JOUR 1 : TEHERAN
Arrivée à Téhéran, rencontre avec l’équipe d’accompagnateur, assistance à l’aéroport et transfert à l’hôtel. Après le petit-déjeuner, visite dans la capitale du Palais SA’DABAD au nord de la ville, magnifique palais au cœur d’un parc entouré de hautes montagnes enneigées en hiver. L’après-midi, transfert à l’aéroport pour vol à destination de AHWAZ. Transfert à l’hôtel.
Nuit à AHWAZ.
Le palais de Sa'dabad a été construit par la dynastie Qadjar et la dynastie Pahlavi successivement dans le quartier nord de Shemiran. Ce sont les derniers membres de la dynastie Qadjar qui ont fait construire les premiers bâtiments de cet ensemble au début du 20ème siècle, dans une partie alors excentrée de la capitale, au climat plus aéré en été grâce à la proximité des montagnes. Reza Shah a d'abord vécu ici dans les années 1920 et y a fait construire des pavillons et des villas plus modernes avant de déménager au palais de Marbre en centre-ville. Mohammad Reza Pahlavi a déménagé au palais de Sa’dabad à la fin des années 1960, après la tentative d'attentat de 1965, et parce que l'agrandissement de la famille royale nécessitait un confort plus contemporain. Après la révolution islamique de 1979, les différents pavillons et villas composant le palais ont été transformés en musées.
JOUR 2 : AHWAZ – DEZFUL (147 kms)
Tôt le matin, route vers DEZFUL et en chemin, visite des Moulins à EAUX, qui servait à irriguer, dans cette région très sèche les terres arides, la Ziggourat de CHOGHAH ZANBIL, 1er site iranien à être inscrit au Patrimoine Mondial de l’UNESCO le Musée SUSH, nom donné par le Peuple Elamite à cette région de l’Iran, le château DE MORGAN, et le Palais APADANA.
Nuit à DEZFUL.
Suse ou Chouchan dans la Bible (en élamite :Šušan) est une ancienne cité de la civilisation élamite, devenue au Ve siècle av. J.-C. la capitale de l'Empire perse achéménide, située dans le sud-ouest de l'actuel Iran à environ 140 km à l'est du fleuve Tigre. Elle ne présente plus aujourd'hui qu'un champ de ruines. La petite ville iranienne de Shush qui se trouve à proximité, a pris sa continuité.
Suse a été fondée vers 4000 AV JC sur un point de passage qui relie la vallée du Tigre au plateau iranien. La ville est mentionnée dans la Bible. C'est l'une des plus anciennes cités de la région ; elle a été occupée jusqu'au XIVe siècle, soit une période de plus de 5000 ans. C’est donc une ville très importante pour saisir l’histoire du Moyen-Orient au cours de ces millénaires. Beaucoup de sa productivité agricole est dûe à l’irrigation et un barrage dont le système rénové mais authentique qui a su relever le défi dans une région très sèche même en hiver
Chogha Zanbil ou Tchogha Zanbil, est un complexe élamite dans la province du Khouzestan en Iran.
Bien avant l'arrivée des Perses, les Élamites (2400 à 539 AV JC) créèrent dans le sud-ouest de l'Iran l'une des premières civilisations du monde. Au XIIIe siècleAV JC, à l'apogée de leur pouvoir, la ziggourat massive de la ville de Dur Untash dominait le royaume. Partiellement restaurée, elle est une des plus grandes ziggourats du monde. L'influence culturelle des Élamites continua à se faire sentir après leur absorption par la Perse.
On trouve à Chogha Zanbil une des seules ziggourats dont les ruines aient été préservées jusqu'à aujourd'hui en dehors de la Mésopotamie (l'autre étant Sialk). C'est d'ailleurs sans doute la mieux conservée de tout le Moyen Orient. Le site se situe à approximativement 45 km au sud de Suse et à 60 km de Ahwaz. C'était donc un centre religieux du royaume élamite, fondé vers 1250 av. J.-C. par le roi Untash-Napirisha sur la route entre Anshan et Suse, qui a reçu son nom. En 1979, Tchoga Zanbil est devenu le premier site iranien à être inscrit au Patrimoine mondial de l'UNESCO.
Haft-Tappeh, , « les sept collines » est un site archéologique découvert en 1908 et dont les fouilles sont toujours menées. Il est identifié à la ville antique de Kabnak, une des principales villes de l'Élam antique. La ville de Kabnak devient un important centre politique, sous le règne du roi élamite Tepti-Ahar (.-1400), dernier roi de la dynastie Kidinuide, mais Kabnak existait déjà avant cette période.
Des tablettes avec des textes administratifs appartenant au règne de Tepti-Ahar et Inshushinak-Zunkir-Nappipir (-1445) ont également été retrouvées sur les lieux. Récemment, certaines statuettes d'argile de déesses de la fécondité ont été découvertes sur le site. Haft-Tappeh a d'abord fouillée par l'archéologue français Jacques de Morgan en 1908. Entre 1965 et 1978, une mission dirigée par l’archéologue iranien Negahban fouille à nouveau le site, suivie depuis 2003 par une équipe germano-iranienne, dirigée par Behzad Mofidi.
La partie la plus importante de la Suse antique est une zone d'environ cent hectares divisée en trois parties, qui surplombe une petite rivière, la Chaour. La première est l'Apadana, du nom du grand palais que Darius Ier a construit à cet endroit, sur les ruines de constructions élamites. La seconde est l'Acropole, la partie la plus élevée du site, sur laquelle se trouvait un fort achéménide, qui est en fait la première zone habitée de la ville, et son centre à l'époque élamite. En contrebas se trouve la Ville royale, zone résidentielle, dont l’occupation reste très ancienne. Ce grand ensemble est celui qui a été peuplé en premier, dès la fin du Ve millénaire. C'est là que se trouvait la Suse élamite. Il était ceinturé d'un glacis qui servait de système de défense (il n'y avait pas de murailles). La ville s'est ensuite étendue vers l'est aux périodes plus tardives, dans la « ville des artisans », où se trouvait la ville à l'époque islamique. Les deux ensembles étaient séparés par un fossé, et par les eaux de la Chaour qui avaient été détournées.
Le château de Suse a été la propriété de Jacques de Morgan, archéologiste français et se tient à côté de la Tombe Daniel à Suse, dans la plaine de Bnashdhasht.
JOUR 3 : DEZFUL – KHORAM ABAD – KERMANSHAH (381 kms)
Le matin, route vers KERMANSHAH via KHORAM ABAD où l’on visite la Citadelle FALAK-OL-AFLAK, une des plus grandes forteresses du pays construite par le Roi SHAPUR 1er de l’époque Sassanide (226 – 651). Puis, arrivée à Kermanshah.
Nuit à KERMANSHAH.
