques grandes salles d’exposition, consacrées à la religion et tout ce qu’elle a inspiré aux créateurs artistiques depuis l’époque où la religion s’est imposée en Iran.
Le mot âbguineh signifie « verre » en persan. Le Musée du Verre et de la Céramique, situé en plein cœur de Téhéran, est consacré aux objets fabriqués avec ces deux matériaux. Les collections du musée nous transportent aux époques lointaines et nous aident à imaginer la vie quotidienne des gens qui vivaient en Iran dans le passé, depuis le 5ème millénaire AV JC jusqu’au début du 20ème siècle. Une visite attentive du musée permet de suivre l’évolution des techniques de la fabrication et de la décoration des objets en verre et en céramique.
Construit il y a environ 90 ans pour Ghavâm-ol-Saltaneh, il était la résidence et le bureau de cet homme politique influent, cinq fois premier ministre de 1921 à 1952. Ce lieu (le bâtiment et le jardin de sept mille mètres carrés qui l’entoure) fut utilisé par Ghavâm-ol-Saltaneh jusqu’en 1953. Il fut ensuite vendu à l’ambassade d’Egypte et resta en possession de celle-ci pendant sept ans. la résidence de Ghavâm ol-Saltaneh fut alors récupérée par l’Etat iranien et devint le siège de la Banque Commerciale (Bank-e Bâzargâni). En 1976, le Bureau de l’impératrice Farah Pahlavi acheta ce lieu en vue d’en faire un musée. Les travaux de restauration effectués pendant deux ans furent menés par un groupe d’architectes iraniens, français et autrichiens. Les évènements sociopolitiques de la Révolution de 1979 retardèrent l’ouverture du musée, dont l’inauguration eut lieu en février 1980. Le Musée Abguineh est administré par l’Organisation de l’Héritage Culturel de l’Iran et fait partie du patrimoine national depuis 1998.
JOUR 3 : TEHERAN – QAZVIN (162 kms)
Après le petit-déjeuner, sortie de l’hôtel et route vers Qazvin. Arrivée et transfert à l’hôtel avant de commencer les visites de la ville. Au programme :
Mosquée Jameh (Vendredi)
Palais Tchehel Sotoon (40 Colonnes)
Musée d’Anthropologie
Hammam Kadjar (Qajar)
Qazvin était une capitale antique dans l'Empire persan et est de nos jours connu comme la capitale de calligraphie de l'Iran. C’est aussi connu par son Baghlava, des modèles de tapis, les poètes, le journal politique et pahlavi (le Milieu persan).
Au recensement 2011, sa population était 382 000 habitants. Localisée à 150 kms, au nord-ouest de Téhéran, dans la Province de Qazvin, à une altitude d'environ 1800 m au-dessus du niveau de la mer. Le climat est froid, mais sec, en raison de sa position au sud de la chaîne de montagne de l’Alborz, appelée KTS ATABAKIYA. La ville était une ancienne capitale de l'Empire perse sous Safavide. C'est une capitale provinciale aujourd'hui qui a été un centre culturel important partout dans l'histoire. Les conclusions archéologiques dans la plaine Qazvin révèlent qu’elle daterait de neuf millénaires.
Qazvin fait le lien géographiquement entre Téhéran, Isfahan et le Golfe Persique à la côte Caspienne et à l'Asie Mineure, d'où son emplacement stratégique partout dans les âges. Elle a été fondée par Shapur II, le roi de la Perse 250 CE sous l’Alose, ce qui veut dire « heureux », avec de nombreuses forteresses pour se défendre lors des tensions diverses de la région. Le Shah Abbas avait déplacé la capitale à Isfahan. Puis après de nombreux batailles faisant 12000 morts chrétiens par les forces du Royaume Géorgien, Qazvin a connu une période plus heureuse et a même été un centre de commerce grâce à sa situation géographique entre Téhéran et l’Asie Mineure.
La mosquée du Vendredi a été fondée par le calife abbasside Harun Al Rashid au 8e siècle. Elle a été réaménagée comme la plupart au fil des siècles jusqu’au 19e sous l’époque des Qadjars. L’intérieur est remarquée par ses calligraphies de la période médiévale. Des rénovations sont en cours encore de nos jours.
La fondation de la mosquée a été conçu sur un temple zoroastrien et malgré l’invasion mongole qui a tout détruit sur son passage, elle reste encore à son heure de gloire. Une partie est devenue bibliothèque, un puits, un dortoir, et maintenant sous la protection de l’organisation de l’Héritage Culturel Iranien depuis 2013.
