JOUR 1 : vol depuis pays d’origine vers Tabriz, capitale de l’Azarbadjian
Bienvenue dans la Grande Perse pour un fabuleux voyage…
Vol TURKISH AIRLINE via Istambul en fin de soirée à TABRIZ.
Arrivée à Tabriz en soirée, rencontre avec l’équipe d’accompagnateur, formalités de visas, assistance et transfert à l’hôtel très tard dans la soirée.
JOUR 2 : KANDOVAN
Après le petit-déjeuner à 8H30, nous commençons le circuit vers KANDOVAN à 62 kms de Tabriz, ancien village rural dans le district de OSKU, l’est de la province d’Azarbadjian.
Kandovan est un village troglodytique de la province d'Azerbaïdjan oriental, à proximité de Tabriz, dans le nord-ouest de l'Iran. Le site est semblable aux villages troglodytes de Cappadoce, en Turquie. Comme en Cappadoce, le sol de la région est formé d'ignimbrite, un matériau volcanique fin, transporté sur de longues distances, soudé à chaud lors de sa retombée, et formant de vastes et épaisses nappes. Ce matériau, plus communément appelé tuf, se taille aisément. Les habitations troglodytes de Kandovan ont été taillées dans la roche il y a plusieurs centaines d'années (trois mille ans pour certaines) et sont encore habitées (168 familles).
Les habitants de la région prêtent à l'eau minérale de Kandovan des propriétés curatives : elle est considérée comme un remède aux maladies rénales. Les visiteurs venus de Tabriz ou d'ailleurs en rapportent toujours plusieurs bidons.
Déjeuner dans un restaurant (ne pas manquer les « koufteh tabrizi ») local au cours des visites à Kandovan, et retour à Tabriz et reste de l’après-midi libre.
Nuit à Tabriz
JOUR 3 : TABRIZ
Petit-déjeuner à l’hôtel (avec BAL GHYMAGH), promenade à SHAH GOLI et début des visites
Au programme
La Mosquée Bleue et le musée
Le Grand Bazar
La Maison de la Constitution
Déjeuner au cours des visites et poursuite dans le Grand Bazar. Retour à l’hôtel en fin d’après-midi et soirée libre.
Nuit à Tabriz.
Tabriz est la capitale de la province de l'Azerbaïdjan oriental, au nord-ouest de l'Iran (Azerbaïdjan iranien). Elle se trouve sur le cours de la rivière Talkheh (aussi appelée Aji-Chāi), près du lac d'Ourmia, à proximité des frontières de la République d'Azerbaïdjan et de l'Arménie. Sa population s'élève à plus de 2 100 000 habitants en 2015 pour 45,481km² ce qui fait de Tabriz, la ville la plus dense au monde.
Le site de Tabriz est habité depuis la Préhistoire et il reste des traces d'occupation de l'âge du Fer. En 2002, plusieurs tombes sont découvertes près de la mosquée bleue de Tabriz. Les analyses au carbone 14 réalisées par l'université Allameh Tabatabi ont démontré qu'elles dataient au moins de 1800 av. J.-C. Le résultat des fouilles est conservé dans le musée de l'Âge du Fer de Tabriz. La première référence faite à Tabriz figure sur une tablette de pierre de l'époque du roi assyrienSargon II, à la fin du VIIIe siècle av. J.-C.
Après la conquête de la Perse sassanide par les Arabes musulmans, la tribu yéménite Azd s'installe à Tabriz. La ville connait alors un certain développement, au point que le géographe arabe Yaqout affirme au XIIIe siècle que Tabriz n'était qu'un village avant l'arrivée des Arabes. En 791, la ville est détruite par un tremblement de terre. Zubayda, épouse du califeabbassideHaroun al-Rachid, permet par ses dons la reconstruction et l'embellissement de la ville.
À partir de la fin du Xe siècle, Tabriz vit une période troublée. Elle devient la capitale de dynasties locales qui étendent leur pouvoir sur la région. En 1227, la ville est conquise par Gengis Khan et intégrée au vaste empire mongol. Elle se relève à partir de 1270, date à laquelle Abaqa Khan, petit-fils de Gengis Khan et fondateur de la dynastie des Ilkhanides, se fixe à Tabriz pour sa position privilégiée près des vastes prairies du nord-ouest de l'Iran actuel. En 1295, Ghazan Khan en fait le centre administratif de son empire, qui s'étend de l'Anatolie à l'Amou-Daria, et du Caucase à l'océan Indien. Sous son règne sont élevées de nouvelles murailles et de nombreux bâtiments publics, des écoles et des caravansérails.