Le château de Khorramabad, aujourd'hui appelé Falak-ol-aflak, est considéré comme le plus beau des châteaux d'Iran. Son nom signifie "le paradis des paradis". Cette forteresse, qui a autrefois servi de prison, a presque 2000 ans, et continue de dominer la plaine qui l'entoure, du haut de sa colline. Deux cours centrales sont encerclées des bâtiments en briques de terre crue ou cuite, de pierre, bois et mortier. Des 12 tours qu'il possédait au début, il ne lui en reste que 8. Il possède également un puit de plus de 40 mètres de profondeur, creusé dans la roche, qui donne accès, encore aujourd'hui, à la source du Golestan. Le château a été bâti avec un système innovant et unique de déshumidification. Dans cette région, les nappes souterraines sont nombreuses et risquaient de faire s'effondrer le bâtiment. C'est pourquoi il possède de nombreuses galeries ou des canaux souterrains, d'1 mètre de diamètre, pour laisser le vent souffler dans les fondations et diminuer le taux humidité.
JOUR 4 : KERMANSHAH
Le matin, visite du TAGH-E-BOSTAN, impressionnante sculpture dans les montagnes du Zagros, de l’époque Sassanide, suivie de son incontournable BAZAR TEKYE MOAVEN-OL MOKL, très ancien, et de la Mosquée JAME.
Nuit à KERMANSHAH.
Le Taq e Bostan est un site classé au Registre du Patrimoine de l’UNESCO pour ses bas reliefs situé au pied de la chaîne de montagne du Zagros à 6 kms de Kermanshah au nord est. Il appartient à la période sassanide et une fontaine d’eau sacrée fait sa particularité. La source se tient à côté du Bas Relief et deux Arches dont le travail est magnifique abrite pour l’une d’elle la statue géante du Roi Khosro II et sa monture à cheval. Des scènes de chasse apparaissent et de guerriers au combat. La seconde arche est plus sobre et concerne la dynastie des rois Ardashir II, Shapur II et Shapur III. Ce site a évolué à l’époque Sassanide et islamique par le rajout de colonnes et reste un site archéologique qui livre ses mystères encore aujourd’hui.
Moaven Ol Molk est dans le vieux quartier Absheron de Kermanshah datant de la période Kadjar et sa beauté et son œuvre de céramique et d’architecture lui ont permis d’être enregistré au nombre 945 des Monuments Nationaux depuis le 10 Azar 1354 du calendrier iranien.
La mosquée de Kermanshah, qui est parfois par erreur appelée la Mosquée Chehel dans la vieille ville Kermanshah, dans les rues de Madras (ancien Sepah), le coin de l'avant-cour et pas à la Rue Rashid Yassami (Nawab Safavi) est maintenant le lieu pour vendredi mosquée de chi'ite de Prières dans la ville de Kermanshah. La mosquée date de 1781 AP JC, pendant le règne d'Ali Mradkhan par son fondateur Ali Khan Zanganeh.
JOUR 5 : KERMANSHAH – HAMADAN (184 kms)
Le matin, poursuite du voyage vers HAMADAN et en chemin, visite du Monument BISOTUN et du Temple du Feu ANAHITA. Arrivée à HAMADAN où l’on découvre le quartier Estro Mord-E-Khay, et le Mausolée d’AVICENNE, connu mondialement, grand scientifique, philosophe, poète, et médecin, dont les manuels bien conservés sont consultables dans le Musée qui lui est dédié.
Nuit à HAMADAN.
Bisotun : les plus grandes inscriptions du monde, le texte connu tout premier de la Perse et de la dynastieAchéménide en 520 AV JC sont à trente kilomètres dans la province de Kermanshah sur les pentes de Mont Bisotun (Behistun). Plusieurs écritures sont reconnus sur les documents les plus célèbres et importants dans l'histoire du monde et le texte historique le plus important au moment de la période Achéménide décrivent la victoire de Darius Rois mages des spectacles (salons) de Gvmath et emprisonnement des rebelles. Ces inscriptions de monuments nationaux sont enregistrées au patrimoine mondial d'UNESCO de l'Iran depuis 2006.
Le Mausolée d’Esther et Mardochée sont parmi les plus importants lieux saints d’Iran et même mondialement connu. Le site est inscrit à l’Organisation de l’Héritage National d’Iran et marque la résistance du peuple juif installé dans la région de Hamadan.
Le Mausolée d'Avicène est un complexe situé sur la Place d'Avicenna à Hamadan construit en 1939 consacré à l'esprit universel iranien Avicène, grand médecin, scientifique, philosophe, connu pour sa générosité et ses chirurgies dont la méthode actuelle est toujours utilisé. Le complexe inclut une bibliothèque, un petit musée et une tour fusiforme inspirée de l’époque Ziyarid-Kavus. Tous les gouvernements se succédant ont tous une admiration totale pour ce grand homme
JOUR 6 : HAMADAN
Le matin, départ pour visite des Grottes d’ALI SADR, via LALEGIN, jolie ville à découvrir au passage. Les grottes représentent 11 kms de canaux, et des lacs très profonds qui font la curiosité des touristes venus des 4 coins du monde. L’après-midi, sur le chemin du retour, visite de GANJ NAMEH et ses inscriptions cunéiformes de l’ancien perse, et du Mausolée de BABA TAHER.
Nuit à HAMADAN.
Ganj Nameh est une inscription antique, à 10 km de Hamadan, sur les flancs de Monts Alvand en Iran.
L'inscription, qui a été gravée dans le granite, est composée de deux sections. L'une (sur la gauche), a été commandée par Darius Ier (512-485 AV JC) et l'autre (sur la droite) a été commandée par Xerxès Ier (485-465 AV JC). Les deux sections, qui ont été gravées dans les 3 langues anciennes suivantes:néo-Élamite, néo-Babylonien et vieux-persan, commencent par une prière au Dieu Ahura Mazda et décrivent les lignées et les accomplissements des rois mentionnés.
Caverne à l'origine appelée Ali Saadr ou Ali Saard (froid) est la plus grande caverne d'eau au monde qui attire des milliers de visiteurs chaque année. Il est situé dans le Comté de Kabudarahang à environ 100 kilomètres au nord de Hamadan, l'Iran occidental. Proches de grandes villes comme Hamadan, c'est une destination fortement recommandée pour les touristes de tous les coins du monde. Les tours de la caverne sont disponibles par des pédalos et des barques où vous êtes assis dans un bateau et observez la vue. Cette caverne représente 14 kms de canaux et des grands lacs d’une profondeur d’environ 40 mètres. L’eau n’est pas potable même si le goût n’est pas mauvais, et la température ambiante ne dépasse pas les 13°. Beaucoup de scientifiques travaillent encore sur ce site pour apporter des réponses encore non élucidées. D’autre caves dans la plaine Sari Ghiyeh s’appellent Sarab et Soubashi, chacune de 7 et 11 kms.
Baba Taher : il s’agit d’un grand soufi et poète iranien du XIe siècle qui a vécu humblement. Il est né, mort et enterré à Hamadan. Ses poèmes mystiques inspirent l’amour et ses quatrains lyriques sont populaires pour leur impressionnante beauté et ont été chantés à l'origine en dialecte de Pahlavi, puis Lure, Kurde et Persan contemporain.
JOUR 7 : HAMADAN – KASHAN (400 kms)
Le matin, route vers KASHAN et visite du Jardin FINE.
Nuit à KASHAN.
Le Jardin Fine ou « Bagh e Fin », situé à Kashan est un jardin persan historique. Il comprend le hammam, où Amir Kabir, le Chancellier Qajarid a été assassiné ; son meurtrier était envoyé par le Roi Nasseredin en 1852. Plus tard en 1590, le Jardin de Fin a évolué et reste le plus ancien jardin d’Iran.