Le Palais Tchehel Sotoon est un large pavillon de l’époque Safavide au milieu d’un parc central du vieux Qazvin. Il a été racheté par la municipalité, qui après de nombreuses rénovations, restructurations l’a transformé en musée.
Le musée d’anthropologie se tient dans un monument acquis par le patrimoine culturel et tourisme de Qazvin, qui s’est investi dans sa rénovation et après l’évolution de ce bâtiment a fondé le Musée d’Anthropologie de Qazvin. Ce lieu est consacré à la présentation de trois ethnies et de ses métieurs, costumes.
Le Hamman Qajar : Un peu à l’écart du bazar, on peut voir un très ancien Caravansarail de belle architecture du 19e siècle sur l’ancien parc et jardin de palais safavide (Sad ol Saltaneh). A l’époque Qadjar, huit portes ornaient l’entrée de la ville. Actuellement, il n’en reste que deux, ornées de céramiques aux motifs floraux, géométriques et figuratifs. Le Hammam est un espace séparé en deux parties pour hommes et femmes et offre une vue surprenant en raison de son architecture octogonal et à ses six alcoves élégantes et totalement organisées. Ce hammam était surnommé le « Bain Royal » Hammam é Shah, pour le Shah Abbas Safavi, il n’en reste pas moins un merveilleux bain que l’on aimerait volontiers utiliser pour ce dont il a été conçu…
JOUR 4 : QAZVIN – ZANJAN – TABRIZ (467 kms)
Après le petit-déjeuner, route vers Tabriz, prochaine étape du circuit et en chemin, arrêt et visites à Zanjan. Au programme :
Dôme de Soltanieh
Lavoir de Zanjan ou musée
Nuit à Tabriz.
La principale des ruines de Sultaniya est le mausolée de l'Il-Khan Oldjaïtou, connu sous le nom de Dôme de Soltaniyeh. La structure, érigée entre 1302 et 1312, possède un des plus vieux dômes à double coque du monde. Son importance dans le monde musulman pourrait être comparée à celle de la coupole de Brunelleschi, à Florence, dans l'architecture chrétienne. Le dôme de Soltaniyeh a ouvert la voie à des constructions en coupole plus audacieuse, comme le mausolée de Khoja Ahmed Yasavi et le Taj Mahal.
La plus grande partie de la décoration extérieure a été perdue, mais l'intérieur conserve ses superbes mosaïques, faïences et peintures murales.Le dôme, d'un poids estimé à 200 t s'élève à 49 m de sa base et est actuellement en train de subir une restauration visant à le préserver. En 2005, l'UNESCO a reconnu Soltaniyeh comme un des sites appartenant au Patrimoine mondial.
Aujourd’hui devenu musée d’anthropologie de Zanjan, le monument historique de Rakhtshooy Khaneh qui signifie en persan lavoir se trouve dans la partie historique de la ville de Zanjan et a été construit il y a près de 20 siècles. Ce lavoir était utilisé pour le lavage des vêtements par les femmes de la ville et des alentours. Là encore règne une atmosphère d’antan agréable à regarder et pas toujours si lointaine pour certains villages. Il a été construit par deux frères nommés Mashad Akbar et Mashadi Esmail.
JOUR 5 : TABRIZ
Journée complète de visites dans la cité du Tapis et de bien d’autres chefs d’œuvre au cœur de la province de l’Azarbadjian, Tabriz. Connu aussi pour ses spécialités culinaires, son bazar à découvrir longuement…
Mosquée Bleue
Musée de Tabriz
Grand Bazar
Nuit à Tabriz.
Tabriz est la capitale de la province de l'Azerbaïdjan oriental, au nord-ouest de l'Iran (Azerbaïdjan iranien). Elle se trouve sur le cours de la rivière Talkheh (aussi appelée Aji-Chāi), près du lac d'Ourmia, à proximité des frontières de la République d'Azerbaïdjan et de l'Arménie. Sa population s'élève à plus de 2 100 000 habitants en 2015 pour 45,481km² ce qui fait de Tabriz, la ville la plus dense au monde.
Le site de Tabriz est habité depuis la Préhistoire et il reste des traces d'occupation de l'âge du Fer. En 2002, plusieurs tombes sont découvertes près de la mosquée bleue de Tabriz. Les analyses au carbone 14 réalisées par l'université Allameh Tabatabi ont démontré qu'elles dataient au moins de 1800 AV JC. Le résultat des fouilles est conservé dans le musée de l'Âge du Fer de Tabriz. La première référence faite à Tabriz figure sur une tablette de pierre de l'époque du roi assyrien Sargon II, à la fin du 8ème siècle AV JC.
