JOUR 1 : TEHERAN
Arrivée à Téhran et rencontre avec l’équipe d’accompagnateurs pour assistance et formalités de visas. Transfert à l’hôtel. Le lendemain matin, petit-déjeuner et début du circuit. Au programme :
Musée de la Céramique et de la Verrerie appelée aussi Abgineh
Musée du Tapis
Grand Bazar au cœur de la capitale.
Nuit à Téhéran.
Le Musée du Tapis montre la plus grande variété de tapis et de tissages que l’on trouve dans le pays datant pour les plus anciens du 16ème siècle. Ce hall d’exposition occupe 3400 m² et sa bibliothèque contient 7000 livres, servant à décrire l’origine de chaque tapis, anecdotes, et autres descriptions. Ce musée a été conçu par la Reine Fara Diba Pahlavi et sa forme extérieure a été réalisée comme un métier à tisser, les murs extérieurs étant protégés pour réduire celle de l’intérieur malgré la canicule estivale.
Le Musée de la Verrerie et de la Céramique est un des musées de Téhéran construit à l’époque Qadjar.
Enregistré sous le numéro 2014 le 7 Ordibehesht 1377 (date iranienne), sa construction a démarré en 1330 et était entre les mains de l’ambassade d’Egypte, puis l’ambasse d’Afghanistan, la Banque de Commerce, et en 1355, en collaboration d’ingénieurs australiens et iraniens qui ont apporté les changements que l’on connaît aujourd’hui.
Le Grand Bazar à lui seul est une ville où l’on vend de tout, mais c’est la plaque tournante économique de l’Iran, où se mélangent les habitants de la ville, les hommes d’affaires, et où l’on trouve mosquées, restaurants, banques, maisons d’hôtes. C’est un lieu aussi chargé d’histoires qui s’étend sur 10 kms de long, avec plusieurs entrées dont la principale s’appelle Sabze Meydon. Le bazar de Téhéran est un labyrinthe de ruelles et d’avenues que chaque jour arpentent les passants, les porteurs, les marchands, une vie qui ne s’arrête jamais.
De nos jours, le Bazar est accessible par le Métro Urbain qui a créé son arrêt à son nom et qui permet de désengorger la circulation, même si le trafic quotidien reste encombré.
Autrefois, le Bazar de Téhéran était sur une autre plaine du sud de Téhéran et remonte à 6000 ans, autant dire que cette place était déjà destinée à cet immense marché. Il n’est pas facile de déterminer son emplacement autrefois, mais c’était un lieu d’échange de toutes marchandises confondues qui occupait cet espace. La dynastie Safavide a vu grandir les lieux et en a fait des parties couvertes ou non couvertes, et c’est à
travers ce marché que Téhéran a trouvé sa place comme capitale, tellement l’activité commerciale y était importante.
Le Grand Bazar à lui seul est une ville où l’on vend de tout, mais c’est la plaque tournante économique de l’Iran, où se mélangent les habitants de la ville, les hommes d’affaires, et où l’on trouve mosquées, restaurants, banques, maisons d’hôtes. C’est un lieu aussi chargé d’histoires qui s’étend sur 10 kms de long, avec plusieurs entrées dont la principale s’appelle Sabze Meydon. Le bazar de Téhéran est un labyrinthe de ruelles et d’avenues que chaque jour arpentent les passants, les porteurs, les marchands, une vie qui ne s’arrête jamais.
De nos jours, le Bazar est accessible par le Métro Urbain qui a créé son arrêt à son nom et qui permet de désengorger la circulation, même si le trafic quotidien reste encombré.
Autrefois, le Bazar de Téhéran était sur une autre plaine du sud de Téhéran et remonte à 6000 ans, autant dire que cette place était déjà destinée à cet immense marché. Il n’est pas facile de déterminer son emplacement autrefois, mais c’était un lieu d’échange de toutes marchandises confondues qui occupait cet espace. La dynastie Safavide a vu grandir les lieux et en a fait des parties couvertes ou non couvertes, et c’est à travers ce marché que Téhéran a trouvé sa place comme capitale, tellement l’activité commerciale y était importante.
JOUR 2 : TEHERAN – QAZVIN – HAMADAN
Tôt le matin, route vers Hamadan (322 kms) et en chemin arrêt et visite d’une œuvre de l’art islamique et arrivée à Hamadan :
Dôme Soltanieh
Nuit à Hamadan.
La principale des ruines de Sultaniya est le mausolée de l'Il-Khan Oldjaïtou, connu sous le nom de Dôme de Soltaniyeh. La structure, érigée entre 1302 et 1312, possède un des plus vieux dômes à double coque du monde. Son importance dans le monde musulman pourrait être comparée à celle de la coupole de Brunelleschi, à Florence, dans l'architecture chrétienne. Le dôme de Soltaniyeh a ouvert la voie à des constructions en coupole plus audacieuse, comme le mausolée de Khoja Ahmed Yasavi et le Taj Mahal. La plus grande partie de la décoration extérieure a été perdue, mais l'intérieur conserve ses superbes mosaïques, faïences et peintures murales.Le dôme, d'un poids estimé à 200 t s'élève à 49 m de sa base et est actuellement en train de subir une restauration visant à le préserver. En 2005, l'UNESCO a reconnu Soltaniyeh comme un des sites appartenant au Patrimoine mondial.
