JOUR 1 : TEHERAN
Arrivée à Téhéran, rencontre avec l’équipe d’accompagnateur, assistance à l’aéroport, et transfert à l’hôtel. Le lendemain matin, après le petit-déjeuner et une présentation de tous les participants autour d’un thé, début des visites toute la journée.
Nuit à Téhéran.
Parc Sa’ad Abad et son palais
Parc Niavaran et son Palais
Bazar de Tajrish.
Moments libres en fin de journée.
Le palais de Sa'dabad a été construit par la dynastie Qadjar et la dynastie Pahlavi successivement dans le quartier nord de Shemiran. Ce sont les derniers membres de la dynastie Qadjar qui ont fait construire les premiers bâtiments de cet ensemble au début du 20ème siècle, dans une partie alors excentrée de la capitale, au climat plus aéré en été grâce à la proximité des montagnes. Reza Shah a d'abord vécu ici dans les années 1920 et y a fait construire des pavillons et des villas plus modernes avant de déménager au palais de Marbre en centre-ville. Mohammad Reza Pahlavi a déménagé au palais de Sa’dabad à la fin des années 1960, après la tentative d'attentat de 1965, et parce que l'agrandissement de la famille royale nécessitait un confort plus contemporain. Après la révolution islamique de 1979, les différents pavillons et villas composant le palais ont été transformés en musées.
Le complexe Niavaran est situé à Shemiran. Il se compose de plusieurs bâtiments et monuments construits sous la dynastie des familles royales Kadjar et Pahlavi. Cet endroit doit sa notoriété au jardin de ce quartier de Niavaran, et était devenue la résidence d’été du Roi Fath-Ali sous la dynastie Kadjar. Un pavillon a été construit par Naser ed Din Shah de la même dynastie, baptisé à ce moment « la maison de Niavaran » et a été renommé plus tard « la maison Saheb Qarani ». Le pavillon du Roi Ahmad a également été construit sous cette dynastie dans les années qui ont suivi. Pendant le règne de la famille Pahlavi, une demeure moderne a été construite pour habiter et a été baptisée de nouveau « la maison Niavaran », bâtie spécialement pour la famille du Roi Mohamad Reza Pahlavi, d’inspiration occidentale et moderne, elle intègre aussi des éléments traditionnels, comme les colonnades et la cour intérieure.
Tapis, porcelaines, ameublement style européen ornent les salles autrefois privés, ainsi que toutes les œuvres ayant appartenu à la Princesse Farah dont les artistes ont cotoyé la famille. Durant cette période « Pahlavi », le pavillon Ahmad Shahi servait de salon de réception des plus grands leaders venus du monde entier.
Tajrish est un quartier le long de l'extrémité Nord de Téhéran, la capitale de l'Iran. Ce quartier est l'une des plus vieilles parties de Téhéran et est devenu tardivement prisé par les riches à cause de son faible niveau de pollution. En effet, cette partie de la ville est située le long des montagnes au nord de Téhéran. Tajrish est situé dans le district de Shemiran. En 2006, le quartier avait 86 000 habitants. Jusqu'en 1970, Tajrish et son voisin Shemiranat sont de petites villes le long de l'extrémité de Téhéran souvent utilisé pour les loisirs par les habitants de la ville. Ce secteur était relativement déconnecté du cœur du tissu urbain de Téhéran mais était facilement accessible et devient un lieu populaire vacationing spot. Avec l'augmentation de la population et le besoin de plus d'espace à partir de 1970, Tajrish finalement gagne une population relativement dense et deviendra mieux connecté avec le reste de la ville. Tajrish a un vieux bazar et un mausolée appelée Imam Zadeh Saleh, tous deux sont des lieux touristiques populaires.
La place Tajrish est l'une des parties les plus actives de Téhéran,
avec des terminaux de bus et de taxi, centre commerciaux (incluant l'exclusive Tandis Center) et beaucoup de restaurants. Le rond-point de Tajrish est le début de l'avenue Vali-ye Asr, la plus longue voie de Téhéran.
JOUR 2 : TEHERAN – HAMADAN (322 kms)
Le Matin, route vers Hamadan via Qazvin où l’on visite le Mausolée Shazdeh Hossein, la Mosquée Jameh ainsi que le Dôme Soltanyeh. Poursuite de la route jusqu’à Hamadan avec une seule visite pour voir Ganj Nameh. Transfert à l’hôtel et dîner.
Nuit à Hamadan.
Le lieu saint de Shazdeh Hossein était le fils du 8e Imam de Musulmans Chiites, comme certifié dans quelques sources historiques. Après sa mort par 901 ap JC, son corps a été enseveli dans le cimetière du sud de Qazvin. Son tombeau a été fréquenté par des pèlerins de plus en plus nombreux, jusqu'à ce que un lieu saint largement vénéré, devienne connu sous le nom Imamzadeh Shazdeh Hossein.
La mosquée grande, de congrégation de Qazvin, Jameh est une des mosquées les plus vieilles en Iran. L'architecture contient un Shabestan et anbar d'Ab, tous les deux maintenant dans la protection de l'Organisation d'Héritage Culturelle de l'Iran.
La principale des ruines de Sultaniya est le mausolée de l'Il-Khan Oldjaïtou, connu sous le nom de Dôme de Soltaniyeh. La structure, érigée entre 1302 et 1312, possède un des plus vieux dômes à double coque du monde. Son importance dans le monde musulman pourrait être comparée à celle de la coupole de Brunelleschi, à Florence, dans l'architecture chrétienne. Le dôme de Soltaniyeh a ouvert la voie à des constructions en coupole plus audacieuse, comme le mausolée de Khoja Ahmed Yasavi et le Taj Mahal. La plus grande partie de la décoration extérieure a été perdue, mais l'intérieur conserve ses superbes mosaïques, faïences et peintures murales.Le dôme, d'un poids estimé à 200 t s'élève à 49 m de sa base et est actuellement en train de subir une restauration visant à le préserver. En 2005, l'UNESCO a reconnu Soltaniyeh comme un des sites appartenant au Patrimoinemondial.