Après la conquête de la Perse sassanide par les Arabes musulmans, la tribu yéménite Azd s'installe à Tabriz. La ville connait alors un certain développement, au point que le géographe arabe Yaqout affirme au 8ème siècle que Tabriz n'était qu'un village avant l'arrivée des Arabes. En 791, la ville est détruite par un tremblement de terre. Zubayda, épouse du califeabbasside Haroun al-Rachid, permet par ses dons la reconstruction et l'embellissement de la ville.
À partir de la fin du 10ème siècle, Tabriz vit une période troublée. Elle devient la capitale de dynasties locales qui étendent leur pouvoir sur la région. En 1227, la ville est conquise par Gengis Khan et intégrée au vaste empire mongol. Elle se relève à partir de 1270, date à laquelle Abaqa Khan, petit-fils de Gengis Khan et fondateur de la dynastie des Ilkhanides, se fixe à Tabriz pour sa
position privilégiée près des vastes prairies du nord-ouest de l'Iran actuel. En 1295, Ghazan Khan en fait le centre administratif de son empire, qui s'étend de l'Anatolie à l'Amou-Daria, et du Caucase à l'océan Indien. Sous son règne sont élevées de nouvelles murailles et de nombreux bâtiments publics, des écoles et des caravansérails.
La ville est fréquentée par les marchands étrangers qui fréquentent la route de la Soie. On rencontre même des marchands italiens, tels Marco Polo qui traverse Tabriz alors qu'il rentre de Chine. Il décrit « une grande ville entourée de beaux et agréables jardins. Elle est excellemment située et on y trouve des marchandises venues de toutes les régions. Les marchands latins et en particulier les Génois s'y rendent pour acheter des marchandises.
La ville attire aussi les savants, comme Grégoire Choniadès, qui y séjourne vers 1295 pour y recevoir l'enseignement du savant Shams al-Din al-Boukhari. Il revient à Tabriz en 1302 en tant qu'évêque de l'Église orthodoxe. Au XIVe siècle, la ville connait un destin agité, au cœur des rivalités entre Ilkhanides et Chupanides. En 1375, Tabriz devient la capitale de l'État des Qara Qoyunlu. La ville connait une période de calme et s’embellit : c'est de ce moment que date la mosquée Bleue. Mais en 1392, Tamerlan met la ville à sac. Elle est reconstruite par les Aq Qoyunlu, une dynastie locale turkmène qui règne sur la région de Tabriz entre 1469 et 1502. Plus récemment vint la dynastie Qadjar jusqu’en 1925 où siégeait le Prince, Tabriz reste un compromis de plusieurs civilisations qui ont laissé chacune leurs traces dans le language, la cuisine, l’architecture.
Le parc Elgoli devenu un large parc pour tous les habitants de Tabriz a été dessiné pour honorer la pureté de l’eau et de l’air dans les alentours de la ville. Il a été fondé vers le 14èmesiècle et rénové à l’époque Qadjar. Il comprend un lac artificiel quadrangulaire, au milieu duquel on a reconstruit en 1970 un pavillon de style safavide. Le lac est entouré de parcs et de restaurants.
La Mosquée Bleue est une célèbre mosquée historique de Tabriz, en Iran. La mosquée et quelques autres bâtiments publics ont été construits en 1465 sur ordre de Shah Jahan, la règle de Kara Koyunlu. La mosquée a été gravement endommagée dans un tremblement de terre en 1779, ne laissant que l’entrée iwan. La reconstruction a commencé en 1973 par le regretté Reza Memaran Benam sous la supervision du ministère iranien de la Culture. Toutefois,le carrelage est encore incomplet. On croit que la construction de la mosquée est un monument pour le souvenir des victoires de Shah Jahan. C’est pourquoi le Al-Fath, versets du Coran, est écrit autour de l’entrée de la mosquée. Le complexe a été réalisé sous la supervision de Aziz-e-Din-Qapuchi en 1465 AD.
Le mausolée a été construit dans la partie sud de la mosquée et est entièrement recouverte de dalles de marbre élevé sur lequel des versets du Coran sont gravés dans le script Thulth sur un fond de fines arabesques. Le toit du mausolée et la chambre de dôme principal de la mosquée s’est effondré pendant un tremblement de terre en 1779 AD et a été reconstruite en 1973 grâce aux efforts de Reza Memaran Benam (un célèbre architecte de Tabriz) sous la supervision de l’organisation nationale pour la préservation de monuments anciens. Aujourd’hui, la Mosquée Bleue est inscrite au patrimoine mondial depuis 2010.