JOUR 3 : HAMADAN – KERMANSHAH
Après le petit-déjeuner, nous visitons la ville d’Hamadan connu pour son célèbre Avicène. Puis route vers Kermanshah (184 kms) et en chemin, arrêt et visite des ruines de Kangavar : au programme, visites variées en style et époques :
Tombes de Mardochée et Esther (Hamadan)
Mausolée d’Avicène (Hamadan)
Temple d’Anahita près de Kangavar
Bisotun et ses bas-reliefs
Jardin de Taq E Bostan à Kermanshah
Nuit à Kermanshah.
Le Mausolée d’Esther et Mardochée sont parmi les plus importants lieux saints d’Iran et même mondialement connu. Le site est inscrit à l’Organisation de l’Héritage National d’Iran et marque la résistance du peuple juif installé dans la région de Hamadan.
Le Mausolée d'Avicène est un complexe situé sur la Place d'Avicenna à Hamadan construit en 1939 consacré à l'esprit universel iranien Avicène, grand médecin, scientifique, philosophe, connu pour sa générosité et ses chirurgies dont la méthode actuelle est toujours utilisé. Le complexe inclut une bibliothèque, un petit musée et une tour fusiforme inspirée de l’époque Ziyarid-Kavus. Tous les gouvernements se succédant ont tous une admiration totale pour ce grand homme
Bisotun : les plus grandes inscriptions du monde, le texte connu tout premier de la Perse et de la dynastie Achéménide en 520 AV JC sont à trente kilomètres dans la province de Kermanshah sur les pentes de Mont Bisotun (Behistun). Plusieurs écritures sont reconnus sur les documents les plus célèbres et importants dans l'histoire du monde et le texte historique le plus important au moment de la période Achéménide décrivent la victoire de Darius Rois mages des spectacles (salons) de Gvmath et emprisonnement des rebelles. Ces inscriptions de monuments nationaux sont enregistrés au patrimoine mondial d'UNESCO de l'Iran depuis 2006.
Le temple Anahita est situé à Kangavar entre Hamadan, ville moderne sur la route historique Hegmataneh Ctesiphon. Le domaine représente 6.4 hectares sur une arête rocheuse dominant la plaine Gngavr Anahita, l'ange et le gardien d'eau. Une abondance de beauté et la fertilité est une fierté des Iraniens.. Cela reste un temple magnifique et une des plus grandes constructions en pierre longue de 244 mètres rectangulaire taillée dans les roches volcaniques de silice dans la Province de Kermanshah. Il est construit selon les pratiques d'échafaudage.
Le "Taq-e Bostan" de Kermanchah est, après Persépolis et Pasargades de Fârs, la place Naqsh-é Jahan d’Ispahan, la forteresse de Bam de Kermân, le Trône de Soleïman d’Azerbaïdjan, Gonbad-e-Soltanieh de Zanjan et la ziggourat de Tchogha-Zanbil de Khuzestân, le 8ème monument antique de l’Iran inscrit au registre de l’Unesco. Taq-e Bostan est un site sassanide des IVe et VIe siècles, comprenant deux arches sculptées (taq en persan) et un bas-relief, à côté d’une source. Il est situé au pied d’une montagne de la chaîne du Zagros à 6 km au nord-est de Kermânchâh. Une cascade d'eau sacrée chute d'une falaise dans la montagne et remplit un grand bassin qui en hiver se transforme en vapeur d’eau.
Dans la grotte la plus grande ou iwan se tient une statue équestre géante du roi Sassanide, Khosrô II (591-628 AP JC.) monté sur son destrier favori, Shabdiz. Ces scènes de chasse royale sont parmi les plus vivantes de tous les bas-reliefs, et sont vraiment de nature narrative. Sautant 1300 ans d'histoire, le relief supérieur montre le roi Qadjar Fath Ali Shah et sa cour. On peut supposer que le roi figurant dans la scène du registre supérieur (scène d’investiture) est le même que le cavalier, il s’agit donc de Khosrô II. Il reçoit l’investiture des mains d’Anahita à gauche et d’Ahura Mazda ou Mithra à droite qui lui tendent chacun un diadème. Tout comme le cavalier, les trois personnages sont représentés avec un luxe de détails : broderies, pierres précieuses sur la tunique, ceintures, fourreau de l’épée, détails des chausses... La seconde arche est plus sobre: ni l’entrée ni les parois latérales ne sont décorées. Les deux figures en haut-relief au fond de la grotte sont Shahpur III et son grand-père Shahpur II.
JOUR 4 : KERMANSHAH – SHUSH – AHWAZ
Tôt le matin, route vers Shush (369 kms). A l’arrivée, visite dédiée à la cité antique et poursuite du voyage jusqu’à Ahwaz. Au programme :
Suse « Shush » qui a connu les civilisations successives Elam, proto-élamite, élamite, achéménide, parthe, sassanide, et musulmane où se développent l’irrigation et la construction d’habitation autour de cour central, le comptage, et l’écriture.
Le Palais Apadana
Le Temple du Prophète Daniel
La Ziggurat Chogha-Zanbil élamite des croyances et des dieux inspirée par la Mésopotamie et merveilleusement conservée parmi toutes celles de l’Orient.
Le Musée de Sush.
Nuit à Ahwaz.
La partie la plus importante de la Suse antique est une zone d'environ cent hectares divisée en trois parties, qui surplombe une petite rivière, la Chaour. La première est l'Apadana, du nom du grand palais que Darius Ier a construit à cet endroit, sur les ruines de constructions élamites. La seconde est l'Acropole, la partie la plus élevée du site, sur laquelle se trouvait un fort achéménide, qui est en fait la première zone habitée de la ville, et son centre à l'époque élamite. En contrebas se trouve la Ville royale, zone résidentielle, dont l’occupation reste très ancienne. Ce grand ensemble est celui qui a été peuplé en premier, dès la fin du Ve millénaire. C'est là que se trouvait la Suse élamite. Il était ceinturé d'un glacis qui servait de système de défense (il n'y avait pas de murailles). La ville s'est ensuite étendue vers l'est aux périodes plus tardives, dans la « ville des artisans », où se trouvait la ville à l'époque islamique. Les deux ensembles étaient séparés par un fossé, et par les eaux de la Chaour qui avaient été détournées.
