CU-103

CU-103

Package Details

JOUR 1 : ARRIVEE A TEHERAN

Tard dans la soirée, arrive à IKA Téhéran et rencontre avec l’équipe d’accompagnateurs, assistance et transfert à l’hôtel.

Nuit à Téhéran.

JOUR 2 : TEHERAN

Journée complete de visites et d’excursion dans la capitale moderne et contrastée dans le quartier centre le matin et nord l’après-midi :

Musée National appelé aussi Boostan

Musée d’Archéologie appelé Abguineh

Palais Niavaran dans le quartier Shemiran au nord

Bazar Tajrish et sa place avec la mosquée Imam Zadeh et son dôme bleu turquoise.

Nuit à Téhéran.

Le Musée National d’Iran appelé aussi Mouzeh Boostan nous raconte très vivement quelques pages de la civilisation, de la culture et de l’art persans à travers les ères. Il est, à cet égard, un des musée les plus riches du monde. Il nous narre, tel un livre gigantesque, d’innombrables événements historiques ; de l’émigration des Aryens sur le plateau de l’Iran à l’apogée de la gloire des achéménides. Au sein de ce bâtiment, des outils en pierre, des bols en argile, des statues où figurent des dieux et des déesses auparavant enfouis sous terre, tous exposent devant nos yeux les coutumes, les rites, la pensée et la manière de vivre des habitants de la Perse antique.

Le Musée de la Verrerie et de la Céramique (Abguineh) est un des musées de Téhéran construit à l’époque Qadjar. Enregistré sous le numéro 2014 le 7 Ordibehesht 1377 (date iranienne), sa construction a démarré en 1330 et était entre les mains de l’ambassade d’Egypte,

puis l’ambasse d’Afghanistan, la Banque de Commerce, et en 1355, en collaboration d’ingénieurs australiens et iraniens qui ont apporté les changements que l’on connaît aujourd’hui.

Le complexe Niavaran est situé à Shemiran. Il se compose de plusieurs bâtiments et monuments construits

sous la dynastie des familles royales Kadjar et Pahlavi. Cet endroit doit sa notoriété au jardin de ce quartier de Niavaran, et était devenue la résidence d’été du Roi Fath-Ali sous la dynastie Kadjar. Un pavillon a été construit par Naser ed Din Shah de la même dynastie, baptisé à ce moment « la maison de Niavaran » et a été renommé plus tard « la maison Saheb Qarani ». Le pavillon du Roi Ahmad a également été construit sous cette dynastie dans les années qui ont suivi. Pendant le règne de la famille Pahlavi, une demeure moderne a été construite pour habiter et a été baptisée de nouveau « la maison Niavaran », bâtie spécialement pour la famille du Roi Mohamad Reza Pahlavi, d’inspiration occidentale et moderne, elle intègre aussi des éléments traditionnels, comme les colonnades et la cour intérieure. Tapis, porcelaines, ameublement style européen ornent les salles autrefois privés, ainsi que toutes les œuvres ayant appartenu à la Princesse Farah dont les artistes ont cotoyé la famille. Durant cette période « Pahlavi », le pavillon Ahmad Shahi servait de salon de réception des plus grands leaders venus du monde entier.
Tajrishest un quartier le long de l'extrémité Nord de Téhéran, la capitale de l'Iran. Ce quartier est l'une des plus vieilles parties de Téhéran et est devenu tardivement prisé par les riches à cause de son faible niveau de pollution. En effet, cette partie de la ville est située le long des montagnes au nord de Téhéran. Tajrish est situé dans le district de Shemiran. En 2006, le quartier avait 86 000 habitants. Jusqu'en 1970, Tajrish et son voisin Shemiranat sont de petites villes le long de l'extrémité de Téhéran souvent utilisé pour les loisirs par les habitants de la ville. Ce secteur était relativement déconnecté du cœur du tissu urbain de Téhéran mais était facilement accessible et devient un lieu populaire vacationing spot. Avec l'augmentation de la population et le besoin de plus d'espace à partir de 1970, Tajrish finalement gagne une population relativement dense et deviendra mieux connecté avec le reste de la ville. Tajrish a un vieux bazar et un mausolée appelée Imam Zadeh Saleh, tous deux sont des lieux touristiques populaires.La place Tajrish est l'une des parties les plus actives de Téhéran, avec des terminaux de bus et de taxi, centre commerciaux (incluant l'exclusive Tandis Center) et beaucoup de restaurants. Le rond-point de Tajrish est le début de l'avenue Vali-ye Asr, la plus longue voie de Téhéran.

Imâmzâdeh Sâleh est une parmi les autres mosquées « Imâmzâdeh Sâleh » de l’Iran. Celle-ci est située Place Tajrish, près du Bazar pittoresque de Tajrish, au nord de la ville, dans le quartier Shemiran. La mosquée abrite la dépouille de Sâleh, un des douze fils de l’Imam Shi’ah, Musa al Kâdhim, et reste un des hauts sites religieux visités dans la région nord de Téhéran.

JOUR 3 : TEHERAN – TABRIZ par vol intérieur

Le matin, transfert à l’aéroport Mehrabad pour vol à destination de Tabriz. A l’arrivée, accueil et

départ par la route pour rejoindre le village de Kandovan, magnifique site de maisons troglodytes, qui ressemblent en tous points aux maisons de Cappadocia. Retour à Tabriz, transfert à l’hôtel. Déjeuner et au programme de l’après-midi :

Mosquée Bleue

Musée de Tabriz

Citadelle Ali Shah

Grand Bazar de Tabriz

Nuit à Tabriz.

Kandovan est un village troglodytique de la province d'Azerbaïdjan oriental, à proximité de Tabriz, dans le nord-ouest de l'Iran.

Le site est semblable aux villages troglodytes de Cappadoce, en Turquie car le sol de la région est formé d'ignimbrite, un matériau volcanique fin, transporté sur de longues distances, soudé à chaud lors de sa retombée, et formant de vastes et épaisses nappes.

Ce matériau, plus communément appelé tuf, se taille aisément. Les habitations troglodytes de Kandovan ont été taillées dans la roche il y a plusieurs centaines d'années (trois mille ans pour certaines) et sont encore habitées. Les habitants de la région prêtent à l'eau minérale de Kandovan des propriétés curatives : elle est considérée comme un remède aux maladies rénales. Les visiteurs venus de Tabriz ou d'ailleurs en rapportent toujours plusieurs bidons.

