CU-107

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Package Details

JOUR 1 : TEHERAN - KERMAN

Arrivée à Téhéran, assistance à l’aéroport avec l’équipe accompagnatrice et transfert à l’hôtel. Après le petit déjeuner, début des visites dans la capitale moderne et contrastée. En fin d’après-midi, transfert à l’aéroport Mehrabad pour vol en direction de Kerman. A son arrivée, transfert et enregistrement à l’hôtel.

Le Musée National de Téhéran

Le Palais Golestan au cœur de la capitale, joyau d’architecture perse

Nuit à Kerman.

Le musée National est le plus riche et complet de tout l’Iran, s’il fallait résumer les visites de musées, ce serait biensûr ce musée situé en plein cœur de la capitale qu’il faudrait voir. Il regroupe tous les chefs d’œuvre de l’art iranien dans deux bâtiments distincts, l’un est consacré aux civilisations préislamiques, l’autre consacré à l’art musulman. Le premier bâtiment est le plus ancien ce qui correspond mieux à ce que l’on voit, figurines, vestiges, vaisselle depuis l’époque néo-sassanide, à la période élamite par les anciens villages comme Sush, les Rois de Perse.

Dans le plus récent bâtiment, le musée d’Art Islamique est construit selon un plan traditionnel de cour centrale et bordée de quelques grandes salles d’exposition, consacrées à la religion et tout ce qu’elle a inspiré aux créateurs artistiques depuis l’époque où la religion s’est imposée en Iran.

Le Palais Golestan : c’est littéralement le Palais du Pays des Roses, ancien complexe de la famille Royale Qajar (Kadjar), le plus ancien des monuments historiques de la capitale et l’état du Patrimoine Mondial. Le Golestan appartient à un groupe de bâtiments royaux dont les murs sont en boue de chaume, Arch. Historique de Téhéran (Citadelle). C’est un chef d’œuvre de jardins et de constructions qui collectionne les plus belles réalisations artisanales et abrite les présents offerts des pays européens entre le 18e et 19e siècle. Ce complexe compte pas moins de 17 structures comme des palais, des musées, des lieux de réception, des halls. La plupart de ces bâtiments ont été réalisés sur une durée de 200 ans des Rois Qajar. Tous ces palais servent à différents évènements, cérémonies des plus importantes. C’est aussi un lieu d’archives comme la Collection Photographie Royale « Album Khane », la librairie Royale de Manuscrits « Ketabkhâneh Nosakhe Khati » et les archives des documents « Markaze Asnad ».

JOUR 2 : KERMAN

Après le petit-déjeuner, début des visites dans cette ville au combien historique :

Le Jardin Shazdeh situé à Mahan à quelques kilomètres de Kerman (-10)

Le Tombeau du Shah (Roi) Nemat Ollah Vali à Mahan

Le Complexe Ganj Ali Khan

Nuit à Kerman.

Le mausolée Shah Nematollah Vali, une pure merveille est élevée au XVème siècle par les soins d'un roi musulman de l'Inde, car sous ce dôme, repose le derviche le plus respecté de la Perse. Depuis, le mausolée n'a cessé d'être embelli et étendu pour accueillir les fidèles. La grande coupole et la porte principale XVe incrustée d'ivoires, ont été restaurées sous les Safavides. L'ensemble a été agrandi à l'époque Qadjar, qui y ajouta les minarets élancés. Pur moment de recueillement et de spiritualité que tout le monde apprécie dans la région de Kerman.

Le Jardin de Shahzadeh, construit sur une colline aux pieds des montagnes est un jardin historique persan, situé à 6 kms de Mahan dans la province de Kerman. Sa superficie de 5.5 hectares est rectangulaire à deux étages, une succession de dénivelés laissant entrevoir les sommets enneigés en hiver. Ce spectacle de fontaines crée une musique de chutes à chaque terrasse. L’eau provient des montagnes, traverse le parc de haut en bas, Au sommet surplombe un Palais sur l’ensemble du parc.

Ce jardin typique de l’art persan en la matière bénéficie du milieu naturel de la région . La construction d’origine démarre avec Mohammad Hassan Khan Qajar Sardari Iravani en 1850 et a été poursuivie par Abdol Hamid Mirza Nasserodollehand en 1870 durant les onze années de la dynastie Qajar au gouvernement. Elle est restée inachevée en raison de la mort de Abdol Ahmid Mirza en 1890.