Ganj Nameh, en persan, littéralement "inscription du trésor" est une inscription antique, à 10 kms de Hamadan, sur les flancs de Monts Alvand en Iran.
L'inscription, qui a été gravée dans le granit, est composée de deux sections. L'une sur la gauche, a été commandée par Darius Ier (512-485 AV JC) et l'autre sur la droite a été commandée par Xerxès Ier (485-465 AV JC). Les deux sections, qui ont été gravées dans les 3 langues anciennes suivantes : néo-Élamite, néo-Babylonien et vieux-persan, commencent par une prière au Dieu Ahura Mazda et décrivent les lignées et les accomplissements des rois mentionnés.
Jour 3: HAMADAN – KERMANSHAH – HAMADAN (184 kms)
Journée complète d’excursion à Kermanshah avec d’incontournables visites de sites anciens tels que :
Temples Bisotoon et Anahita
Taq E Bostan.
Sur le chemin du retour vers Hamadan, visite du dôme Alavian et le Lion en Pierre et en arrivant promenade dans le parc où se tiennent le Mausolée du Scientifique Avicène connu pour ses connaissances médicales, philosophiques dont les écrits sont conservés dans une bibliothèque qui lui est dédié.
Bisotun : les plus grandes inscriptions du monde, le texte connu tout premier de la Perse et de la dynastie Achéménide en 520 AV JC sont à trente kilomètres dans la province de Kermanshah sur les pentes de Mont Bisotun (Behistun). Plusieurs écritures sont reconnus sur les documents les plus célèbres et importants dans l'histoire du monde et le texte historique le plus important au moment de la période Achéménide décrivent la victoire de Darius Rois mages des spectacles (salons) de Gvmath et emprisonnement des rebelles.
Ces inscriptions de monuments nationaux sont enregistrés au patrimoine mondial d'UNESCO de l'Iran depuis 2006.
Le temple Anahita est situé à Kangavar entre Hamadan, ville moderne sur la route historique Hegmataneh Ctesiphon. Le domaine représente 6.4 hectares sur une arête rocheuse dominant la plaine Gangavar Anahita, l'ange et le gardien d'eau. Une abondance de beauté et la fertilité est une fierté des Iraniens.. Cela reste un temple magnifique et une des plus grandes constructions en pierre longue de 244 mètres rectangulaire taillée dans les roches volcaniques de silice dans la Province de Kermanshah. Il est construit selon les pratiques d'échafaudage.
Le Taq e Bostan est un site classé au Registre du Patrimoine de l’UNESCO pour ses bas reliefs situé au pied de la chaîne de montagne du Zagros à 6 kms de Kermanshah au nord est. Il appartient à la période sassanide et une fontaine d’eau sacrée fait sa particularité. La source se tient à côté du Bas Relief et deux Arches dont le travail est magnifique abrite pour l’une d’elle la statue géante du Roi Khosro II et sa monture à cheval. Des scènes de chasse apparaissent et de guerriers au combat. La seconde arche est plus sobre et concerne la dynastie des rois Ardashir II, Shapur II et Shapur III. Ce site a évolué à l’époque Sassanide et islamique par le rajout de colonnes et reste un site archéologique qui livre ses mystères encore aujourd’hui.
Le dôme Alavian est le principal tombeau ancien de la ville d’Hamadan, « Gonbad E Alavian », c’est une belle tour funéraire carrée qui a perdu son dôme. Son destinataire nous est inconnu, tout comme les dates de construction exactes de l’édifice. Comme bon nombre de mausolées d’Asie, le corps se trouve dans une crypte en dessous de la salle funéraire, dont les murs et le mihrab sont admirablement décorés de frises calligraphiques et de motifs sculptés dans le stuc.
Le Mausolée d’Esther et Mardochée sont parmi les plus importants lieux saints d’Iran et même mondialement connu. Le site est inscrit à l’Organisation de l’Héritage National d’Iran et marque la résistance du peuple juif installé dans la région de Hamadan.
JOUR 4 : HAMADAN – KASHAN (400 kms)
Le matin, après le petit-déjeuner, départ en direction de Kashan et sur la route, visite des grottes Ali Sadr. A l’arrivée à Kashan, d’autres visites sont prévues avant de rejoindre l’hôtel et de s’y installer :
Tappeh Sialk (Collines de Sialk)
Jardin Fine
Nuit à Kashan.
Caverne à l'origine appelée Ali Saadr ou Ali Saard (froid) est la plus grande caverne d'eau au monde qui attire des milliers de visiteurs chaque année. Il est situé dans le Comté de Kabudarahang à environ 100 kilomètres au nord de Hamadan, l'Iran occidental. Proches de grandes villes comme Hamadan, c'est une destination fortement recommandée pour les touristes de tous les coins du monde. Les tours de la caverne sont disponibles par des pédalos et des barques où vous êtes assis dans un bateau et observez la vue. Cette caverne représente 14 kms de canaux et des grands lacs d’une profondeur d’environ 40 mètres. L’eau n’est pas potable même si le goût n’est pas mauvais, et la température ambiante ne dépasse pas les 13°. Beaucoup de scientifiques travaillent encore sur ce site pour apporter des réponses encore non élucidées. D’autres caves dans la plaine Sari Ghiyeh s’appellent Sarab et Soubashi, chacune de 7 et 11 kms.