Tabriz est la capitale de la province de l'Azerbaïdjan oriental, au nord-ouest de l'Iran (Azerbaïdjan iranien). Elle se trouve sur le cours de la rivière Talkheh (aussi appelée Aji-Chāi), près du lac d'Ourmia, à proximité des frontières de la <="" p=""> target="_blank" style="color: windowtext;">République d'Azerbaïdjan et de l'Arménie. Sa population s'élève à plus de 2 100 000 habitants en 2015 pour 45,481km² ce qui fait de Tabriz, la ville la plus dense au monde.

Le site de Tabriz est habité depuis la Préhistoire et il reste des traces d'occupation de l'âge du Fer. En 2002, plusieurs tombes sont découvertes près de la mosquée bleue de Tabriz. Les analyses au carbone 14 réalisées par l'université Allameh Tabatabi ont démontré qu'elles dataient au moins de 1800 AV JC. Le résultat des fouilles est conservé dans le musée de l'Âge du Fer de Tabriz. La première référence faite à Tabriz figure sur une tablette de pierre de l'époque du roi assyrien Sargon II, à la fin du 8ème siècle AV JC.

Après la conquête de la Perse sassanide par les Arabes musulmans, la tribu yéménite Azd s'installe à Tabriz. La ville connait alors un certain développement, au point que le géographe arabe Yaqout affirme au 8ème siècle que Tabriz n'était qu'un village avant l'arrivée des Arabes. En 791, la ville est détruite par un tremblement de terre. Zubayda, épouse du califeabbasside Haroun al-Rachid, permet par ses dons la reconstruction et l'embellissement de la ville. À partir de la fin du 10ème siècle, Tabriz vit une période troublée. Elle devient la capitale de dynasties locales qui étendent leur pouvoir sur la région. En 1227, la ville est conquise par Gengis Khan et intégrée au vaste empire mongol. Elle se relève à partir de 1270, date à laquelle Abaqa Khan, petit-fils de Gengis Khan et fondateur de la dynastie des Ilkhanides, se fixe à Tabriz pour sa position privilégiée près des vastes prairies du nord-ouest de l'Iran actuel. En 1295, Ghazan Khan en fait le centre administratif de son empire, qui s'étend de l'Anatolie à l'Amou-Daria, et du Caucase à l'océan Indien. Sous son règne sont élevées de nouvelles murailles et de nombreux bâtiments publics, des écoles et des caravansérails.

La ville est fréquentée par les marchands étrangers qui fréquentent la route de la Soie. On rencontre même des marchands italiens, tels Marco Polo qui traverse Tabriz alors qu'il rentre de Chine. Il décrit « une grande ville entourée de beaux et agréables jardins.

Elle est excellemment située et on y trouve des marchandises venues de toutes les régions. Les marchands latins et en particulier les Génois s'y rendent pour acheter des marchandises.

La ville attire aussi les savants, comme Grégoire Choniadès, qui y séjourne vers 1295 pour y recevoir l'enseignement du savant Shams al-Din al-Boukhari. Il revient à Tabriz en 1302 en tant qu'évêque de l'Église orthodoxe. Au XIVe siècle, la ville connait un destin agité, au cœur des rivalités entre Ilkhanides et Chupanides. En 1375, Tabriz devient la capitale de l'État des Qara Qoyunlu. La ville connait une période de calme et s’embellit : c'est de ce moment que date la mosquée Bleue. Mais en 1392, Tamerlan met la ville à sac. Elle est reconstruite par les Aq Qoyunlu, une dynastie locale turkmène qui règne sur la région de Tabriz entre 1469 et 1502. Plus récemment vint la dynastie Qadjar jusqu’en 1925 où siégeait le Prince, Tabriz reste un compromis de plusieurs civilisations qui ont laissé chacune leurs traces dans le language, la cuisine, l’architecture.

La Mosquée Bleue est une célèbre mosquée historique de Tabriz, en Iran. La mosquée et quelques ‎autres bâtiments publics ont été construits en 1465 sur ordre de Shah Jahan, la règle de Kara ‎Koyunlu.

La mosquée a été gravement endommagée dans un tremblement de terre en 1779, ne laissant que ‎l’entrée iwan. La reconstruction a commencé en 1973 par le regretté Reza Memaran Benam sous ‎la supervision du ministère iranien de la Culture. Toutefois,le carrelage est encore incomplet. On croit que la construction de la mosquée est un monument pour le souvenir des victoires de ‎Shah Jahan. C’est pourquoi le Al-Fath, versets du Coran, est écrit autour de l’entrée de la ‎mosquée. Le complexe a été réalisé sous la supervision de Aziz-e-Din-Qapuchi en 1465 AD Le complexe ‎initiale a couvert d’autres complexes (y compris l’école, bain public et bibliothèque), qui tous ont ‎disparu pendant un tremblement de terre en 1779 et que des parties de la mosquée ont survécu.

‎Le mausolée a été construit dans la partie sud de la mosquée et est entièrement recouverte de ‎dalles de marbre élevé sur lequel des versets du Coran sont gravés dans le script Thulth sur un ‎fond de fines arabesques. Le toit du mausolée et la chambre de dôme principal de la mosquée ‎s’est effondré pendant un tremblement de terre en 1779 AD et a été reconstruite en 1973 grâce ‎aux efforts de Reza Memaran Benam (un célèbre architecte de Tabriz) sous la supervision de ‎l’organisation nationale pour la préservation de monuments anciens. Aujourd’hui, la Mosquée Bleue est inscrite au patrimoine mondial depuis 2010.

Le musée d'Azerbaïdjan, ou musée de Tabriz a été inauguré en avril 1958 sous le règne de Mohammad Reza Pahlavi, ce musée est consacré à l'histoire et à l'archéologie de la région. C'est l'un des plus importants d'Iran, concernant ces domaines. Il se trouve non loin du parc Khaqani et de la mosquée Bleue.

Une dizaine de vitrines d'exposition présentent des pièces anthropologiques d'une haute signification pour l'histoire locale. Certaines pièces du musée remontent au 5ème siècle AV JC. La numismatique est particulièrement représentée avec des pièces de différentes époques des trois derniers siècles AV JC. Les objets d'art islamique quant à eux s'étendent ici du 10ème au 17ème siècle. L'exposition permanente expose aussi des objets rattachés à la révolution constitutionnelle. Les visiteurs trouvent également des objets d'art occidental, avec des statues de bronze et des tableaux d'artistes européens.

Le musée s'étend sur 3 000 m², et possède environ 4 500 objets, ainsi qu'une bibliothèque de 2 500 ouvrages.                

Arg e Ali-Shah aussi connu sous le nom de Arg e Tabriz, est un vestige d'une forteresse bâtie à l'époque Il-khanide à Tabriz.La structure fut utilisée au début comme une mosquée, mais durant l'époque Qajar, elle servit de poste militaire et de lieu de stockage pour les armes. La citadelle joua aussi un rôle important lors de la révolution constitutionnelle de l'Iran au début du 20ème siècle contre Mohammad Ali Shah.