Les origines du Jardin sont peut être antérieures à la période Safavide. Quelques sources indiquent que le jardin avait été délocalisé d’un endroit à un autre, mais aucune preuve matérielle ne peut confirmer ces dires. Les installations de ce jardin et sa forme actuelle ont été réalisées par le Roi Abbas 1er de Perse (1571-1629), comme un jardin traditionnel du village voisin de Fin, situé à quelques kilomètres au sud ouest de Kashan.
Le jardin a encore évolué sous le règne de la dynastie Safavide, jusqu’à Abbas II de Perse (1633-1666). Il a été hautement reconnu pendant le règne du Roi Fath Ali Qajar et s’est étendu considérablement. Il a subi de nombreux dommages souffrant de négligence et a été très endommagé jusqu’en 1935. C’est devenu enfin une Propriété Nationale de l’Iran ; le 8 septembre 2007, le Jardin de Fin a été soumis à la liste de l’Unesco et a été le 18 juillet 2012 classé au Patrimoine Mondial de l’Unesco.
JOUR 8 : KASHAN
Journée complète d’excursion aux alentours de Kashan pour y découvrir les anciennes Demeures de TABATABAEI et BOROUJERDI, du Hammam du Soltan AMIR AHMAD, de la Mosquée AGHA BOZORG et du site archéologique SEYALK.
Nuit à KASHAN.
La Maison des Tabatabaei ou Khāneh-yé Tabātabāeihā est une maison historique célèbre de Kachan en Iran. Elle a été construite dans les années 1840 pour l'influente famille des Tabātabāei, fameux marchands de tapis. La maison est composée de quatre belles cours, de murs peints et gravés, avec des ouvertures sous forme d'élégantes fenêtres décorées de vitraux ainsi que d'éléments de l'architecture résidentielle persane traditionnelle tels que le birouni et l'andarouni et fut réalisée par Oustad Ali Maryam. C'est le même architecte qui construisit plus tard la maison des Boroudjerdi pour la fille des Tabātabāei qui venait de se marier dans cette famille.
La Maison Borudjerdi « khâneh e Borujerdihâ » est une demeure historique située à Kashan. La maison a été construite en 1857 par l’architecte Ustad Ali Maryam pour le mariage de Hadj Mehdi Borudjerdi, un riche commerçant. Le marié descendait d’une famille influente Tabatabaei, qui a également construit la Maison Tabatabaei quelques années plus tôt. Cette demeure se compose d’une cour rectangulaire magnifique, ornée de murs peints par le Peintre Royal Kamal Ol Molk. Trois tours du Vent, hautes de 40 mètres aident à garder la demeure fraîche en été par grande chaleur en utilisant les vents qui refroidissent même en période chaude. Elle possède trois entrées aux caractéristiques classique de l’Architecture Traditionnelle Perse, autant à l’extérieur qu’à l’intérieur (biruni/daruni ou andarun). La construction a duré 18 ans et a recensé plus de 150 artisans.
La mosquée Agha Bozorg est une mosquée historique de la ville de Kashan, en Iran. Elle a été construite à la fin du XVIIIe siècle par Ustad Haj Sa'ban-ali. La mosquée et l'école théologique (madreseh) sont situées au centre de la ville.
Localisé à quelques kilomètres de la ville de Kashan, le site archéologique de Tépé Sialk (en persan : تپه سیلک) est composé de deux collines distantes de 600 m, nommées Colline Nord et Sud. Le site fut pour la première fois investigué dans les années 1930 par une équipe française menée par Roman Ghirshman, et les résultats des études menées permirent l'établissement à l'époque d'une chronologie de la fin des temps préhistoriques dans le haut plateau iranien. Après soixante-dix ans d'abandon, plusieurs équipes iraniennes reprirent les recherches sur le site. Il est établi que l'occupation remonterait à la fin du VIIe millénaire av. J.-C. jusqu'au IVe millénaire AV JC, à laquelle il faut ajouter la présence d'une nécropole plus tardive datant du IIe millénaire AV JC.
JOUR 9 : KASHAN – YAZD (390 kms)
Tôt le matin, route vers YAZD, via ABYANEH, un très vieux village épargné des invasions diverses aux ruelles et maisons basses, avec de charmants paysages que l’on découvre en s’y promenant, suivi de la Mosquée Natanz JAMEH, la Mosquée NA’IN JAME, du Musée de NA’IN, et d’un autre village MOHAMADYEH. Puis arrivée à YAZD.
Nuit à YAZD.
Aux alentours… Abyaneh se caractérise par la couleur ocre rouge de ses maisons, liée à la richesse du sol en oxyde ferreux. Les maisons sont en effet construites en briques de terre séchées, assemblées par un mortier d'eau, de paille et de terre. Le village abrite de vieilles maisons construites en pente niché sur le Mont Karkas. Les toits de certaines d’entre elles servent de terrasses pour celles situées en hauteur. Les habitants du village honorent profondément leurs traditions. Les femmes d’Abyaneh restent par exemple attachées au costume de mariage traditionnel (robe et écharpe avec des motifs floraux, pantalons plissés) qu’elles transmettent de mère en fille et parlent le Sassanian. De nombreuses mosquées et châteaux sont à découvrir dans les alentours. Depuis juin 2005, le village a subi des fouilles archéologiques pour la première fois, à la suite d'un accord entre Abyaneh Research Center et le Centre de recherche archéologique du patrimoine culturel iranien et Organisation du tourisme (ICHTO).
La Mosquée Jameh de Nain est une des plus anciennes d’Iran et date de plusieurs centaines d’années. Elle a gardé son architecture original, d’après Arthur Pops, cette mosquée daterait du 9ème siècle. Très simple, très épurée, elle attire le regard par son naturel.
JOUR 10 : YAZD
Journée complète d’excursion à YAZD, réputée d’une part pour sa production de pistaches, ingrédient indispensable aux nombreuses pâtisseries iraniennes, et d’autre part par son existence qui remonte à 5000 ans, donc une des plus anciennes cités perses, très isolée, raison pour laquelle elle a survécut aux nombreuses invasions. Le climat très chaud en été a inspiré aux architectes des plus malins les Tours du Vent « badgir », pour rafraîchir les maisons. La découverte de YAZD commence par la visite du Jardin DOWLAT ABAD, la Prison(zandan) ALEXANDRE, le Mausolée 12 IMAMS, le Temple du Feu, les Tours du Silence, et pour finir le BAZAR de Yazd et complexe AMIR CHAKHMAQ.
Nuit à YAZD.
Créée il y a plus de 2500 ans sous l’empire achéménide, Yazd compte parmi les plus belles oasis du pays. Elle se situe au centre de l’Iran, à 700 kilomètres au sud-ouest de Téhéran. Entourée de hautes montagnes et de déserts, elle borde le sud du Dasht-e Kavir, désert de roches et de sable, à une altitude de 1240 mètres. Placée sur les anciennes routes caravanières qui reliaient les grandes villes de Perse à l’Asie Centrale, à l’Inde et Le Jardin « Dowlat Abad », de tous les jardins de Yazd, il est le plus ancien. Connu dans le monde entier pour sa haute tour du Vent de 33 mètres sur 8 qui avait été étudié pour rafraîchir les maisons sachant que la chaleur dans cette région désertique était caniculaire mais venté. C’est donc la maîtrise du vent qui a été recueilli et utilisé, on peut dire que c’est la ventilation naturelle ou climatisation sans énergie qui avait déjà été inventé. Quand on regarde la ville de Yazd depuis les toits, on peut en distinguer de nombreuses plus petites mais dont le système est identique. Il est enregistré depuis le 23/12/1346 sous le n°774 au patrimoine de l’Unesco.