La ville est fréquentée par les marchands étrangers qui fréquentent la route de la Soie. On rencontre même des marchands italiens, tels Marco Polo qui traverse Tabriz alors qu'il rentre de Chine. Il décrit « une grande ville entourée de beaux et agréables jardins. Elle est excellemment située et on y trouve des marchandises venues de toutes les régions. Les marchands latins et en particulier les Génois s'y rendent pour acheter des marchandises.
La ville attire aussi les savants, comme Grégoire Choniadès, qui y séjourne vers 1295 pour y recevoir l'enseignement du savant Shams al-Din al-Boukhari. Il revient à Tabriz en 1302 en tant qu'évêque de l'Église orthodoxe. Au XIVe siècle, la ville connait un destin agité, au cœur des rivalités entre Ilkhanides et Chupanides. En 1375, Tabriz devient la capitale de l'État des Qara Qoyunlu. La ville connait une période de calme et s’embellit : c'est de ce moment que date la mosquée Bleue. Mais en 1392, Tamerlan met la ville à sac. Elle est reconstruite par les Aq Qoyunlu, une dynastie locale turkmène qui règne sur la région de Tabriz entre 1469 et 1502. Plus récemment vint la dynastie Qadjar jusqu’en 1925 où siégeait le Prince, Tabriz reste un compromis de plusieurs civilisations qui ont laissé chacune leurs traces dans le language, la cuisine, l’architecture.
Aujourd’hui, la Mosquée Bleue est inscrite au patrimoine mondial depuis 2010.
JOUR 4 : TABRIZ – SAR EIN ARDEBIL
Petit-déjeuner à l’hôtel, et départ pour Sar Ein 200 kms
Nuit à Sar Ein.
Sar Ein est la capitale de la province d’Ardebil et est connue pour ses printemps plutôt chauds et ensoleillés. La population en hiver est de 8000 et passe à 20000 en été, en raison de son climat particulièrement agréable. Située à 28 kms d’Ardebil, cette petite ville ne vit que par son climat attrayant, ses paysages environnants et ses cures d’eau thermales pour les os et les douleurs articulaires. Le mot « sareyn » en persan veut dire « arrivée du printemps ».
Cette destination est privilégiée par tous les iraniens à la recherche de température idéale et sa gastronomie est aussi un atout supplémentaire. L’une des spécialités est la « Ash Doogh », soupe au Yaourt, on en vend un peu partout, même dans la rue assez communément ou dans les restaurants.
Les bains chauds sont aussi très appréciés, mais un tremblement de terre en 1990 a refroidi l’eau de source ou au contraire trop chauffé, il est donc plus difficile de s’y baigner, c’est le Mont Sabalan, le second plus haut point culminant de l’Iran après Damavand qui apporte son eau chaude ou froide. Beaucoup de touristes visitent le Mont Sabalan intéressant par son cratère et son lac d’eau acidifère. Sar Ein est connu aussi pour son miel, produit largement sur toute le district et les gardiens BI.
On parle beaucoup « l’azeri » dans cette région, bien que le Persan reste la langue officielle.
On compte 9 chutes d’eau chaude dont Gavmesh Goli, la plus chaude qui atteint les 67° et qui tourne à 80 litres par seconde. Il y a aussi à côté les chutes d’eau froide, dont la plus connue se nomme Vila Dareh, curative pour les problèmes de rein et de surcroît est pétillante.
Bref, tous les « tehranis » ou habitants des grandes villes viennent se ressourcer à Sar Ein pour se soigner et prendre soin de leur santé dans les lieux ci-dessous
Qarah Soo (A’saab) cure thermale pour soulager les maux
Sari Soo Cure Thermale pour soulager les maux
Gavmish Goli cure thermale pour les douleurs et rhumatismes
General Thermal Sources pour soigner les douleurs articulaires
Besh Bajilar Cure Thermale pour les douleurs articulaires
Qahveh Suei Cure thermale pour les douleurs articulaires
Pehenlu Cure Thermale pour soulager, atténuer les douleurs..