La structure du bâtiment mesure aujourd'hui 28 m de haut, et le bâtiment est menacé par la construction d'un centre commercial attenant.

Jour 4 : TABRIZ – ZANJAN (292 kms)

Tôt le matin, départ par la route pour Zanjan via Takab et en chemin, visite du Complexe historiqueTakht E Soleiman (palais de l’époque Sassanide et vieux temple zoroastrien). Poursuite du voyage et arrivée à Zanjan. Transfert à l’hôtel.

Nuit à Zanjan.                           

Rakhtshur khaneh, un lavoir traditionnel de l'époque Kadjar, est aujourd'hui le Musée d'Anthropologie de Zanjan, très agréable à voir pour les amoureux de la pierre.

Le dôme de Soltânieh (UNESCO), le plus grand dôme en brique du Monde, par sa majesté, constitue l’un des joyaux architecturaux de l’Iran. Selon les épigraphes disponibles datant de la période assyrienne, au 8ème siècle AV JC, la terre de Soltânieh a longtemps abrité la tribu des Sakarats. Les Mèdes lui donnèrent le nom d’ " Aribad" et les Parthes, le nom de leur roi, " Orsâse". C’est dire à quel point le territoire de Soltânieh est susceptible de renfermer de précieuses données historiques ; Avant même l’arrivée des tribus mongoles, cette région était déjà digne d’intérêt. Les diverses découvertes archéologiques, telles les faïences brunâtres, avec leurs motifs géométriques de couleur noire, les faïences du 4ème millénaire AV JC mais aussi les faïences grises du premier millénaire avant J. C. au sud-est de l’ancienne ville de Soltânieh (près de la colline de Nour), suffisent à démontrer, en termes d’activité, l’importance de la plaine de Soltânieh au 5ème millénaire AV JC.

Il a largement contribué à inspirer son style tel le Taj Mahal en Inde et aujourd’hui subit des travaux de conservation et de rénovation.

JOUR 5 : ZANJAN – HAMADAN (306 kms)

Départ et visite de Emarat-é- Rakhthoy Khaneh (place d’un ancien lavoir) et poursuite du voyage en direction de Hamadan. En chemin, visites prévues :

Grottes Ali Sadr

Arrivée à Hamadan, ville connue pour Avicène, maître scientifique reconnu mondialement, et transfert à l’hôtel.

Nuit à Hamadan.

Caverne à l'origine appelée Ali Saadr ou Ali Saard (froid) est la plus grande caverne d'eau au monde qui attire des milliers de visiteurs chaque année.

Il est situé dans le Comté de Kabudarahang à environ 100 kilomètres au nord de Hamadan, l'Iran occidental. Proches de grandes villes comme Hamadan, c'est une destination fortement recommandée pour les touristes de tous les coins du monde. Les tours de la caverne sont disponibles par des pédalos et des barques où vous êtes assis dans un bateau et observez la vue. Cette caverne représente 14 kms de canaux et des grands lacs d’une profondeur d’environ 40 mètres. L’eau n’est pas potable même si le goût n’est pas mauvais, et la température ambiante ne dépasse pas les 13°. Beaucoup de scientifiques travaillent encore sur ce site pour apporter des réponses encore non élucidées. D’autre caves dans la plaine Sari Ghiyeh s’appellent Sarab et Soubashi, chacune de 7 et 11 kms.

JOUR 6 : HAMADAN

Journée complète de visites et de promenades dans la petite ville de Hamadan avec de nombreux centres d’intérêts :

Excursion le matin à Lalejin et son centre artisanal

Ganj Name (période Achéménide sous le règne de Xerxes 1ER

Mausolée Baba Taher (poète iranien)

Mausolée d’Avicène et son musée

Bazar d’Hamadan

Tombes d’Esther et Mardochée.

Nuit à Hamadan.

Lalejin est une petite bourgade du district qui porte le même nom, du comté de Bahar avec 14000 habitants et connu pour sa poterie que l’on retrouve partout en Iran et même au-delà des frontières. 80% des habitants vivent de cet artisanat qui fait partie des œuvres du Moyen Orient.

Ganj Nameh est une inscription antique, à flanc de montagne à 10 kilomètres de Hamadan, des Monts Alvand. L'inscription, qui a été gravée dans le granit, est composée de deux sections. L'une à gauche a été commandée par Darius Ier (512-485 AV JC) et l'autre à droite a été ordonnée par Xerxès Ier (485-465 AV JC). Elles

sont écrites en trois langues distinctes : néo-Élamite, néo-Babylonien et vieux-persan et commencent par une prière au Dieu Ahura Mazda et relatent la vie de chacun des Rois à l’origine de ces œuvres.

Baba Taher : il s’agit d’un grand soufi et poète iranien du XIe siècle qui a vécu humblement. Il est né, mort et enterré à Hamadan. Ses poèmes mystiques inspirent l’amour et ses quatrains lyriques sont populaires pour leur impressionnante beauté et ont été chantés à l'origine en dialecte de Pahlavi, puis Lure, Kurde et Persan contemporain.

Le Mausolée d'Avicène est un complexe situé sur la Place d'Avicenna à Hamadan construit en 1939 consacré à l'esprit universel iranien Avicène, grand médecin, scientifique, philosophe, connu pour sa générosité et ses chirurgies dont la méthode actuelle est toujours utilisé. Le complexe inclut une bibliothèque, un petit musée et une tour fusiforme inspirée de l’époque Ziyarid-Kavus. Tous les gouvernements se succédant ont tous une admiration totale pour ce grand homme

Le Mausolée d’Esther et Mardochée sont parmi les plus importants lieux saints d’Iran et même mondialement connu. Le site est inscrit à l’Organisation de l’Héritage National d’Iran et marque la résistance du peuple juif installé dans la région de Hamadan.

JOUR 7 : HAMADAN – KASHAN (400 kms)

Tôt le matin, départ par la route vers Kashan via Malayer et Arak comme étapes avant d’arrivée à Kashan. L’après-midi, après le transfert à l’hôtel, visites au programme :

Au Moyen Âge, la ville de Kashan, est renommée pour ses ateliers de céramique. En effet, le nom de la ville trouve son origine dans le nom persan désignant le carreau de céramique, kashi. Kashan est la première des grandes oasis qui se trouvent le long de la route entre Qom et Kerman, dans les déserts du centre de l'Iran et son attrait est principalement dû au contraste entre les immensités des déserts et la verdure des oasis bien entretenues.