Chogha Zanbil ou Tchogha Zanbil, est un complexe <="" p="">target="_blank" style="color: rgb(152, 72, 6);">élamite dans la province du Khouzestan en Iran.
Bien avant l'arrivée des Perses, les Élamites (2400 à 539 AV JC) créèrent dans le sud-ouest de l'Iran l'une des premières civilisations du monde. Au XIIIe siècleAV JC, à l'apogée de leur pouvoir, la ziggourat massive de la ville de Dur Untash dominait le royaume. Partiellement restaurée, elle est une des plus grandes ziggourats du monde. L'influence culturelle des Élamites continua à se faire sentir après leur absorption par la Perse.
On trouve à Chogha Zanbil une des seules ziggourats dont les ruines aient été préservées jusqu'à aujourd'hui en dehors de la Mésopotamie (l'autre étant Sialk). C'est d'ailleurs sans doute la mieux conservée de tout le Moyen Orient. Le site se situe à approximativement 45 km au sud de Suse et à 60 km de Ahwaz. C'était donc un centre religieux du royaume élamite, fondé vers 1250 av. J.-C. par le roi Untash-Napirisha sur la route entre Anshan et Suse, qui a reçu son nom. En 1979, Tchoga Zanbil est devenu le premier site iranien à être inscrit au Patrimoine mondial de l'UNESCO.
La ville est restée dans les mémoires locales par la présence du tombeau du prophète Daniel, qui en a fait un lieu de pèlerinage. Elle est également restée dans les mémoires des européens par le livre d'Esther, dont l'histoire se déroule dans cette cité appelée aussi "Chouchan". Benjamin de Tudèle, qui visite la ville au XIIe siècle, peut ainsi l'identifier aisément.
Haft-Tappeh, en persan, « les sept collines » est un site archéologique découvert en 1908 et dont les fouilles sont toujours menées. Il est identifié à la ville antique de Kabnak, une des principales villes de l'Élam antique. La ville de Kabnak devient un important centre politique, sous le règne du roi élamiteTepti-Ahar (.-1400), dernier roi de la dynastie Kidinuide, mais Kabnak existait déjà avant cette période.
Des tablettes avec des textes administratifs appartenant au règne de Tepti-Ahar et Inshushinak-Zunkir-Nappipir (-1445) ont également été retrouvées sur les lieux. Récemment, certaines statuettes d'argile de déesses de la fécondité ont été découvertes sur le site.
Haft-Tappeh a d'abord fouillée par l'archéologue français Jacques de Morgan en 1908. Entre 1965 et 1978, une mission dirigée par l’archéologue iranienNegahban fouille à nouveau le site, suivie depuis
href="https://fr.wikipedia.org/wiki/2003" target="_blank" style="color: rgb(152, 72, 6);">2003 par une équipe germano-iranienne, dirigée par Behzad Mofidi.
JOUR 5 : AHWAZ – KAZERUN – SHIRAZ
Après le petit-déjeuner, route de Ahwaz à Shiraz (527 kms), via Kazerun, avec arrêt et visite du site de la période Sassanide et au programme :
Bas-Reliefs dans la grotte du Roi Shapur
Palais Bishapur.
Nuit à Shiraz.
Bishapour est une ville antique de l’Iran sur l’ancienne route entre Persis et Elam. La route rejoignait la capitale Sassanide Estakhr (près de Persepolis) et Ctesiphon. Cette cité est située dans le sud du district de Kazeroun, province du Fars. Bishapour a été construit près d’une rivière qui traverse ce secteur, près d’un point important d’eau, près d’une riche vallée où l’on peut admirer les bas-reliefs sculptés dans la pierre. La partie principale de ses fouilles sont dans la partie royale à l’est de la ville. Un feu sacré au Temple d’Anahita était érigé près du palais. Au centre, on y voit une place bordée de 64 niches abritant des décors de stuc sculpté et peint. A l’ouest, se tient une cour de mosaïques et à l’est une salle de réception aux 4 iwans, où l’on suppose que le toit était fermé par un dôme, idée pas toujours accepté étant donné la superficie trop importante. Autant de décors et de techniques d’ornements sont à portée de la vue et ont été relevés à la conquête Islamique de l’Iran. Sol en marbre noir, mosaïques, d’inspiration greco-romaine représentant des masques dionysiaques, des danseuses, des musiciennes, motifs végétaux.
JOUR 6 : SHIRAZ – PERSEPOLIS – SHIRAZ
Ce jour, un bon petit-déjeuner pour partir à la conquête du plus grand site archéologique d’Iran. Ce site se situe à Marvdasht à 80 kms de Shiraz et s’appelle aussi Takhteh Jamshid, le Trône des Rois. Au programme :
Persépolis
Naqsh e Rostam
Bazar Vakil à Shiraz au retour.
Nuit à Shiraz.
« Persépolis », désigne la Cité Perse, aussi connue sous le nom « Takhteh Jamshid ». Le Trône de Jamshid, était la capitale de l’Empire Achéménide (550 AV JC). La Ville des Perses est située à 60 kms au nord-est de Shiraz dans la province du Fars. Les premières ruines de Persépolis date de 515 AV JC et sont caractéristiques du style architectural Achéménide. Ce site est reconnu comme patrimoine mondial de l’Unesco en 1979.