Localisé à quelques kilomètres de la ville de Kashan, le site archéologique de Tépé Sialk (en persan : تپه سیلک) est composé de deux collines distantes de 600 m, nommées Colline Nord et Sud. Le site fut pour la première fois investigué dans les années 1930 par une équipe française menée par Roman Ghirshman, et les résultats des études menées permirent l'établissement à l'époque d'une chronologie de la fin des temps préhistoriques dans le haut plateau iranien. Après soixante-dix ans d'abandon, plusieurs équipes iraniennes reprirent les recherches sur le site. Il est établi que l'occupation remonterait à la fin du VIIe millénaire av. J.-C. jusqu'au IVe millénaire av. J.-C., à laquelle il faut ajouter la présence d'une nécropole plus tardive datant du IIe millénaire av. J.-C..
Le jardin de Fin est un jardin persan situé à côté du village de Fin, à quelques kilomètres au sud-ouest de la ville de Kashan. Le jardin devient une des résidences favorites des souverains perses, tels que le safavide Shah Abbas Ier, et ses successeurs Shah Safi Ier et Shah Süleyman Ier, mais aussi le souverain zand Mohammad Karim Khan et le souverain qajar Nasseredin Shah. Les attentions apportées par les souverains a amené à un progressif agrandissement et embellissement du jardin au cours des siècles, qui réunit des éléments architectoniques des périodes safavide, zand et qajare. Avec ses nombreux bassins, fontaines et cours d'eau, ses grands et vieux arbres, il compte parmi les jardins les plus beaux d'Iran.
Dans la partie ouest du jardin se trouve le musée national de Kashan comprenant des fonds archéologiques, comme ceux provenant des sites de
href="https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Sialk" target="_blank" style="color: windowtext;">Sialk, de Chogha Zanbil, de Hasanlu, de Khorvin et de la province du Lorestan. On y trouve aussi des artefacts ethnographiques, des calligraphies (nastaliq) d'artistes de l'époque qajare, ainsi que de nombreux objets d'artisanat.
JOUR 5 : KASHAN – YAZD (391 kms)
Poursuite de la découverte de Kashan, ville de la Céramique comme son nom l’indique en persan pour y admirer :
Mosquée du Vendredi (Jameh)
Demeures anciennes de Borujerdi et Tabatabaei
Mosquée Agha Bozorg
width="11"> Mausolée Shazdeh Ebrahim.
L’après-midi, un peu de route avant d’arriver à Yazd et transfert à l’hôtel.
Nuit à Yazd.
La Grande mosquée de Kashan est la plus ancienne construction de la ville de Kashan. Le seul minaret de la mosquée est en brique et est situé à l'angle sud-est de la mosquée. Sur la partie inférieure du minaret, il y a une épigraphe Kufi de brique en relief. Sur l'épigraphe, la date de construction, 466 Hijri (1074 ap. J.-C.) est mentionnée. Le minaret est le troisième plus ancien d'Iran possédant une épigraphe.
La mosquée fut probablement un temple du feu à l'époque préislamique, puis fut converti en mosquée après l'islamisation de l'Iran.
Dans le livre Merat ol-Boldan, la mosquée est décrite comme suit : « La mosquée, qui est connue comme la grande mosquée de Kashan, a un mihrab avec une qibla juste et un mihrab avec une qibla fausse. La fondatrice de la mosquée fut Safié Khatoun, la fille de Malik al-Achtar. »
La Maison Borudjerdi « khâneh e Borujerdihâ » est une demeure historique située à Kashan.
La maison a été construite en 1857 par l’architecte Ustad Ali Maryam pour le mariage de Hadj Mehdi Borudjerdi, un riche commerçant. Le marié descendait d’une famille influente Tabatabaei, qui a également construit la Maison Tabatabaei quelques années plus tôt. Cette demeure se compose d’une cour rectangulaire magnifique, ornée de murs peints par le Peintre Royal Kamal Ol Molk. Trois tours du Vent, hautes de 40 mètres aident à garder la demeure fraîche en été par grande chaleur en utilisant les vents qui refroidissent même en période chaude. Elle possède trois entrées aux caractéristiques classique de l’Architecture Traditionnelle Perse, autant à l’extérieur qu’à l’intérieur (biruni/daruni ou andarun). La construction a duré 18 ans et a recensé plus de 150 artisans.
La Maison des Tabatabaei ou Khāneh-yé Tabātabāeihā est une maison historique célèbre de Kachan en Iran. Elle a été construite dans les années 1840 pour l'influente famille des Tabātabāei, fameux marchands de tapis.La maison est composée de quatre belles cours, de murs peints et gravés, avec des ouvertures sous forme d'élégantes fenêtres décorées de vitraux ainsi que d'éléments de l'architecture résidentielle persane traditionnelle tels que le birouni et l'andarouni.
La maison fut réalisée par Oustad Ali Maryam. C'est le même architecte qui construisit plus tard la maison des Boroudjerdi pour la fille des Tabātabāei qui venait de se marier dans cette famille.
Le lieu Saint Ebrahim date de la période Qajar et se situe à 3 kms au sud ouest de Kashan. Il répertorié au Registre National des Monuments depuis le 11 Bahman 1334 sous le numéro 401.
La mosquée Agha Bozorg est une mosquée historique de la ville de Kashan, en Iran. Elle a été construite à la fin du XVIIIe siècle par Ustad Haj Sa'ban-ali. La mosquée et l'école théologique (madreseh) sont situées au centre de la ville.
JOUR 6 : YAZD
Après le petit-déjeuner, journée complète passée à Yazd, ville oasis entre les déserts du Kavir et du Lut, avec ses tours à vents et ses qanats pour l’eau qui a son musée. Au programme :
Mosquée Jameh
Prison Alexandre
Jardin Dowlat Abad
Complexe Amir Chakhmaq
Temple du Feu
Tours du Silence
Nuit à Yazd.
L'architecture de Yazd, en raison de son adaptation millénaire aux fortes contraintes climatiques, a permis la prospérité de la ville malgré un environnement défavorable. Elle constitue un cas d'école pour toutes les universités d'architecture.