Le complexe « Ganjali Khan » est une bâtisse de la période Safavide située dans le vieux centre de la ville de Kerman. Il est composé d’une école, d’une place, d’un caravansarail, d’un hammam, d’un Puits « Ab Anbar », d’une Mosquée, de l’Hôtel de la Monnaie et de son Bazar. Il a été construit par Ganj Ali Khan qui gouvernait les provinces de Kerman, Sistan et Kandahar de 1596 à 1621 sous le règne du Shah Abbas 1er.

 Plusieurs inscriptions sur la bâtisse attestent quand exactement ont été construits tous ces bâtiments. L’architecte de ce complexe était Mohammad Soltani de Yazd. Il couvre un espace de 11000 m² au centre d’un parc public, ainsi s’aligne le Bazar Vakil qui d’est en ouest au sud du complexe. La place est entourée d’arcades qui marquent l’entrée du bazar au nord/ouest, l’est étant l’entrée du Caravansarail Ganjali. L’entrée du Hammam Ganjali est située le long de la section du Bazar Vakil, connu aussi sous le nom Ganjali Khan Bazar. Toute cette architecture est propre au style Isfahani.

La Place Ganjali : dans l’ancienne Perse, les places étaient localisés près des bâtiments du gouverneur et des places pour réception et cérémonie. Cette place mesure 990 mètres de long et 554 mètres de large et rappelle la place « Naqsh e Jahan » d’Isfahan ou « Chakhmagh « à Yazd, lesquelles sont aussi bordées, de ses bazars, de ses écoles, de ses caravansarails, bâtiments urbains d’usage public.

Le Hammam Ganjali, construit en 1631, se situe sur la partie sud de la place Ganjali. L’entrée est décorée de peintures anciennes, ornements de la période Safavide. Une caractéristique de ce bâtiment est que les pierres sculptées coïncident avec celles du sous-sol, composé de salle froide, chaude et épurées, toutes ces salles sont recouvertes de dômes portés par des piliers en forme d’arcade. L’architecte de ce hammam est dotée des plus belles décorations et ornements, et met en avant toutes les peintures fines, les sculptures de la pierre à cette époque. Ce hammam, aujourd’hui a été converti en musée d’ethnologie depuis 1971. Une partie enfermée et une cour sont remplies de figurines grandeur nature qui ont été rapportées à la faculté des Arts de Téhéran puis transférées dans son musée.

Le Bazar Ganjali est situé au sud de la place et l’intérieur est décoré de sculptures et peintures d’une grande finesse et malgré que tous ces ornements soient vieux de 400 ans, ils ont été très bien préservés. Ce long bazar est jalonné de nombreux édifices historiques, et de 16 iwans et voûtes.

Le Caravansarail et la Mosquée Ganjali : situé sur la partie est de la place, l’entrée du Caravansarail porte l’inscription datant de 1598, composée de calligraphies d’Ali Reza Abbassi. Sa structure repose sur la base de 4 iwans, chacun doublé de hall en murs très larges. Une cour centrale accueille une fontaine octogonale chanfreinée à chaque extrémité. A gauche de celui-ci, se trouve la petite Mosquée Ganjali.

L’Hôtel de la Monnaie Ganjali, dont la construction a commencé en 1598, possède un intérieur encore très décoré de richesses artisanales de sculptures et de gravures. Le bâtiment est un large dôme couronné d’une coupole qui laisse rentrer la lumière et le vent, ainsi servant d’aération étudié pour rafraîchir les lieux. Ce bâtiment a été converti en musée de numismatique depuis 1970 et présente des monnaies des différentes périodes Parthe, Sassanide, Safavide et Afsharide.

JOUR 3 : KERMAN - YAZD

Après le petit-déjeuner, route vers Yazd (364 kms), ville des Milles et Une Nuits aux maisons basses. Au programme :

La Tour du Silence

Le Complexe Amir Chakhmaq

Nuit à Yazd.