La Prison Alexandre : le mausolée carré des Douze Imams porte les dates de 1036-37. Du 13ème siècle, le mausolée octogonal surnommé la Prison d’Alexandre (Zendân E Iskandar) fût par la suite intégré à un bâtiment à cour centrale, employé comme école coranique et comme madresseh (école).
Le Temple du Feu Zoroastrien, son bâtiment principal est d’une hauteur d’environ 21 mètres dans un large jardin arboré de cyprès et de pins. La beauté spéciale de ce bâtiment tient à la statue et aux pierres qui ornent le fronton de l’immeuble. On peut y lire « Bonne Parole, Bonne Pensée, Bonne Action ». A l’intérieur du temple, on peut apercevoir à travers une vitre le feu sacré ; dans un grand vase en métal, des bûches brûlent pour témoigner de la pureté, de la vérité et de la bonté divine et ce feu est entretenu depuis 1500 ans.
Le centre de la ville de Yazd est occupé par le complexe d’Amir Chakhmagh qui compte 3 citernes et des bâtiments de plusieurs époques : une mosquée, le musée de l’eau, un bazar. Le Tekiyeh est un endroit où les chiites se rassemblent pour commémorer le martyr Imam Hossein, et une longue façade flanquée de deux minarets et de loggias sur 3 niveaux, du haut desquels la vue sur la ville vaut le détour. Le spectaculaire fronton du Tekiyeh, datant du 15ème siècle, a été rebâti à l’époque Kadjar. Le public peut s’installer sur ses trois niveaux de tribunes pour assister aux processions du deuil.
Les tribunes latérales d’origine, qui avaient disparu, ont été reconstruites en 2005. La mosquée Amir Tchakhmagh, d’époque timouride (11ème siècle), a été complétée par de belles ornementations d’émail d’époque Kadjar au 19ème siècle.
Les Tours du silence, ou dakhma, se trouvent à l’écart de la ville, sur des tertres, dans le désert alentour. En effet, dans la religion zoroastrienne, l'enterrement ou la crémation des défunts étaient interdits, les morts étaient considérés comme impurs et susceptibles de souiller ces éléments sacrés que sont le feu, la terre et l'eau. Une fois dépouillés de leur chair par les vautours et autres oiseaux carnassiers de la montagne, les ossements des défunts étaient jetés dans une fosse circulaire située au centre de la tour. La pratique a duré jusqu’au XXe siècle, jusqu’à son interdiction en 1978 sous prétexte d'hygiène publique et de risque d'épidémie. Aujourd’hui, les cimetières zoroastriens accueillent les défunts qui sont mis dans des chapes de ciment, toujours dans le souci de ne pas souiller la terre.
JOUR 11 : YAZD – KERMAN (364 kms)
Le matin, route vers KERMAN, connue internationalement pour ses tapis et son propre style, avec un héritage particulièrement riche, où l’on visite le BAZAR, le Hamam GANJ ALI KHAN, la Mosquée JAMEH.
Nuit à KERMAN.
Kerman et chef-lieu de la province du même nom. La ville a probablement été fondée par le roi sassanide Ardachîr Ier au IIIe siècle. Kerman est un centre de production de tapis persans. Selon les dernières divisions territoriales de l’Iran, la province du Kerman comprend 17 villes et 31 communes. Baft, Borsir, Bam, Jiroft, Rafsandjan, Zarande, Sirdjane, Shahr Babak, Kerman et Kahnoudj sont les principales villes de cette province.
Le complexe «Ganjali Khan est une bâtisse de la période Safavide située dans le vieux centre de la ville de Kerman. Il est composé d’une école, d’une place, d’un caravansarail, d’un hammam, d’un Puits « Ab Anbar », d’une Mosquée, de l’Hôtel de la Monnaie et de son Bazar. Il a été construit par Ganj Ali Khan qui gouvernait les provinces de Kerman, Sistan et Kandahar de 1596 à 1621 sous le règne du Shah Abbas 1er. Plusieurs inscriptions sur la bâtisse attestent quand exactement ont été construits tous ces bâtiments. L’architecte de ce complexe était Mohammad Soltani de Yazd. Il couvre un espace de 11000 m² au centre d’un parc public, ainsi s’aligne le Bazar Vakil qui d’est en ouest au sud du complexe.
La place est entourée d’arcades qui marquent l’entrée du bazar au nord/ouest, l’est étant l’entrée du Caravansarail Ganjali. L’entrée du Hammam Ganjali est située le long de la section du Bazar Vakil, connu aussi sous le nom Ganjali Khan Bazar. Toute cette architecture est propre au style Isfahani.
La Place Ganjali : dans l’ancienne Perse, les places étaient localisés près des bâtiments du gouverneur et des places pour réception et cérémonie. Cette place mesure 990 mètres de long et 554 mètres de large et rappelle la place « Naqsh e Jahan » d’Isfahan ou « Chakhmagh « à Yazd, lesquelles sont aussi bordées, de ses bazars, de ses écoles, de ses caravansarails, bâtiments urbains d’usage public
Le Hammam Ganjali, construit en 1631, se situe sur la partie sud de la place Ganjali. L’entrée est décorée de peintures anciennes, ornements de la période Safavide. Une caractéristique de ce bâtiment est que les pierres sculptées coïncident avec celles du sous-sol, composé de salle froide, chaude et épurées, toutes ces salles sont recouvertes de dômes portés par des piliers en forme d’arcade.
L’architecte de ce hammam est dotée des plus belles décorations et ornements, et met en avant toutes les peintures fines, les sculptures de la pierre à cette époque. Ce hammam, aujourd’hui a été converti en musée d’ethnologie depuis 1971. Une partie enfermée et une cour sont remplies de figurines grandeur nature qui ont été rapportées à la faculté des Arts de Téhéran puis transférées dans son musée.
Le Bazar Ganjali est situé au sud de la place et l’intérieur est décoré de sculptures et peintures d’une grande finesse et malgré que tous ces ornements soient vieux de 400 ans, ils ont été très bien préservés. Ce long bazar est jalonné de nombreux édifices historiques, et de 16 iwans et voûtes.
Le Caravansarail et la Mosquée Ganjali : situé sur la partie est de la place, l’entrée du Caravansarail porte l’inscription datant de 1598, composée de calligraphies d’Ali Reza Abbassi. Sa structure repose sur la base de 4 iwans, chacun doublé de hall en murs très larges. Une cour centrale accueille une fontaine octogonale chanfreinée à chaque extrémité. A gauche de celui-ci, se trouve la petite Mosquée Ganjali.