« Naqsh-e-Rajab » est un site archéologique à l’est de Istakhr et à environ 12 kms de Persepolis.
Ensemble avec « Naqsh-e-Rostam », situés à moins d’un kilomètre l’un de l’autre, ils font partie du complexe de Marvdasht. Tous deux ont l’espoir d’être reconnus au Patrimoine Mondial de l’Unesco. Les Bas-Reliefs sont symboles de la période Sassanide. Une des grottes taillées dans la roche laisse apparaître l’inscription d’Ardeshir I (226-241), fondateur de la dynastie, puis vint le Roi Shapur I, son successeur. Une des scènes de Bas-Relief est la représentation de la victoire de Shapur I, à cheval et tenant le bras de l’empereur Philippe l’Arabe. Il combattit les Romains aussi à plusieurs reprises. Une autre inscription est attribuée à Kartir, haut prêtre zoroastrien sous le règne de Shapur I et ses fils Hormizd (272-273) et Bahram (273-276)
Le Bazar VAKIL est le principal bazar de la ville, situé dans le centre historique de Shiraz. Cela rappelle que cette place de commerce a été établie au 11e siècle par Buwayhids, qui a été principalement rebâti par les « Atabaks » du Fars. Au 18e siècle, le régent Karim Khan Zand a renommé tout ce complexe. Le Bazar est un ensemble de cours, de bassins, de maison de bains, de minuscules échoppes et de places où l’activité commerciale allait des épices, aux tapis, aux cuivres et à tout l’artisanat du bois, des bijoux, des pierres… Comme tout bazar, on retrouve des mosquées et « Imâmzâdeh » construites à l’avant ou à l’arrière du bazar.
JOUR 7 : SHIRAZ – FIROUZ ABAD – SHIRAZ
Après le petit-déjeuner, départ par la route à 123 kms pour visiter Firouz Abad. Et au retour à Shiraz, d’autres visites sont au programme :
Ruines du Palais Ardeshir I
Complexe Zansiyeh connu aussi sous le nom de Vakil comme le Bazar qui en fait partie et déjà vu la veille
Tombeaux des poètes Hafez et Sa’adi.
Nuit à Shiraz.
Située à 3 km de l’actuelle Firouz Abad, petite ville provinciale du sud de l’Iran, cette ancienne ville fut fondée par Artaxerxés, (Ardashir I 220-241), au lieu même où il vainquit le dernier roi parthe, Artaban IV. Son premier nom, Ardashir Khurrahou Gur, fut remplacé par «Firouz Abad» au 9ème siècle. Son plan circulaire, comme tracé au compas, a un diamètre de 2 km. Il est exemplaire d’une conception qui fait de la cité un miroir de l’univers et de l’homme. Le cercle est d’une symbolique universelle: on le retrouve dans le symbole d’Ahura Mazda, les couronnes et l’anneau de pouvoir des rois. Il peut évoquer le Ciel, les cycles astrologiques, l’infini et la perfection. Dans l’enceinte, quatre portes étaient orientées vers les points cardinaux: elles portaient les noms de Mithra (Soleil), Bahram (Mars), Hormuz (Jupiter) et Ardashir.
Au nord-est d’une tour, dans le périmètre royal, une plate-forme carrée est tout ce qu’il reste d’un temple du feu, sans doute le premier construit en Iran (Takht-e Nishin). Dans l’enceinte de la Firouz Abad de l’époque sassanide, plusieurs mausolées ont été construits à l’époque islamique.
Zandieh dont le nom évoque l’ensemble de bâtiments et édifices inclut donc la Mosquée, le Bazar, le Hammam qui était autrefois les places principales d’activité économiques et sociales à l’époque du gouverneur Karim Khan :
La Mosquée VAKIL de Shiraz est située à l’ouest, à côté de la porte d’entrée du Bazar Vakil. Elle a été construite entre 1751 et 1773 pendant la période Zand et restaurée sous le règne Kadjar. Vakil veut dire « régent », ou « ministre » de nos jours, ce nom a été donné par Karim Khan, le fondateur de la dynastie Zand. Shiraz a été gouvernée par ce dernier qui a, durant sa présence, fait bâtir et édifier beaucoup de bâtiments et de monuments.
Le Hammam VAKIL est un très ancien bain ouvert au public à Shiraz. Construit par Karim Khan, il est une des œuvres du district royal, inclus parmi tous les autres édifices aussi bien administratif que religieux. Le monument est classé sous le numéro 917 de la liste nationale.
Le Bazar VAKIL est le principal bazar de la ville, situé dans le centre historique de Shiraz. Cela rappelle que cette place de commerce a été établie au 11e siècle par Buwayhids, qui a été principalement rebâti par les « Atabaks » du Fars. Au 18e siècle, le régent Karim Khan Zand a renommé tout ce complexe. Le Bazar est un ensemble de cours, de bassins, de maison de bains, de minuscules échoppes et de places où l’activité commerciale allait des épices, aux tapis, aux cuivres et à tout l’artisanat du bois, des bijoux, des pierres… Comme tout bazar, on retrouve des mosquées et « Imâmzâdeh » construites à l’avant ou à l’arrière du bazar.