Les Tours du silence, ou dakhma, se trouvent à l’écart de la ville, sur des tertres, dans le désert alentour. En effet, dans la religion zoroastrienne, l'enterrement ou la crémation des défunts étaient interdits, les morts étaient considérés comme impurs et susceptibles de souiller ces éléments sacrés que sont le feu, la terre et l'eau. Une fois dépouillés de leur chair par les vautours et autres oiseaux carnassiers de la montagne, les ossements des défunts étaient jetés dans une fosse circulaire située au centre de la tour. La pratique a duré jusqu’au XXe siècle, jusqu’à son interdiction en 1978 sous prétexte d'hygiène publique et de risque d'épidémie. Aujourd’hui, les cimetières zoroastriens accueillent les défunts qui sont mis dans des chapes de ciment, toujours dans le souci de ne pas souiller la terre.

Le centre de la ville de Yazd est occupé par le complexe d’Amir Chakhmagh qui compte 3 citernes et des bâtiments de plusieurs époques : une mosquée, le musée de l’eau, un bazar. Le Tekiyeh est un endroit où les chiites se rassemblent pour commémorer le martyr Imam Hossein, et une longue façade flanquée de deux minarets et de loggias sur 3 niveaux, du haut desquels la vue sur la ville vaut le détour. Le spectaculaire fronton du Tekiyeh, datant du XVe siècle, a été rebâti à l’époque Kadjar. Le public peut s’installer sur ses trois niveaux de tribunes pour assister aux processions du deuil. Les tribunes latérales d’origine, qui avaient disparu, ont été reconstruites en 2005. La mosquée Amir Tchakhmagh, d’époque timouride (XIe siècle), a été complétée par de belles ornementations d’émail d’époque Kadjar au 19ème siècle.

JOUR 4 : YAZD – ISFAHAN via NAEIN

Après le petit-déjeuner, route vers Isfahan (322 kms) et en chemin, arrêt et visite de la Mosquée du Vendredi à Naein. Au programme :

Le Temple du Feu

Le Jardin Dowlat Abad

La Mosquée du Vendredi à Naein

Nuit à Isfahan.

Le Temple du Feu Zoroastrien, son bâtiment principal est d’une hauteur d’environ 21 mètres dans un large jardin arboré de cyprès et de pins. La beauté spéciale de ce bâtiment tient à la statue et aux pierres qui ornent le fronton de l’immeuble. On peut y lire « Bonne Parole, Bonne Pensée, Bonne Action ». A l’intérieur du temple, on peut apercevoir à travers une vitre le feu sacré ; dans un grand vase en métal, des bûches brûlent pour témoigner de la pureté, de la vérité et de la bonté divine et ce feu est entretenu depuis 1500 ans.

Le Jardin « Dowlat Abad », de tous les jardins de Yazd, il est le plus ancien. Connu dans le monde entier pour sa haute tour du Vent de 33 mètres sur 8. Il est enregistré depuis le 23/12/1346 sous le n°774 au patrimoine de l’Unesco.

La mosquée Jameh de Naein (Jameh signifie vendredi) de la province d’Isfahan est protégée par l’Organisation du Patrimoine Culturel de l’Iran. C’est une des plus anciennes du pays et date du 9e Siècle et a été restaurée au XIe siècle. L’intérieur est recouvert de briques et de terre, très épurée, véritable chef d’œuvre artisanal. La partie la plus remarquable est le mur de qibla et son mihrab, décorés de motifs de végétaux.

JOUR 5 : ISFAHAN

Après le petit-déjeuner, journée complète de visites et d’excursions dans la somptueuse ville d’Isfahan, aux domes turquoises de ses mosquées. Au programme :

Le Palais Tchehel Sotun (40 Colonnes) 

La Place Naqsh e Jahan

Incluant le Palais Ali Qapu, les Mosquées Sheikh Lotfollah et Imam et son Bazar aux multiples ruelles et dômes.

Nuit à Isfahan.