La Mosquée Jameh est un exemple de l'architecture islamique datant de plus de mille ans. La ville qui était placée le long de la Route de la soie est devenue la ville d'accueil des caravanes et de beaucoup de voyageurs et de négociants. Marco Polo dans ses Récits de voyages parle de « la noble ville de Yazd », qu'il a visitée en 1292.
La Prison Alexandre : le mausolée carré des Douze Imams porte les dates de 1036-37. Du 13ème siècle, le mausolée octogonal surnommé la Prison d’Alexandre (Zendân E Iskandar) fût par la suite intégré à un bâtiment à cour centrale, employé comme école coranique et comme madresseh (école).
Le Jardin « Dowlat Abad », de tous les jardins de Yazd, il est le plus ancien. Connu dans le monde entier pour sa haute tour du Vent de 33 mètres sur 8 qui avait été étudié pour rafraîchir les maisons sachant que la
chaleur dans cette région désertique était caniculaire mais venté. C’est donc la maîtrise du vent qui a été recueilli et utilisé, on peut dire que c’est la ventilation naturelle ou climatisation sans énergie qui avait déjà été inventé. Quand on regarde la ville de Yazd depuis les toits, on peut en distinguer de nombreuses plus petites mais dont le système est identique. Il est enregistré depuis le 23/12/1346 sous le n°774 au patrimoine de l’Unesco.
Le centre de la ville de Yazd est occupé par le complexe d’Amir Chakhmagh qui compte 3 citernes et des bâtiments de plusieurs époques : une mosquée, le musée de l’eau, un bazar. Le Tekiyeh est un endroit où les chiites se rassemblent pour commémorer le martyr Imam Hossein, et une longue façade flanquée de deux minarets et de loggias sur 3 niveaux, du haut desquels la vue sur la ville vaut le détour. Le spectaculaire fronton du Tekiyeh, datant du 15ème siècle, a été rebâti à l’époque Kadjar. Le public peut s’installer sur ses trois niveaux de tribunes pour assister aux processions du deuil. Les tribunes latérales d’origine, qui avaient disparu, ont été reconstruites en 2005. La mosquée Amir Tchakhmagh, d’époque timouride (11ème siècle), a été complétée par de belles ornementations d’émail d’époque Kadjar au 19ème siècle.
Le Temple du Feu Zoroastrien, son bâtiment principal est d’une hauteur d’environ 21 mètres dans un large jardin arboré de cyprès et de pins. La beauté spéciale de ce bâtiment tient à la statue et aux pierres qui ornent le fronton de l’immeuble. On peut y lire « Bonne Parole, Bonne Pensée, Bonne Action ». A l’intérieur du temple, on peut apercevoir à travers une vitre le feu sacré ; dans un grand vase en métal, des bûches brûlent pour témoigner de la pureté, de la vérité et de la bonté divine et ce feu est entretenu depuis 1500 ans.
Les Tours du silence, ou dakhma, se trouvent à l’écart de la ville, sur des tertres, dans le désert alentour. En effet, dans la religion zoroastrienne, l'enterrement ou la crémation des défunts étaient interdits, les morts étaient considérés comme impurs et susceptibles de souiller ces éléments sacrés que sont le feu, la terre et l'eau. Une fois dépouillés de leur chair par les vautours et autres oiseaux carnassiers de la montagne, les ossements des défunts étaient jetés dans une fosse circulaire située au centre de la tour. La pratique a duré jusqu’au XXe siècle, jusqu’à son interdiction en 1978 sous prétexte d'hygiène publique et de risque d'épidémie. Aujourd’hui, les cimetières zoroastriens accueillent les défunts qui sont mis dans des chapes de ciment, toujours dans le souci de ne pas souiller la terre.
JOUR 7 : YAZD – KERMAN (364 kms)
Après le petit-déjeuner, départ par la route en direction de Kerman. L’après-midi après le transfert à l’hôtel, quelques visites de cette ville encore historique sont prévues :
Complexe Ganjil Khan
Grand Bazar
Mosquée Jameh.
Nuit à Kerman.
Kerman et chef-lieu de la province du même nom a probablement été fondée par le roi sassanide Ardachîr 1er au 3ème siècle. Kerman est un centre de production de < p="">href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Tapis_persan" target="_blank" style="color: windowtext;">tapis persans. Selon les dernières divisions territoriales de l’Iran, la province du Kerman comprend 17 villes et 31 communes. Baft, Borsir, Bam, Jiroft, Rafsandjan, Zarande, Sirdjane, Shahr Babak, Kerman et Kahnoudj sont les principales villes de cette province.
Le complexe « Ganjali Khan » est une bâtisse de la période Safavide située dans le vieux centre de la ville de Kerman. Il est composé d’une école, d’une place, d’un caravansarail, d’un hammam, d’un Puits « Ab Anbar », d’une Mosquée, de l’Hôtel de la Monnaie et de son Bazar. Il a été construit par Ganj Ali Khan qui gouvernait les provinces de Kerman, Sistan et Kandahar de 1596 à 1621 sous le règne du Shah Abbas 1er. Plusieurs inscriptions sur la bâtisse attestent quand exactement ont été construits tous ces bâtiments. L’architecte de ce complexe était Mohammad Soltani de Yazd. Il couvre un espace de 11000 m² au centre d’un parc public, ainsi s’aligne le Bazar Vakil qui d’est en ouest au sud du complexe. La place est entourée d’arcades qui marquent l’entrée du bazar au nord/ouest, l’est étant l’entrée du Caravansarail Ganjali. L’entrée du Hammam Ganjali est située le long de la section du Bazar Vakil, connu aussi sous le nom Ganjali Khan Bazar. Toute cette architecture est propre au style Isfahani.