Au XIe siècle, le sultan Malik Shah Ier de la dynastie seldjoukide y fait construire une forteresse dont les murs sont encore visibles aujourd'hui au centre de la ville. En 1778, la ville subit un tremblement de terre. En 1852, le chancelier de Nasseredin Shah, Amir Kabir est assassiné dans le jardin Bagh-e fin.

Jardin Fine (Bagh é Fine)

Demeure Borujerdi

Demeure Tabatabaei

Mosquée Agha Bozorg

Ecole Religieuse

Teppeh Sialk (5000 AV JC)

Nuit à Kashan.

Le Jardin Fine ou « Bagh e Fin », situé à Kashan est un jardin persan historique. Il comprend le hammam, où Amir Kabir, le Chancellier Qajarid a été assassiné ; son meurtrier était envoyé par le Roi Nasseredin en 1852. Plus tard en 1590, le Jardin de

Fin a évolué et reste le plus ancien jardin d’Iran.
Les origines du Jardin sont peut être antérieures à la période Safavide. Quelques sources indiquent que le jardin avait été délocalisé d’un endroit à un autre, mais aucune preuve matérielle ne peut confirmer ces dires. Les installations de ce jardin et sa forme actuelle ont été réalisées par le Roi Abbas 1er de Perse (1571-1629), comme un jardin traditionnel du village voisin de Fin, situé à quelques kilomètres au sud ouest de Kashan.

Le jardin a encore évolué sous le règne de la dynastie Safavide, jusqu’à Abbas II de Perse (1633-1666). Il a été hautement reconnu pendant le règne du Roi Fath Ali Qajar et s’est étendu considérablement. Il a subi de nombreux dommages souffrant de négligence et a été très endommagé jusqu’en 1935. C’est devenu enfin une Propriété Nationale de l’Iran ; le 8 septembre 2007, le Jardin de Fin a été soumis à la liste de l’Unesco et a été le 18 juillet 2012 classé au Patrimoine Mondial de l’Unesco.

La Maison Borudjerdi « khâneh e Borujerdihâ » est une demeure historique située à Kashan. La maison a été construite en 1857 par l’architecte Ustad Ali Maryam pour le mariage de Hadj Mehdi Borudjerdi, un riche commerçant. Le marié descendait d’une famille influente Tabatabaei, qui a également construit la Maison Tabatabaei quelques années plus tôt. Cette demeure se compose d’une cour rectangulaire magnifique, ornée de murs peints par le Peintre Royal Kamal Ol Molk. Trois tours du Vent, hautes de 40 mètres aident à garder la demeure fraîche en été par grande chaleur en utilisant les vents qui refroidissent même en période chaude. Elle possède trois entrées aux caractéristiques classique de l’Architecture Traditionnelle Perse, autant à l’extérieur qu’à l’intérieur (biruni/daruni ou andarun). La construction a duré 18 ans et a recensé plus de 150 artisans.

La Maison des Tabatabaeiou Khāneh-yé Tabātabāeihā est une maison historique célèbre de Kachan en Iran. Elle a été construite dans les années 1840 pour l'influente famille des Tabātabāei, fameux marchands de tapis. Elle est composée de quatre belles cours, de murs peints et gravés, avec des ouvertures sous forme d'élégantes fenêtres décorées de vitrauxainsi que d'éléments de l'architecture résidentielle persane traditionnelle tels que le birouni et l'andarouni.

 La maison fut réalisée par Oustad Ali Maryam. C'est le même architecte qui construisit plus tard la maison des Boroudjerdi pour la fille des Tabātabāei qui venait de se marier dans cette famille.

La mosquée Agha Bozorg est une mosquée historique de la ville de Kashan, en Iran. Elle a été construite à la fin du XVIIIe siècle par Ustad Haj Sa'ban-ali. La mosquée et l'école théologique (madreseh) sont situées au centre de la ville.

Localisé à quelques kilomètres de la ville de Kashan, le site archéologique de Tépé Sialk est composé de deux collines distantes de 600 m, nommées Colline Nord et Sud. Le site fut pour la première fois investigué dans les années 1930 par une équipe française menée par Roman Ghirshman, et les résultats des études menées permirent l'établissement à l'époque d'une chronologie de la fin des temps préhistoriques dans le haut plateau iranien. Après soixante-dix ans d'abandon, plusieurs équipes iraniennes reprirent les recherches sur le site. Il est établi que l'occupation remonterait à la fin du VIIe millénaire av. J.-C. jusqu'au IVe millénaire av. J.-C., à laquelle il faut ajouter la présence d'une nécropole plus tardive datant du IIe millénaire av. J.-C..

JOUR 8 : KASHAN – YAZD (390 kms)

Tôt le matin, départ et route vers Kashan et en chemin, visite du village pittoresque d’Abyaneh, un peu plus loin à Natanz, la Mosquée Jameh, ainsi qu’un autre ville Mohammadyeh. A Nain, arrêt et visite de sa mosquée Jameh et de Chak Chak, un ancien Temple du Feu Zoroastrien.

Nuit à Yazd.

Abyanehse caractérise par la couleur ocre rouge de ses maisons, liée à la richesse du sol en oxyde ferreux. Les maisons sont en effet construites en briques de terre séchées, assemblées par un mortier d'eau, de paille et de terre. Le village abrite de vieilles maisons construites en pente niché sur le Mont Karkas. Les toits de certaines d’entre elles servent de terrasses pour celles situées en hauteur. Les habitants du village honorent profondément leurs traditions. Les femmes d’Abyaneh restent par exemple attachées au costume de mariage traditionnel (robe et écharpe avec des motifs floraux, pantalons plissés) qu’elles transmettent de mère en fille et parlent le Sassanian. De nombreuses mosquées et châteaux sont à découvrir dans les alentours.

Depuis juin 2005, le village a subi des fouilles archéologiques pour la première fois, à la suite d'un accord entre Abyaneh Research Center et le Centre de recherche archéologique du patrimoine culturel iranien et Organisation du tourisme (ICHTO).

La Mosquée du Vendredi ou Masjed-e Djomeh de Naïn remontent à la première moitié du 10ème siècle. Caractéristique notable, la cour intérieure, de style abbasside, est ceinturée d'arcades sans iwan. Seules quatre mosquées " primitives " de ce type sont encore accessibles en Iran. Voir le remarquable mihrab au décor extrêmement original datant de 940. Admirer aussi le beau minbar (chaire pour la prière) de bois sculpté du 14ème siècle. A voir de magnifiques décorations de stuc, innovantes à l'époque, mêlant motifs géométriques et floraux. On peut y lire également de très belles calligraphies.