L’Hôtel de la Monnaie Ganjali, dont la construction a commencé en 1598, possède un intérieur encore très décoré de richesses artisanales de sculptures et de gravures. Le bâtiment est un large dôme couronné d’une coupole qui laisse rentrer la lumière et le vent, ainsi servant d’aération étudié pour rafraîchir les lieux. Ce bâtiment a été converti en musée de numismatique depuis 1970 et présente des monnaies des différentes périodes Parthe, Sassanide, Safavide et Afsharide.
JOUR 12 : KERMAN
Le matin, excursion vers RAYEN pour y visiter ARGE RAYEN, le mausolée de SHAHNEMAT-O-ILLAH-E- VALLY, et le Jardin SHAHZADEH.
Nuit à KERMAN.
La citadelle de Râyen : Cette citadelle, cousine de celle de Bam, daterait de l’ère sassanide. Elle demeure après celle de Bam le deuxième plus grand édifice en briques crues et s’étend sur 2000 m² près de l’actuelle ville de Râyen.
Le mausolée Shah Nematollah Vali, une pure merveille est élevée au XVème siècle par les soins d'un roi musulman de l'Inde, car sous ce dôme, repose le derviche le plus respecté de la Perse. Depuis, le mausolée n'a cessé d'être embelli et étendu pour accueillir les fidèles. La grande coupole et la porte principale XVe incrustée d'ivoires, ont été restaurées sous les Safavides. L'ensemble a été agrandi à l'époque Qadjar, qui y ajouta les minarets élancés. Pur moment de recueillement et de spiritualité que tout le monde apprécie dans la région de Kerman.
Le jardin de Shahzadeh ce qui signifie jardin du Prince, est un jardin persan situé en Iran à six kilomètres au sud du village de Mahan, au sud-est de Kerman dans la province de Kerman. Il forme une oasis au milieu du désert.
Le jardin a été dessiné et planté en 1850 pour le prince qadjar Mohammad Hassan Khan Qadjar Sardari Iravani et agrandi en 1873 pour Abdolhamid Mirza qui gouverna pendant onze ans la province. Sa mort au début des années 1890 interrompit les travaux, laissant le jardin inachevé. Le pavillon central servait de résidence d'été au prince. L'ensemble a été rénové en 1991. une partie du pavillon d'été sert aujourd'hui de restaurant. Les édifices ont souffert pendant le tremblement de terre de Bam en 2003 et ont été restaurés. L'ensemble a été inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO en 2011. Le jardin de Shahzadeh forme un vaste rectangle de 5,5 hectares, de 400 mètres de longueur et de 120 mètres de largeur, entouré d'un mur qui le sépare du désert.
La porte constituée d'un pavillon se trouve à l'extrémité inférieure, tandis que le pavillon central d'un étage supérieur - qui servait de résidence - se trouve à l'extrémité supérieure. L'espace entre les deux extrêmes est occupé par des bassins alimentés grâce à l'inclinaison naturelle du sol et ombragés d'arbres. Ce jardin est un exemple remarquable de la manière dont les jardins persans tirent profit de conditions naturelles difficiles.
JOUR 13 : KERMAN – SHIRAZ (569 kms) ou vol intérieur si préférence
Tôt le matin, route vers SHIRAZ, ville des Poètes et de la Rose, largement inspiré des écrivains philosophes et romantiques, et en chemin, visite du Palais SASSANIEN à SARVESTAN.Arrivée à SHIRAZ et enregistrement à l’hôtel.
Nuit à SHIRAZ.
Sarvestān (anciennement Khavrestān) est un village à 84 km au sud-est de Chiraz dans le Fārs, en Iran, à proximité duquel se trouve un palais sassanide. Situé en rase campagne, à quelques kilomètres de cette localité, le palais de Sarvestan a parfois été considéré comme un temple du Feu construit au début de l’ère islamique.
Daté du 5ème siècle ou un peu avant, il possède une entrée principale à trois iwans et deux salles carrées, de taille différente, surmontées d’une coupole sur trompes. A l’intérieur d’un plan rectangulaire, les pièces sont disposées de façon plus ou moins asymétrique. Les coupoles, en brique, reposent sur des murs de pierre. Le palais (noms modernes : Kākh-e Sāsāni, Qasr-e Sāsān) se trouve à 9 km au sud-ouest du village, sur un site habité depuis le chalcolithique. C'est une des constructions sassanides les mieux préservées.
Sous le règne de Bahram V (420-438), il a probablement été construit par son ministre Mehr Narseh. C'est une construction de moellons et mortier à base de gypse. Ses dimensions sont relativement réduites : 40 mètres sur 34. Il est bâti selon un plan similaire à celui de Firouzabad : une façade à trois iwans, précédée d'un escalier monumental, donne accès à une pièce centrale surmontée d'un dôme, encadrée de deux pièces allongées avec des voûtes en berceau, et suivie d'une cour intérieure entourée d'un ensemble de petites pièces ; la cour intérieure s'ouvre sur la façade est par un iwan. Contrairement à Firouzabad, il n'y a pas de symétrie marquée dans l'agencement des salles ; on peut cependant remarquer une certaine symétrie diagonale.
À l'angle sud-est se trouve une salle surmontée d'une petite coupole. Un porche sur la façade nord et des portes plus petites donnent accès au bâtiment sur les côtés, y compris à la partie considérée comme le harem, qui était traditionnellement entièrement fermée.
JOUR 14 : SHIRAZ – PERSEPOLIS - SHIRAZ
Journée complète d’excursion à MARVDASHT où l’on visite le plus grand site archéologique de l’époque achéménide, des Grands Rois Perses, PERSEPOLIS, appelé aussi TAKHTE JAMCHID, datant de 518 AV JC, la Nécropolde des ROIS appelée NAQSH-E-ROSTAM et NAQSH-E-RAJAB. En fin d’après-midi, retour vers Shiraz et découverte à l’entrée de la ville avec son ancienne porte qui en témoigne des Mausolées des Grands Poètes HAFEZ et SA’ADI.
Nuit à SHIRAZ.
« Persépolis », désigne la Cité Perse, aussi connue sous le nom « Takhteh Jamshid ». Le Trône de Jamshid, était la capitale de l’Empire Achéménide (550 AV JC). La Ville des Perses est située à 60 kms au nord-est de Shiraz dans la province du Fars. Les premières ruines de Persépolis date de 515 AV JC et sont caractéristiques du style architectural Achéménide. Ce site est reconnu comme patrimoine mondial de l’Unesco en 1979.
Ensemble avec « Naqsh-e-Rostam », situés à moins d’un kilomètre l’un de l’autre, ils font partie du complexe de Marvdasht. Tous deux ont l’espoir d’être reconnus au Patrimoine Mondial de l’Unesco. Les Bas-Reliefs sont symboles de la période Sassanide. Une des grottes taillées dans la roche laisse apparaître l’inscription d’Ardeshir I (226-241), fondateur de la dynastie, puis vint le Roi Shapur I, son successeur. Une des scènes de Bas-Relief est la représentation de la victoire de Shapur I, à cheval et tenant le bras de l’empereur Philippe l’Arabe. Il combattit les Romains aussi à plusieurs reprises. Une autre inscription est attribuée à Kartir, haut prêtre zoroastrien sous le règne de Shapur I et ses fils Hormizd (272-273) et Bahram (273-276).