La Place Ganjali : dans l’ancienne Perse, les places étaient localisés près des bâtiments du gouverneur et des places pour réception et cérémonie. Cette place mesure 990 mètres de long et 554 mètres de large et rappelle la place « Naqsh e Jahan » d’Isfahan ou « Chakhmagh « à Yazd, lesquelles sont aussi bordées, de ses bazars, de ses écoles, de ses caravansarails, bâtiments urbains d’usage public
Le Hammam Ganjali, construit en 1631, se situe sur la partie sud de la place Ganjali. L’entrée est décorée de peintures anciennes, ornements de la période Safavide. Une caractéristique de ce bâtiment est que les pierres sculptées coïncident avec celles du sous-sol, composé de salle froide, chaude et épurées, toutes ces salles sont recouvertes de dômes portés par des piliers en forme d’arcade. L’architecte de ce hammam est dotée des plus belles décorations et ornements, et met en avant toutes les peintures fines, les sculptures de la pierre à cette époque. Ce hammam, aujourd’hui a été converti en musée d’ethnologie depuis 1971. Une partie enfermée et une cour sont remplies de figurines grandeur nature qui ont été rapportées à la faculté des Arts de Téhéran puis transférées dans son musée.
Le Bazar Ganjali est situé au sud de la place et l’intérieur est décoré de sculptures et peintures d’une grande finesse et malgré que tous ces ornements soient vieux de 400 ans, ils ont été très bien préservés. Ce long bazar est jalonné de nombreux édifices historiques, et de 16 iwans et voûtes.
Le Caravansarail et la Mosquée Ganjali : situé sur la partie est de la place, l’entrée du Caravansarail porte l’inscription datant de 1598, composée de calligraphies d’Ali Reza Abbassi. Sa structure repose sur la base de 4 iwans, chacun doublé de hall en murs très larges. Une cour centrale accueille une fontaine octogonale chanfreinée à chaque extrémité. A gauche de celui-ci, se trouve la petite Mosquée Ganjali.
L’Hôtel de la Monnaie Ganjali, dont la construction a commencé en 1598, possède un intérieur encore très décoré de richesses artisanales de sculptures et de gravures. Le bâtiment est un large dôme couronné d’une coupole qui laisse rentrer la lumière et le vent, ainsi servant d’aération étudié pour rafraîchir les lieux. Ce bâtiment a été converti en musée de numismatique depuis 1970 et présente des monnaies des différentes périodes Parthe, Sassanide, Safavide et Afsharide.
JOUR 8 : KERMAN – MAHAN – RAIEN - KERMAN
Journée consacrée à l’excursion autour de Kerman, en effet, la rudesse du climat et la nature sauvage qui entoure la ville n’a pas moins de sites variés à voir, bien au contraire.
Nuit à Kerman.
Etant donné l’ancienneté de l’habitation humaine dans la région, les richesses archéologiques et préhistoriques de Kermân sont innombrables et loin d’avoir été toutes découvertes, d’autant plus que la rudesse du climat désertique rend la recherche difficile. Ceci dit, les régions de Jiroft, de Shahdâd et de Mâhân sont aujourd’hui en pleine exploration archéologique puisque les excavations faites ont permis de mettre à jour l’existence de civilisations inconnues vivant à Kermân il y a six millénaires.
Terre ancienne, Kermân ne possède pas autant de vestiges historiques que sa voisine la province de Yazd. La raison en est l’Histoire elle-même, dont les bouleversements ont contribué à effacer en partie les traces de la présence humaine. Cependant, ce qui reste témoigne de la continuité plurimillénaire de la vie en cette contrée. Mis à part les très anciens vestiges archéologiques découverts qui dévoilent la vie passée de civilisations disparues, notamment celle de Jiroft, d’autres constructions constituent un témoignage du passé. Les plus anciennes de ces constructions sont sans doute les citadelles et les temples, dont la plus célèbre est la Citadelle de Bam, frappée il y a quelques années par un séisme.
La citadelle de Râyen : Cette citadelle, cousine de celle de Bam, daterait de l’ère sassanide. Elle demeure après celle de Bam le deuxième plus grand édifice en briques crues et s’étend sur 2000 m² près de l’actuelle ville de Râyen.
JOUR 9 : KERMAN – SHIRAZ via SARVESTAN (569 kms)
Tôt le matin, départ et route vers Shiraz. Cette longue étape sera alternée par les visites :
Mosquée Jameh à Neiriz,
Chutes d’Estahba
Palais Sassanide à Sarvestan (420).
A l’arrivée à Shiraz, transfert à l’hôtel et pour promenade, à l’entrée de la ville, les Mausolées des Grands Poètes et Philosophes, Hâfez et Sa’adi.
Nuit à Shiraz.
Situé non loin d’un petit lac salé, cette petite cité de Neiriz conserve une ancienne mosquée du Vendredi fondée au 10ème siècle avec une cour bordée de deux iwans en vis-à-vis. Elle conserve un ancien minaret et un beau mihrab en stuc.
Situé en ras campagne, à quelques kilomètres de cette localité, le palais de Sarvestan a parfois été considéré comme un temple du Feu construit au début de l’ère islamique. Daté du 5ème siècle ou un peu avant, il possède une entrée principale à trois iwans et deux salles carrées, de taille différente, surmontées d’une coupole sur trompes. A l’intérieur d’un plan rectangulaire, les pièces sont disposées de façon plus ou moins asymétrique. Les coupoles, en brique, reposent sur des murs de pierre.