Principal lieu de pèlerinage des zoroastriens, le sanctuaire est implanté au coeur d'un cadre grandiose à flanc de montagne sur une petite route secondaire longeant le Chak-Chak, dépendant du massif de Chir Kouch. Chaque année, les zoroastriens du monde entier s'y réunissent entre le 14 et le 18 juin. Venus d'Iran, d'Inde, d'Europe et des Etats-Unis, ils rendent hommage à la princesse Nick Banou, fille du dernier roi sassanide. La légende raconte que la fille du roi Yazdegerd (632-651) se serait réfugiée sur cette petite montagne après l'assassinat de son père par les envahisseurs arabes au 7ème siècle. Un petit temple a été construit à l'emplacement supposé de son refuge.

JOUR 9 : YAZD

Journée complète d’excursion et de promenades dans les ruelles de Yazd, ville oasis aux portes des déserts, une des plus vieilles villes du Moyen Orient, marquée par la religion zoroastrienne répandue partout en Iran en période pré-islamique. Au programme :

class="ql-align-justify">Temple du feu Zoroastrien

Mosquée Jameh

Complexe Amir Chakhmagh

Jardin Dowlat Abad et ses tours aux Vents

Prison Alexandre

Tours du Silence

 Nuit à Yazd.

Selon l'UNESCO, il s'agirait de l'une des plus anciennes villes du monde, après Ur, en Mésopotamie. Yazd était connue 3000 ans av. J.-C. sous le nom de « Yasatis » ou « Issatis », située sur les territoires des Mèdes, peuple indo-européen. La Médie s'étendait géographiquement de la chaîne de l'Elbourz à celle des Zagros, à l'est et au sud dans l'Iran actuel. Yazd est connue comme une ville sassanide, la ville des zoroastriens et des caravansérails.

Pendant une brève période, Yazd fut la capitale des dynasties d'Atabakan et des Mozaffarides (au début du XIVe siècle). Pendant la dynastie des Qadjars (au début du XVIIIe siècle) la province de Yazd était gouvernée par les khans Bakhtiaris Khans.Réputée pour sa soie, cette ancienne ville caravanière a fondé jusqu'au <="" p="">style="color: windowtext;">XVIIe siècle sa prospérité sur son commerce.

Les tours du Silence, le temple d'Ateshkadeh et la forteresse des Lions y sont l'occasion de découvrir la religion zoroastrienne, prédominante sur le plateau iranien avant la conquête arabo-musulmane. Une petite communauté zoroastrienne est toujours présente à Yazd. Le temple du feu des Zoroastriens à Yazd (Ateshkadé) contenait un feu traditionnel qui a été maintenu allumé par des prêtres zoroastriens sans interruption pendant plus de mille cent années. Le fort de Naren est la plus ancienne structure de brique de boue de la période pré-islamique d'Iran. De même, la mosquée de Jâme' est un exemple de l'architecture islamique datant de plus de mille ans.

Enfin, la ville qui était placée le long de la Route de la soie est devenue la ville d'accueil des caravanes et de beaucoup de voyageurs et de négociants. Marco Polo dans ses Récits de voyages parle de « la noble ville de Yazd », qu'il a visitée en 1292.

Le Temple du Feu Zoroastrien, son bâtiment principal est d’une hauteur d’environ 21 mètres dans un large jardin arboré de cyprès et de pins. La beauté spéciale de ce bâtiment tient à la statue et aux pierres qui ornent le fronton de l’immeuble. On peut y lire « Bonne Parole, Bonne Pensée, Bonne Action ». A l’intérieur du temple, on peut apercevoir à travers une vitre le feu sacré ; dans un grand vase en métal, des bûches brûlent pour témoigner de la pureté, de la vérité et de la bonté divine et ce feu est entretenu depuis 1500 ans.

Le Jardin « Dowlat Abad », de tous les jardins de Yazd, il est le plus ancien. Connu dans le monde entier pour sa haute tour du Vent de 33 mètres sur 8 qui avait été étudié pour rafraîchir les maisons sachant que la chaleur dans cette région désertique était caniculaire mais venté.

C’est donc la maîtrise du vent qui a été recueilli et utilisé, on peut dire que c’est la ventilation naturelle ou climatisation sans énergie qui avait déjà été inventé. Quand on regarde la ville de Yazd depuis les toits, on peut en distinguer de nombreuses plus petites mais dont le système est identique. Il est enregistré depuis le 23/12/1346 sous le n°774 au patrimoine de l’Unesco.

La Prison Alexandre : le mausolée carré des Douze Imams porte les dates de 1036-37. Du 13ème siècle, le mausolée octogonal surnommé la Prison d’Alexandre (Zendân E Iskandar) fût par la suite intégré à un bâtiment à cour centrale, employé comme école coranique et comme madresseh (école).

Les Tours du silence, ou dakhma, se trouvent à l’écart de la ville, sur des tertres, dans le désert alentour. En effet, dans la religion zoroastrienne, l'enterrement ou la crémation des défunts étaient interdits, les morts étaient considérés comme impurs et

susceptibles de souiller ces éléments sacrés que sont le feu, la terre et l'eau. Une fois dépouillés de leur chair par les vautours et autres oiseaux carnassiers de la montagne, les ossements des défunts étaient jetés dans une fosse circulaire située au centre de la tour.

La pratique a duré jusqu’au XXe siècle, jusqu’à son interdiction en 1978 sous prétexte d'hygiène publique et de risque d'épidémie. Aujourd’hui, les cimetières zoroastriens accueillent les défunts qui sont mis dans des chapes de ciment, toujours dans le souci de ne pas souiller la terre.

JOUR 10 : YAZD – SHIRAZ (438 kms)

Journée complète de déplacement jusqu’à Shiraz, ville des Roses et des Poètes avec des visites de site archéologiques à Pasargades à 80 kms de Shiraz, mais aussi :

Mosquée Jameh d’Abar Kooh,

Ancien dôme de réservoir de glace

Arrivée à Shiraz et transfert à l’hôtel.

Nuit à Shiraz.

La Mosquée Abarkuh de la période Timouride et Abarkuh se situe sur la place principale au centre ville. Elle est enregistrée sous le numéro 197 du Registre du Patrimoine National de l’Iran depuis le 9 Mordad 1312 du calendrier Shamshid.

Située à 87 kilomètres de Persépolis, Pasargades, fondée au VIe siècle AV JC par Cyrus II le Grand, a été la première capitale dynastique de l’Empire achéménide, au cœur du Pars, la patrie des Perses. Pasargades est restée la capitale jusqu'au règne de Darius Ier, qui a déplacé son siège à Persépolis. Ses palais, jardins, et la tombe de Cyrus constituent de remarquables exemples de la première période de l’art et de l’architecture achéménide et des témoignages exceptionnels de la civilisation perse.

le tombeau de Cyrus II, le Tall-e Takht,

une terrasse fortifiée, un ensemble royal composé de vestiges d’une porte

une salle d’audience, le palais résidentiel et le jardin.