JOUR 5 : SAR EIN - ARDEBIL
Après le petit-déjeuner, départ par la route pour rejoindre Ardebil et visites :
Le Mausolée Sheykh Safin Aldin Ardabili
Retour à Sar Ein pour le déjeuner et profiter des bienfaits naturels de l’eau de Source.
Nuit à Sar Ein.
Le tombeau du Scheik de l'Iran Safi-ad-din Is'haq Ardabili (d'Ardebil)
(1252-1334) était le Sunnite Kurdishand. Éponyme musulman de la dynastie Safavide, fondateur du Safaviyya
Ordre(Commande) et l'héritier spirituel et le gendre du grand Soufi Murshid (Grand maître) Scheik Zahed Gilani, de la province Lahijan à Gilan en Iran du nord. La plupart de ce que l’on sait de lui vient du Safvat comme safa, « bien-être » écrite par un de ses adeptes suiveurs. D’origine kurde, selon Minorsky, Sheykh Safi le Firuz-schah était un homme riche, a vécu à Gilan et des rois ensuite Kurdes lui ont donné Ardabil et ses dépendances. La poésie de l'Al-vacarme de Safi, appelée Dobaytis (des vers doubles), a survécu. Écrit dans du vieux Tati et persan, ils ont toujours leur importance dans la littérature perse.
JOUR 6 : SAR EIN – RASHT via KHALKHAL
Après le petit-déjeuner à l’hôtel, mise en route pour rejoindre la capitale de la province de Gilan, Rasht (280 kms). En chemin, déjeuner dans un restaurant local à Khalkhal et arrivée à Rasht dans l’après-midi. Transfert à l’hôtel et reste du temps libre.
Nuit à Rahst.
Khalkhal est une petite ville dans le pays d’Ardebil, connu pour ses sources thermales et traite plus particulièrement les douleurs articulaires, les nerfs et la peau. On compte 7 sources d’eau chaude de température allant de 30 à 50° celsius. On peut y voir l’activité volcanique située à 18 kms, ce qui ajoute un bienfait très particulier à ces sources naturelles.
JOUR 7 : RASHT – FUMAN – KASMA - SHANDERMAN
Après le petit-déjeuner, départ pour Fuman visiter son traditionnel Bazar et Ghaleh Roodkhan, Kasma et Shanderman. Déjeuner prévu sur la route pendant les visites et retour à Rasht en début de soirée.
Nuit à Rasht.
Fuman est une ville de la province de Gilan, en 2006, on recensait 27000 habitants dont 7700 familles. Le RIZ y est cultivé par des agriculteurs depuis de nombreuses années, la terre étant propice à cette culture bien particulière et ce qui fait son originalité. De plus, on y trouve une des spécialités du Nord de l’Iran, le Koloocheh, pâtisserie très appréciée partout en Iran.
Le district rural de Kasma comprend 36 villages au cœur de la province de Gilan et compte en 2006 16000 habitants dont 4550 familles.
Shanderman est une des parties de la ville de Masal de la province de Gilan comptant 4000 habitants dans une nature généreuse et un climat toujours aussi agréable.
Rudkhan est le nom d’un château de briques et de pierre de la période médiévale en Iran. Situé à 25 km au sud ouest de Fuman. Ce complexe militaire de l’époque sassanide entre 224 et 651 a été reconstruit à la période Seljq qui ont suivis Isma III. Le château est entre deux pics de montagne sur 2.6 hectares de terrain et les architectes ont profité de cet aspect montagneux pour fortifier cette demeure. La rivière traverse du nord au sud ses terres.
Après avoir traversé d’épaisses forêts montagneuses, la première chose que l’on remarque c’est ce château et son entrée, perchés à 650 mètres d’altitude à cause de ses fortifications de 1550 mètres et de ses 42 tours encore intactes.
JOUR 8 : RASHT - QAZVIN
Après le petit-déjeuner à l’hôtel, nous rejoindrons Qazvin par la route (200 kms). Arrivée et enregistrement à l’hôtel de Qazvin. Déjeuner dans un restaurant local et le reste de la journée libre pour shopping et promenades.
Nuit à Qazvin.
JOUR 9 : QAZVIN
Le matin, petit-déjeuner et début des visites de la ville de Qazvin dans la région de la Mer Caspienne.
Au programme
La Mosquée Jameh (Vendredi
Le Musée de Qazvin
Le Portail Ali Qapu
Le Grand Bazar
Nuit à Qazvin.