Hâfez est né à Shiraz. Ses parents étaient originaires de Kazerun, dans la province du Fârs. Malgré son influence profonde, ses effets sur le mode de vie iranienne, et sa popularité, beaucoup de détails sur sa vie sont restés méconnus. Beaucoup d’anecdotes sont devenues incontournables sur ses débuts et les sketches « tazkiras » mentionnent son manque de sérieux et de morale. Pourtant, très jeune, il mémorise le Coran comme personne et se donne le titre de Hâfez (plume) qu’il utilisera plus tard comme nom d’auteur. La préface du « Divân », dans laquelle il est question de ses débuts, a été écrite par un écrivain contemporain Mohammad Golandâm. Cet auteur et Qâsem Gani ont rédigé les compilations des œuvres de Hâfez, édités sous un langage
moderne, ainsi que Parviz Natel-Khanlari.
Abu-Muhammad Muslih al-Din bin Abdallâh Shirâzi, plus connu sous le nom de Sa’aDI, puis Saadi de Shiraz était l’un des plus réputés poètes et homme de littérature perse de la période médiévale. Il n’est pas seulement un journaliste écrivain de l’époque, mais aussi reconnu pour ses inspirations occidentales. Son écriture de grande qualité, sa richesse de pensées morales et sociales l’ont placé au plus haut rang de la littérature. Saadi est largement reconnu comme le plus grand poète de la traditionnelle littérature classique perse. Né à Shiraz en 1210, très jeune, son père mourut et raconte dans ses mémoires d’enfant tous ses souvenirs d’enfance et de son père lors des festivités.
Dans sa jeunesse, Saadi a connu la pauvreté et les épreuves de la vie. Il a quitté sa ville natale pour rejoindre Baghdad et poursuivre une meilleure éducation. Très jeune, il rentra à l’Université Nizamiyya, où il étudia les sciences islamiques, les lois, la gouvernance, l’histoire, la littérature Arabe, et la Théologie Islamique. Il revient à Shiraz en 1257 et construit son jardin et bassin où l’on se receuille encore. L’année suivante, il raconte dans ses poèsies la tombée du Caliphat Abbasid et la destruction de Baghdad par l’invasion des Mongoles en février 1258. Quand il réapparut dans sa ville natale, il est à l’aube de sa quarantaine, Shiraz est sous le règne de Atabak Abubakr Sa’d Ibn Zangy de 1231 à 1260, et vit des jours heureux dans une relative tranquillité parmi tous les plus grands de sa province.
JOUR 10 : SHIRAZ – PERSEPOLIS – SHIRAZ
Journée complète d’excursion dès le matin pour visiter le plus grand site archéologique de l’Iran dans la province du Fârs, qui a donné son nom à la langue parlée : le Fârsi. Au retour, visites dans les quartiers anciens de la ville :
Jardin Eram
Complexe Vakil avec son hammam, mosquée, bazar où il ne faut pas hésiter à profiter de ce moment de shopping, de farniente à déguster une glace à l’eau de Rose, ou au Citron (Faloudeh), bref un plaisir des yeux et du nez pour humer toutes les senteurs des épices à ramener…
Nuit à Shiraz.
« Persépolis », désigne la Cité Perse, aussi connue sous le nom « Takhteh Jamshid ». Le Trône de Jamshid, était la capitale de l’Empire Achéménide (550 AV JC). La Ville des Perses est située à 60 kms au nord-est de Shiraz dans la province du Fars. Les premières ruines de Persépolis date de 515 AV JC et sont caractéristiques du style architectural Achéménide. Ce site est reconnu comme patrimoine mondial de l’Unesco en 1979.
Ensemble avec « Naqsh-e-Rostam », situés à moins d’un kilomètre l’un de l’autre, ils font partie du complexe de Marvdasht. Tous deux ont l’espoir d’être reconnus au Patrimoine Mondial de l’Unesco. Les Bas-Reliefs sont symboles de la période Sassanide. Une des grottes taillées dans la roche laisse apparaître l’inscription
d’Ardeshir I (226-241), fondateur de la dynastie, puis vint le Roi Shapur I, son successeur. Une des scènes de Bas-Relief est la représentation de la victoire de Shapur I, à cheval et tenant le bras de l’empereur Philippe l’Arabe. Il combattit les Romains aussi à plusieurs reprises. Une autre inscription est attribuée à Kartir, haut prêtre zoroastrien sous le règne de Shapur I et ses fils Hormizd (272-273) et Bahram (273-276).
Le Jardin d'Eram contruit au 13ème siècle au nord de la Rivière Khoshk comprend aussi un Palais dont la photo mythique reflète dans le bassin face à la maison. Mais ce qui marque le plus, c’est le jardin construit sous l'ère Kadjar au 19ème siècle, il est devenu sous la protection de l'Université de Pahlavi en sa période et devint École de Droit. Avant tout, ce sont d’immenses cyprès, roseraies, bassins, jardin botanique. Il est restait propriété de l’Université de Shiraz, quant au Palais, il n’est visible que de l’extérieur.
Zandieh ou le complexe Vakil incluant le Bazar, le Hammam et la Mosquée.
Le Bazar VAKIL est le principal bazar de la ville, situé dans le centre historique de Shiraz. Cela rappelle que cette place de commerce a été établie au 11e siècle par Buwayhids, qui a été principalement rebâti par les « Atabaks » du Fars. Au 18e siècle, le régent Karim Khan Zand a renommé tout ce complexe. Le Bazar est un ensemble de cours, de bassins, de maison de bains, de minuscules échoppes et de places où l’activité commerciale allait des épices, aux tapis, aux cuivres
et à tout l’artisanat du bois, des bijoux, des pierres… Comme tout bazar, on retrouve des mosquées et « Imâmzâdeh » construites à l’avant ou à l’arrière du bazar.
Le Hammam VAKIL est un très ancien bain ouvert au public à Shiraz. Construit par Karim Khan, il est une des œuvres du district royal, inclus parmi tous les autres édifices aussi bien administratif que religieux. Le monument est classé sous le numéro 917 de la liste nationale.