« Naqsh-e-Rostam », situés à 6.5 kms de Persepolis fait partie du complexe de Marvdasht et espère être reconnu aussi par l’Unesco. Les Bas-Reliefs sont symboles de la période Sassanide. Une des grottes taillées dans la roche laisse apparaître l’inscription d’Ardeshir I (226-241), fondateur de la dynastie, puis vint le Roi Shapur I, son successeur. Une des scènes de Bas-Relief est la représentation de la victoire de Shapur I, à cheval et tenant le bras de l’empereur Philippe l’Arabe.
Il combattit les Romains aussi à plusieurs reprises. Une autre inscription est attribuée à Kartir, haut prêtre zoroastrien sous le règne de Shapur I et ses fils Hormizd (272-273) et Bahram (273-276).
HAFEZ est né à Shiraz. Ses parents étaient originaires de Kazerun, dans la province du Fârs. Malgré son influence profonde, ses effets sur le mode de vie iranienne, et sa popularité, beaucoup de détails sur sa vie sont restés méconnus. Beaucoup d’anecdotes sont devenues incontournables sur ses débuts et les sketches « tazkiras » mentionnent son manque de sérieux et de morale. Pourtant, très jeune, il mémorise le Coran comme personne et se donne le titre de Hâfez (plume) qu’il utilisera plus tard comme nom d’auteur. La préface du « Divân », dans laquelle il est question de ses débuts, a été écrite par un écrivain contemporain Mohammad Golandâm. Cet auteur et Qâsem Gani ont rédigé les compilations des œuvres de Hâfez, édités sous un langage moderne, ainsi que Parviz Natel-Khanlari.
Abu-Muhammad Muslih al-Din bin Abdallâh Shirâzi, plus connu sous le nom de Sa’adi, puis Saadi de Shiraz était l’un des plus réputés poètes et homme de littérature perse de la période médiévale. Il n’est pas seulement un journaliste écrivain de l’époque, mais aussi reconnu pour ses inspirations occidentales. Son écriture de grande qualité, sa richesse de pensées morales et sociales l’ont placé au plus haut rang de la littérature. Saadi est largement reconnu comme le plus grand poète de la traditionnelle littérature classique perse. Né à Shiraz en 1210, très jeune, son père mourut et raconte dans ses mémoires d’enfant tous ses souvenirs d’enfance et de son père lors des festivités.
Dans sa jeunesse, Saadi a connu la pauvreté et les épreuves de la vie. Il a quitté sa ville natale pour rejoindre Baghdad et poursuivre une meilleure éducation. Très jeune, il rentra à l’Université Nizamiyya, où il étudia les sciences islamiques, les lois, la gouvernance, l’histoire, la littérature Arabe, et la Théologie Islamique. Il revient à Shiraz en 1257 et construit son jardin et bassin où l’on se receuille encore. L’année suivante, il raconte dans ses poèsies la tombée du Caliphat Abbasid et la destruction de Baghdad par l’invasion des Mongoles en février 1258. Quand il réapparut dans sa ville natale, il est à l’aube de sa quarantaine, Shiraz est sous le règne de Atabak Abubakr Sa’d Ibn Zangy de 1231 à 1260, et vit des jours heureux dans une relative tranquillité parmi tous les plus grands de sa province.
JOUR 15 : SHIRAZ
Journée complète sur place où l’on découvre la ville de Shiraz entourée de ses montagnes basses et arides sous un ciel d’azur, en commençant par le Complexe VAKIL, proche de la Citadelle KARIM KHAN, son magnifique BAZAR où il fait bon s’arrêter pour déguster des glaces à l’Eau de Rose, le Jardin ERAM et la Mosquée Nasr Ol Molk.
Nuit à SHIRAZ.
Zandieh ou le complexe Vakil incluant le Bazar, le Hammam et la Mosquée.
Le Bazar VAKIL est le principal bazar de la ville, situé dans le centre historique de Shiraz. Cela rappelle que cette place de commerce a été établie au 11e siècle par Buwayhids, qui a été principalement rebâti par les « Atabaks » du Fars. Au 18e siècle, le régent Karim Khan Zand a renommé tout ce complexe. Le Bazar est un ensemble de cours, de bassins, de maison de bains, de minuscules échoppes et de places où l’activité commerciale allait des épices, aux tapis, aux cuivres et à tout l’artisanat du bois, des bijoux, des pierres… Comme tout bazar, on retrouve des mosquées et « Imâmzâdeh » construites à l’avant ou à l’arrière du bazar.
Le Hammam VAKIL est un très ancien bain ouvert au public à Shiraz. Construit par Karim Khan, il est une des œuvres du district royal, inclus parmi tous les autres édifices aussi bien administratif que religieux. Le monument est classé sous le numéro 917 de la liste nationale.
La Mosquée VAKIL de Shiraz est située à l’ouest, à côté de la porte d’entrée du Bazar Vakil. Elle a été construite entre 1751 et 1773 pendant la période Zand et restaurée sous le règne Kadjar. Vakil veut dire « régent », ou « ministre » de nos jours, ce nom a été donné par Karim Khan, le fondateur de la dynastie Zand. Shiraz a été gouvernée par ce dernier qui a, durant sa présence, fait bâtir et édifier beaucoup de bâtiments et de monuments.
Le Jardin d'Eram contruit au 13ème siècle au nord de la Rivière Khoshk comprend aussi un Palais dont la photo mythique reflète dans le bassin face à la maison. Mais ce qui marque le plus, c’est le jardin construit sous l'ère Kadjar au 19ème siècle, il est devenu sous la protection de l'Université de Pahlavi en sa période et devint École de Droit. Avant tout, ce sont d’immenses cyprès, roseraies, bassins, jardin botanique. Il est restait propriété de l’Université de Shiraz, quant au Palais, il n’est visible que de l’extérieur.
La Mosquée Nasir-ol-Molk date de la fin du 19ème siècle. Se décors magnifiques de carreaux de faïence sont d’un bleu exceptionnel, son petit portail extérieur et l'Iwan nord comportant des muqarnas témoignent d’un travail très raffiné sans compter les superbes vitraux et les colonnes de pierre sculptées de la salle de prière offrant aux visiteurs une impression de jamais vu. Outre cette beauté, elle a pu résister à plusieurs tremblements de terre grâce à ces colonnes en bois transversales.
JOUR 16 : SHIRAZ – YASUJ (183 kms)
Tôt le matin, route vers YASUJ via QAEMEYEH et en chemin, visite du Complexe Historique de la Période Sassanide et du Détroit CHOGAN « TANGE CHOGAN ». Dans l’après-midi, arrivée à Yasuj.
Nuit à YASUJ.
Yasuj est la capitale de la province de Kohkiluyeh et Buyer Ahmad, dans les monts Zagros au sud-ouest de l'Iran. La ville est équipée d'une centrale thermoélectrique.
Alexandre le Grand et ses troupes auraient préparé leur attaque sur la porte de l'Iran ("Darvazeh-ye Fars") depuis un camp au nord-est de Yasuj.