Qazvin était une capitale antique dans l'Empire persan et est de nos jours connu comme la capitale de calligraphie de l'Iran. C’est aussi connu par son Baghlava, des modèles de tapis, les poètes, le journal politique et pahlavi (le Milieu persan).
Au recensement 2011, sa population était 382 000 habitants.Localisée à 150 km, au nord-ouest de Téhéran, dans la Province de Qazvin, à une altitude d'environ 1800 m au-dessus du niveau de la mer. Le climat est froid, mais sec, en raison de sa position au sud de la chaîne de montagne de l’Alborz, appelée KTS ATABAKIYA.
La ville était une ancienne capitale de l'Empire perse sous Safavide. C'est une capitale provinciale aujourd'hui qui a été un centre culturel important partout dans l'histoire. Les conclusions archéologiques dans la plaine Qazvin révèlent qu’elle daterait de neuf millénaires.
Qazvin fait le lien géographiquement entre Téhéran, Isfahan et le Golfe Persique à la côte Caspienne et à l'Asie Mineure, d'où son emplacement stratégique partout dans les âges. Elle a été fondée par Shapur II, le roi de la Perse 250 CE sous l’Alose, ce qui veut dire « heureux », avec de nombreuses forteresses pour se défendre lors des tensions diverses de la région. Le Shah Abbas avait déplacé la capitale à Isfahan. Puis après de nombreux batailles faisant 12000 morts chrétiens par les forces du Royaume Géorgien, Qazvin a connu une période plus heureuse et a même été un centre de commerce grâce à sa situation géographique entre Téhéran et l’Asie Mineure.
La mosquée du Vendredi a été fondée par le calife abbasside Harun Al Rashid au 8e siècle. Elle a été réaménagée comme la plupart au fil des siècles jusqu’au 19e sous l’époque des Qadjars. L’intérieur est remarquée par ses calligraphies de la période médiévale. Des rénovations sont en cours encore de nos jours.
La fondation de la mosquée a été conçue sur un temple zoroastrien et malgré l’invasion mongole qui a tout détruit sur son passage, elle reste encore à son heure de gloire. Une partie est devenue bibliothèque, un puits, un dortoir, et maintenant sous la protection de l’organisation de l’Héritage Culturel Iranien depuis 2013.
Le musée d’anthropologie de Qazvin est devenu propriété de l’Organisation de l’Héritage Culturel Iranien mais la municipalité participe aussi à son développement en y introduisant de nouveaux centres d’intérêts ethniques.
Ali Qapu de l’époque de Shah Tahmasp Ier est en parfaite état, son entrée en céramique donne au début de la rue Sepah. L’entrée de ce palais est une parmi les 7 autres de la citadelle respectivement de l’époque safavide. Au sud de la Rue Principale, d’autres édifices font partie du quartier historique. Actuellement, la police occupe l’un des palais situé dans un parc, un petit musée a aussi été installé dans une grande salle du premier étage, restaurée à l’époque Qadjar. On peut y voir des calligraphies, des sceaux, des peintures murales, des portes en bois sculptées et autres merveilles d’architecture de forme quadrangulaires.
Le Bazar de Qazvin contient plusieurs belles parties de l’époque Qadjar, notamment la Mosquée du Prophète et le Hammam Safa. Un peu à l’écart du bazar, on peut voir un très ancien Caravansarail de belle architecture du 19e siècle sur l’ancien parc et jardin de palais safavide (Sad ol Saltaneh). A l’époque Qadjar, huit portes ornaient l’entrée de la ville. Actuellement, il n’en reste que deux, ornées de céramiques aux motifs floraux, géométriques et figuratifs.
JOUR 10 : QAZVIN - TEHERAN
Le matin, après le petit déjeuner à l’hôtel, départ par la route pour rejoindre la capitale, Téhéran (140 kms). Arrivée à l’hôtel, enregistrement et déjeuner dans un restaurant local. L’après-midi, un peu de route pour visiter et se promener au Lac de Téhéran à l’ouest de la ville. Le dîner est prévu sur les rives du Lac et retour en fin de soirée à Téhéran.
Nuit à Téhéran.