La Mosquée VAKIL de Shiraz est située à l’ouest, à côté de la porte d’entrée du Bazar Vakil. Elle a été construite entre 1751 et 1773 pendant la période Zand et restaurée sous le règne Kadjar. Vakil veut dire « régent », ou « ministre » de nos jours, ce nom a été donné par Karim Khan, le fondateur de la dynastie Zand. Shiraz a été gouvernée par ce dernier qui a, durant sa présence, fait bâtir et édifier beaucoup de bâtiments et de monuments.
JOUR 11 : SHIRAZ – PASARGADES – ISFAHAN (483 kms)
Dernière visite à Shiraz pour voir la Mosquée Nasir Ol Molk, et départ par la route pour Isfahan. En chemin, visite de Pasargades, cité antique qui sera la halte pour rejoindre une autre belle cité. Transfert à l’hôtel et temps libre si l’on veut flâner dans les rues d’Isfahan, autre grande fierté de l’Iran.
Nuit à Isfahan.
Située à 87 kilomètres de Persépolis, Pasargades, fondée au VIe siècle AV JC par Cyrus II le Grand, a été la première capitale dynastique de l’Empire achéménide, au cœur du Pars, la patrie des Perses. Pasargades est restée la capitale jusqu'au règne de Darius Ier, qui a déplacé son siège à Persépolis. Ses palais, jardins, et la tombe de Cyrus constituent de remarquables exemples de la première période de l’art et de l’architecture achéménide et des témoignages exceptionnels de la civilisation perse.
le tombeau de Cyrus II, le Tall-e Takht,
une terrasse fortifiée, un ensemble royal composé de vestiges d’une porte
une salle d’audience, le palais résidentiel et le jardin.
Le monument funéraire de Cyrus à Pasargades est en fait une “ziggourat”, c’est-à-dire une sorte de lieu sacré. Les ziggourats sont des constructions de 5 à 7 étages souvent surmontées, sur leur dernier étage, de l’effigie
d’une divinité, que l’on trouve dans les civilisations mésopotamiennes et Elamites. Le tombeau de Cyrus se trouve au 7ème étage d’une “ziggourat” surmontée d’une arête. Il est conforme aux
sépultures des Aryens qui s’installèrent pour la première fois sur les collines de Sialk.
JOUR 12 : ISFAHAN
Journée complète de visites à Isfahan et à travers toutes les visites proposées, c’est le plaisir de flâner, de savourer les rencontres, les dégustations sucrées, entre vie moderne et traditions. Au programme :
Place Naqsh E Jahan
Mosquée Imam
Mosquée Lotfollah
Palais Ali Qapu
Grand Bazar, tout ces édifices étant sur la même place (centre du Monde…)
Pont Ci 0 Ce Pol et Pont Khaju en début de soirée, où concert, tchaei khâneh le long du fleuve Zayandeh font partie des incontournables sorties nocturnes des habitants d’Isfahan.
La Place Nagh e Jahan, est située au centre de la ville. Construite entre 1598 et 1629, c’est maintenant un centre historique reconnu par l’Unesco. 160 mètres en largeur et 560 mètres en longueur. La place est entourée de bâtiments qui datent de l’ère Safavide.
La Mosquée Lotfollah, salon privé du Harem du Shah. C’est un des quatre monuments dominant face au Palais qui a été construit en premier. La Cour Royale se l’était appropriée pour elle-même, alors que la Mosquée était conçue pour le public. Pour cette raison, la Mosquée n’a aucun minaret et est d’une plus petite taille. Effectivement, quelques occidentaux de la période Safavide ne prêtait même pas attention à celle-ci. Ce n’est qu’aux siècles derniers quand les portes se sont ouvertes au public, que le public a pu admiré l’effort réalisé par le Shah Abbas pour y installer les femmes de son harem ; le travail exquis de céramique est de loin supérieur à la céramique qui couvre la Mosquée Jameh.
Le Palais Ali Qapu est une vaste demeure résidentielle qui marque l’entrée du Palais Royal du Shah Abbas. Il s’étend de la Place Naqsh e Jahan au Boulevard Chahar Bagh. Le nom est composé de Ali, nom arabe et Qapu, nom d’origine turc relié à la Porte d’Ali, rapporté d’Irak du Tombeau de l’Imam Ali selon une légende. A l’époque Safavide, on rivalisait le nom Ali de l’empire Ottoman et de leur cour. C’était là encore que la Monarchie recevait tous les nobles visiteurs et ambassadeurs étrangers. Le Shah Abbas, pour la première fois, célébra le Norouze (premier jour de l’an) en 1006. Sa structure est rectangulaire, haute de 48 mètres, à 6 étages, et a en façade
une large terrasse supportée par des colonnes en bois. Au 6ème étage, se tenaient les réceptions royales et banquets. Les plus grandes pièces se trouvent à cet étage.
Le Palais Tchehel Sotun est un large pavillon situé dans un parc face à un plan d’eau construit par le Shah Abbas II utilisé pour les réceptions et cérémonies officielles où les hauts dignitaires, ambassadeurs qui étaient conviés sur le salon donnant sur la terrasse de façade. Son nom est dû à ces vingt colonnes qui par le reflet de l’eau double son chiffre et sont comptés au nombre de 40. Comme le Palais Ali Qapu, il abrite de nombreuses fresques et peintures, céramiques. A l’ouest, se tient un musée où l’on peut admirer toutes les belles œuvres de céramiques et de verrerie qui laisse supposer l’esprit de joie de vivre et romanesque de l’amour.
Le Vieux Bazar d’Isfahan est un marché historique, un des plus marqués par son activité dans le centre de l’Iran qui date du 17ème siècle. Il s’étend sur deux kilomètres de ruelles qui se croisent et se rejoignent avec la nouvelle partie. Il est au centre d’Isfahan et partie nord de la Place Naqsh e Jahan. Son entrée principale s’appelle Qeisarieh et vous pouvez accéder à la Mosquée du Vendredi, qui est aussi l’une des plus anciennes. Avant d’entrer dans le Bazar, il faut regarder derrière soi pour y apercevoir la longueur de la place, qui est l’une des plus grandes place au monde. Tous les arts et artisanats sont réunis à l’intérieur de ce marché où il est agréable de se promener et d’aller à la rencontre des iraniens de passage ou non.