Par un parcours parmi les plus spectaculaires d’Iran, elle traverse la chaîne montagneuse du Zagros qui longe la frontière irakienne et descend le long du Golfe persique. De nombreux touristes l’empruntent pour la beauté de ses paysages, les rencontres toujours réjouissantes avec les bergers et leurs troupeaux, la visite des sites historiques qu’elle traverse, l’observation d’un mode de vie rural encore très proche de la nature, sans oublier les petits kebâbi du bord de route dont certains servent de délicieuses brochettes de viande et de foie d’agneau.
JOUR 17 : YASUJ – ISFAHAN via SEMIROM (331 kms)
Tôt le matin, départ vers ISFAHAN via ABADEH. En chemin, visite de la Citadelle IZADKHAST et du vieux village. A l’arrivée à ISFAHAN, enregistrement à l’hôtel et début des visites par les Vieux Ponts sur la Rivière ZAYANDEH, nommés CE-O-CE POL (Pont à 33 Arches) et KHAJU, où l’on peut faire une pause dans un des TCHAEI KHANEH (Maison du Thé).
Nuit à ISFAHAN.
Semirom est une ville du Comté Semirom, de la province d’Isfahan. Au recensement 2006, sa population était 26,260, dans 6,593 familles. Produits et Popularité : Semirom connaît pour ses pommiers de grande qualité et production nationalement et internationalement. La haute altitude de 2,000 mètres au-dessus du niveau de la mer donne des pommes produites dans la région Semirom leur goût caractéristiquement sucré(doux), arôme et la couleur. la pomme Semirom avait été cible de fonds de recherche internationaux pour protéger et exceller ses jardins. La région est largement visitée pour ces nombreuses chutes d’eau qui attirent beaucoup de visiteurs au printemps et en été, pour y trouver la fraîcheur.
JOUR 18 : ISFAHAN
Journée complète d’excursion, de visites et de promenades dans le joyau qu’est ISFAHAN par sa majestueuse place NAQSHE-E-JAHAN, bordée du Palais ALI GHAPU, de la Mosquée IMAM, et SHEIKH LOTFOLAH, d’un autre Palais TCHEHEL SOTOON (40 Colonnes) et du BAZAR, où l’on travaille le cuivre avec ses nombreuses échoppes de pierres, d’argent, de céramiques, de tapis… Après le dîner, visite de la Maison de la Force (ZOKH KHANEH), le club de sport traditionnel d’IRAN.
Nuit à ISFAHAN.
La Place Nagh e Jahan, est située au centre de la ville. Construite entre 1598 et 1629, c’est maintenant un centre historique reconnu par l’Unesco. 160 mètres en largeur et 560 mètres en longueur. La place est entourée de bâtiments qui datent de l’ère Safavide.
La Mosquée Lotfollah, salon privé du Harem du Shah. C’est un des quatre monuments dominant face au Palais qui a été construit en premier. La Cour Royale se l’était appropriée pour elle-même, alors que la Mosquée était conçue pour le public.
Pour cette raison, la Mosquée n’a aucun minaret et est d’une plus petite taille. Effectivement, quelques occidentaux de la période Safavide ne prêtait même pas attention à celle-ci. Ce n’est qu’aux siècles derniers quand les portes se sont ouvertes au public, que le public a pu admiré l’effort réalisé par le Shah Abbas pour y installer les femmes de son harem ; le travail exquis de céramique est de loin supérieur à la céramique qui couvre la Mosquée Jameh.
Le Palais Ali Qapu est une vaste demeure résidentielle qui marque l’entrée du Palais Royal du Shah Abbas. Il s’étend de la Place Naqsh e Jahan au Boulevard Chahar Bagh. Le nom est composé de Ali, nom arabe et Qapu, nom d’origine turc relié à la Porte d’Ali, rapporté d’Irak du Tombeau de l’Imam Ali selon une légende. A l’époque Safavide, on rivalisait le nom Ali de l’empire Ottoman et de leur cour. C’était là encore que la Monarchie recevait tous les nobles visiteurs et ambassadeurs étrangers. Le Shah Abbas, pour la première fois, célébra le Norouze (premier jour de l’an) en 1006.
Sa structure est rectangulaire, haute de 48 mètres, à 6 étages, et a en façade une large terrasse supportée par des colonnes en bois. Au 6ème étage, se tenaient les réceptions royales et banquets. Les plus grandes pièces se trouvent à cet étage.
Le Palais Tchehel Sotun est un large pavillon situé dans un parc face à un plan d’eau construit par le Shah Abbas II utilisé pour les réceptions et cérémonies officielles où les hauts dignitaires, ambassadeurs qui étaient conviés sur le salon donnant sur la terrasse de façade. Son nom est dû à ces vingt colonnes qui par le reflet de l’eau double son chiffre et sont comptés au nombre de 40. Comme le Palais Ali Qapu, il abrite de nombreuses fresques et peintures, céramiques. A l’ouest, se tient un musée où l’on peut admirer toutes les belles œuvres de céramiques et de verrerie qui laisse supposer l’esprit de joie de vivre et romanesque de l’amour.
Le Vieux Bazar d’Isfahan est un marché historique, un des plus marqués par son activité dans le centre de l’Iran qui date du 17ème siècle. Il s’étend sur deux kilomètres de ruelles qui se croisent et se rejoignent avec la nouvelle partie. Il est au centre d’Isfahan et partie nord de la Place Naqsh e Jahan. Son entrée principale s’appelle Qeisarieh et vous pouvez accéder à la Mosquée du Vendredi, qui est aussi l’une des plus anciennes. Avant d’entrer dans le Bazar, il faut regarder derrière soi pour y apercevoir la longueur de la place, qui est l’une des plus grandes place au monde. Tous les arts et artisanats sont réunis à l’intérieur de ce marché où il est agréable de se promener et d’aller à la rencontre des iraniens de passage ou non.
L’Unesco reconnut ses rituels de sport (varzech) en un système d’entraînement sportif qui à l’origine était prévu pour entraîner les guerriers. C’est un combiné d’arts martiaux, callisthénie (qui ressemble à la gymnastique suédoise), un entraînement soutenu rythmé par une musique bien particulière. L’Unesco a reconnu ce sport parmi les plus grands au monde ou compétition, qui émerge de la période pré-islamique Perse (le Zoroastrianisme, le Mitraïsme et le Gnosticisme) avec la spiritualité de l’Islam Shia et du Soufisme. Pratiqué sous un dôme appelé « zoorkhâneh », maison de la force, les séances d’entraînement consistent principalement à des mouvements de gymnastique rituels et à la pratique d’un combat appelé « Khosti Pahlavani ».
La lutte traditionnelle iranienne « khosti » date d’avant l’ancienne Perse et des Parthes et on dit qu’elle avait été pratiquée par Rustam, héros mythologique de l’épopée Shahnameh. Pendant que d’autres sports folkloriques surgissaient dans différentes ethnies, le sport de combat restait la particularité des « zoorkhâneh ». Le but principal était de fabriquer des guerriers avec un esprit éguisé de fierté pour les combats à venir.