“Khwaja Shams-Ud-Din Muhammad Hâfez-e-Shirâzi” connu sous le nom HAFEZ était un poète iranien inspiré des mérites de l’amour et du vin et de l’hypocrisie de la religion. Ces œuvres sont à l’apogée de la littérature perse et sont la lecture courante de tout iranien qui en possède au moins un exemplaire. Sa vie et ses poèmes ont été l’objet de beaucoup d’analyses, commentaires et interprétations, qui a influencé et écrit plus que n’importe quel auteur. Encore de nos jours, des journalistes iraniens se réfèrent à ses œuvres, ainsi que tous les arts comme la peinture, la musique, la calligraphie sont inspirés des poèmes de HAFEZ. Des traductions, des interprétations et des adaptations de ses œuvres ont été réalisées pour être rendues accessibles au plus grand nombre.
HAFEZ est né à Shiraz. Ses parents étaient originaires de Kazerun, dans la province du Fârs. Malgré son influence profonde, ses effets sur le mode de vie iranienne, et sa popularité, beaucoup de détails sur sa vie sont restés méconnus. Beaucoup d’anecdotes sont devenues incontournables sur ses débuts et les sketches « tazkiras » mentionnent son manque de sérieux et de morale. Pourtant, très jeune, il mémorise le Coran comme personne et se donne le titre de Hâfez (plume) qu’il utilisera plus tard comme nom d’auteur. La préface du « Divân », dans laquelle il est question de ses débuts, a été écrite par un écrivain contemporain Mohammad Golandâm. Cet auteur et Qâsem Gani ont rédigé les compilations des œuvres de Hâfez, édités sous un langage moderne, ainsi que Parviz Natel-Khanlari.
Abu-Muhammad Muslih al-Din bin Abdallâh Shirâzi, plus connu sous le nom de Sa’adi, puis Saadi de Shiraz était l’un des plus réputés poètes et homme de littérature perse de la période médiévale. Il n’est pas seulement un journaliste écrivain de l’époque, mais aussi reconnu pour ses inspirations occidentales. Son écriture de grande qualité, sa richesse de pensées morales et sociales l’ont placé au plus haut rang de la littérature. Saadi est largement reconnu comme le plus grand poète de la traditionnelle littérature classique perse. Né à Shiraz en 1210, très jeune, son père mourut et raconte dans ses mémoires d’enfant tous ses souvenirs d’enfance et de son père lors des festivités.
Dans sa jeunesse, Saadi a connu la pauvreté et les épreuves de la vie. Il a quitté sa ville natale pour rejoindre Baghdad et poursuivre une meilleure éducation. Très jeune, il rentra à l’Université Nizamiyya, où il étudia les sciences islamiques, les lois, la gouvernance, l’histoire, la littérature Arabe, et la Théologie Islamique. Il revient à Shiraz en 1257 et construit son jardin et bassin où l’on se receuille encore. L’année suivante, il raconte dans ses poèsies la tombée du Caliphat Abbasid et la destruction de Baghdad par l’invasion des Mongoles en février 1258. Quand il réapparut dans sa ville natale, il est à l’aube de sa quarantaine, Shiraz est sous le règne de Atabak Abubakr Sa’d Ibn Zangy de 1231 à 1260, et vit des jours heureux dans une relative tranquillité parmi tous les plus grands de sa province.
Le bâtiment présent a été construit entre 1950 et 1952 par l’architecte Mohsen Foroughi et s’est laissé inspiré par le palais érigé à Isfahan sur la place Naqsh E Jahan, le Palais aux 40 Colonnes (Tchehel Sotun), après avoir été détruit et reconstruit sous le règne de Karim Khan et encore avant au 13ème siècle.
JOUR 8 : SHIRAZ – YAZD
Après le petit-déjeuner, route vers Yazd (438 kms) et en chemin arrêt et visite de Pasargades, cité antique et passage à Abarku, puis arrivée à Yazd.
Pasargades (UNESCO)
Nuit à Yazd.
Pasargades fut la première capitale dynastique de l’Empire achéménide fondée au 6ème siècle AV JC. par Cyrus II le Grand au cœur du Fars, la patrie des Perses. Ses palais, jardins, et le mausolée de Cyrus constituent de remarquables exemples de la première période de l’art et de l’architecture achéménide, et des témoignages exceptionnels de la civilisation perse. Les vestiges les plus dignes d’intérêt sur ce site de 160 ha sont notamment : le mausolée de Cyrus II, le Tall-e Takht, une terrasse fortifiée, et un ensemble royal composé de vestiges d’une porte, d’une salle d’audience, du palais résidentiel et du jardin. Pasargades fut la capitale du premier grand empire pluriculturel en Asie occidentale. S’étendant de la Méditerranée orientale et de l’Égypte à l’Hindus, il est considéré comme le premier empire à avoir respecté la diversité culturelle des différents peuples qui le constituaient. En témoigne l’architecture achéménide, représentation synthétique de cultures diverses.
Pasargades se présente comme un témoignage exceptionnel de la civilisation achéménide. Le vaste Empire achéménide, qui s'étendait de la Méditerranée orientale et de l'Egypte à l'Hindus en Inde, est considéré comme le premier empire caractérisé par le respect de la diversité culturelle de ses peuples. Ce respect est reflété dans l’architecture achéménide royale, qui représente une synthèse des différentes cultures de l’empire. Pasargades constitue la première phase de ce développement vers une architecture spécifiquement persane qui trouva plus tard sa pleine expression dans la cité de Persépolis.
JOUR 9 : YAZD
Journée complète d’excursion et de visites dans la vieille ville de Yazd, authentique ville oasis aux portes du Désert, restant un joyau d’architecture et d’ingéniosité pour ses tours à vent qui gardaient les maisons fraîches en été et également conservatrice de la religion Zoroastrienne. Au programme :
Temple du Feu
Mosquée Jameh (Vendredi)
Jardin Dowlat Abad
Nuit à Yazd.