Le musée d'Azerbaïdjan, ou musée de Tabriz a été inauguré en avril 1958 sous le règne de Mohammad Reza Pahlavi, ce musée est consacré à l'histoire et à l'archéologie de la région. C'est l'un des plus importants d'Iran, concernant ces domaines. Il se trouve non loin du parc Khaqani et de la mosquée Bleue.
Une dizaine de vitrines d'exposition présentent des pièces anthropologiques d'une haute signification pour l'histoire locale. Certaines pièces du musée remontent au 5ème siècle AV JC. La numismatique est particulièrement représentée avec des pièces de différentes époques des trois derniers siècles AV JC. Les objets d'art islamique quant à eux s'étendent ici du 10ème au 17ème siècle. L'exposition permanente expose aussi des objets rattachés à la révolution constitutionnelle. Les visiteurs trouvent également des objets d'art occidental, avec des statues de bronze et des tableaux d'artistes européens.
Le musée s'étend sur 3 000 m², et possède environ 4 500 objets, ainsi qu'une bibliothèque de 2 500 ouvrages.
Situé en plein cœur de la ville, au nord ouest, le bazar historique de Tabriz date du 13ème siècle et s’étend sur près de 3 kilomètres. Sa structure unique est composée d’une vingtaine de cours, comprenant des sous-bazars consacrés à des produits particuliers tels que l’or, les tapis, etc. Il a joué un rôle central dans l’histoire de cette ville située sur la route de la soie, et reste l’un des grands centres commerciaux de la région. Il s'agit d'un des plus beaux et des plus impressionnants exemples encore complets de bazar traditionnel du Moyen-Orient, a joué un grand rôle lors de la Révolution de la Constitution au siècle dernier, ce qui lui a valu d'être classé en 2010 au Patrimoine mondial de l'UNESCO.
JOUR 6 : TABRIZ
Après le petit-déjeuner pris à l’hôtel, excursion pour visiter le village de Kandovan. En fin d’après-midi, retour à Tabriz et temps libre.
Nuit à Tabriz.
Kandovan (en Azéri-turc Gündoğan, en Persan: كندوان) est un village troglodytique de la province d'Azerbaïdjan oriental, à proximité de Tabriz, dans le nord-ouest de l'Iran. Le site est semblable aux villages troglodytes de Cappadoce, en Turquie car le sol de la région est formé d'ignimbrite, un matériau volcanique fin, transporté sur de longues distances, soudé à chaud lors de sa retombée, et formant de vastes et épaisses nappes.
Ce matériau, plus communément appelé tuf, se taille aisément. Les habitations troglodytes de Kandovan ont été taillées dans la roche il y a plusieurs centaines d'années (trois mille ans pour certaines) et sont encore habitées. Les habitants de la région prêtent à l'eau minérale de Kandovan des propriétés curatives : elle est considérée comme un remède aux maladies rénales. Les visiteurs venus de Tabriz ou d'ailleurs en rapportent toujours plusieurs bidons.
JOUR 7 : TABRIZ
Journée complète de visites à Tabriz et découvertes de :
Arg e Ali Shah
Maison de la Constitution
Nuit à Tabriz.
Arg e Ali-Shah aussi connu sous le nom de Arg e Tabriz, est un vestige d'une forteresse bâtie à l'époque Il-khanide à Tabriz. La structure fut utilisée au début comme une mosquée, mais durant l'époque Qajar, elle servit de poste militaire et de lieu de stockage pour les armes. La citadelle joua aussi un rôle important lors de la révolution constitutionnelle de l'Iran au début du 20ème siècle contre Mohammad Ali Shah. La structure du bâtiment mesure aujourd'hui 28 m de haut, et le bâtiment est menacé par la construction d'un centre commercial attenant.
La Maison de la Constitution « Khaneh ye Mashrouteh » est un édifice situé à côté du Grand Bazar, rue Motahari. Pendant de nombreuses années, c’était un lieu de rencontres et de réception pour les activistes et sympathisants du mouvement. Il a vu passer les grands leaders comme Sattar Khan, Bagher Khan, Seqat Ol Eslam Tabrizi, Haji Mirza Aqa Farshi et le fondateur Haji Mehdi Kuzeh Kanaani… Le plus agréable à admirer dans ce monument est la lumière du ciel qui reflète dans un long couloir de glaces et de miroirs.
JOUR 8 : TABRIZ – TEHERAN – DEPART
Après le petit-déjeuner, transfert à l’aéroport pour vol à destination de Téhéran. A l’arrivée, transfert à l’aéroport IKA de Téhéran pour vol de retour et fin du voyage.
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