Les Ponts Ci o Ce Pol et Khaju, dont l’acoustique
particulièrement ingénieuse permet d’offrir des concerts le long de la rivière Zayandeh, en soirée et aussi pour y déguster un thé dans un « tchaie khaneh », maison de thé. Promenade incontournable de la ville.
Il s’appelle aussi Allah Verdi Khan et possède 2 rangées de 33 arches typiques du design Safavide d’une longueur de 297 mètres et appartient aux 11 ponts historiques de l’Iran. Autrefois, on y trouvait une maison de thé mais le dessèchement fluvial en a voulu autrement.
JOUR 13 : ISFAHAN
2nde journée dès le matin dédiée à un autre quartier de Isfahan, qui se nomme le quartier nouveau Jolfa. L’autre face de cette ville montre que d’autres religions ont marqué le territoire du quartier arménien. Au programme :
Palais Hasht Behesht (8 Paradis)
Monar Janban (Minaret Tremblant)
Cathédrale Vank arménienne et ses magnifiques peintures murales
Temple du Feu Zoroastrien.
L’après-midi, temps libre.
Nuit à Isfahan.
Le Palais Hasht Behesht que l’on peut traduire par Huit Paradis est de l’époque Safavide, construit en 1669 et fait partie de l’Organisation de l’Héritage Culturel de l’Iran.
La Mosquée Jameh est située dans la partie sud, à l’Ouest le Palais Ali Qapu, l’autre Mosquée Sheikh Lotfollah sur les parties ouest et au nord se dresse une immense porte qui ouvre sur le Grand Bazar d’Isfahan. Tous les vendredis sont marqués par la prière (Jour de Prière des Musulmans). Elle a été construite dans un esprit de grandeur pour surplomber la ville avec un large dôme. Shaykh Bahaii avait planifié de construire une école religieuse, et une mosquée d’hiver de chaque côté de celle-ci.
La Cathédrale Vank, plus connue sous le nom de Cathédrale Saint-Sauveur d'Isfahan, est la cathédrale la plus visitée d'Iran. Vank signifie monastère en arménien. Elle se situe dans le quartier arménien d'Ispahan, appelé La Nouvelle-Djolfa. Elle est dédiée au saint Sauveur (Jésus-Christ) et a été construite entre 1655 et 1664, après que les Arméniens de Djolfa eurent été déportés à la Nouvelle-Jolfa par le chah.
Cette cathédrale abrite également aujourd'hui un musée consacré à l'histoire des Arméniens de la Nouvelle-Jolfa, une imprimerie ancienne, ainsi qu'une grande bibliothèque de manuscrits arméniens (au nombre de sept cents).Vue de la rue, la cathédrale a le même aspect qu'une mosquée si ce n'est la croix au sommet du dôme. L'intérieur est recouvert de fresques racontant entre autres le martyre légendaire de < p="">href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Gr%C3%A9goire_Ier_l%27Illuminateur" target="_blank" style="color: windowtext;">saint Grégoire l'Illuminateur, fondateur de l'Église arménienne. À côté de la cathédrale se trouve un musée de l'art arménien, avec un mémorial du génocide arménien.
Monar Jonban, le minaret tremblant est une petite mosquée construite au 14ème siècle pour abriter la tombe de Amu Abdollah Soqla. Son étrange particularité est tout d’abord sa miniaturisation et aussi le fait que si vous faites trembler l’un des minarets, l’autre tremble aussi.
JOUR 14 : ISFAHAN - TEHERAN
Petit-déjeuner à l’hôtel pour reprendre la route vers Téhéran, et à l’arrivée, visite du cœur de la capitale du Palais Golestan. Transfert à l’hôtel et dîner d’AU REVOIR pour conclure ce périple dans la Grande Perse.
Nuit à Téhéran.
Le Palais Golestan : c’est littéralement le Palais du Pays des Roses, ancien complexe de la famille Royale Qajar (Kadjar), le plus ancien des monuments historiques de la capitale et l’état du Patrimoine Mondial. Le Golestan appartient à un groupe de bâtiments royaux dont les murs sont en boue de chaume, Arch. Historique de Téhéran (Citadelle). C’est un chef d’œuvre de jardins et de constructions qui collectionne les plus belles réalisations artisanales et abrite les présents offerts des pays européens entre le 18e et 19e siècles. Ce complexe compte pas moins de 17 structures comme des palais, des musées, des lieux de réception, des halls. La plupart de ces bâtiments ont été réalisés sur une durée de 200 ans des Rois Qajar. Tous ces palais servent à différents évènements, cérémonies des plus importantes. C’est aussi un lieu d’archives comme la Collection Photographie Royale « Album Khane », la librairie Royale de Manuscrits « Ketabkhâneh Nosakhe Khati » et les archives des documents « Markaze Asnad ».
Le complexe du Palais de Golestan comprend :
La Cour Karimkhani
Le monument le plus ancien de la collection Qadjar incluant les peintures manuelles
La Galerie où sont exposés tous les dons faits au Roi Qadjar
Le Chemin des Miroirs avec ses ivoires et porcelaines
La Maison du Printemps où se tient le Testament de Nazareth
Le bâtiment Shamsolemarch, le plus grand, de Fath Ali Shah
JOUR 15 : VOL DE RETOUR VERS PAYS D’ORIGINE
Très tôt dans la nuit, transfert à l’aéroport IKA de Téhéran pour vol de retour à destination du pays d’origine.
Fin du Voyage.
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