Le Temple du Feu Zoroastrien, son bâtiment principal est d’une hauteur d’environ 21 mètres dans un large jardin arboré de cyprès et de pins. La beauté spéciale de ce bâtiment tient à la statue et aux pierres qui ornent le fronton de l’immeuble. On peut y lire « Bonne Parole, Bonne Pensée, Bonne Action ». A l’intérieur du temple, on peut apercevoir à travers une vitre le feu sacré ; dans un grand vase en métal, des bûches brûlent pour témoigner de la pureté, de la vérité et de la bonté divine et ce feu est entretenu depuis 1500 ans.
La mosquée Jameh de Naein (Jameh signifie vendredi) de la province d’Isfahan est protégée par l’Organisation du Patrimoine Culturel de l’Iran. C’est une des plus anciennes du pays et date du 9e Siècle et a été restaurée au XIe siècle. L’intérieur est recouvert de briques et de terre, très épurée, véritable chef d’œuvre artisanal. La partie la plus remarquable est le mur de qibla et son mihrab, décorés de motifs de végétaux.
Le Jardin « Dowlat Abad », de tous les jardins de Yazd, il est le plus ancien. Connu dans le monde entier pour sa haute tour du Vent de 33 mètres sur 8. Il est enregistré depuis le 23/12/1346 sous le n°774 au patrimoine de l’Unesco.
JOUR 10 : YAZD – NAEIN – ISFAHAN
Après le petit-déjeuner à l’hôtel, départ de Yazd par la route pour rejoindre Isfahan, via Naein avec arrêt et visites, puis arrivée et transfert à l’hôtel à Isfahan. Au programme :
Mosquée Jameh à Naein
Nuit à Isfahan.
La Mosquée Jameh de Nain est une des mosquées les plus vieilles en Iran tout comme la ville qui vaut vraiment le détour pour sa simplicité et son côté épuré. Datant du 9ème siècle, avec ses intérieurs datant du 11ème siècle (comme indiqué par son briquetage Seljuki) la mosquée inscrite est toujours dans l'utilisation comme une mosquée aujourd'hui. La mosquée est du style "Khorasani, qui se réfère au premier style d'architecture apparaissant après la Conquête Musulmane de la Perse. Le style est notable pour sa combinaison d'influences Islamiques et pré islamiques. Les tailles dans la pierre et le bois sont élaborées et belles. Des sculptures et des céramiques sont à voir et revoir par son naturel.
JOUR 11 : ISFAHAN
Petit-déjeuner et journée complète de tours dans la ville plus moderne d’Isfahan, mais très visitée pour son charme à la fois grandiose car cette ville a été la capitale avant celle d’aujourd’hui. Au programme :
Palais Tchehel Sotun (40 Colonnes)
Place Naqsh E Jahan incluant le Palais Ali Qapu, les Mosquées Imam & Sheikh Lotfollah, et le Bazar.
Nuit à Isfahan.
Le Palais Tchehel Sotun est un large pavillon situé dans un parc face à un plan d’eau construit par le Shah Abbas II utilisé pour les réceptions et cérémonies officielles où les hauts dignitaires, ambassadeurs étaient conviés sur le salon donnant sur la terrasse de façade. Son nom est dû à ces vingt colonnes qui par le reflet de l’eau double son chiffre et sont comptés au nombre de 40. Comme le Palais Ali Qapu, il abrite de nombreuses fresques et peintures, céramiques. A l’ouest, se tient un musée où l’on peut admirer toutes les belles œuvres de céramiques et de verrerie qui laisse supposer l’esprit de joie de vivre et de savoir vivre et l’amour.
La Place Nagh e Jahan, est située au centre de la ville. Construite entre 1598 et 1629, c’est maintenant un centre historique reconnu par l’Unesco. 160 mètres en largeur et 560 mètres en longueur. La place est entourée de bâtiments qui datent de l’ère Safavide.
La Mosquée Jameh est située dans la partie sud, à l’Ouest le Palais Ali Qapu, l’autre Mosquée Sheikh Lotfollah sur les parties ouest et au nord se dresse une immense porte qui ouvre sur le Grand Bazar d’Isfahan. Tous les vendredis sont marqués par la prière (Jour de Prière des Musulmans). Elle a été construite dans un esprit de grandeur pour surplomber la ville avec un large dome. Shaykh Bahaii avait planifié de construire une école religieuse, et une mosquée d’hiver de chaque côté de celle-ci.
La Mosquée Lotfollah, salon privé du Harem du Shah. C’est un des quatre monuments dominant face au Palais qui a été construit en premier. La Cour Royale se l’était appropriée pour elle-même, alors que la Mosquée était conçue pour le public. Pour cette raison, la Mosquée n’a aucun minaret et est d’une plus petite taille. Effectivement, quelques occidentaux de la période Safavide ne prêtait même pas attention à celle-ci. Ce n’est qu’aux siècles derniers quand les portes se sont ouvertes au public, que les gens du peuple ont pu admiré l’effort réalisé par le Shah Abbas pour y installer les femmes de son harem ; le travail exquis de céramique est de loin supérieur à la céramique qui couvre la Mosquée Jameh.