Le monument funéraire de Cyrus à Pasargades est en fait une “ziggourat”, c’est-à-dire une sorte de lieu sacré. Les ziggourats sont des constructions de 5 à 7 étages souvent surmontées, sur leur dernier étage, de l’effigie d’une divinité, que l’on trouve dans les civilisations mésopotamiennes et Elamites. Le tombeau de Cyrus se trouve au 7ème étage d’une “ziggourat” surmontée d’une arête. Il est conforme aux sépultures des Aryens qui s’installèrent pour la première fois sur les collines de Sialk.

JOUR 11 : SHIRAZ

Le matin, départ en direction de Marvdasht où se tient tout près le site archéologique de Persépolis, la Cité des Rois Perses dans le Fârs, province de nomades également où se confectionnent les tapis Gabbeh, les plus simples avec des motifs naturels de la vie quotidienne, et beaucoup de trésors à découvrir au sud de l’Iran. Au programme :

Persépolis appelé aussi Takhteh Jamshid

Naqsh E Rostam

Jardin Eram au retour à Shiraz, promenade agréable dans un jardin typique

Tombes des Grands Poètes et Philosophes de Hafez et Sa’adi à la porte de l’entrée de la Ville, Porte du Coran.

Nuit Shiraz.

« Persépolis », désigne la Cité Perse, aussi connue sous le nom « Takhteh Jamshid ». Le Trône de Jamshid, était la capitale de l’Empire Achéménide (550 AV JC). La Ville des Perses est située à 60 kms au nord-est de Shiraz dans la province du Fars. Les premières ruines de Persépolis date de 515 AV JC et sont caractéristiques du style architectural Achéménide. Ce site est reconnu comme patrimoine mondial de l’Unesco en 1979.

Ensemble avec « Naqsh-e-Rostam », situés à moins d’un kilomètre l’un de l’autre, ils font partie du complexe de Marvdasht. Tous deux ont l’espoir d’être reconnus au Patrimoine Mondial de l’Unesco. Les Bas-Reliefs sont symboles de la période Sassanide.

Une des grottes taillées dans la roche laisse apparaître l’inscription d’Ardeshir I (226-241), fondateur de la dynastie, puis vint le Roi Shapur I, son successeur. Une des scènes de Bas-Relief est la représentation de la victoire de Shapur I, à cheval et tenant le bras de l’empereur Philippe l’Arabe. Il combattit les Romains aussi à plusieurs reprises. Une autre inscription est attribuée à Kartir, haut prêtre zoroastrien sous le règne de Shapur I et ses fils Hormizd (272-273) et Bahram (273-276).

« Naqsh-e-Rostam », situés à 6.5 kms de Persepolis fait partie du complexe de Marvdasht et espère être reconnu aussi par l’Unesco. Les Bas-Reliefs sont symboles de la période Sassanide. Une des grottes taillées dans la roche laisse apparaître l’inscription d’Ardeshir I (226-241), fondateur de la dynastie, puis vint le Roi Shapur I, son successeur. Une des scènes de Bas-Relief est la représentation de la victoire de Shapur I, à cheval et tenant le bras de l’empereur Philippe l’Arabe. Il combattit les Romains aussi à plusieurs reprises. Une autre inscription est attribuée à Kartir, haut prêtre zoroastrien sous le règne de Shapur I et ses fils Hormizd (272-273) et Bahram (273-276).

Le Jardin d'Eram contruit au 13ème siècle au nord de la Rivière Khoshk comprend aussi un Palais dont la photo mythique reflète dans le bassin face à la maison. Mais ce qui marque le plus, c’est le jardin construit sous l'ère Kadjar au 19ème siècle, il est devenu sous la protection de l'Université de Pahlavi en sa période et devint École de Droit. Avant tout, ce sont d’immenses cyprès, roseraies, bassins, jardin botanique. Il est restait propriété de l’Université de Shiraz, quant au Palais, il n’est visible que de l’extérieur.

HAFEZ est né à Shiraz. Ses parents étaient originaires de Kazerun, dans la province du Fârs. Malgré son influence profonde, ses effets sur le mode de vie iranienne, et sa popularité, beaucoup de détails sur sa vie sont restés méconnus. Beaucoup d’anecdotes sont devenues incontournables sur ses débuts et les sketches « tazkiras » mentionnent son manque de sérieux et de morale. Pourtant, très jeune, il mémorise le Coran comme personne et se donne le titre de Hâfez (plume) qu’il utilisera plus tard comme nom d’auteur. La préface du « Divân », dans laquelle il est question de ses débuts, a été écrite par un écrivain contemporain Mohammad Golandâm. Cet auteur et Qâsem Gani ont rédigé les compilations des œuvres de Hâfez, édités sous un langage moderne, ainsi que Parviz Natel-Khanlari.

Abu-Muhammad Muslih al-Din bin Abdallâh Shirâzi, plus connu sous le nom de SAADI, puis Saadi de Shiraz était l’un des plus réputés poètes et homme de littérature perse de la période médiévale. Il n’est pas seulement un journaliste écrivain de l’époque, mais aussi reconnu pour ses inspirations occidentales. Son écriture de grande qualité, sa richesse de pensées morales et sociales l’ont placé au plus haut rang de la littérature. Saadi est largement reconnu comme le plus grand poète de la traditionnelle littérature classique perse.

 Né à Shiraz en 1210, très jeune, son père mourut et raconte dans ses mémoires d’enfant tous ses souvenirs d’enfance et de son père lors des festivités. Dans sa jeunesse, Saadi a connu la pauvreté et les épreuves de la vie. Il a quitté sa ville natale pour rejoindre Baghdad et poursuivre une meilleure éducation. Très jeune, il rentra à l’Université Nizamiyya, où il étudia les sciences islamiques, les lois, la gouvernance, l’histoire, la littérature Arabe, et la Théologie Islamique. Il revient à Shiraz en 1257 et construit son jardin et bassin où l’on se receuille encore. L’année suivante, il raconte dans ses poèsies la tombée du Caliphat Abbasid et la destruction de Baghdad par l’invasion des Mongoles en février 1258. Quand il réapparut dans sa ville natale, il est à l’aube de sa quarantaine, Shiraz est sous le règne de Atabak Abubakr Sa’d Ibn Zangy de 1231 à 1260, et vit des jours heureux dans une relative tranquillité parmi tous les plus grands de sa province.