Quand les Arabes envahirent la Perse aux environs de 637, les zoorkhânehs ont servi de lieux de rendez-vous secrets pour entretenir l’esprit de patriotisme et de solidarité. Parfois, les envahisseurs reprenaient en main les rebelles des Maisons de la Force, mais de nouveaux endroits naissaient pour mieux se reformer. Ensuite, l’Islam Shia et surtout après le développement du Soufisme au 8ème siècle, le « varzech Pahlavani » s’imprégna des composantes philosophiques et spirituelles. Des hymnes religieux ont apparu pendant l’entraînement avec comme mécène le premier Imam Shiite Ali.
JOUR 19 : ISFAHAN – TEHERAN
Le matin, avant le transfert vers l’aéroport pour vol à destination de Téhéran, il reste à découvrir la Cathédrale Arménienne VANK, la Mosquée JAMEH, le Palais HASHT BEHESHT (8 Merveilles). A l’arrivée à Téhéran, dîner dans un restaurant traditionnel.
Nuit à TEHERAN.
La Cathédrale Vank, plus connue sous le nom de Cathédrale Saint-Sauveur d'Isfahan, est la cathédrale la plus visitée d'Iran. Vank signifie monastère en arménien. Elle se situe dans le quartier arménien d'Ispahan, appelé La Nouvelle-Djoulfa. Elle est dédiée au saint Sauveur (Jésus-Christ) et a été construite entre 1655 et 1664, après que les Arméniens de Djoulfa eurent été déportés à la Nouvelle-Jolfa par le chah.
Cette cathédrale abrite également aujourd'hui un musée consacré à l'histoire des Arméniens de la Nouvelle-Jolfa, une imprimerie ancienne, ainsi qu'une grande bibliothèque de manuscrits arméniens (au nombre de sept cents). Vue de la rue, la cathédrale a le même aspect qu'une mosquée si ce n'est la croix au sommet du dôme. L'intérieur est recouvert de fresques racontant entre autres le martyre légendaire de saint Grégoire l'Illuminateur, fondateur de l'Église arménienne. À côté de la cathédrale se trouve un musée de l'art arménien, avec un mémorial du génocide arménien.
La Mosquée Jameh est située dans la partie sud, à l’Ouest le Palais Ali Qapu, l’autre Mosquée Sheikh Lotfollah sur les parties ouest et au nord se dresse une immense porte qui ouvre sur le Grand Bazar d’Isfahan. Tous les vendredis sont marqués par la prière (Jour de Prière des Musulmans). Elle a été construite dans un esprit de grandeur pour surplomber la ville avec un large dôme. Shaykh Bahaii avait planifié de construire une école religieuse, et une mosquée d’hiver de chaque côté de celle-ci.
Le Palais Hasht Behesht que l’on peut traduire par Huit Paradis est de l’époque Safavide, construit en 1669 et fait partie de l’Organisation de l’Héritage Culturel de l’Iran.
Monar Jonban, le minaret tremblant est une petite mosquée construite au 14ème siècle pour abriter la tombe de Amu Abdollah Soqla. Son étrange particularité est tout d’abord sa miniaturisation et aussi le fait que si vous faites trembler l’un des minarets, l’autre tremble aussi.
JOUR 20 : TEHERAN
Journée complète d’excursions, de tours, de visites et de shopping dans les quartiers traditionnels et modernes de la Capitale. Au programme : le Musée Boostan ou musée National, le Musée Abguineh ou de la Verrerie et Céramique, le Palais Niavaran, le quartier Tajrish au nord de Téhéran dans le quartier Shemiran.
Nuit à TEHERAN.
Le Musée National d’Iran appelé aussi Mouzeh Boostan nous raconte très vivement quelques pages de la civilisation, de la culture et de l’art persans à travers les ères. Il est, à cet égard, un des musée les plus riches du monde. Il nous narre, tel un livre gigantesque, d’innombrables événements historiques ; de l’émigration des Aryens sur le plateau de l’Iran à l’apogée de la gloire des achéménides. Au sein de ce bâtiment, des outils en pierre, des bols en argile, des statues où figurent des dieux et des déesses auparavant enfouis sous terre, tous exposent devant nos yeux les coutumes, les rites, la pensée et la manière de vivre des habitants de la Perse antique.
Le Musée de la Verrerie et de la Céramique (Abguineh) est un des musées de Téhéran construit à l’époque Qadjar. Enregistré sous le numéro 2014 le 7 Ordibehesht 1377 (date iranienne), sa construction a démarré en 1330 et était entre les mains de l’ambassade d’Egypte, puis l’ambasse d’Afghanistan, la Banque de Commerce, et en 1355, en collaboration d’ingénieurs australiens et iraniens qui ont apporté les changements que l’on connaît aujourd’hui.
Le complexe Niavaran est situé à Shemiran. Il se compose de plusieurs bâtiments et monuments construits sous la dynastie des familles royales Kadjar et Pahlavi. Cet endroit doit sa notoriété au jardin de ce quartier de Niavaran, et était devenue la résidence d’été du Roi Fath-Ali sous la dynastie Kadjar. Un pavillon a été construit par Naser ed Din Shah de la même dynastie, baptisé à ce moment « la maison de Niavaran » et a été renommé plus tard « la maison Saheb Qarani ». Le pavillon du Roi Ahmad a également été construit sous cette dynastie dans les années qui ont suivi. Pendant le règne de la famille Pahlavi, une demeure moderne a été construite pour habiter et a été baptisée de nouveau « la maison Niavaran », bâtie spécialement pour la famille du Roi Mohamad Reza Pahlavi, d’inspiration occidentale et moderne, elle intègre aussi des éléments traditionnels, comme les colonnades et la cour intérieure. Tapis, porcelaines, ameublement style européen ornent les salles autrefois privés, ainsi que toutes les œuvres ayant appartenu à la Princesse Farah dont les artistes ont cotoyé la famille. Durant cette période « Pahlavi », le pavillon Ahmad Shahi servait de salon de réception des plus grands leaders venus du monde entier.
Tajrish est un quartier le long de l'extrémité Nord de Téhéran, la capitale de l'Iran. Ce quartier est l'une des plus vieilles parties de Téhéran et est devenu tardivement prisé par les riches à cause de son faible niveau de pollution. En effet, cette partie de la ville est située le long des montagnes au nord de Téhéran. Tajrish est situé dans le district de Shemiran. En 2006, le quartier avait 86 000 habitants. Jusqu'en 1970, Tajrish et son voisin Shemiranat sont de petites villes le long de l'extrémité de Téhéran souvent utilisé pour les loisirs par les habitants de la ville. Ce secteur était relativement déconnecté du cœur du tissu urbain de Téhéran mais était facilement accessible et devient un lieu populaire vacationing spot. Avec l'augmentation de la population et le besoin de plus d'espace à partir de 1970, Tajrish finalement gagne une population relativement dense et deviendra mieux connecté avec le reste de la ville. Tajrish a un vieux bazar et un mausolée appelée Imam Zadeh Saleh, tous deux sont des lieux touristiques populaires.
La place Tajrish est l'une des parties les plus actives de Téhéran, avec des terminaux de bus et de taxi, centre commerciaux (incluant l'exclusive Tandis Center) et beaucoup de restaurants. Le rond-point de Tajrish est le début de l'avenue Vali-ye Asr, la plus longue voie de Téhéran.
JOUR 21 : RETOUR
Tôt le matin, selon vol, transfert à l’aéroport international de Téhéran pour vol de retour.
FIN DU VOYAGE.
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