Le Palais Tchehel Sotun est un large pavillon situé dans un parc face à un plan d’eau construit par le Shah Abbas II utilisé pour les réceptions et cérémonies officielles où les hauts dignitaires, ambassadeurs étaient conviés sur le salon donnant sur la terrasse de façade. Son nom est dû à ces vingt colonnes qui par le reflet de l’eau double son chiffre et sont comptés au nombre de 40. Comme le Palais Ali Qapu, il abrite de nombreuses fresques et peintures, céramiques. A l’ouest, se tient un musée où l’on peut admirer toutes les belles œuvres de céramiques et de verrerie qui laisse supposer l’esprit de joie de vivre et de savoir vivre et l’amour.

La Place Nagh e Jahan, est située au centre de la ville. Construite entre 1598 et 1629, c’est maintenant un centre historique reconnu par l’Unesco. 160 mètres en largeur et 560 mètres en longueur. La place est entourée de bâtiments qui datent de l’ère Safavide.

La Mosquée Jameh est située dans la partie sud, à l’Ouest le Palais Ali Qapu, l’autre Mosquée Sheikh Lotfollah sur les parties ouest et au nord se dresse une immense porte qui ouvre sur le Grand Bazar d’Isfahan. Tous les vendredis sont marqués par la prière (Jour de Prière des Musulmans). Elle a été construite dans un esprit de grandeur pour surplomber la ville avec un large dome. Shaykh Bahaii avait planifié de construire une école religieuse, et une mosquée d’hiver de chaque côté de celle-ci. La Mosquée Lotfollah, salon privé du Harem du Shah. C’est un des quatre monuments dominant face au Palais qui a été construit en premier. La Cour Royale se l’était appropriée pour elle-même, alors que la Mosquée était conçue pour le public. Pour cette raison, la Mosquée n’a aucun minaret et est d’une plus petite taille. Effectivement, quelques occidentaux de la période Safavide ne prêtait même pas attention à celle-ci. Ce n’est qu’aux siècles derniers quand les portes se sont ouvertes au public, que les gens du peuple ont pu admiré l’effort réalisé par le Shah Abbas pour y installer les femmes de son harem ; le travail exquis de céramique est de loin supérieur à la céramique qui couvre la Mosquée Jameh.

Le Palais Ali Qapu est une vaste demeure résidentielle qui marque l’entrée du Palais Royal du Shah Abbas, Il s’étend de la Place Naqsh e Jahan au Boulevard Chahar Bagh. Le nom est composé de Ali, nom arabe et Qapu, nom d’origine turc relié à la Porte d’Ali, rapporté d’Irak du Tombeau de l’Imam Ali selon une légende. A l’époque Safavide, on rivalisait le nom Ali de l’empire Ottoman et de leur cour. C’était là encore que la Monarchie recevait tous les nobles visiteurs et ambassadeurs étrangers. Le Shah Abbas, pour la première fois, célébra le Norouze (premier jour de l’an) en 1006. Sa structure est rectangulaire, haute de 48 mètres, à 6 étages, et a en façade une large terrasse supportée par des colonnes en bois. Au 6ème étage, se tenaient les réceptions royales et banquets. Les plus grandes pièces se trouvent à cet étage.

La décoration des banquets abondent dans les couloirs de vaisselles en tous genres. Le 6ème étage était appelé populairement le salon de musique tellement la musique et les sons prenaient une ampleur sonore. Des galeries, on pouvait assister à tous les défilés ou matchs de polo ou autre course de cheval.

Le Bazar est un marché historique et un des plus vieux de tout le Moyen Orient. Bien que la structure actuelle date d’avant l’ère Safavide, certaines parties ont plus de 1000 ans, c’est-à-dire de la période Seljuq. C’est un labyrinthe de plus de deux kilomètres de ruelles qui se rejoignent entre la vieille ville et l’ancienne.

Le Pont Khaju a été construit par le Shah Abbas II de l’ère Safavide aux environs de 1650 sur les fondations d’un autre ancien pont. Il est décrit comme une œuvre architecturale des plus fameuses de la région. Il a servi à la fois de pont et de barrage ou déversoir, et rejoint le quartier Khaju et zoroastrien en traversant la rivière Zayandeh.

C’est aujourd’hui un lieu culturel où on y expose peintures, sculptures et de meetings. Sa structure est d’ailleurs décorée de céramiques et a servi également de « tchaei khaneh ».