JOUR 12 : SHIRAZ – YASOUJ (183 kms)

Tôt le matin, départ pour Yasouj via Noor Abad et en chemin, visite de la vieille cité sassanide Gaemeyeh. L’après-mdi, poursuite de la route jusqu’à Yasouj et transfert à l’hôtel.

Nuit à Yasouj.

Nour Abad est

l’une des villes de province du Fars en Iran du sud est. Le centre-ville qui est située dans les contreforts des Montagnes Zagros et le climat est relativement chaud et sec. Les gens de Nour sont divisés en plusieurs tribus comme Rostam, Javed et Doshmanziare. D'autres tribus comme les nomades de Qashqai, tribus d'Arabe de Khamse résident aussi dans la région. Les gens de Nour parlent un dialecte semblable à celui de Yasouj.
JOUR 13 : YASOUJ – ISFAHAN (331 kms)

Tôt le matin, départ de Yasouj en direction d’Isfahan via Meymand et Semirom. Arrêt pour admirer les paysages du Mont Zagros avec sa nature généreuse en chutes d’eau. L’après-midi, transfert à l’hôtel à Isfahan et temps libre.

Nuit à Isfahan.

Yasujest une ville industrielle dans les montagnes du Zagros de l'Iran du Sud Ouest. Le terme "Yasouj" est aussi utilisé pour se référer à la région entière. Yasuj possède à son actif usines de traitement de sucre, centrale électrique à charbon qui produit l'électricité pour ses besoins locaux. Les gens de Yasuj parlent le Lurish, une

des langues iraniennes occidentales.

Semirom est plutôt placée sous le signe touristique et son histoire remonte à 700 AV JC. C’est aussi une zone où les ressources naturelles en eau sont intéressantes jusque dans la province d’Isfahan. C’est aussi une région de culture et notamment de pommes de grande qualité.

JOUR 14 : ISFAHAN

Journée complète d’excursion et de visites dans l’incontournable Isfahn aux dômes turquoises avec au programme :

Palais Tchehel Sotoun (40 Colonnes)

Place Naqsh E Jahan classé au patrimoine de l’Unesco qui regroupe tous les édifices cités ci-dessous

Mosquée Imam et Sheikh E Lotfollah

Palais Ali Qapu.

Grand Bazar dont la porte d’entrée donne sur la place

Maison de la Force « Zohrkhâneh »

Promenade dans la joyeuse cité d’Isfahan jeune et festive

Nuit à Isfahan.

Le Palais Tchehel Sotun est un large pavillon situé dans un parc face à un plan d’eau construit par le Shah Abbas II utilisé pour les réceptions et cérémonies officielles où les hauts dignitaires, ambassadeurs qui étaient conviés sur le salon donnant sur la terrasse de façade. Son nom est dû à ces vingt colonnes qui par le reflet de l’eau double son chiffre et sont comptés au nombre de 40. Comme le Palais Ali Qapu, il abrite de nombreuses fresques et peintures, céramiques. A l’ouest, se tient un musée où l’on peut admirer toutes les belles œuvres de céramiques et de verrerie qui laisse supposer l’esprit de joie de vivre et romanesque de l’amour.

La Place Nagh e Jahan, est située au centre de la ville. Construite entre 1598 et 1629, c’est maintenant un centre historique reconnu par l’Unesco. 160 mètres en largeur et 560 mètres en longueur. La place est entourée de bâtiments qui datent de l’ère Safavide.

La Mosquée Jameh est située dans la partie sud, à l’Ouest le Palais Ali Qapu, l’autre Mosquée Sheikh Lotfollah sur les parties ouest et au nord se dresse une immense porte qui ouvre sur le Grand Bazar d’Isfahan. Tous les vendredis sont marqués par la prière (Jour de Prière des Musulmans). Elle a été construite dans un esprit de grandeur pour surplomber la ville avec un large dôme. Shaykh Bahaii avait planifié de construire une école religieuse, et une mosquée d’hiver de chaque côté de celle-ci.

La Mosquée Lotfollah, salon privé du Harem du Shah. C’est un des quatre monuments dominant face au Palais qui a été construit en premier. La Cour Royale se l’était appropriée pour elle-même, alors que la Mosquée était conçue pour le public. Pour cette raison, la Mosquée n’a aucun minaret et est d’une plus petite taille. Effectivement, quelques occidentaux de la période Safavide ne prêtait même pas attention à celle-ci.

 Ce n’est qu’aux siècles derniers quand les portes se sont ouvertes au public, que le public a pu admiré l’effort réalisé par le Shah Abbas pour y installer les femmes de son harem ; le travail exquis de céramique est de loin supérieur à la céramique qui couvre la Mosquée Jameh.

Le Palais Ali Qapu est une vaste demeure résidentielle qui marque l’entrée du Palais Royal du Shah Abbas. Il s’étend de la Place Naqsh e Jahan au Boulevard Chahar Bagh. Le nom est composé de Ali, nom arabe et Qapu, nom d’origine turc relié à la Porte d’Ali, rapporté d’Irak du Tombeau de l’Imam Ali selon une légende. A l’époque Safavide, on rivalisait le nom Ali de l’empire

Ottoman et de leur cour. C’était là encore que la Monarchie recevait tous les nobles visiteurs et ambassadeurs étrangers. Le Shah Abbas, pour la première fois, célébra le Norouze (premier jour de l’an) en 1006. Sa structure est rectangulaire, haute de 48 mètres, à 6 étages, et a en façade une large terrasse supportée par des colonnes en bois. Au 6ème étage, se tenaient les réceptions royales et banquets. Les plus grandes pièces se trouvent à cet étage.
Le Vieux Bazar d’Isfahan est un marché historique, un des plus marqués par son activité dans le centre de l’Iran qui date du 17ème siècle. Il s’étend sur deux kilomètres de ruelles qui se croisent et se rejoignent avec la nouvelle partie. Il est au centre d’Isfahan et partie nord de la Place Naqsh e Jahan. Son entrée principale s’appelle Qeisarieh et vous pouvez accéder à la Mosquée du Vendredi, qui est aussi l’une des plus anciennes. Avant d’entrer dans le Bazar, il faut regarder derrière soi pour y apercevoir la longueur de la place, qui est l’une des plus grandes place au monde. Tous les arts et artisanats sont réunis à l’intérieur de ce marché où il est agréable de se promener et d’aller à la rencontre des iraniens de passage ou non.