Le Palais Ali Qapu est une vaste demeure résidentielle qui marque l’entrée du Palais Royal du Shah Abbas, Il s’étend de la Place Naqsh e Jahan au Boulevard Chahar Bagh. Le nom est composé de Ali, nom arabe et Qapu, nom d’origine turc relié à la Porte d’Ali, rapporté d’Irak du Tombeau de l’Imam Ali selon une légende. A l’époque Safavide, on rivalisait le nom Ali de l’empire Ottoman et de leur cour. C’était là encore que la Monarchie recevait tous les nobles visiteurs et ambassadeurs étrangers. Le Shah Abbas, pour la première fois, célébra le Norouze (premier jour de l’an) en 1006. Sa structure est rectangulaire, haute de 48 mètres, à 6 étages, et a en façade une large terrasse supportée par des colonnes en bois. Au 6ème étage, se tenaient les réceptions royales et banquets. Les plus grandes pièces se trouvent à cet étage.
La décoration des banquets abondent dans les couloirs de vaisselles en tous genres. Le 6ème étage était appelé populairement le salon de musique tellement la musique et les sons prenaient une ampleur sonore. Des galeries, on pouvait assister à tous les défilés ou matchs de polo ou autre course de cheval.
Le Vieux Bazar d’Isfahan est un marché historique, un des plus marqués par son activité dans le centre de l’Iran qui date du 17ème siècle. Il s’étend sur deux kilomètres de ruelles qui se croisent et se rejoignent avec la nouvelle partie. Il est au centre d’Isfahan et partie nord de la Place Naqsh e Jahan. Son entrée principale s’appelle Qeisarieh et vous pouvez accéder à la Mosquée du Vendredi, qui est aussi l’une des plus anciennes. Avant d’entrer dans le Bazar, il faut regarder derrière soi pour y apercevoir la longueur de la place, qui est l’une des plus grandes place au monde. Tous les arts et artisanats sont réunis à l’intérieur de ce marché où il est agréable de se promener et d’aller à la rencontre des iraniens de passage ou non.
JOUR 12 : ISFAHAN
Journée complète de visites et d’excursions pour découvrir un autre quartier de la ville, Jolfa, arménien et orthodoxe, car Isfahan a abrité toutes les religions et en gardent leurs traces. Au programme :
Palais Hasht Behesht (8 Paradis)
Monar Jonban (minaret tremblant)
Cathédrale Arménienne Vank
Vieux Ponts Ci O Ce Pol (Pont aux 33 Arches) & Khaju en soirée pour conclure la journée
Nuit à Isfahan.
Le Palais Hasht Behesht que l’on peut traduire par Huit Paradis est de l’époque Safavide, construit en 1669 et fait partie de l’Organisation de l’Héritage Culturel de l’Iran.
La Cathédrale Vank est une des plus anciennes églises établies dans la cité Jolfa en 1606 par les centaines de milliers d’Arméniens déportés à la guerre Ottoman entre 1603 et 1618 réinstallés par le Shah Abbas 1er. Le quartier traversé par la rivière Zayandeh est marqué par son côté éclectique de tous les missionnaires venus d’Europe, mercenaires, et voyageurs. La chronologie des bâtiments est presque facilement traçable par sa diversité des styles et de ses contrastes tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.
Monar Jonban, le minaret tremblant est un petite mosquée construite au 14ème siècle pour abriter la tombe de Amu Abdollah Soqla. Son étrange particularité est tout d’abord sa miniaturisation et aussi le fait que si vous faites trembler l’un des minarets, l’autre tremble aussi.
Le Pont Khaju a été construit par le Shah Abbas II de l’ère Safavide aux environs de 1650 sur les fondations d’un autre ancien pont. Il est décrit comme une œuvre architecturale des plus fameuses de la région. Il a servi à la fois de pont et de barrage ou déversoir, et rejoint le quartier Khaju et zoroastrien en traversant la rivière Zayandeh.
C’est aujourd’hui un lieu culturel où on y
expose peintures, sculptures et de meetings. Sa structure est d’ailleurs décorée de céramiques et a servi également de « tchaei khaneh ».
Les Ponts Ci o Ce Pol et Khaju ont une acoustique particulièrement ingénieuse et permet d’offrir des concerts le long de la rivière Zayandeh. Promenade incontournable de la ville. Le pont aux 33 Arches est connu aussi sous le nom Allah Verdi Khan doublé sur 2 rangées typique du design Safavide d’une longueur de 297 mètres et appartient aux 11 ponts historiques de l’Iran.
JOUR 13 : ISFAHAN – KASHAN
Petit-déjeuner à l’hôtel et départ vers Kashan (218 kms), avec un arrêt et visite à Natanz. Poursuite du voyage et arrivée à Kashan. Au programme :
Mosquée Jameh à Natanz
Colline Sialk (Tapeh Sialk)
Vieilles demeures Borujerdi et Tabatabei
Nuit à Kashan.
On repère le désert du kavir , qui occupe une bonne partie de la géographie de l’Iran central qui laisse apparaître depuis la route nationale la Mosquée Jâmeh, dont le minaret et le dôme en forme de cône, se distinguent d’un quartier de maisons en terre par leurs mosaïques turquoise. Sur une petite place aux arbres centenaires, nous découvrons la façade de cette ancienne mosquée, un chef d’œuvre de mosaïques turquoise et de pierres gravées. Entre les deux étages ouverts qui bordent la cour intérieure, on retrouve des inscriptions coraniques très stylisées, gravées dans la pierre. Dans une salle, en retrait, une lumière douce est diffusée dessous la haute voûte par des encadrements de fenêtres travaillées ; là aussi, les superbes inscriptions qui longent la pièce sont une synthèse entre espace et lumière.