Les Ponts Ci o Ce Pol et Khaju ont une acoustique particulièrement ingénieuse et permet d’offrir des concerts le long de la rivière Zayandeh. Promenade incontournable de la ville. Le pont aux 33 Arches est connu aussi sous le nom Allah Verdi Khan doublé sur 2 rangées typique du design Safavide d’une longueur de 297 mètres et appartient aux 11 ponts historiques de l’Iran.

JOUR 6 : ISFAHAN

2nde journée de visites à Isfahan, ville de plus de 1 million d’habitants qui regroupe toutes les croyances et possède son quartier Arménien. Ce qui fait sa particularité et sa force, c’est son aspect verdoyant bien qu’entourée de déserts et de zones arides. Au programme :

Le Palais Hasht Behest

La Mosquée aux Minarets Tremblants (Monar Jonban)

La Cathédrale Arménienne Vank

La Mosquée Jameh

Nuit à Isfahan.

Le Palais Hasht Behesht que l’on peut traduire par Huit Paradis est de l’époque Safavide, construit en 1669 et fait partie de l’Organisation de l’Héritage Culturel de l’Iran.

Monar Jonban, le minaret tremblant est une petite mosquée construite au 14ème siècle pour abriter la tombe de Amu Abdollah Soqla. Son étrange particularité est tout d’abord sa miniaturisation et aussi le fait que si vous faites trembler l’un des minarets, l’autre tremble aussi.

La Mosquée Jameh est située dans la partie sud, à l’Ouest le Palais Ali Qapu, l’autre Mosquée Sheikh Lotfollah sur les parties ouest et au nord se dresse une immense porte qui ouvre sur le Grand Bazar d’Isfahan. Tous les vendredis sont marqués par la prière (Jour de Prière des Musulmans). Elle a été construite dans un esprit de grandeur pour surplomber la ville avec un large dome. Shaykh Bahaii avait planifié de construire une école religieuse, et une mosquée d’hiver de chaque côté de celle-ci. Inscrite au patrimoine de l’Unesco depuis 2012, c’est une des mosquées à 4 iwans, 4 portes les unes en face des autres et dotés de niches entre chaque porte. Son architecture est grandiose et ne manque pas de surprendre par sa splendeur.

La Cathédrale Vank est une des plus anciennes églises établies dans la cité Jolfa en 1606 par les centaines de milliers d’Arméniens déportés à la guerre Ottoman entre 1603 et 1618 réinstallés par le Shah Abbas 1er. Le quartier traversé par la rivière Zayandeh est marqué par son côté éclectique de tous les missionnaires venus d’Europe, mercenaires, et voyageurs. La chronologie des bâtiments est presque facilement traçable par sa diversité des styles et de ses c ontrastes tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.

JOUR 7 : ISFAHAN - TEHERAN

Après le petit-déjeuner, route vers Téhéran et en chemin, visite d’un village pittoresque et authentique par ses habitants qui veulent préserver leurs traditions (langue, vêtements…) appelé Abyaneh. En soirée, acheminement vers l’aéroport international de Téhéran IKA pour embarquement et attente du vol de retour.

Abyaneh, ses ruelles et magnifiques paysages que l’on aperçoit à travers les pergolas des terrasses

Ce village traditionnel est sans doute le plus célèbre d’Iran, grâce à ses maisons qui s’étalent sur le flanc d’une vallée, ponctuée de cultures, de vergers. Un temple du feu est aujourd’hui en ruine mais retrace bien sa fondation ancienne. Les maisons collées les unes aux autres ont parfois des balcons en bois pour montrer la richesse du propriétaire. Aujourd’hui, les femmes sont vêtues de longues robes colorées et d’un châle blanc qui recouvre la tête et les épaules. Les habitants et originaires d’Abyaneh parlent un dialecte proche de la langue du centre de l’Iran, language de la Perse Sassanide.

Depuis juin 2005, le village a subi des fouilles archéologiques pour la première fois, à la suite d'un accord entre Abyaneh Research Center et le Centre de recherche archéologique du patrimoine culturel iranien et Organisation du tourisme (ICHTO).

JOUR 8 : DEPART ET VOL DE RETOUR

Vol de retour vers pays d’origine et fin du circuit culturel dans la Grande Perse d’hier et d’aujourd’hui.

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