JOUR 11 : TEHERAN
Le matin après le petit-déjeuner, départ pour les visites. Au programme :
Le Palais du Golestan, magnifiquement décoré de céramiques et de colonnes en plein cœur de la capitale Le Musée National de Téhéran
Le Grand Bazar, où l’on peut s’offrir les derniers souvenirs de voyage dans une atmosphère de commerce à la fois historique et actuelle
La découverte du bazar se poursuit dans l’après-midi, pour y voir et découvrir tous les styles de tapis que le voyageur a rencontré lors de son périple, et bien d’autres choses encore comme les bijoux modernes et anciens, les soies, les nappes, les vêtements
L’après-midi, retour à l’hôtel pour se préparer à partir tard dans la nuit et se reposer
Le Palais Golestan : c’est littéralement le Palais du Pays des Roses, ancien complexe de la famille Royale Qajar (Kadjar), le plus ancien des monuments historiques de la capitale et l’état du Patrimoine Mondial. Le Golestan appartient à un groupe de bâtiments royaux dont les murs sont en boue de chaume, Arch. Historique de Téhéran (Citadelle). C’est un chef d’œuvre de jardins et de constructions qui collectionne les plus belles réalisations artisanales et abrite les présents offerts des pays européens entre le 18e et 19e siècle. Ce complexe compte pas moins de 17 structures comme des palais, des musées, des lieux de réception, des halls. La plupart de ces bâtiments ont été réalisés sur une durée de 200 ans des Rois Qajar. Tous ces palais servent à différents évènements, cérémonies des plus importantes. C’est aussi un lieu d’archives comme la Collection Photographie Royale « Album Khane », la librairie Royale de Manuscrits « Ketabkhâneh Nosakhe Khati » et les archives des documents « Markaze Asnad ».
Complexe du Palais de Golestan comprend :
La Cour Karimkhani
Le monument le plus ancien de la collection Qadjar incluant les peintures manuelles
La Galerie où sont exposés tous les dons faits au Roi Qadjar
Le Chemin des Miroirs avec ses ivoires et porcelaines
La Maison du Printemps où se tient le Testament de Nazareth
Le bâtiment Shamsolemarch, le plus grand, de Fath Ali Shah
Le musée National est le plus riche et complet de tout l’Iran, s’il fallait résumer les visites de musées, ce serait biensûr ce musée situé en plein cœur de la capitale qu’il faudrait voir. Il regroupe tous les chefs d’œuvre de l’art iranien dans deux bâtiments distincts, l’un est consacré aux civilisations préislamiques, l’autre consacré à l’art musulman. Le premier bâtiment est le plus ancien ce qui correspond mieux à ce que l’on voit, figurines, vestiges, vaisselle depuis l’époque néo-sassanide, à la période élamite par les anciens villages comme Sush, les Rois de Perse.
Dans le plus récent bâtiment, le musée d’Art Islamique est construit selon un plan traditionnel de cour centrale et bordée de quelques grandes salles d’exposition, consacrées à la religion et tout ce qu’elle a inspiré aux créateurs artistiques depuis l’époque où la religion s’est imposée en Iran.
Le Grand Bazar à lui seul est une ville où l’on vend de tout d’abord, mais c’est la plaque tournante économique de l’Iran, où se mélangent les habitants de la ville, les hommes d’affaires, et où l’on trouve mosquées, restaurants, banques, maisons d’hôtes. C’est un lieu aussi chargé d’histoires qui s’étend sur 10 kms de long, avec plusieurs entrées dont la principale s’appelle Sabze Meydon. Le bazar de Téhéran est un labyrinthe de ruelles et d’avenues que chaque jour arpentent les passants, les porteurs, les marchands, une vie qui ne s’arrête jamais.
De nos jours, le Bazar est accessible par le Métro Urbain qui a créé son arrêt à son nom et qui permet de désengorger la circulation, même si le trafic quotidien reste encombré.
Autrefois, le Bazar de Téhéran était sur une autre plaine du sud de Téhéran et remonte à 6000 ans, autant dire que cette place était déjà destinée à cet immense marché. Il n’est pas facile de déterminer son emplacement autrefois, mais c’était un lieu d’échange de toutes marchandises confondues qui occupait cet espace. La dynastie Safavide a vu grandir les lieux et en a fait des parties couvertes ou non couvertes, et c’est à travers ce marché que Téhéran a trouvé sa place comme capitale, tellement l’activité commerciale y était importante.
JOUR 12 : DEPART DE TEHERAN ET VOL DE RETOUR
Vol de retour vers le pays d’origine et fin du périple en Terre Persane
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