Autour de la mosquée, le vieux quartier de maisons en torchis est encore plus ou moins intact. Mais, ailleurs dans la petite ville, on remarque surtout l’état de ruine plus ou moins avancé de ces maisons en terre traditionnelles. Cet autre Iran, le voici : des vestiges qui suggèrent qu’à une époque (pas si lointaine !), l’homme était encore l’artisan de sa propre maison ; en témoignent les
rondeurs des murs, la forme des escaliers, les angles arrondis des portes et fenêtres. Dans les maisons en terre (torchis), il n’y a pas d’angles droits ; tout suit la courbe naturelle que lui a donné la main de l’homme, mettant à profit les matériaux trouvés sous ses pieds : on ne peut rester indifférent à cet ensemble harmonieux et à l’atmosphère très spéciale qui s’en dégage. Sous le charme de cette architecture " naturelle", impossible de regretter cette harmonie du passé…
Localisé à quelques kilomètres de Kashan, le site archéologique de Tapeh Sialk est composé de deux collines distantes de 600 m, nommées Colline Nord et Sud. Les fouilles ont commencé pour la première fois dans les années 1930 par une équipe française menée par Roman Ghirshman, et les résultats des études menées permirent l'établissement à l'époque d'une chronologie de la fin des temps préhistoriques dans le haut plateau iranien.
Après soixante-dix ans d'abandon, plusieurs équipes iraniennes reprirent les recherches sur le site. Il est établi que l'occupation remonterait à la fin du VIIe millénaire AV JC. jusqu'au 6ème millénaire AV JC à laquelle il faut ajouter la présence d'une nécropole plus tardive datant du 2ème millénaire AV JC.
La Maison Borudjerdi « khâneh e Borujerdihâ » est une demeure historique située à Kashan. La maison a été construite en 1857 par l’architecte Ustad Ali Maryam pour le mariage de Hadj Mehdi Borudjerdi, un riche commerçant. Le marié descendait d’une famille influente Tabatabaei, qui a également construit la Maison Tabatabaei quelques années plus tôt.
Cette demeure se compose d’une cour rectangulaire magnifique, ornée de murs peints par le Peintre Royal Kamal Ol Molk. Trois tours du Vent, hautes de 40 mètres aident à garder la demeure fraîche en été par grande chaleur en utilisant les vents qui refroidissent même en période chaude. Elle possède trois entrées aux caractéristiques classique de l’Architecture Traditionnelle Perse, autant à l’extérieur qu’à l’intérieur (biruni/daruni ou andarun). La construction a duré 18 ans et a recensé plus de 150 artisans.
Édifiée en 1834 par Seyyed Ja'far Tabatabaei, riche marchand de tapis, la maison des Tabatabaei présente un entrelacs étonnant de motifs gravés dans la pierre, ainsi que des miroirs et des vitraux admirables. Toutes les fenêtres donnent sur la cour principale protégeant ainsi totalement la demeure des regards. Plus vaste que la maison des Borujerdi, elle occupe 4700 m², compte 40 pièces et plus de 200 portes. Elle comprend 3 parties, l'intérieur réservé aux membres de la famille, l'extérieur où l'on recevait les invités, et les quartiers des domestiques. La maison fut conçue par Ostad Ali Maryam, architecte qui construisit plus tard la maison des Borudjerdi pour la fille des Tabatabaei qui venait de se marier.
JOUR 14 : KASHAN – TEHERAN
Petit-déjeuner et départ pour la capitale précédé de quelques visites de Kashan, provinciale et très ancienne et possède de nombreux intérêts pas ses édifices et mosquées. Au programme :
Jardin Fine
Mosquée Agha Bozorg
En soirée, transfert vers l’aéroport IKA de Téhéran pour vol de retour. Assistance jusqu’à enregistrement tard dans la nuit.
Nuit à Téhéran.
Le Jardin Fine ou « Bagh e Fin », situé à Kashan est un jardin persan historique. Il comprend le hammam, où Amir Kabir, le Chancellier Qajarid a été assassiné ; son meurtrier était envoyé par le Roi Nasseredin en 1852. Plus tard en 1590, le Jardin de Fin a évolué et reste le plus ancien jardin d’Iran.
Les origines du Jardin sont peut être antérieures à la période Safavide. Quelques sources indiquent que le jardin avait été délocalisé d’un endroit à un autre, mais aucune preuve matérielle ne peut confirmer ces dires.
Les installations de ce jardin et sa forme actuelle ont été réalisées par le Roi Abbas 1er de Perse (1571-1629), comme un jardin traditionnel du village voisin de Fin, situé à quelques kilomètres au sud ouest de Kashan.
Le jardin a encore évolué sous le règne de la dynastie Safavide, jusqu’à Abbas II de Perse (1633-1666). Il a été hautement reconnu pendant le règne du Roi Fath Ali Qajar et s’est étendu considérablement. Il a subi de nombreux dommages souffrant de négligence et a été très endommagé jusqu’en 1935.
C’est devenu enfin une Propriété Nationale de l’Iran ; le 8 septembre 2007, le Jardin de Fin a été soumis à la liste de l’Unesco et a été le 18 juillet 2012 classé au Patrimoine Mondial de l’Unesco.
Joyau islamiquesde Kashan, la Mosquée et la madraseh Agha Bozorg, contruits au 19ème siècle, se caractérisent par une belle porte, une cour originale en contrebas et un mihrab intéressant dans la salle de prière. Deux minarets ornés de carreaux de faïences et de motifs géométriques flanquent le dôme, austère et imposant. Les inscriptions coraniques et les carreaux se détachent nettement sur la couleur sable du bâtiment. La splendide porte en bois de l'entrée comporterait autant de clous qu'il y a de versets dans le Coran. Au dessus de l'entrée, deux badguirs inhabituels à quatre côtés.
JOUR 15 : DEPART ET VOL DE RETOUR
Fin du périple et vol vers pays d’origine.
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