L’Unesco reconnut ses rituels de sport (varzech) en un système d’entraînement sportif qui à l’origine était prévu pour entraîner les guerriers. C’est un combiné d’arts martiaux, callisthénie (qui ressemble à la gymnastique suédoise), un entraînement soutenu rythmé par une musique bien particulière. L’Unesco a reconnu ce sport parmi les plus grands au monde ou compétition, qui émerge de la période pré-islamique Perse (le Zoroastrianisme, le Mitraïsme et le Gnosticisme) avec la spiritualité de l’Islam Shia et du Soufisme. Pratiqué sous un dôme appelé « zoorkhâneh », maison de la force, les séances d’entraînement consistent principalement à des mouvements de gymnastique rituels et à la pratique d’un combat appelé « Khosti Pahlavani ».

La lutte traditionnelle iranienne « khosti » date d’avant l’ancienne Perse et des Parthes et on dit qu’elle avait été pratiquée par Rustam, héros mythologique de l’épopée Shahnameh. Pendant que d’autres sports folkloriques surgissaient dans différentes ethnies, le sport de combat restait la particularité des « zoorkhâneh ». Le but principal était de fabriquer des guerriers avec un esprit éguisé de fierté pour les combats à venir.

Quand les Arabes envahirent la Perse aux environs de 637, les zoorkhânehs ont servi de lieux de rendez-vous secrets pour entretenir l’esprit de patriotisme et de solidarité. Parfois, les envahisseurs reprenaient en main les rebelles des Maisons de la Force, mais de nouveaux endroits naissaient pour mieux se reformer. Ensuite, l’Islam Shia et surtout après le développement du Soufisme au 8ème siècle, le « varzech Pahlavani » s’imprégna des composantes philosophiques et spirituelles. Des hymnes religieux ont apparu pendant l’entraînement avec comme mécène le premier Imam Shiite Ali.

JOUR 15 : ISFAHAN

2nde Journée d’excursion à Isfahan dans le quartier Jolfa qui est arménien et qui possède aussi d’autres trésors :

Palais Hasht Behesht

Monar Jonban (petite mosquée aux minarets tremblants)

Temple du Feu

Cathédrale Arménienne Vank et son musée

Mosquée Jameh d’Isfahan

Nuit à Isfahan.

Le Palais Hasht Behesht que l’on peut traduire par Huit Paradis est de l’époque Safavide, construit en 1669 et fait partie de l’Organisation de l’Héritage Culturel de l’Iran.

La Cathédrale Vank, plus connue sous le nom de Cathédrale Saint-Sauveur d'Isfahan, est la cathédrale la plus visitée d'Iran. Vank signifie monastère en arménien. Elle se situe dans le quartier arménien d'Ispahan, appelé ="">style="color: windowtext;">La Nouvelle-Djoulfa. Elle est dédiée au saint Sauveur (Jésus-Christ) et a été construite entre 1655 et 1664, après que les Arméniens de Djoulfa eurent été déportés à la Nouvelle-Jolfa par le chah.

Cette cathédrale abrite également aujourd'hui un musée consacré à l'histoire des Arméniens de la Nouvelle-Jolfa, une imprimerie ancienne, ainsi qu'une grande bibliothèque de manuscrits arméniens (au nombre de sept cents).

Vue de la rue, la cathédrale a le même aspect qu'une mosquée si ce n'est la croix au sommet du dôme. L'intérieur est recouvert de fresques racontant entre autres le martyre légendaire de saint Grégoire l'Illuminateur, fondateur de l'Église arménienne. À côté de la cathédrale se trouve un musée de l'art arménien, avec un mémorial du génocide arménien.

Monar Jonban, le minaret tremblant est une petite mosquée construite au 14ème siècle pour abriter la tombe de Amu Abdollah Soqla. Son étrange particularité est tout d’abord sa miniaturisation et aussi le fait que si vous faites trembler l’un des minarets, l’autre tremble aussi.

JOUR 16 : ISFAHAN – KASHAN (218 kms)

Départ le matin de Isfahan par la route pour rejoindre Kashan et visite de la plus petite ville de Kashan qui ne manque pas d’intérêt à cause de ses magnifiques édifices au centre ville et aux alentours. Au programme :

Demeure ancienne de la famille Tabatabaei

Hamam du Sultan Mir Ahmad

Mosquée Agha Bozorg

Nuit à Kashan.

Kashan, également orthographié Kachan en français, est une ville d'Iran située entre Téhéran et Ispahan.

Au Moyen Âge, la ville est renommée pour ses ateliers de céramique. En effet, le nom de la ville trouve son origine dans le nom persan désignant le carreau de céramique, kashi. Kashan est la première des grandes oasis qui se trouvent le long de la route entre Qom et <="" p="">target="_blank" style="color: windowtext;">Kerman, dans les déserts du centre de l'Iran et son attrait est principalement dû au contraste entre les immensités des déserts et la verdure des oasis bien entretenues.

La Maison des Tabatabaeiou Khāneh-yé Tabātabāeihā est une maison historique célèbre de Kachan en Iran. Elle a été construite dans les années 1840 pour l'influente famille des Tabātabāei, fameux marchands de tapis.

La maison est composée de quatre belles cours, de murs peints et gravés, avec des ouvertures sous forme d'élégantes fenêtres décorées de vitraux ainsi que d'éléments de l'architecture résidentielle persane traditionnelle tels que le birouni et l'andarouni.

La maison fut réalisée par Oustad Ali Maryam. C'est le même architecte qui construisit plus tard la maison des Boroudjerdi pour la fille des Tabātabāei qui venait de se marier dans cette famille.

Le Hamam du Sultan Amir Ahmad est un bain traditionnel iranien construit au 16ème siècle de la période Safavide. Il a été endommagé en 1778 en raison d’un tremblement de terre et rénovée par la dynastie Qadjar. Sa superficie est de 1000 m², de forme hoctogonale, le hall est flanqué de 8 colonnes et finement décoré de turquoises, cette pierre que l’on retrouve souvent en décoration. Tous les artisanats de faience, de peinture, de briquetterie sont réunis dans ce lieu magnifique. Son dome a été réalisé en glaces pour capter plus de lumière venant de l’extérieur.

La mosquée Agha Bozorg (Masjed-e Āghā Bozorg) est une mosquée historique de la ville de Kashan, en Iran. Elle a été construite à la fin du XVIIIe siècle par Ustad Haj Sa'ban-ali. La mosquée et l'école théologique (madreseh) sont situées au centre de la ville.

JOUR 17: KASHAN – TEHERAN (247 kms)

Le matin, départ pour Téhéran, transfert à l’hôtel et temps libre dans la capitale.

Nuit à Ibis hôtel

JOUR 17 : DEPARTTransfert à IKA de Téhéran tôt le matin et vol de retour.

Fin du Voyage.

Details

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